mardi 31 décembre 2013

Fin d'année, retour vers le... petit

Pour finir l'année, pas de retour sur les promesses faites et mises en oeuvre au cours de l'année 2013 mais retour au minimalisme via une compétition photo un peu particulière.
Depuis 1975 la société japonaise Nikon organise le "Nikon Small World" qui récompense les meilleures photographies prises... au microscope.
Parmi les images classées au dix premières places, voici celles sur lesquelles j'ai le plus "flashé" avec dans l'ordre d'apparition et de gauche à droite:
- microalgue by WIM VAN EGMOND au Micropolitan Museum.
- patte de coccinelle by Jan Michels à l'Université de Kiel
- rétine de tortue by Joseph Corbo à la faculté de médecine de Washington
- neurone by Kieran Boyle à l'Université de Glasgow
- coupe os de dinosaure by Ted Kinsman à l'Institut de Technologie de Rochester

Votre choix aurait pu être tout autre. Alors voilà le site où les retrouver.
http://www.lemonde.fr/sciences/portfolio/2013/10/31/les-10-plus-belles-photos-au-microscope-de-l-annee_3506577_1650684.html

lundi 30 décembre 2013

Eole en Espagne...

... est nettement mieux vu qu'en France parce que les éoliennes on en voit beaucoup plus qui se profilent à l'horizon lorsqu'on circule sur les routes que lorsqu'on fait la même chose en France. Alors même que les zones bien ventées sont plus nombreuses en France.

Et ce n'est pas surprenant lorsqu'on fait quelques recherches sur le net sur la place de l'énergie éolienne dans les différents pays. Quelques chiffres pour mieux le comprendre:
L'Europe est en tête pour ce qui est de la puissance totale des éoliennes en fonctionnement : 38,8 % en Europe contre 34,8 % pour l'Asie et 23,6 % pour l'Amérique du Nord.
Mais en Europe l'approche est assez différentes selon les pays puisque fin 2012, le classement mondial était le suivant: Chine (75,6 GW*), Etats-Unis, Allemagne, Espagne (22,8 GW), Inde, Royaume-Uni, Italie et en 8ème position, la France (7,2 GW).
Même bonne place pour l'Espagne si on raisonne en production d'électricité éolienne puisqu'elle est la première avec  48,5 TWh, suivie par l'Allemagne, le Royaume-Uni... et la France (14,9 TWh) qui, cette fois-ci devance l'Italie.

Et pour finir, si l'on se situe du point de vue de la part de l'éolien dans la consommation finale: en tête: le Danemark (29,5%), l'Espagne (17,2%) l'Irlande, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et la France (avec 3,1%). 
En clair, il faudra encore pas mal attendre pour voir des champs d'éoliennes aux rangs aussi serrés.

dimanche 29 décembre 2013

La nouvelle place Graslin... by day

Il y a quelques jours il a été question du nouvel aménagement de la place Graslin en présentant celle-ci telle qu'elle se présente désormais la nuit. On y retourne! Mais de jour cette fois-ci!
Tout d'abord, la place côté théâtre, avec une précision de taille: on parle du théâtre Graslin* mais en réalité il s'agit de la salle d'opéra de Nantes. Construit à la fin du XVIIIe siècle, il n'est inscrit à l'inventaire des monuments historiques que depuis une quinzaine d'années. Bon, il faut dire que, même si la place, très classique, était jolie, quand on y passait en voiture, on n'avait pas vraiment l'occasion de le regarder. Et pourtant... 

Douze marches mènent au vestibule, tandis que huit colonnes corinthiennes supportent le fronton. Elles sont surmontées de statues qui représentent 8 des 9 muses. Un jour peut-être prendrais-je le temps de les isoler chacune sur une photo avant de les identifier pour retrouver celle qui manque. 

Et de l'autre côté de la place, on trouve juste à côté de la brasserie plus que centenaire de "la Cigale" -qui mériterait elle aussi un billet pour en présenter le cadre somptueux- la fameuse fontaine. Et tout en arrière, l'entrée du cours Cambronne. 
Mais pour l'heure, ou plus exactement ce jour là, ce sont les capacités de mon nouvel appareil photo à figer les mouvements de l'eau qui m'ont retenue près de la fontaine. Un spectacle sans cesse renouvelé dont il est difficile de rendre compte. En voici une tentative choisie parmi une bonne dizaine d'images.

