Emballages révolutionnaires (8)

Dernier billet inspiré du catalogue de l'exposition "ces emballages qui changent nos vies - des années 50 à demain" avec ... les années 2010. Pas évident de parler d'une décennie qui n'est pas encore achevée, d'autant que certains produits ne font pas encore l'objet d'une grosse diffusion dans le public. Certes parmi les produits mentionnés il y en a qui parlent immédiatement comme les yaourts Danone* dont le pot a été arrondi ce qui le rend plus "cuillérable". Ou bien la marque Florette qui pour ses salades et autres produits de la 4ème gamme a mis en place dans les linéaires, des sachets fraîcheur refermables avec un "zip". Ou encore Sodebo qui après avoir investi le marché du sandwich et de la pizza s'est lancé à l'assaut de la pâte fraîche via sa "Pasta Box" qui se réchauffe au micro-ondes et que l'on déguste sur le pouce grâce à sa petite fourchette incluse. 

Non, la décennie ne faisant que commençait je parlerai de trois inventions en matière d'emballage, dont une se mange.

Un emballage qui se mange??? Et oui j'ai découvert qu'un certain Dave Edwards professeur dans un laboratoire de Harvard, s'est associé à un designer français pour inventer une enveloppe comestible pouvant contenir des aliments liquides ou solides. Ils ont comparé cela à la peau du grain de raisin qui enveloppe la pulpe. Il existe ainsi un Wikicheese avec des épices incrustées dans la coque gélatineuse, une Wikimousse de chocolat etc... Des produits que l'on devrait voir petit à petit en France puisqu'il est prévu de construire deux usines en 2013: l'une en France et l'autre aux USA. A suivre donc... 

Et les deux autres révolutions concernent la part croissante que joue l'informatique dans les emballages avec le RFID, les QR Codes et QR+TM  Autant l'avouer que j'ai un peu calé en lisant les explications. 

Le RFID, c'est le terme générique pour parler des étiquettes électroniques radiofréquence. Parmi elles il y a les QR Codes (Quick Response) Vous savez, ces drôles de petits carrés qui correspondent à un code-barre bidimensionnel que l'on trouve notamment sur les billets de train électronique. 

Jusque là ça va. Mais le QR+ TM (considérer que le TM s'écrit comme le 2 dans M²)???..

Arrivée à ce stade d'invention, je craque alors ... je recopie ce qui est écrit dans le catalogue "La technologie brevetée QR+TM  permet la fusion de tout QR Code avec toute image, photo ou logo de marque afin d'obtenir un QR Code hautement graphique conforme à la norme ISO 18004, lisible par n'importe quel lecteur de QR Code"... et d'orienter notamment chaque produit vers un contenu numérique disponible en ligne à l'aide d'un smartphone ou d'une Tablette.  Bon arrivé à ce stade on en reparle dans 5, ou même mieux 10 ans, une fois que je serai plus au fait des nouvelles technologies. 

* dont j'ai appris à cette occasion qu'il vendait 6 milliards de pots par an en France.