Il m'aura fallu de nombreuses années avant de pourvoir mettre un nom sur ce morceau que je croyais avoir découvert lors de la sortie du film "les chariots de feu"* où, de mémoire, elle accompagnait les scènes finales où les héros qui avaient participé à ces JO de 1924 assistaient à une cérémonie religieuse commémorative. Perdu, la musique que l'on entend à la fin est en réalité l'hymne britannique Jérusalem!
Alors comment ai je découvert ce "Miserere" qui à chaque fois m'émeut profondément, notamment lors de la partie réservée au soliste. J'ai lu un jour (où???) que quelqu'un comparait ce passage à un chant d'alouette. Un chose est certaine, je voudrais qu'il ne cesse jamais.
Mais aussi que la partition était, pendant des années et à la demande du Vatican (seul endroit où l'on pouvait l'entendre), restée secrète. Jusqu'au moment où un génie de la musique, bien que ne l'ayant entendue qu'une seule fois, aurait été capable de la retranscrire de mémoire. Il s'agissait de Mozart. Mythe ou réalité? La réalité c'est que Mozart, alors âgé de 14 ans, l'a bel et bien entendu à au moins 2 reprises. La mention de sa transcription par Mozart ne figure quant à elle que dans une lettre de son père adressée à sa mère. Et, autre réalité, la 1ère publication de a eu lieu un an après le séjour de Mozart et a été le fait d'un musicologue anglais.
* J'avais été marquée par les motivations fort différentes des 2 coureurs: "Harold Abrahams est juif et court pour combattre l'adversité qu'il a vécu à l'université de Cambridge. Eric Lidell est écossais, fils d'un missionnaire en Chine, qui court pour la gloire de Dieu."
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