Côté titre: ils jouent à merveille sur les mots car l'asile en question peut tout aussi bien concerner les étrangers pris en charge par les membres du groupe "Ni yeux ni maître" qui profitent bien des locaux de l'île de la Tortue mis à disposition par Fanfan... mais aussi l'asile des fous car mine de rien, Emile va péter un plomb en découvrant de ce qu'il est advenu de son île de Nauru Côté scénario: Lupano à l'art des répliques qui font mouche. Exemple: "Depuis la nuit des temps, notre pays enracine son union dans la défaite: Alésia, Azincourt, Pavie, Waterloo, Sedan, Trafalgar, Dien Bien Phu... (...) c'est même ça la France. On se trouve glorieux dans la défaite, ce qui nous rend invincibles" . Ou encore cette trouvaille: cacher les activités de l'île de la tortue derrière l'entreprise Hiock & Grants" spécialisée notamment en "Global Trade Investissements" dont il faut lire en totalité les noms pour comprendre la réelle activité, à savoir "Dave Hiock (c'est Fanfan et sa petite bande de seniors) et Demi Grants (les étrangers qui ont trouvé refuge chez elle)
Côté dessin Cauuet n'est pas en reste. Il suffit pour cela de regarder aux pages 49 les 5 cases dans lesquelles Sophie récupère sa fille Juliette qu'elle avait confiée à son père et son grand-père (qui ne se parlaient plus depuis des années) un tantinet amochée. Idem les pages 42 à 47 qui narrent le pétage de plomb d'Emile ainsi que les réactions de ses . Ou enfin pages 52 & 53, la 1ère rencontre de Juliette avec ses grands-parents paternels. A chaque fois, il y a très peu de texte, mais les images suffisent pour exprimer tant de choses!
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