La chanson, sans doute la seule qu'ai interprétée Jean Gabin est très connue. Trop peut-être. Du coup l'interprète a fait oublier tant l'auteur des paroles (Jean-Loup Dabadie) que le compositeur de la mélodie qui les accompagne (Philip Green)
"Je sais, Je sais, Je sais"
C'était le début, c'était le printemps, mais quand j'ai eu mes 18 ans
J'ai dit je sais ça y est, cette fois je sais
Et aujourd'hui, les jours où je me retourne, je regarde la Terre où j'ai quand même fait les cent pas et je ne sais toujours pas comment elle tourne
Vers 25 ans je savais tout, l'amour, les roses, la Vie, les sous. Tiens oui! l'amour, j'en avais fait tout le tour. Et heureusement comme les copains, je n'avais pas mangé tout mon pain
Au milieu de ma vie, j'ai encore appris, ce que j'ai appris, ça tient en trois, quatre mots: le jour où quelqu'un vous aime il fait très beau, je peux pas mieux dire, il fait très beau
C'est encore ce qui m'étonne dans la vie, moi qui suis à l'automne de ma vie
On oublie tant de soirs de tristesse, mais jamais un matin de tendresse
Toute ma jeunesse, j'ai voulu dire je sais, seulement, plus je cherchais moins je savais.
Y a 60 coups qui vont sonner à l'horloge, je suis encore à ma fenêtre, je regarde et je m'interroge
Maintenant je sais, je sais qu'on ne sait jamais
La vie, l'amour, l'argent, les amis et les roses
On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses
C'est tout ce que je sais, mais ça je le sais
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2 commentaires:
C'est une des leçons que m'a appris Jean Gabin. Il avait une telle présence que je n'ai jamais su et jamais cherché qui était l'auteur de ce texte magnifique que l'on devrait étudier à l'école. Il y aurait des chutes de l'échelle sociale spectaculaire.
D'accord sur le justesse du texte Caphadock, mais pas d'accord sur le fait de lier son éventuel apprentissage à l'école avec une chute de l'échelle sociale car heureusement ce que nous savons, il n'y a pas que l'école où nous l'avons appris
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