Quelqu'un? Ou plus exactement quelque chose: une héroïne de papier qui répond au prénom de Mariotte et qui fait partie de ces jeunes femmes à la fois fortes et fragiles telles que François Bourgeon sait si bien les inventer.
Qu'en pensez-vous?
Quelqu'un? Ou plus exactement quelque chose: une héroïne de papier qui répond au prénom de Mariotte et qui fait partie de ces jeunes femmes à la fois fortes et fragiles telles que François Bourgeon sait si bien les inventer.
Qu'en pensez-vous?
Il faut reconnaître que dans la galerie des personnages "crétins" inventés par le duo Uderzo et Gosciny, celui-ci est assez bien réussi. D'ailleurs ça me donne envie de relire la B.D. parce que s'il semble bien me souvenir qu'il lui arrivait quelques malheurs, je ne suis même plus du tout certaine que son rôle ait été aussi développé.
Voilà une chose qu'il faudra que je fasse quand je serai en retraite: relire les Astérix, surtout ceux de la période où le tandem existait encore.
Le commentaire de l'article dit que sur la photo l'homme tout au fond du châlit du milieu de la photo n'a pas d'âge. Et pourtant c'était un adolescent de 16 ans.
Est ce pour cela que des années plus tard, de ce jour de janvier 1945 où l'armée de Eisenhower libéra le camp de Buchenwald, cet adolescent, Elie Wiesel (qui ne se rappelle pas du photographe, Henry Miller) dira: "Nous étions libres, mais il n'y avait pas de joie, il n'y avait pas de pleurs, on ne savait pas pleurer, on a commencé à pleurer plus tard. (...) nous avons compris la profondeur et l'intensité de cette douleur qui s'était accumulée en nous si longtemps. Avant nul n'osait vivre cette douleur. Elle s'est manifestée et a éclaté après"
On aurait pu croire, espérer qu'après cela il n'y aurait plus de morts dans des camps mais il faut croire que le pire ennemi de l'homme restera toujours son semblable car en Asie, en Afrique... au nom de différentes idéologies des hommes, des femmes et des enfants ont continué de mourir en ce XXème siècle. Et rien ne laisse espérer que le XXIème sera meilleur.
A noter que depuis 1945 et Hiroshima, il y a eu, tous pays confondus, 2052 autres explosions nucléaires jusqu'en 1998.
Bien que l'entreprise Chisso ait été condamnée après 25 ans de procédure, lors de la publication du livre (en 1998) des poursuites étaient toujours en cours pour le règlement des indemnités.
J'ai mis de la vie Dans le corps transi D'une poupée de porcelaine
Un peu démodée, Trop bien élevée, Vêtue de lin, vêtue de laine.
Elle avait quinze ans, L'âge où les enfants Ne s'amusaient plus avec elle.
Je suis adulte, Je suis inculte. Je ne sais rien de la marelle.
Quand elle a posé Son corps de poupée Contre le mien, dans une chambre,
Elle ignorait tout De ce qui se joue Dans la peau d'un corps qui se cambre.
Elle m'a rendu, Silencieuse et nue, Dans son maintien de bonne élève,
Le goût d'apprendre, Le goût d'attendre Longtemps le matin qui se lève.
Il était grand jour Quand j'ai fait l'amour Avec l'enfant devenue femme.
Il était midi Quand elle est partie Avec un air de grande dame.
Elle m'a dit : "Salut. Ce que j'avais lu Tu m'en as montré l'existence."
Tu répétais "Amour, liberté" C'était aussi pour moi, je pense.
Elle a pris le train Pour le long chemin, Semé de boue, semé d'embûches.
Tapie dans les draps Elle aura pris froid D'attendre qu'un amour débuche
Et, de loin en loin, Je la voyais bien, Toujours en train, toujours en quête,
Toujours perdue, Toujours déçue, Toujours en amour, toujours prête.
D'année en année, On s'est retrouvés Quand l'un de nous était en peine.
On faisait l'amour Et les mauvais jours Ne finissaient pas la semaine.
On se racontait Puis on se quittait En se disant qu'il fallait vivre
Pour se reprendre Ou pour s'attendre Au prochain chapitre du livre.
Je sais maintenant Qu'elle a un enfant, Un mari, confort et bien-être.
Elle n'a plus le temps. Elle n'a plus d'amants. Du moins, c'est ce que dit sa lettre.
Mais moi, j'attendrai Qu'elle en ait assez Et qu'elle reprenne sa route,
Qu'elle me revienne, Qu'elle se souvienne Et nous nous aimerons sans doute.
