Au départ, il y a eu cette affiche vue en mai dernier sur les murs du métro à la station "Arts et métiers". Le genre d'exposition qui donne envie avant que l'on ne peste "M**** c'est à Metz". La photo réalisée un peu en catastrophe n'étant pas géniale j'ai voulu en savoir plus sur cette exposition, surtout après avoir rédigé le second billet consacré à la photographie de la pause déjeuner. Et là surpriseS, en fouinant sur le net j'ai découvert que la femme glissée dans l'une des gargouilles de l'immeuble Chrysler, c'est la même que celle qui a réalisé ces deux photos: Margaret Bourke-White (1904-1971)!
Une grande Dame de la photo qu'on ne soupçonne pas un seul instant en regardant ce portrait d'elle réalisé dans sa jeunesse... En fait c'est plus l'image d'à côté qui correspond à ce qu'a été sa vie.
Une vie de photographe qui a choisi non pas d'immortaliser les célébrités de son temps -comme a pu le faire une autre photographe découverte en avril dernier- mais de prendre le chemin, pas évident en ce début de XXème siècle, du photo journalisme... tout en n'oubliant jamais qu'une photo peut "témoigner" tout en étant aussi, belle.
Les photos (classées sauf exception par ordre chronologique) proviennent d'un site fort bien documenté.
Quant aux éléments de sa biographie ils proviennent non pas de l'article français qui lui est consacré sur wikipedia et est très bref, mais du site anglo-saxon.
En très résumé, on peut dire qu'elle a souvent été la première: premier photographe étranger autorisé à prendre des photos de l'industrie soviétique, premier correspondant de guerre de sexe féminin, première
femme autorisée à travailler dans les zones de combat, la première
femme à publier sur la page de couverture du magazine Life et de surcroît sur la première couverture (le barrage de fort-Peck)!
Au fait, Bourke, c'est le nom de sa mère (une américaine d'origine irlandaise ) et White, celui de son père (un américain d'origine polonaise). Et ceci précisé, sachez que j'ai souri en apprenant qu'elle avait commencé par faire des études universitaires en ...herpétologie*, avant de se ré-orienter très vite vers autre chose et d'ouvrir à 24 ans son premier studio de photographe. Mais c'est surtout avec ses photographies d'architecture et du monde de l'industrie qu'elle s'est fait connaître** au point de devenir l'année suivante rédacteur en chef adjoint et photographe du magazine "Fortune"
Au fait, Bourke, c'est le nom de sa mère (une américaine d'origine irlandaise ) et White, celui de son père (un américain d'origine polonaise). Et ceci précisé, sachez que j'ai souri en apprenant qu'elle avait commencé par faire des études universitaires en ...herpétologie*, avant de se ré-orienter très vite vers autre chose et d'ouvrir à 24 ans son premier studio de photographe. Mais c'est surtout avec ses photographies d'architecture et du monde de l'industrie qu'elle s'est fait connaître** au point de devenir l'année suivante rédacteur en chef adjoint et photographe du magazine "Fortune"
Sa réputation lui permet d'aller travailler en URSS. C'est dans ce pays qu'elle va réaliser, en 1941, des clichés de bombardement nocturnes sur Moscou... avant de s'engager au sein de l'armée de l'air américaine. C'est à ce titre qu'elle suit la remontée des troupes de l'Afrique du nord, via l'Italie, jusqu'en Allemagne dont Buchenval. Deux ans plus tard, elle est en Inde où elle assiste à la difficile séparation Inde-Pakistan. C'est à ce moment là qu'elle fait connaissance de Ganhdi.
Quelques années plus tard, face aux premières attaques de la maladie de Parkinson, elle va être obligée de se mettre en retrait de la photographie.
* oui, l'étude des grenouilles
** voir sur le site en anglais comment elle a du se battre d'abord pour qu'on accepte sa présence sur des sites industriels, puis avec les problèmes techniques.
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