A l'occasion de divers rangements, est remonté en surface une liste avec le noms de 8 anciens élèves de l'institut de formation que j'ai fréquenté il y a bien des années. Premier constat: impossible de mettre un visage sur 3 d'entre eux. Et puis cet autre: s'apercevoir qu'on ne sait plus rien d'eux... et qu'on n'est pas la seule. Que reste t il de nous 20 ou 25 ans après avoir passé une année ensemble sur les mêmes bancs?
Parmi les 5 noms qui restaient, trois femmes et deux hommes ...
Sylvie L. venait comme moi de la faculté de droit de Rennes. Nous étions assez amies jusqu'à ce qu'un jeune homme dont elle était tombée très amoureuse ne l'incite, car elle était d'un naturel très possessif, à faire le vide autour de leur couple. Mais avec le recul, n'ai-je pas fait de même?
De Monique G. j'ai perdu très vite sa trace quand, à l'issue de la formation, elle a du se bagarrer pour obtenir une affectation sur Nantes et non à Orléans car elle était la mère d'un jeune enfant handicapé qui risquait de souffrir de cet éloignement.
Et puis il y avait Sophie D qui à 22 ans, était la plus jeune de la promotion... et déjà mariée, soucieuse de fonder une famille... tout en restant dans sa Bretagne chérie. Pas évident alors compte tenu du nombre important dans la promotion de Bretons et Bretonnes qui désiraient y travailler à l'issue de la formation. Peut-être a t elle finalement choisi d'avoir très vite des enfants et cessé de travailler.
Une telle solution était impossible pour les deux messieurs dont je me souviens.
Alain D., le travail au sein du Ministère de la défense ne devait guère lui plaire car je l'ai retrouvé quelques années plus tard à Nantes. Mais comme il n'était toujours pas satisfait de son poste, à l'occasion d'une promotion il est reparti sur Paris... avant de disparaître, je ne sais où.
Quant à Thierry L., tous les week-ends, il retournait au pays (car une fin de semaine sans le match de rugby, ce n'est pas une vie) et plus d'une fois il a fini sa nuit sur les bancs de l'amphi. A la fin de la formation, s'il n'a pas eu la ville du Sud-Ouest qu'il souhaitait, au moins a t il pu s'en rapprocher... avant de disparaître des fichiers.
Pour tous j'espère que, contrairement à Gilles G. qui ne figure pas sur cette liste, leur carrière ne s'est pas achevée trop précocement. Pour Gilles, ce fut via le bulletin des anciens élèves que l'on appris qu'il ne partirait jamais en retraite: "décédé". Quand on commence à travailler, on ne pense jamais qu'on puisse mourir jeune bien avant l'âge de la retraite et pourtant...
Sylvie L. venait comme moi de la faculté de droit de Rennes. Nous étions assez amies jusqu'à ce qu'un jeune homme dont elle était tombée très amoureuse ne l'incite, car elle était d'un naturel très possessif, à faire le vide autour de leur couple. Mais avec le recul, n'ai-je pas fait de même?
De Monique G. j'ai perdu très vite sa trace quand, à l'issue de la formation, elle a du se bagarrer pour obtenir une affectation sur Nantes et non à Orléans car elle était la mère d'un jeune enfant handicapé qui risquait de souffrir de cet éloignement.
Et puis il y avait Sophie D qui à 22 ans, était la plus jeune de la promotion... et déjà mariée, soucieuse de fonder une famille... tout en restant dans sa Bretagne chérie. Pas évident alors compte tenu du nombre important dans la promotion de Bretons et Bretonnes qui désiraient y travailler à l'issue de la formation. Peut-être a t elle finalement choisi d'avoir très vite des enfants et cessé de travailler.
Une telle solution était impossible pour les deux messieurs dont je me souviens.
Alain D., le travail au sein du Ministère de la défense ne devait guère lui plaire car je l'ai retrouvé quelques années plus tard à Nantes. Mais comme il n'était toujours pas satisfait de son poste, à l'occasion d'une promotion il est reparti sur Paris... avant de disparaître, je ne sais où.
Quant à Thierry L., tous les week-ends, il retournait au pays (car une fin de semaine sans le match de rugby, ce n'est pas une vie) et plus d'une fois il a fini sa nuit sur les bancs de l'amphi. A la fin de la formation, s'il n'a pas eu la ville du Sud-Ouest qu'il souhaitait, au moins a t il pu s'en rapprocher... avant de disparaître des fichiers.
Pour tous j'espère que, contrairement à Gilles G. qui ne figure pas sur cette liste, leur carrière ne s'est pas achevée trop précocement. Pour Gilles, ce fut via le bulletin des anciens élèves que l'on appris qu'il ne partirait jamais en retraite: "décédé". Quand on commence à travailler, on ne pense jamais qu'on puisse mourir jeune bien avant l'âge de la retraite et pourtant...
2 commentaires:
Très nostalgique ce billet... Mais ainsi va la vie.
L'arbre sur la photo est très impressionant!
D'autres billets, tout aussi nostalgiques et même plus vont suivre. C'est peut-être pour moi une manière de tourner la page.
A vérifier, mais il me semble bien que cet arbre a causé beaucoup de soucis lorsque l'école dont les locaux lorsque j'y étais étaient lamentables, a été reconstruite. En effet l'architecte avait oublié de prendre un détail: les contraintes liées au fait que cet arbre est inscrit aux monuments historiques!
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