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lundi 12 février 2024

films oubliés de 2023 - Quand tu seras grand

Film vu le 20 mai 2023
Compte-rendu du 12 février 2024
Ce que j'en avais dit sur FB juste après l'avoir vu: "

Film réalisé à partir d’un canevas très improbable : des gamins de CM2 qui viennent manger à la cantine de l’EHPAD avant d’intégrer d’autres activités sur le temps périscolaire… : Au final, quelques éléments intéressants notamment sur ce qu’est la vie au quotidien des personnes dans de telles structures (qui souffrent d'un cruel manque de moyens en personnel… ) mais je suis restée sur ma faim

9 mois plus tard: 
- sur le film lui-même: intéressant... mais pas inoubliable. En fait pas le genre de film que j'aurais envie de revoir. Sans doute parce qu'il y a trop d'éléments attendus: comme ce petit gamin turbulent, fou de skate-bord, auquel les parents sont inattentifs et qui trouvera un soutien dans un vieux monsieur ancien cascadeur
- sur l'acteur principal: pas vraiment accroché avec lui, en partie à cause du personnage, râleur patenté, limite caricature de certains syndicalistes, aussi tête à claques que le petit gamin skateur... en partie aussi à cause de son physique (cheveux longs, pas nets, barbe hirsute, très loin des play-boys. Un homme très ordinaire quoi) ... dans ce film car j'ai du mal à concevoir qu'un infirmier* diplômé d'Etat exerce avec une telle dégaine, même dans un EHPAD. Depuis je l'ai vu, coiffé et habillé dans un autre film, d'époque lui puisqu'il s'agit d'une biographie du couple Bonnard, et là ça passe. 
*Rectificatif: dans le film il serait aide-soignant et non infirmier... mais dans ce cas ses interventions ne collent pas avec la place vraiment occupée par ce type de professionnel en EHPAD

dimanche 11 février 2024

films oubliés de 2023 - Sur les chemins noirs

Film vu le 5 mai 2023
Compte-rendu du 11 février 2024
Ce que j'en avais dit sur FB juste après l'avoir vu :De très beaux paysages au long de ces chemins noirs, des rencontres, un montage astucieux qui en parallèle remonte le temps à mesure que le héros avance et un Jean Dujardin très éloigné de son personnage de OSS 117

Au final un film qui donne envie de lire le livre de Sylvain Tesson dont il est inspiré

Les souvenirs qui restent au delà de ce qui avait été initialement écrit; 
- Tout d'abord le personnage de Sylvain Tesson (interprété par J Dujardin) : autant le marcheur est intéressant et même attachant dans sa manière de faire face aux difficultés, autant l'homme qui a pu exister avant s'avère de plus en plus insupportable au fur et à mesure que son passé est dévoilé.
J'ignorais alors tout de Tesson, de sa vie avant l'accident et de celle d'après, de ce qu'il pouvait être assez contesté à la fois en tant qu'écrivain voyageur mais aussi comme personne véhiculant des idées de "droite", "réactionnaire" . Je n'avais même pas fait le lien avec l'un des 2 héros, le plus bavard, du film "la panthère des neiges" réalisé après son accident et sa longue marche.
- Ensuite... et c'est venu quelques mois, la vision du film, après la lecture de la BD de Etienne Davodeau "le droit du sol", la manière dont la vie quotidienne du marcheur est décrite, ses paysages parfois immenses, le besoin de solitude pour réfléchir,  redevenir "soi" mais qui n'exclut pas pour autant les rencontres ou les "chemins faisant" avec d'autres connus ou inconnus.
Je ne sais pas au final si j'achèterai le livre. En fait ça dépendra de la lecture du livre "la panthère des neiges" qui attend depuis au moins 2 ans que je le lise. 

