Petit rappel pour les non habitués aux livres de Claude Izner: derrière ce prénom et ce nom se cachent deux soeurs dont l'une (Liliane) a longtemps été chez monteuse de cinéma avant d'exercer le même métier que sa soeur (Laurence) celui de bouquiniste sur les quais de la Seine. Et ce livre, le 1er qu'elles aient commis en duo, vient d'être re-édité avec pour héros, Milo Jassy, un bouquiniste sur les quais de la Seine passionné de cinéma!
Que dire de ce premier opus? Qu'il m'a déçue par rapport aux ouvrages traitant des aventures de Victor Legris, lui aussi passionné de livres puisque libraire à la recherche de livres anciens et de photographie. Bon d'accord, c'était le galop d'essai des 2 frangines, alors je vais être sympa.
Un bon point pour la galerie de personnages, assez réjouissante, avec un goût pour ce que dans la littérature du XIXème on appelait "le petit peuple", ces gens de tous les jours que l'on pourrait croiser en bas de chez soi et que l'auteur croque en quelques phrases bien senties. Mais un regret, bien peu trouvent grâce aux yeux de Milo Jassy.
Un bon point pour l'humour... sauf que celui que le héros exerce notamment aux dépends de sa voisine de quai (une vendeuse de souvenirs) tombe un peu à l'eau car quand il sera dans la mouise, c'est chez elle qu'il ira se réfugier, au final c'est son intervention à elle qui contribuera à le sauver et surtout il deviendra ami avec elle au point d'être le témoin de son mariage.
Un bon point pour la culture de l'auteur car son livre est bourré de références sur les livres mais aussi, dans une moindre mesure, le cinéma, la musique et l'actualité.
Un mauvais point sur... la méchante, "la fille aux écouteurs", celle qui trucide ou veut trucider de manière alambiquée tous ceux qu'elle juge responsable de faits survenus 10 ans auparavant. On peine à croire sur la possibilité d'un individu d'être aussi polymorphe. Et cela concerne tant Milo que Laura, l'amie de Milo.
Moralité, sauf à être passionné par l'oeuvre des deux frangines, il vaut mieux en rester aux aventures de Victor Legris et oublier Milo Jassy.
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