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Quant aux scénaristes, ils sont deux: Benoit Peeters dont je connaissais le travail réalisé avec François Schuitten et Frédéric Boilet (voir plus haut) qui a semble-t-il grandement influencé l'histoire qui présenterait certains côtés autobiographiques.
Il était une fois, dans les années 80, David, un jeune Français parti au Japon (par amour des kanjis*) afin de représenter une marque peu connue de cognac. Un travail qu'il risque fort de perdre prochainement car son patron annonce sa venue sur place afin demander des explications quant à son peu de résultats. Et ça ne va pas mieux au niveau privé car au tout début de l'histoire sa petite amie le met dehors en pleine nuit!
Finalement tout va s'arranger. A titre privé, sans l'avoir cherché, il va se retrouver une autre petite amie japonaise. Et surtout, au plan professionnel, son patron qui était venu avec l'intention de rompre son contrat de travail va beaucoup évoluer durant les quelques jours qu'il passera à Tokyo. De visite en visite, David lui donnera l'occasion d'aller au delà:
- des stéréotypes relatifs au Japon
- de ce que représentait pour lui ce voyage: une fuite temporaire loin de sa femme avec qui il ne s'entend plus, lui le cinéphile passionné de cinéma japonais.
Que retenir de cette lecture? Que, quand on sait décrypter les kanjis*, les noms des stations de métro japonais sont beaucoup plus poétiques que nos "Hôtel de ville" ou "St Michel" parisien. Et apprendre l'équivalent japonais de l'expression "connaître quelque chose comme le fond de sa poche"
* pour en savoir plus: http://fr.wikipedia.org/wiki/Kanji
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