* Et le théâtre porte de même nom que la place qui elle même le tient de l'ancien propriétaire des terrains, un receveur général des fermes du royaume qui avait acquis en 1877 sur ce qui n'était alors qu'une butte rocheuse peu peuplé de vastes terrains afin d'y réaliser une opération immobilière!

samedi 28 décembre 2013

"Trouble is my buziness" de Taniguchi & Sekikawa

Peut-on être déçu par un Taniguchi? La réponse est oui, surtout lorsqu'on attend une oeuvre dans la lignée de "l'homme qui marche" ou de "l'orme du Caucase", les livres par lesquels il s'est fait connaître en France à partir des années 1990. Or ici, on se situe dans le registre des oeuvres de jeunesse, même s'il avait déjà 33 ans au moment de la publication de "Trouble is my business"*
Les oeuvres par lesquelles il s'est fait remarquer en Europe traitent de thèmes universels comme la beauté de la nature, l'attachement à la famille ou le retour en enfance. Il s'inspire régulièrement de sa vie personnelle : souvenirs de son enfance dans "Le Journal de mon père" et "Quartier lointain", débuts de mangaka à Tokyo dans "Un zoo en hiver"... 
Rien de tout cela ici puisque non seulement lorsqu'il dessine son trait est encore  un peu anguleux comme on peut en trouver dans les comics américains, mais le scénariste avec leque il s'est associé (Natsuo Sekikawa) s'est inspiré des thèmes chers au roman noir américain, avec cette touche humoristique et parfois même caustique, propre à beaucoup des films de ce genre.

Du coup, même si j'apprécie les films noirs, ceux de l'âge d'or qui voyaient évoluer Humphrey Bogart, je n'ai pas accroché. Et le premier des 4 volumes de la série sera très probablement le seul et unique qui sera acheté. 
En résumé, une série de 4 livres à réserver aux fans absolus de Taniguchi désireux de posséder tout ce qu'il a dessiné. Les autres l'oublieront car ces mangas ne sont révélateurs ni de son trait subtil où les grisés sont délicatement déclinés ni de son regard sur la vie qu'il a pu ainsi décrire: "Si j'ai envie de raconter des petits riens de la vie quotidienne, c'est parce que j'attache de l'importance à l'expression des balancements, des incertitudes que les gens vivent au quotidien, de leurs sentiments profonds dans les relations avec les autres"
* Taniguchi est né en 1947 et "Troubles is my business" a été publié au Japon en 1908 avant de l'être en France en 2013.

vendredi 27 décembre 2013

La flore de Cadix...suite et fin

LA plante la plus surprenante de Cadix (même si j'en avais vu deux autres similaires à Séville) est en fait un arbre: celui-ci
Etonnant n'est ce pas! J'en ai vu de similaires où des adultes peuvent se nicher entre les racines sur des photos en provenance de l'ïle de la Réunion. Je serai donc ravie de connaître le nom de cet arbre.
Bon, ceci dit, au hasard de mes balades, j'ai aussi croisé quelques spécimens d'arbres ou arbustes fleuris dont le nom m'est lui aussi plus ou moins inconnu. Sauf peut-être pour les deux qui suivent où je verrai bien des variétés de laurier-rose.

Mais pour les 3 plantes qui suivent, je sèche lamentablement. Seul indice pour les arbres aux grappes de fleurs bleues ou rouges, les feuillages -une sorte de fougère aérienne- se ressemblaient beaucoup.
Quant à la dernière plante, là encore un petit arbre plus qu'un arbuste, allez savoir pourquoi, ses fleurs me font penser aux fleurs qui donnent des gousses de vanille. Tout simplement parce que celle-ci ont aussi 5 pétales de forme similaire. 
Dernière chose: si toutes ces fleurs étaient bien colorées, je n'ai pas le souvenir qu'elles étaient parfumées.

jeudi 26 décembre 2013

Dave Engledow, un papa photographe plein d'humour!