Une demoiselle qui ne respecte pas l'horaire de minuit qu'on lui a fixé pour rentrer au bercail (Cendrillon)
Un gamin qui n'arrête pas de mentir (Pinocchio)
Un éléphant alcoolique (Dumbo)
Une curieuse qui n'arrête pas de dormir (La Belle au bois dormant)
Une fugueuse (la Belle et le clochard)
Des héros voleurs (Aladin et Robin des bois)
Une toxico qui essaye tous les produits (gâteau, sirop, champignons) qui lui tombe sous la main (Alice)
Une nymphomane qui vit avec 7 hommes (Blanche Neige)
Un parricide (le roi lion)...
Qui veut en rajouter?
Tout bien réfléchi, vu ce que j'ai entendu ce matin, j'aurais du me rappeler Marie Besnard et utiliser la recette ci-dessous.
Et même si c'est dans la logique de ce que j'ai enclenché il y a bientôt 5 ans, il y a des choses qui "passent" mal.
C'est probablement l'estampe la plus connue de ce peintre. Et après avoir lu ce très long article que lui a consacré Wikipédia:
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Grande_Vague_de_Kanagawa
* "La révolution bleue"
Avec cette oeuvre, Hokusai rendit populaire le "bleu de Berlin" que nous connaissons désormais sous le nom de "bleu de Prusse". Ce bleu d'origine chimique est bien différent des tout premiers bleus d'origine minérale (le turquoise du lapis-lazuli) et surtout végétale (tirés eux de la guède ou de l'indigo) tels qu'ils étaient jusqu'alors utilisés en peinture ou teinture (lire notamment l'ouvrage qu'a consacré à cette couleur Michel Pastoureau.
A noter que l'artiste utilise le "bleu de Prusse" et non l'habituelle "encre de Chine" utilisée par les artistes d'extrême orient pour le contour des différentes parties du paysage. Certains de ses compatriotes allèrent même jusqu'à présenter des oeuvres exclusivement réalisées au "bleu de Prusse", ce qui, d'une certaine manière, était une révolution culturelle avant l'heure.
* L'introduction de la perspective européenne
C'est un élément que les "non peintres" perçoivent rarement, à savoir que les estampes et autres tableaux japonais, jusqu'au début du 19ème siècle, ne s'appuyaient pas dans leurs représentation du monde sur la perspective (notion apparue en Europe vers le XIVème siècle) puisque la taille des sujets ou objets restait fonction de leur importance dans l'image et non de leur positionnement réel dans l'espace. La notion de ligne de fuite était inconnue des orientaux et l'image était recrée en général du point de vue d'un cavalier.
Hokusai en adoptant ces "points de vue" européens, bien avant une réelle politique d'ouverture du Japon au monde occidental et d'échanges entre ces deux mondes, a beaucoup contribué à la diffusion de ces oeuvres hors Japon. Ainsi Claude Debussy avait une reproduction de cette estampe dans son bureau de travail et demanda qu'une partie de la grande vague figurât sur la partition de sa composition "la mer"
Post-Scriptum
En fin de soirée je me suis aperçue que j'avais déjà déposé sur ce blog,il y a moins d'un an, le lien avec cette chanson. Alors j'en dépose aussi une autre, d'une autre veine, une autre forme de "prière" quel que soit celui qui la "dit"
Les parents de Dürer ont eu beaucoup d'enfants (18) qui, chose rare à l'époque, ont tous survécu aux maladies infantiles et autres accidents de la vie. Parmi eux, Albrecht et Albert qui rêvaient tous les deux d'étudier l'art à l'Académie de Nuremberg. Mais ils sont pauvres car, même pour un orfèvre (la profession de leur père), il est difficile de faire vivre une famille aussi grande. Alors, les deux frères font un pacte: le perdant du tirage au sort ira travailler dans les mines pour financer les études de l'autre. Albrecht gagne.
Quatre ans plus tard, Albrecht connaît beaucoup de succès. À son tour, Albrecht propose de financer les études de son frère. Mais les mains d'Albert ont été trop abîmées par le travail de mineur. Il n'est même pas capable de lever son verre avec sa main pour souligner le retour triomphal d’Albrecht.
Alors, afin de rendre hommage à son frère, Albrecht dessine ses mains en prière.
Plein d'humour donc. Ainsi, fraîchement réveillé et bâillonné après avoir été assommé il en faut pour commenter ainsi l'action: "Ouf, je suis pas aveugle ni paralysé. Je ne suis que ligoté dans le coffre étroit d'une voiture conduite par des inconnus". Ou encore pour conclure un entretien avec un grand-père sourd et irascible parce qu'on l'empêche de suivre sa série télé favorite "Ce que j'aime dans ce métier, ce sont les rencontres"
Et cela nécessite beaucoup de distraction pour ne pas comprendre quel est le mot qui rime avec "voyage" que Babette, sa petite amie veut lui faire comprendre et penser à : ménage, repassage, engrenage, tabassage, matraquage...
http://www.catherinecabrol.com/blessures_de_femmes.php
et que celui-ci ait donné ensuite lieu à une exposition et à la publication d'un livre du même nom.
