Je les ai connus, lui et elle, il y a bien des années de cela, lorsqu'une ancienne amie de faculté venue dîner un soir avait chaleureusement parlé de ses romans.
- du 1er livre que j'ai lu d'elle: "Meurtre dans un fauteuil"
- et de l'un de ceux qui m'a le plus marqué: "Meurtres en blouses blanches", sans doute parce que à l'époque j'étais amenée à travailler en relations avec des écoles d'infirmières
- et du tout dernier qu'elle a publié en 2011 et que j'ai essayé de lire sans succès, déçue de ne pas y retrouver mon héros habituel. "La mort s'invite à Pemberley" Mais je l'avais acheté en ignorant qu'il s'agissait d'un roman policier historique dont l'intrigue se situe au début du XIXe siècle et qui reprend les personnages et le contexte du fameux Orgueil et Préjugés de Jane Austen.
Entretemps, il y a eu le net qui m'a permis d'apprendre que bien qu'elle ait été une "élève brillante, elle est pourtant contrainte de quitter l'école à
seize ans par un père traditionaliste qui considère qu'il n'est pas
nécessaire pour une fille de pousser plus avant ses études. Son père,
qui travaille dans le service public,
la fait entrer dans le service des impôts." Un emploi qu'elle quitte quand elle se marie... avant de recommencer à travailler quand son mari connaît de sérieux problèmes de santé. D'abord dans le secteur de la Santé, lorsqu'elle publie, à 42 ans, son premier roman. Puis des années plus tard dans celui de la justice.
D'elle, je retiendrai surtout deux phrases:
"Malgré la mort, les maladies, les tragédies, j'estime que j'ai eu beaucoup de chance, que la vie m'a gâtée"
et , adressée à de jeunes écrivains:
"Lisez les meilleurs auteurs anglais et essayez d’apprendre ce que c’est d’être humain"