Exposition vue sur un
coup de tête car j'étais venue à l'origine juste pour revoir les collections permanentes du Petit
Palais. Une fois sur place j'ai changé d'avis. Et je ne le regrette pas! Cette exposition fût l'occasion de découvrir moult choses au sujet de cet artiste dont je ne connaissais que "le portrait de Dorian Gray" et le fait qu'il avait été enterré (en 1900) au cimetière du Père Lachaise où le monument érigé quelques années après sa mort (ruiné) avait du récemment être nettoyé à fond de toutes les traces laissées par ses admirateurs (plus que admiratrices semble t il)
Cette exposition était semble t il une grande première en France. Elle retracerait "...la vie et l’oeuvre
de ce parfait francophone et ardent francophile à travers un ensemble
de plus de 200 pièces rassemblant documents exceptionnels, inédits pour
certains, manuscrits, photographies, dessins, caricatures, effets
personnels, et tableaux empruntés en Irlande et en Angleterre bien sûr,
mais aussi aux Etats-Unis, au Canada, en Italie, dans les musées
français (musée d’Orsay, BnF...) et dans différentes collections
privées."
"Le portrait de Dorian Gray", son livre le plus connu cache la forêt d'une oeuvre beaucoup plus vaste car Oscar Wilde était un immense homme de lettres : critique d’art,
dramaturge, romancier et poète. C'était aussi un homme complexe, tout à la fois esthète, dandy, expert en provocations et en mots d’esprit, ce qui lui valu tout d'abord la gloire jusqu'en 1894 mais aussi des solides inimitiés et le déshonneur, notamment lorsqu'il crût bon d'intenter un procès pour diffamation au père de son jeune amant: Lord Alfred Douglas de Queensberry. Ce fût une très mauvaise idée car au final il fut condamné à 2 ans de travaux forcés pour homosexualité. Une fois sorti de prison, il n'écrira plus rien sauf "La Ballade de la geôle de Reading" long poème qui décrit les derniers moments d'un condamné à mort.