Les chiffres donc:
- "... 16 % des personnes de 18 à 65 ans résidant en France métropolitaine éprouvaient en 2011, des difficultés dans les domaines fondamentaux de l'écrit (...) Pour 11 % d'entre elles, ces difficultés étaient graves ou fortes..." Si l'on exclut de l'étude sur les personnes qui n'ont pas fait leurs études en France, et donc n'y ont pas appris à lire et écrire (avant d'oublier car telle est la différence entre l'illettré et l’analphabète), le pourcentage tombe (???) à 7%. Soit deux points de mieux que lors de la précédente enquête sur ce thème.
- Sauf que... Sauf que il semblerait bien que c'est volontairement que les personnes de plus de 65 ans aient été exclues du champ de la dernière enquête, des personnes dont on sait que pour elles le risque est plus grand qu'elles soient en difficulté.
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- Dernier élément à mentionner, l'aspect "sexué" des résultats e calcul qui perdure tout en s'atténuant dans le temps avec plus de femmes que d'hommes à avoir des résultats médiocres (20 c/ 14) et moins de femmes que d'hommes à avoir d'excellents résultats (24 c/ 35)
Et si l'on ne veut pas voir ces chiffres, la raison est bien simple, les personnes qui rencontrent des difficultés à l'écrit lorsqu'il s'agit de lire et de calculer seront aussi celles qui auront du mal à comprendre un contrat, lire une offre d'emploi, postuler à une offre... voire out simplement effectuer les démarches administratives. Ce qui n'a pas été sans me rappeler les "remises à niveau en français" qui étaient bien souvent préconisées pour les chômeurs de longue durée inscrits dans le dispositif RMI
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