Connaissez-vous Dave Engledow? Moi non jusqu'à ce que quelqu'u poste sur Facebook un lien vers une série de photos qu'il a réalisées afin de laisser des souvenirs à sa fille:
« Quand ma fille Alice Bee est née en 2010, je voulais documenter ses premiers pas dans la vie créative avec une série de photos qui la fera rire à l’âge adulte. Un trésor d’enfance récréatif. 
Quand j’ai commencé à poster des photos d’Alice Bee sur Facebook, mon intention était principalement de divertir ma famille et mes amis, et j’ai été agréablement surpris par les messages très positifs que ces photos ont reçu à travers le monde. »
Du coup il a continué l'expérience et poste régulièrement des photos où il se débrouille toujours pour que son mug "le meilleur papa du monde" soit présent sur la photo et n'hésite pas à se mettre dans une posture où il n'a pas le beau rôle.
Certains râleurs ont écrit qu'il reprenait les poncifs de la relation papa-enfant (le sport, le bricolage, la cuisine,etc...) et se souciait peu de l'hygiène et la santé de sa fille!
Rien que ça. A croire qu'ils ne savent pas lire au second degré ces images qui sont pleines d'humour quand elles montrent un papa dont le désir initial était de faire, je le rappelle: "... une série de photos qui la fera rire à l’âge adulte..." 

Les occasions de rire quand on est adulte étant plutôt rares, je considère donc qu'il lui a donc préparé un très beau cadeau.

mercredi 25 décembre 2013

Petite Papa Noël, dans la famille Panasonic je demande...

... le petit neveu du FZ18*.

Explications: En 2008 est sorti sous le nom de "Lumix FZ18" un bridge que l'on m'a offert pour mes 50 ans. Et que, honte à moi, j'ai mis un certain temps à mettre en service. Doublement honte à moi car on ne devrait jamais attendre pour se servir d'un cadeau surtout quand celui-ci vaut le coup! Je dois reconnaître que plus d'une fois j'ai été très agréablement surprise des photos que j'ai pu obtenir avec, même dans des conditions très "limites".
Mais il avait ses limites, notamment lorsque je voulais photographier 
- des sujets en floutant l'arrière-plan (en croisant les doigts pour que ça ne soit pas l'arrière-plan qui soit net et le sujet principal flou)
- des détails dans des lieux mal éclairés, comme par exemple un détail de plafond dans une église. Tous les photographes vous le diront, les téléobjectifs sont très gourmands en lumière. Du coup, comme la portée des flashs -en admettant qu'ils soient autorisés- est limitée, j'étais quasi certaine d'avoir une photo sombre avec beaucoup de "grain". In-montrables donc!
Alors le père Noël qui suivait l'actualité photographique a repéré que, si les FZ18 avait eu un certain  nombre de descendants (on doit en être maintenant au FZ48), Panasonic lui avait fait avoir des petits frères qui avaient eux aussi des descendants lesquels avaient développé des qualités propres comme l'ouverture constante à 2,8**. 
Ouverture constante? 
Pour faire simple, l'ouverture c'est le diamètre du diaphragme par lequel la lumière passe dans l'objectif. Plus il augmente (en sachant qu'une ouverture à 2,8 est plus grande que celle à 8) plus on fait entrer plus de lumière.... Et... Et là je recopie la presse spécialisé quant aux avantages d'une ouverture constante à 2,8
"Le premier intérêt : la luminosité, bien sûr. À f/2,8, le FZ200 capture presque quatre fois plus de lumière que le FZ150 (f/5,2 à fond de zoom). Il peut donc rester à 400 ISO là où son prédécesseur devait monter à 1600 ISO, ou encore figer un sportif au 1/500è de seconde au lieu de faire un filé au 1/125è.
Le deuxième intérêt : la profondeur de champ. À f/2,8, les arrière-plans seront plus flous qu'à f/5,6, permettant de mieux faire ressortir un visage par exemple."
Pour vous ça reste encore trop technique? Alors RV d'ici quelques jours pour des explications en photos.
* Pour vous c'est du chinois... enfin du japonais car la marque Panasonic - qui s'appelait autrefois Matsushita- est japonaise.
** Autres innovations du petit neveu par rapport à son vieux tonton? Un téléobjectif plus puissant (24 au lieu de 18), un écran réversible, un mode photos en rafale plus performant (11 images secondes au lieu de 3) etc...

