"En adoptant une approche multidisciplinaire, entre histoire de l'art et histoire des idées, cette exposition se penche sur des problématiques esthétiques, politiques, sociales et raciales ainsi que sur l'imaginaire que révèle la représentation des figures noires dans les arts visuels, de l'abolition de l'esclavage en France (1794) à nos jours. Tout en proposant une perspective continue, elle s'arrête plus particulièrement sur trois périodes clé : l'ère de l'abolition (1794-1848), la période de la Nouvelle peinture jusqu'à la découverte par Matisse de la Renaissance de Harlem et les débuts de l'avant-garde du XXe siècle et les générations successives d'artistes post-guerre et contemporains."
Ce que j'en ai retenu: Plus que les éléments historiques, c'est la manière dont les artistes ont, au fil du temps, représenté les modèles noirs qui a retenu mon attention. Et j'ai tout particulièrement apprécié le travail qui a été réalisé pour leur redonner un nom. Effort d'autant plus méritoire que ce n'est qu'au XXème siècle que l'on a commencé à "créditer" les modèles, quelle que soit la couleur de leur peau.
Petit moment d'émotion aussi lorsqu'est apparue Jeanne Duval, photographiée par Nadar, peinte par Manet et qui fut longtemps la muse de Baudelaire. Une histoire pas simple que la leur que résume ainsi le site wikipédia: "(...) de longues années de cohabitations, de séparations, de ruptures et de réconciliations." Au final on ne connait d'elle ni sa date de naissance, ni celle de son décès.On n'est même pas certain de son apparence physique. Et si on dispose d'un certain nombre d'écrits de Baudelaire la concernant, toutes les lettres qu'elle a adressées au poète ont été détruites par la mère de Baudelaire.
Ci contre, non par un buste de Jeanne mais une anonyme femme (Capresse) des colonies immortalisée par Charles Cordier qui a juxtaposé onyx et bronze patiné et doré
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