7ème
histoire de cancer, celui de ma mère, morte en juin 2008, 6 semaines après l'annonce de ce qu'elle était atteinte d'un cancer digestif rendu à un stade tel que plus aucun soin curatif n'était envisageable.
Contrairement à son beau-frère, elle n'avait jamais fumé, buvait que très rarement un verre de vin, consommait peu de viande mais mangeait beaucoup de fruits & légumes... En outre elle était suivi depuis des années pour des soucis de cystites à répétition qui étaient préoccupantes car elle vivait depuis son enfance avec un seul rein fonctionnel.
Contrairement à son beau-frère, elle n'avait jamais fumé, buvait que très rarement un verre de vin, consommait peu de viande mais mangeait beaucoup de fruits & légumes... En outre elle était suivi depuis des années pour des soucis de cystites à répétition qui étaient préoccupantes car elle vivait depuis son enfance avec un seul rein fonctionnel.
Durant sa maladie et après son décès j'étais
révoltée:
- contre son médecin généraliste qui la voyait régulièrement mais ne faisait pas grand chose car il était du style défaitiste "à plus de 80 ans, c'est normal d'avoir des soucis de santé..." et ne cherchait pas à aller au delà de la pathologie qui l'amenait à consulter... Il faudra que l'une de mes soeurs insiste lourdement par téléphone pour qu'il prenne conscience qu'il y avait beaucoup de "non-dits" et qu'elle souffrait d'autres maux que ses cystites. C'est d'ailleurs durant les années qui ont précédé sa mort, là que nous comprendrons, nous ses filles, que hantise était de mourir d'un cancer comme sa soeur ou son père et qu'elle n'avait jamais pu faire le deuil de notre petit frère survenu plus de 50 ans auparavant
- contre le centre de soins de long séjour où elle était restée près de 2 mois, moins d'un an avant que son cancer ne soit diagnostiqué et cela alors même qu'elle souffrait de soucis digestifs qui l'avait amené à la placer, par mesure de précaution, dans une chambre d'isolement.
- contre son médecin généraliste qui la voyait régulièrement mais ne faisait pas grand chose car il était du style défaitiste "à plus de 80 ans, c'est normal d'avoir des soucis de santé..." et ne cherchait pas à aller au delà de la pathologie qui l'amenait à consulter... Il faudra que l'une de mes soeurs insiste lourdement par téléphone pour qu'il prenne conscience qu'il y avait beaucoup de "non-dits" et qu'elle souffrait d'autres maux que ses cystites. C'est d'ailleurs durant les années qui ont précédé sa mort, là que nous comprendrons, nous ses filles, que hantise était de mourir d'un cancer comme sa soeur ou son père et qu'elle n'avait jamais pu faire le deuil de notre petit frère survenu plus de 50 ans auparavant
- contre le centre de soins de long séjour où elle était restée près de 2 mois, moins d'un an avant que son cancer ne soit diagnostiqué et cela alors même qu'elle souffrait de soucis digestifs qui l'avait amené à la placer, par mesure de précaution, dans une chambre d'isolement.
Et puis ma généraliste m'a
expliqué que, pour certains types de cancers, comme celui du pancréas,
le diagnostic est très mauvais car ils sont en général fulgurants... Et
que dans ce cas de figure, il n'existe pas d'action de "prévention" comme cela existe pour le cancer du sein ou de la prostate. Sans compter que, lorsqu'il s'agit de personnes âgées, il co-existe régulièrement plusieurs pathologies avec une seule qui est réellement traitée. L'arbre cache la forêt où peut se tapir un crabe.
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