mardi 24 décembre 2013

Quelques images atypiques de Noël

Oui, atypiques car traditionnellement les chrétiens, lorsqu'ils pensent à Noël imaginent un crèche avec un enfant que regardent tendrement un homme et une femme avec parfois, en arrière plan, un âne et un boeuf. Mais certains osent imaginer autre chose. Comme par exemple un enfant Jésus de sexe... féminin.
Ou, encore en cette année de vote et de mise en oeuvre en France de la loi permettant le mariage entre des personnes de même sexe, comme cela se passe en Belgique... un couple de parents ressemblant fort aux héros inventés par Hergé.
D'autres préfèrent rappeler que pour beaucoup, Noël est devenu moins une fête religieuse que l'occasion de faire des repas copieux. Alors ils osent remplacer le petit Jésus par... oui, vous avez bien vu... une oie à moins que ça ne soit un chapon truffé.
Certains sont même allés plus loin en confectionnant des personnages en charcuterie avant de les installer sur de la paille. Pardon, de la choucroute.
Bon, ceci dit, je vous laisse, on ne laisse pas attendre une bûche glacée!

lundi 23 décembre 2013

La flore de Cadix...

En Espagne, j'ai vu  beaucoup d'Hibiscus, et de toutes les couleurs, notamment dans les jardins publics. Et bien souvent ils avaient des tailles sans commune proportion avec les plants que l'on trouve dans certains jardins où ils sont plantés dans des lieux bien ensoleillés protégés du vent. Alors?
Pour ce qui est de la variété des couleurs, c'est normal, l'hibiscus est une plantes à fleurs annuelles ou vivaces) qui comporte plus de 30 000 variétés!
C'est une plante connue de longue date puisqu'elle était déjà cultivées en Égypte et en Asie du sud-est pour leur caractère ornemental, mais aussi pour leurs fruits comestibles. La preuve, des pays tels que la Corée du Sud ou la Malaisie ont un hibiscus comme fleur nationale. 
Mais la raison de leur présence en Espagne est ailleurs. Ce sont les Maures d'Espagne, qui les ont introduites en Europe au XIIe siècle avant que, douceur du climat aidant,elles ne prospèrent en toute sécurité au point que certains plants peuvent atteindre plusieurs mètres de haut.

dimanche 22 décembre 2013

"Mauvais genre" de Chloé Cruchaubert

Encore une superbe BD, au dessin certes éloigné de la ligne claire chère aux amateurs de BD belge, mais qu'importe car elle fait la part belle aux ombres dans un joli nuancier de gris que viennent éclairer des taches rouges.
L'histoire? Elle est assez librement adaptée de celle de Paul Grappe et Louise Landy. Assez librement adaptée car si le vrai Paul Grappe, afin de ne pas retourner sur le front, s'est bien caché avant de se déguiser en femme, a fréquenté le Bois de Boulogne, a repris plus ou moins bien son identité d'homme une fois la loi d'amnistie concernant les déserteurs votée et a été tué tué par sa femme, la dessinatrice a été assez tendre avec lui . Si elle ne cache rien de ses problèmes avec l'alcool, elle minimise la violence dont il faisait preuve avec Louise et présente celle-ci comme beaucoup plus consentante, voire active, vis-à-vis de l'évolution de son époux et même de leur vie de couple.
En fait, le plus important dans cette BD n'est pas tant l'histoire de Paul Grappe que la manière dont la dessinatrice interroge ce qui caractériserait l'identité féminine... et par la même occasion l'identité masculine. Les deux pages de la BD choisies pour illustrer le présent billet sont révélatrices de cette évolution. 
Sur la planche de gauche, Paul qui a vécu de longs mois complètement reclus, vient de prendre les vêtements de sa femme afin de descendre acheter du vin. Ainsi déguisé, il se sent enfin libre. Mais comme le lui fera reconnaître sa femme le lendemain, à la lumière du jour, il ne ferait pas longtemps illusion. 
Sur celle de droite, il assume parfaitement sa vie nocturne au cours de laquelle sa bisexualité s'épanouit pleinement.
Il faut les regarder en n'oubliant à aucun moment ce que Louise a dit à Paul afin qu'il devienne plus facilement Suzanne: "Regarde les gestes...une femme ça doit être discret, tout en retenue... tu manipules les objets comme s'ils étaient très fragiles...tu bouges lentement comme si tu étais dans l'eau...tu fais comme si tu avais toujours un peu froid...tu poses ton verre sans faire de bruit" Et pour ce qui est de la manière de parler elle lui donne les indications suivantes "Fais comme si tu avais du miel dans la bouche."* En fait, on a là de superbes échos des comportements censés avoir hommes et femmes lors de leurs rencontres et qui sont brièvement mais superbement décrits dans les premières pages de la BD, lorsque Paul et Louise vont avec leurs ami(e)s respectifs se retrouver et danser au bal populaire. 
* De telles descriptions sembleraient excessives en ce début du XXIème siècle. Elles ne l'étaient aucunement un siècle plus tôt où la répartition des rôles entre hommes & femmes et les attitudes attribuées aux uns et aux autres était beaucoup plus tranchés.