Voici ce qu'elle cherchait: "Femme, je suis concernée par ces drames, même modestement, je veux agir. Photographe, je demande à des femmes qui ont subi ces humiliations, ces crimes, de bien vouloir “poser” leurs regards un instant sur nous. Loin de l'image courante de la femme victime, je les incite à relever la tête au contraire, à nous faire face, à visage ouvert, avec pudeur et féminité. Et dans leurs yeux, leurs postures, leurs mains, je cherche la beauté qui les anime, je veux leur rendre cet hommage..."
Personnellement j'ai surtout retenu de cette exposition la beauté révélée de ces femmes qui un jour ont recommencé à vivre parce que quelque chose ou quelqu'un les a incitées à ne plus rester dans ce statut de victime qui subit, encore et encore.
Parmi les nombreux témoignages j'ai retenu ceux de
Fatima, placée à 11 ans comme bonne à tout faire dans une famille comme elle originaire du Maroc. Une bonne à tout faire? Non, une esclave sans papiers, battue, humiliée... qui a mis des années avant d'oser s'enfuir
Chahrazade, brûlée vive à 18 ans parce qu'elle avait osé dire "non" à l'homme qui avait demandé à l'épouser et qui doit maintenant ré-apprendre à vivre avec un autre visage, d'autres mains... tels qu'ils sont après de multiples greffes de peau
Khady la sénégalaise qui a décidé de réagir le jour où elle a appris qu'une petite fille était morte après avoir subi ce qu'elle avait vécu au seuil de l'adolescence: l'excision
Catherine, la mère de famille qui a subi 14 années de violences morales d'abord puis physiques de la part d'un conjoint tyrannique, alcoolique avant d'oser s'échapper avec son fils qui à 13 ans commence alors enfin s'autoriser à oser chanter
Et puis il y a Isabelle, petite fille passionnée de tennis dont abusera des années durant son entraîneur et qui n'osera rien dire pendant des années, comme toutes les autres victimes de cet homme.
Et puis il y a toutes ces autres femmes victimes de violences sexuelles de la part de ceux censés les "protéger": un instituteur, des soldats dans un camp de réfugiés, un ami de la famille, leur propre père... Celles-là je n'ai pas osé les photographier.
Et pourtant, bien que ne vivant dans cet appartement que depuis un peu plus de 3 ans, c'est arrivé le 26 février dernier.
En fait j'ai juste eu le temps de faire un saut dans ma chambre pour récupérer l'appareil photo en songeant à ce film étrange de Kieslowski: "le hasard". Un film déroutant qui est bâti autour de 3 possibilités, trois destins: en Pologne, dans les années 60/70 un jeune homme après la mort de son père, veut prendre un train. Il a 3 possibilités:
- courir et l'attraper... et devenir un militant communiste
- courir et être empêché de monter dedans... et devenir un militant catholique
- ne pas courir, renoncer à le prendre et rester dans la ville qu'il voulait quitter pour y devenir un médecin qui refusera de s'engager aux côtés de quelque parti qui soit mais...
Seulement voilà, enfant ma mère n'a jamais voulu me couper les cheveux jusqu'à l'âge de 11 ans. Ils étaient donc très longs (je m'asseyais dessus) raides mais aussi rares, fins... en résumé: fragiles. Et les brosser correspondait à une séance de torture qui, même encore maintenant, fait que je déteste aller chez le coiffeur.
Du coup quand j'ai commencé à les perdre par poignées, peu de temps avant de partir en colonie de vacances, la décision a été prise: ils seraient coupés courts, très courts. Au point que le soir mon père en revenant le soir du travail m'a croisée sans me reconnaître.
Alors quand je vois de pareils cheveux... je rêve...
Moi aussi dans la publication des billets. Mais moi j'ai une excuse: certains jours j'ai un chat qui surveille de très près le clavier...
et la souris... quand il n'a pas décidé de débrancher purement et simplement l'alimentation électrique en se retournant pour changer de position lorsqu'il dort collé au PC!
Voici les chiffres dans lesquels, moi la ménagère de plus de 50ans, je me retrouvais assez bien durant les quelques années qui ont précédé ce cap... sans cependant vouloir me l'avouer.