mercredi 24 avril 2019

Monsieur de Sainte-Colombe nous a quittés

Il était connu pour incarner les grandes gueules, je pense notamment au film "les galettes de Pont-Aven" ou à "coup de torchon". Ce n'est pas dans ce registre là que je l'ai préféré mais dans "Tous les matins du monde" où il interprétait un Monsieur de Sainte-Colombe tout en retenue.
Un rôle par certains côtés assez proche de sa discrétion naturelle quand il s'agissait de parler de lui. Mais c'est un peu normal pour quelqu'un qui dans son autobiographie avait écrit
« Déballer sa vie sentimentale, ses penchants sexuels, ses tourments, comme le tripier ses produits sur son étal, me paraît le comble de l'obscénité. »
Il est mort à 87 ans. Officiellement d'une longue maladie, plus probablement des suites de la maladie d'Alzheimer dont les 1ères atteintes se faisaient sentir lors d'une interview de juin 2012. Ce qui ne l'avait pas empêché de tenir un rôle dans un certain nombre aussi bien sur la scène qu'à l'écran.
La petite bande des "Grands Ducs" est maintenant reconstituée.

lundi 18 février 2019

Des films qui marquent - 18 - "Mary Reilley" de Stephen Fears

Un film qui m'avait surprise à plus d'un titre.
D'abord il y avait Mary Reiley elle-même. Ou plutôt l'actrice choisie pour l'interpréter: Julia Roberts. Pour beaucoup elle était restée la lumineuse "Pretty Woman" . Et là on la découvrait dans le rôle, sans maquillage, d'une servante qui, enfant, avait régulièrement subi de mauvais traitements de la part de son père. Mais dans le film la servante effacé se révélait une femme beaucoup plus forte qu'il n'y parait de prime abord puisque c'est elle qui réussira à, d'une certaine manière, sauver le Dr Jekyll.
Et puis il y a eu la découverte de John Malkovitch. Un acteur, loin, très loin d'avoir un physique de jeune premier et pourtant diablement séduisant , surtout lorsqu'il interprète Mister Hyde .
Et puis encore il y a ce film en costumes d'un réalisateur que je connaissais plus pour ses films dits "sociaux" tels que "the Snapper" & dont je n'avais pas encore vu l'autre film à costumes dans lequel joue déjà Malkovitch: "les liaisons dangereuses"
Et enfin, cette belle et surprenante relecture d'un classique de la littérature qu'est ce livre de Robert Stevenson: "Dr Jekyll & .Hyde"

dimanche 17 février 2019

Des films qui marquent - 17 - "Elephant Man" de David Lynch



Un film dont j'ai retenu quelques scènes marquantes, dont les toutes dernières, lorsqu'aux accents de l'adagio pour cordes de Samuel Barber, Joseph Merrick* (que le réalisateur a rebaptisé John**) décide de dormir, non pas assis mais allongé, tout en sachant que cela lui sera fatal compte tenu du poids de sa tête.
Mais avant cela il y a quelques scènes fort difficiles comme celle où John est exhibé non plus dans de sordides tentes de foire mais dans un amphithéâtre de la faculté de médecine. J'ignorais alors qu'une soixantaine d'années auparavant un sort bien pire avait été réservé en France à Sarrtjie Baartman  la "Vénus Noire"
Et puis celles où l'on peut s'interroger sur les motivations réelles de ceux et celles qui souhaitent être vus à ses côtés, et même du médecin (interprété par Anthony Hopkins) qui s'occupe de lui. Est ce vraiment l'homme cultivé, sensible et délicat au delà de son apparence fort effrayante*** qui les intéresse ou la notoriété que cela pourrait leur amener.
Il convient aussi de noter le performance de l'interprète de John, John Hurt, qui dut, durant le tournage, porter 12 heures par jour une lourde prothèse.



* Joseph Carey Merrick ( à Leicester, Angleterre - à Tower Hamlets, Londres)
** Dans la biographie que Frederick Treves lui consacra en 1923 : L'Homme Éléphant et autres souvenirs, il le prénomma John au lieu de Joseph.
***
recherches génétiques faites à partir de ses ossements ont permis d'établir qu'il souffrait en fait du syndrome de Protée une maladie génétique qui affecte la croissance des tissus et produit des déformations.