dimanche 16 décembre 2018

Souvenirs du 28 décembre... 2011

Cet hiver là, il y avait une exposition Playmobil au sein d'une galerie commerciale en périphérie de Nantes. J'avais gardé tellement de bons souvenirs des heures passées à regarder les enfants jouer avec que je ne pouvais qu'y aller et immortaliser quelques scènes...en lien avec le monde médical tout d'abord, car il y avait tout juste 6 mois que j'avais quitté mon ancien emploi.










Et puis il y avait le clin d'oeil à mes parents qui pendant des années avaient eu des poules et des lapins ... avant que mon père y renonce après le décès de ma mère.

Mais aussi au plus jeune demes enfants, grande fan d'équitation... et aux quelques barbecues familiaux qu'on avait fait du temps où l'on vivait en maison avec jardin...Personnellement je n'en étais pas fan... les repas de ces jours là comportant beaucoup de protéines et as assez de légumes à mon goût

jeudi 29 novembre 2018

mercredi 28 novembre 2018

Les fenêtres

Les fenêtres nous guettent
Quand notre cœur s'arrête
En croisant Louisette
Pour qui brûlent nos chairs
Les fenêtres rigolent
Quand elles voient la frivole
Qui offre sa corolle
À un clerc de notaire
Les fenêtres sanglotent
Quand à l'aube falote
Un enterrement cahote
Jusqu'au vieux cimetière
Mais les fenêtres froncent
Leurs corniches de bronze
Quand elles voient les ronces
Envahir leur lumière
  Les fenêtres murmurent
Quand tombent en chevelure
Les pluies de la froidure
Qui mouillent les adieux
Les fenêtres chantonnent
Quand se lève à l'automne
Le vent qui abandonne
Les rues aux amoureux
Les fenêtres se taisent
Quand l'hiver les apaise
Et que la neige épaisse
Vient leur fermer les yeux
Mais les fenêtres jacassent
Quand une femme passe
Qui habite l'impasse
Où passent les Messieurs
 
La fenêtre est un œuf
Quand elle est œil-de-bœuf
Qui attend comme un veuf
Au coin d'un escalier
La fenêtre bataille
Quand elle est soupirail
D'où le soldat mitraille
Avant de succomber
Les fenêtres musardent
Quand elles sont mansardes
Et abritent les hardes
D'un poète oublié
Mais les fenêtres gentilles
Se recouvrent de grilles
Si par malheur on crie:
„Vive la liberté“
 
 Les fenêtres surveillent
L'enfant qui s'émerveille
Dans un cercle de vieilles
A faire ses premiers pas
Les fenêtres sourient
Quand quinze ans trop jolis
Ou quinze ans trop grandis
S'offrent un premier repas
Les fenêtres menacent
Les fenêtres grimacent
Quand parfois j'ai l'audace
D'appeler an chat un chat
Les fenêtres me suivent
Me suivent et me poursuivent
Jusqu'à ce que peur s'ensuive
Tout au fond de mes draps
 
 Les fenêtres souvent
Traitent impunément
De voyous des enfants
Qui cherchent qui aimer
Les fenêtres souvent
Soupçonnent ces manants
Qui dorment sur les bancs
Et parlent l'étranger
Les fenêtres souvent
Se ferment en riant
Se ferment en criant
Quand on y va chanter
Ah je n'ose pas penser
Qu'elles servent à voiler
Plus qu'à laisser entrer
La lumière de l'été

Non je préfère penser
Qu'une fenêtre fermée
Ça ne sert qu'à aider
Les amants à s'aimer
Non je préfère penser
Qu'une fenêtre fermée
Ça ne sert qu'à aider
Les amants à s'aimer

