Texte rédigé en juillet 2023
Le 9 avril 2020
Cette photo date très probablement de l'une des toutes premières, voire de ma 1ère visite au site de la vieille mine d'étain d'Abbaretz. Rectificatif, l'une des 1ères fois que j'y suis retournée, bien des années après y être allée avec celui qui deviendra le père de mes enfants. Mais la partie du site où on était allés était trop humide alors on s'était rabattu sur le site de l'étang juste à côté (en fait le trou de l'ancienne mine qui s'est rempli d'eau)
La dernière fois que je m'y suis rendue, des travaux d'aménagement étaient en cours afin de le rendre en partie accessible ... avec obligation de suivre le sentier qui faisait le grand tour. Je comprends le souhait de sécuriser le site, mais craint qu'il ne perde le charme de son côté sauvage.
Cette photo date très probablement de l'une des toutes premières, voire de ma 1ère visite au site de la vieille mine d'étain d'Abbaretz. Rectificatif, l'une des 1ères fois que j'y suis retournée, bien des années après y être allée avec celui qui deviendra le père de mes enfants. Mais la partie du site où on était allés était trop humide alors on s'était rabattu sur le site de l'étang juste à côté (en fait le trou de l'ancienne mine qui s'est rempli d'eau)
En prenant cette photo j'avais en tête une image de Edouard Boubat qui illustrait un livre de Christian Bobin: une petite fille qui s'était confectionné une couronne avec une longue traîne de feuilles mortes*.
Ce n'est que quelques années plus tard que j'ai appris que l'eau du ru était imbuvable et que le site avait été fermé: trop dangereux à la fois à cause des éboulements imprévisibles de sable mais aussi à cause de la composition dudit sable qui contenait des résidus de métaux toxiques, lesquels étaient entrainés dans l'eau. Ce jour là, je crois que j'étais à peu près seule seule à déambuler un peu partout sur le site et notamment dans les nombreux canyons et autres ravines de "sable" blanc qui donnait à certaines parties du site un aspect lunaire. Quelqu'un semblait cependant y vivre dans une vieille caravane sans eau (mis à part celle qui coulait dans un petit ru dont les bords étaient soit irisés, soit rougeâtres) ni électricité.
La dernière fois que je m'y suis rendue, des travaux d'aménagement étaient en cours afin de le rendre en partie accessible ... avec obligation de suivre le sentier qui faisait le grand tour. Je comprends le souhait de sécuriser le site, mais craint qu'il ne perde le charme de son côté sauvage.
*Bizarrerie de la mémoire qui m'a fait confondre "la petite fille aux feuilles mortes" avec celle qui orne la couverture de "une petite robe de fête"
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