On a tous plus ou moins en mémoire ces images qui illustraient les livres consacrés aux sens et plus particulièrement celui du goût où l'on voyait les mimiques d'un bébé à qui ont faisait tester le sucré, le salé, l'acide et l'amer... et qui dès les jours suivants sa naissance montrait une nette préférence pour le sucré. Une préférence que l'on disait "innée" alors même que le liquide amniotique et le lait maternel ne le sont pas.
Une préférence dont on s'est parfois servi en calmant les pleurs d'un bébé via un biberon d'eau sucrée, associant encore plus le plaisir, celui de téter, à la douceur consolatrice du sucrée.
Des douceurs dans lesquelles on se réfugie plus tard en cas de coups de blues. Combien de fois les ai-je soignés à l'adolescence via des pots de Nutella, des nonnettes à l'orange ou des tubes de lait concentré qu'il fallait ensuite faire disparaître discrètement puisqu'ils étaient rarement présent à la table familiale.
Un goût qui ne s'oublie pas. Si je me fie aux confidences qui m'ont été faites par rapport à quelques personnes âgées, tendance au diabète ou pas, le goût du sucré reviendrait en force avec l'âge. Au point que certain(e)s, surtout quand ils deviennent un peu désorientés, n'hésiteraient plus à se remplir les poches de bonbons de crainte d'en manquer.
Besoin de sucre ou besoin de ressusciter le tendre souvenir des bras maternel qui y est associé?
Un goût qui ne s'oublie pas. Si je me fie aux confidences qui m'ont été faites par rapport à quelques personnes âgées, tendance au diabète ou pas, le goût du sucré reviendrait en force avec l'âge. Au point que certain(e)s, surtout quand ils deviennent un peu désorientés, n'hésiteraient plus à se remplir les poches de bonbons de crainte d'en manquer.
Besoin de sucre ou besoin de ressusciter le tendre souvenir des bras maternel qui y est associé?
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