samedi 21 décembre 2013

Clin d'oeil aux maîtres qui ont des chats envahisseurs

Avez-vous un, voire des chats. Si oui, vous vous retrouverez plus ou moins dans ce qui suit. 
Si non, vous envisagez peut-être d'en adopter un, alors il vaut mieux être prévenu à l'avance de ce qui vous attend.
Si non et que, pour différentes raisons, vous n'avez jamais envisagé d'en adopter un, voici quelques raisons supplémentaires pour ne jamais vous lancer dans ce genre d'aventure.


vendredi 20 décembre 2013

Au revoir l'automne

Demain, arrivée de l'hiver...
Alors avant, voici quelques unes des images réalisées depuis plusieurs mois sur l'iPad...
... grâce à une application qui permet de "jouer" avec des puzzles.

jeudi 19 décembre 2013

Connaissez-vous Louis Castel?

Le voici. 
Désolée pour l'absence de photo mais c'est normal vu que Louis Castel est un GI fictif censé être né le 19 mars 1920. Il donne de ses nouvelles depuis le 9 décembre dernier sur Facebook 
https://www.facebook.com/louiscastel44
grâce à l'équipe qui travaille au sein du Musée du "mémorial de Caen" et a ainsi souhaité faire partager aux jeunes et moins jeunes ce qui s'est passé à compter de la fin de l'année 1943. Ainsi aujourd'hui il est arrivé pour 8 jours de permission à New-York.
Sa biographie: "Je suis né le 19 mars 1920 à Paris, dans le 9ème arrondissement. Avant la guerre, mon père Jean dirigeait une entreprise de confection sous le regard dévoué et aimant de ma mère Colette. Il est aujourd'hui prisonnier de guerre, quelque part en Allemagne. Je suis très fier de ma petite sœur Jeanne, de quatre années ma cadette. Jeanne rêve de devenir comédienne !
Après mon baccalauréat, j'ai étudié un an le droit avant d'entrer à l’école des Hautes Etudes commerciales. Le stage en entreprise obligatoire m'a conduit aux Etats-Unis, à New York, chez un fournisseur de mon père. C'était en 1939. La guerre a éclaté et je suis resté.
En octobre 1940, Fox movietone a diffusé des images de la rencontre de Montoire. Cette poignée de main entre Pétain et Hitler fut pour moi un choc. J'ai pensé à m'engager auprès des Français Libres et je suis allé voir le colonel Manzierly. Mais je ne connaissais pas De Gaulle et j'ai préféré suivre mes copains dans l'armée américaine. Il était évident déjà pour nous que les Etats-Unis ne resteraient pas en dehors du coup.
Après Pearl Harbor, ils m'ont convoqué et je suis désormais « un boy ».
Ses centres d'intérêt: " Sportif, j'aime le base-ball. Je suis fan des Yankees et, of course, de Spud Chandler ! J'aime aussi aller au cinéma, les westerns surtout, pour voir Gary Cooper, John Wayne et Henry Fonda, ou sortir avec mes amis sur Broadway, notamment la belle Jacqueline, et Jack. Et puis, je ne quitte jamais mon carnet à dessin. Je réalise de temps en temps de petits croquis, comme le faisait jadis mon grand-père André." 

