Au départ, c'est l'histoire d'une BD
achetée par erreur car je croyais que que c'était l'adaptation du roman de
Arthur Golden (qui a fait l'objet d'un film). Au final, je suis ravie de cette
erreur car c'est une très jolie BD La 1ère chose qui m'a plu, ce sont les dessins très délicats en N&B avec une
utilisation d'un beau nuancier de gris comme on en voit sur les dessins au fusain
et non, comme c'est habituellement le cas dans les mangas, avec des "hachurés".
L'histoire aussi est touchante, c'est celle d'une petite fille vendue par son père (un ancien samouraï devenu chômeur suite à un accident de travail), à la patronne d'un "okiya"*. Si la jeune fille trouve sa place et accède à l'apprentissage, elle deviendra geisha, sinon il ne lui restera que 2 possibilités: rester servante ou devenir prostituée. En attendant elle se forme, la petite Setsuko que la patronne de l'okiya s'est empressée de renommer Kitsune. Et il s'avère assez vite qu'elle possède un réel don pour la shamisen***.
A noter que lorsque sera venu pour elle le temps de devenir apprentie geisha, elle choisira un tissu qui lui rappellera la longue marche que ses parents et elle avaient accomplie parmi des forêts d'arbres à de kakis ocre d'or afin de se rendre àTokyo.
* Une okiya (maison de geisha) est l'endroit, au Japon, où logent les geisha le temps de leur contrat et parfois même après. L’okiya est dirigée par une okāsan (mère) qui s'occupe de ses pensionnaires comme ses propres filles. L’okāsan assure tous les frais de sa jeune apprentie (kimonos, accessoires, effets personnels, etc.) et s'occupe de sa formation en danse, chant.etc...Un fois devenue geisha l'apprentie commence à rembourse sa dette à l’okiya
L'histoire aussi est touchante, c'est celle d'une petite fille vendue par son père (un ancien samouraï devenu chômeur suite à un accident de travail), à la patronne d'un "okiya"*. Si la jeune fille trouve sa place et accède à l'apprentissage, elle deviendra geisha, sinon il ne lui restera que 2 possibilités: rester servante ou devenir prostituée. En attendant elle se forme, la petite Setsuko que la patronne de l'okiya s'est empressée de renommer Kitsune. Et il s'avère assez vite qu'elle possède un réel don pour la shamisen***.
A noter que lorsque sera venu pour elle le temps de devenir apprentie geisha, elle choisira un tissu qui lui rappellera la longue marche que ses parents et elle avaient accomplie parmi des forêts d'arbres à de kakis ocre d'or afin de se rendre àTokyo.
* Une okiya (maison de geisha) est l'endroit, au Japon, où logent les geisha le temps de leur contrat et parfois même après. L’okiya est dirigée par une okāsan (mère) qui s'occupe de ses pensionnaires comme ses propres filles. L’okāsan assure tous les frais de sa jeune apprentie (kimonos, accessoires, effets personnels, etc.) et s'occupe de sa formation en danse, chant.etc...Un fois devenue geisha l'apprentie commence à rembourse sa dette à l’okiya
*** instrument de musique traditionnel à cordes pincées, une sorte de luth à long manche
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