Qui fait les courses?44%: la femme, 41%: l'homme, 15%: autant l'un que l'autre
Qui fait la cuisine? 64%:la femme 24%:l'homme 12%:autant l'un que l'autre
Qui fait le ménage?: 64%:la femme 32%: 4%:autant l'un que l'autre
Qui s'occupe des enfants?: 62%:la femme 36%:l'homme 2%:autant l'un que l'autre
Et encore s'agit-t-il de rubriques très généralistes car des variations très importantes auraient sans doute été relevées dans la rubrique "enfants" entre les devoirs, les soins médicaux (souvent très féminisé), les activités sportives. Idem entre le ménage entre le lavage de la vaisselle et l'entretien du linge (chasse gardée des femmes pour ce qui est de la lessive). De plus ces données très généralistes ne prennent pas en compte la durée de vie en couple et le nombre d'enfants...
Allez, fin de la page féministe limite "chiennes de garde" car il y a des choses plus graves que ces broutilles de la vie quotidienne.
La 1ère surprise est venue du passage mythique: le passage Pommeraye où faute d'utiliser l'entrée nord, je n'avais jamais remarqué les deux sirènes qui ornent le frontispice.
De retour dans la rue en contrebas, la rue de la Fosse, c'est une curieuse enseigne qui a arrêté le regard. Serait elle jalouse de cette boutique chocolatier-confiseur, située quasiment en face: Gautier-Debotte.
Puis remonter cette rue pour éviter les recoins peu aimables du dos de la place du Commerce pour lui préférer la place royale d'où l'on a une belle vue sur la flèche de l'église St Nicolas.
Nouveau détour pour, cette fois-ci essayer d'emprunter le "passage Sainte croix" récemment aménagé près de l'église du même nom . Hélas, il semble bien fermé le dimanche. Alors ce sera l'église elle même avec son inhabituel clocher en forme de campanile qui sera visitée, le temps de remarquer le jolie couleur qui y règne grâce à la lumière qui traverse les vitraux à dominante bleutée.
Beaucoup plus loin, sur le chemin du jardin des plantes, ce sont les fenêtres ouvragées et les cheminées du château qui inciteront à s'arrêter quelques instants.
La moisson d'images fut de piètre qualité au jardin des plantes: végétation peu fournie et surtout mauvais réglages de l'appareil. Alors il a fallu se rabattre sur la faune: les canards, poules d'eau, pigeons et canards qui ont trouvé là abris et nourriture.
Pour finir, après une petite pointe vers cette église un peu excentrée qu'est Saint Clément, une église plus sombre, avec une chaire en bois sombre sculptée d'où Moïse encourage les fidèles, sous le regard perplexe de deux autres personnages qu'il n'a pas été possible d'identifier.
Saison hivernale oblige, la lumière commençait à beaucoup baisser. A cinq heure il juste le temps de fixer dans la mémoire de l'appareil la face ouest de la cathédrale avant de rentrer boire une boisson chaude accompagnée puisque c'est de Nantes qu'il s'agissait: ... de chocos BN
Cependant il fait très froid. Alors on se contente de quelques images prises rapidement avec un appareil photo qui donne souvent des images floues. Au fait, n'aurait il pas été lui aussi refroidi par la bise glaciale venue de l'Est?
Un des airs (j'ai failli écrire prière) qui malgré de multiples écoutes me bouleverse toujours autant. Sans doute à cause de l'immense douleur que l'on sent contenue dans la musique, toute en retenue et qu'il est difficile de "suivre" sans respirer au même rythme que l'interprète, notamment quand ce dernier se met à l'unisson, sans jamais forcer sa voix.
Et pour les non germanistes, une possible traduction, celle qui figure sur le livret du CD que j'ai:
"Aie pitié de mes larmes, ô mon Dieu!Grâce! Regarde mon coeur et mes yeux versent des larmes amères devant toi!
On accède au château (où est actuellement installée la mairie) par une belle allée où les arbres se rejoignent au dessus des têtes en formant une voute rafraîchissante.
Le château actuel (classé monument historique en 1951) a désormais un style italien qui n'a plus rien à voir avec le château tel qu'il existait du temps de la guerre de 100 ans. En fait il ne reste plus de cette époque qu'une belle voute de pierre où il fait bon s'installer les jours de grosse chaleur.
Mais on peut aussi se promener dans le jardin qui abrite de beaux cèdres du Liban et où, dans une niche aménagée sous l'un des escaliers qui mène à une terrasse, se trouve la statue d'un renard, une manière de rappeler que l'un d'entre eux se serait réfugié là pour échapper aux chasseurs.
C'est de cette terrasse que l'on la plus belle vue sur le Lot et notamment un ancien moulin.
Il y a les dormeurs. Normal de les citer en premier puisqu'un chat est réputé dormir 70% de son temps
Une partie du temps qui reste est consacré à l'alimentation... quitte à rappeler à l'ordre les maîtres et maîtresses
Mais aussi à l'exploration du territoire, en n'hésitant pas si besoin est à faire preuve d'une souplesse toute ... féline dans les exercices d'étirement