mardi 27 novembre 2018

Hang Massive - The Secret Kissing of the Sun and Moon

Pour le plaisir des oreilles

Le "hang" est un instrument de musique acoustique de la famille des idiophones inventé par Felix Rohner et Sabina Schärer à Berne en Suisse en 20003.
C'est un volume lenticulaire creux composé de deux coupelles métalliques embouties. La partie haute de l'instrument s'appelle le « ding », elle est constituée d'une note fondamentale et de sept ou huit notes l'entourant. Le « ding », permet d'obtenir un son très différent suivant la manière dont il est utilisée ; il est ainsi possible d'obtenir des sonorités proches de celles d'une harpe ou d'une cloche. Chacune de ces notes fondamentales a trois harmoniques accessibles de différentes façons.
La partie basse, « gu » est une surface lisse dotée d'un trou en son centre. Cette cavité vide permet l'apparition d'une résonance de Helmholtz, comme dans l'udu, qui permet à l'instrument de résonner et de faire entendre ses différentes harmoniques.
Le hang est un instrument moderne issu d'un long travail d'étude de la société PANArt Hangbau AG basée en Suisse. Le nom « hang » dispose d'une double signification dans le dialecte bernois, il se traduit par « main » et « colline »8 , faisant référence à la forme du hang et sa technique de jeu qui le distingue du steel pan. Cette création est inspirée de nombreux instruments de percussion venant des différents pays et cultures musicales comme le gong, le gamelan, le ghatam, le tambour, la cloche ou la scie musicale.
Devant le succès inattendu de cet instrument, que les créateurs n'avaient pas réellement souhaité, ces derniers ont d'abord, en vain, tenté de décourager les acheteurs avant finalement, en 2014, de décider de cesser sa fabrication et sa vente

lundi 26 novembre 2018

Ephémères insomnies

"Le cercle parfait de la lune ne dure qu'une nuit."  Sengai (1750-1837)


Calligraphie de Hassan Massoudy

dimanche 25 novembre 2018

Parole de Totoro

En ce jour de grisaille, tendres pensées pour tous ceux & celles qui un jour ont su faire sourire et même rire ceux qui étaient soucieux, préoccupés...

jeudi 25 octobre 2018

Dons d'organes

Replonger dans de vieilles photos (d'octobre 2011) et retrouver ceci avant de découvrir tout un ensemble de choses à son sujet.
"le Cœur du Grand Nancy" est une oeuvre de Jorge Orta (un artiste italo-argentin né en 1953 et qui vit à Paris).
La statue a été inaugurée le 20 juillet 2003, en même temps que se déroulaient, à Nancy, les XIVemes Jeux Mondiaux des Transplantés. Elle rend hommage aux dons d'organes.

lundi 15 octobre 2018

"L'ambulance 13 - Pourquoi?" de Ordas & Mounier

Il y a le résumé officiel
"
11 novembre 1918. Si les armes se taisent, les rancoeurs ne s'éteignent pas. Celle qu'entretient Dervilly à l'encontre des survivants de l'Ambulance 13 reste d'autant plus vive que l'ex-maître principal devenu inspecteur de la Sureté, a les moyens de l'exercer. Le hasard plaçant l'Écaille sur son chemin, il n'aura de cesse de le harceler, jusqu'à l'envoyer passer quelques jours à la prison de la Santé. Incarcéré, l'Ecaille aggrave son cas en participant à une rixe dans laquelle un gardien est tué. C'est la peine de mort assurée. Louis Bouteloup met alors tout en oeuvre pour défendre son ancien camarade de tranchée."
Et puis ce que j'ai retenu de ce 9ème et véritable dernier volume qui, après un prologue qui annonce la vengeance de Dervilly, commence le matin du 11/11 et s'achève à ce qui n'est encore que cimetière militaire de Fleury-devant-Douaumont (avec en arrière-plan la nécropole actuelle)
J'ai en effet retenu 3 choses de ce dernier opus
-
ce qu'aurait dit Georges Clémenceau, président du conseil et ministre de la guerre lorsqu'il a été informé que l'armistice prendrait effet le 11/11 à 11 heures:
" Le temps de rédiger mon discours et je fonce à l'assemblée. Pas besoin d'escorte, c'est inutile. Je ne serai pas seul. 1 375 000 morts m'accompagneront"
-
la note tout en haut de la dernière planche: "En 19-14-1918, le taux de pertes du service de santé [des armées] le place au deuxième rang des armes les plus exposées, après l'infanterie; Nous dédions cet ouvrage aux chirurgiens ,médecins, pharmaciens, infirmiers et brancardiers inconnus"
- quelques éléments de l'habituel cahier documentaire comme le fait que la chirurgie réparatrice actuelle doit beaucoup aux techniques qui ont du être mises en place durant la 1ère guerre mondiale mais aussi que c'est là qu'est née la notion de
PSD (pour Posttraumatic stress disorder) même si au départ les troubles psychiques des soldats liés à la guerre étaient appelés "obusite"
Quelques bémols dans ce volume, par rapport à la fin de l'Ecaille:
- je doute qu'un simple soldat comme lui ait pu, en 4 années de terrain, acquérir une telle capacité de diagnostic
- je reste perplexe sur le geste final de Bouteloup à l'égard de l'Ecaille: une euthanasie en présence d'un avocat et d'un prêtre au sein de l'unité médicalisée d'une prison