mercredi 18 décembre 2013

Retour de Paris... le poids des catalogues

Comment savoir si une exposition m'a plu? En cherchant notamment à savoir si j'en ai acheté le catalogue!
2 expositions étaient prévues* pour ces 27 heures sur Paris. En fait il y en aura 4 alors même je n'y resterai "que" 25 heures.
1ère exposition: Astérix à la BNF
Point négatif: elle attire les scolaires et collégiens, les seconds étant au final pire que les premiers. Donc, si on aime flâner tranquillement, choisir les créneaux horaires où ils n'ont jamais cours comme durant la pause méridienne ou après 16 heures.
Points positifs: en visitant l'exposition, on y apprend plein de choses! Et c'est touchant de voir certains documents comme le petit carnet dans lequel initialement Gosciny indiquait le nom de ses personnages (afin d'éviter les doublons) et que Uderzo a ensuite complété. Quant au catalogue: il ne reprend pas le parcours de l'exposition, on peut donc découvrir d'autres choses qui figurent certes dans l'exposition mais sur lesquelles on a pu passer un peu vite. Et surtout l'approche permet de se documenter de façon ludique.
A réserver quand même aux bédéphiles qui n'auront probablement qu'une envie ensuite, relire leur collection d'Astérix.
Seconde exposition vue, improvisée celle-là, celle consacrée aux Etrusques. Changement complet de clientèle: on est dans le registre groupe du 3ème âge qui écoute consciencieusement les explications du guide conférencier ou  lycéens venus avec leur professeur d'art et/ou d'italien. 
Une exposition qui recèle quelques splendeurs que ce soit en matière d'objet du quotidien ou de bijoux et dont je reparlerai une autre fois. Une exposition qui recèle une surprise dans son titre, cette référence à un hymne à la vie alors que les objets relatifs aux morts sont très nombreux avec notamment des urnes funéraires et autres vases canopes.
Le genre d'exposition qui donne envie d'en savoir plus sur ce peuple ainsi que sur un autre avec lequel il est brièvement comparé via une carte du bassin méditerranéen où sont indiqués leurs positionnement initial et leurs "colonies" respectives: les phéniciens.
A noter que l'exposition se tenant au sein du musée Maillol, j'en ai profité pour visiter ce dernier où j'ai vu de très beaux bronzes, principalement de celle qui fût sa dernière muse, Dina Vierny.
Troisième exposition la seconde qui était programmée: Félix Vallotton au Grand Palais. De lui je ne me rappelais que le tableau qui figure dans les collections du Musée d'Orsay, celui où il a immortalisé en contre-plongée un enfant qui court derrière un ballon. Et heureusement que je ne me suis pas arrêtée à cela, ni à l'affiche -qui figure en couverture du catalogue- qui rend assez mal l'art de l'homme... sauf si on est attentif au sous-titre retenu: "le feu sous la glace". De cette exposition il sera aussi rendu compte, en piochant dans le catalogue qui a lui seul justifie le titre du billet car il pèse près de 2 kilos. Mais on y retrouve tout le cheminement de l'exposition avec semble t il l'intégralité des oeuvres présentées**. On peut donc relire tranquillement les commentaires des personnes ayant travaillé à cette expositions tout en revoyant les oeuvres. Un regret cependant, le rendu des photos qui affadissent bien souvent les couleurs. Une exposition qui va ensuite tourner dans deux autres grandes villes (de mémoire le Japon et les USA) avant que les oeuvres ne ré-intègrent les musées pour une grande part suisses*** ou les collections privées.
Dernière exposition vue, parce que j'avais un peu de temps et qu'elle se trouvait dans elle aussi au Grand Palais: Depardon. L'homme, pardon le photographe, qui a réalisé le portait officiel de l'actuel président de la République a beau être connu et reconnu comme l'un des grands photographes de la fin du XXème siècle et du début du XXIème, je n'ai pas accroché. Pas de catalogue acheté donc pour cette exposition. De toute manière l'épaule qui soutenait le sac avec les achats précédents commençait à crier grâce.
* Avant même de partir il a fallu renoncer à l'exposition Frida Kahlo qui se tient au Musée de l'Orangerie, toutes les "places" étant d'ores et déjà vendues, quel que soit le créneau horaire choisi!
** Il existe aussi un petit catalogue (en format et poids) qui contient juste la photographie des oeuvres sans aucune explication.
*** Normal puisque l'homme y est né et, après des années en France avait opté pour la bi-nationalité franco-suisse