jeudi 11 octobre 2018

Musiques.. . ne pas se fier aux apparences

Juste une planche de "bande dessinée" pour l'illustrer. (Auteur inconnu)

Et pour la petite histoire:
- comme le diable je ne suis pas fan du hard rock (quel que soit le style) car j'aime beaucoup Yann Tiersen (moins les polyphonies corses)
- comme Dieu j'ai parfois espéré être quelques minutes sourde en entendant certaines grenouilles de bénitier chanter comme... des casseroles

mercredi 10 octobre 2018

Mauve... une couleur que je n'aime pas vraiment

Oui, je ne raffole pas du mauve. Plutôt une couleur de blonde et ... je suis brune.
Mais il y a la chanson de Maxime Le Forestier

Avec ces paroles,si poétiques
La brume a des remords de fleuve Et d'étang. Les oiseaux nagent dans du mauve. Les mots de ma plume se sauvent Me laissant Avec des phrases qui ne parlent Que de tourments. Vienne le temps des amours neuves. La brume a des remords de fleuve Et d'étang.

Je ne suis jamais qu'un enfant. Tu le sais bien, toi que j'attends. Tu le sais puisque tu m'attends Dans une dominante bleue Où le mauve fait ce qu'il peut.
La page blanche se noircit, Laissant parfois une éclaircie, Une lisière dans la marge Où passe comme un vent du large.

La brume a des remords de fleuve Et de pluie. Les chansons naissent dans la frime Et les dictionnaires de rimes S'y ennuient. Mes phrases meurent sur tes lèvres
Mais la nuit, Elles renaissent toutes neuves. La brume a des remords de fleuve Et de pluie

Et le mauve sur ta paupière Brille d'une étrange lumière Où courent des ombres éphémères Dans une dominante bleue Où le mauve fait ce qu'il peut. La page blanche devient bleue Et le mauve meurt peu à peu. Il ne reste plus dans la marge Que la rosée du vent du large.

jeudi 6 septembre 2018

Retours sur le festival de laphoto de La Gacilly (édition 2018)

Cela fait 4ans maintenant que j'y vais et j'en reviens toujours enchantée.
Innovation cette année car il n'y avait pas de pays ou même de continent mis à l'honneur*  puisque c'était la planète Terre sur laquelle l'accent était mis.


* en 2015 c'était l'Italie, en 2016, le Japon et en 2017 le continent africain

samedi 1 septembre 2018

Nouveau départ?

Reprise...  enfin je l'espère... de ce blog avec une bêtise, à savoir une chose laide et de très mauvais goût vu sur le Net, ceci :
un mouchoir qui sort du fessier d'une figurine très stylisée qui aurait baissé sa culotte.
Et pour ceux & celles qui auraient un doute, voici ledit objet à plat.
Avec en bonus descriptif censé inciter à acheter le truc: "Creative Napkin Holder: Are you looking for a creative gift? Then this lovely tissue holder is perfect for anyone in your life & for any occasion!
These soft and funny holders can also be great decor for your home or car."

Le meilleur est  à venir: cet immonde machin est vendu soldé à 50% pour la modique somme de 36 dollars.
Une somme bien plus élevée que les variations autour du "caganer"*, ce drôle de petit personnage que l'on trouve dans les boutiques de souvenirs en Catalogne et qui, elles, me font sourire,  notamment lorsqu'elles mettent en scène des personnages de la vie que je ne prise guère,comme certaines personnalités politiques françaises.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Caganer