Un T2 au même niveau, tant au plan graphisme que réparties (dont certaines sont savoureuses), que le précédent avec, une fois l'album refermé une question: Antoine et Emile, les amis de Pierrot, ont ils eu raison de ne pas lui dire la vérité une fois qu'ils l'ont découverte?
Quelle vérité? Celle qui concerne Anita. Pierrot,
militant gauchiste, a été amoureux fou dans sa jeunesse d'une certaine
Anita (dite aussi Ann Bonny*) avec qui il a fait les 400 coups dans les meetings mais aussi braqué un bureau de poste!... avant qu'elle ne soit reconduite dans son pays d'origine,
l'Algérie. Et elle vient de ré-apparaître en lui envoyant une grosse somme d'argent, pour la "cause"*
Sauf que Pierrot a toujours cru dans ce que lui avait dit Riton l'élégant (un ancien rival en amour auprès de Anita) à savoir que Anita était morte en Algérie, victime de la répression. Mais dans la réalité Anita est revenue en France sous un faux nom, elle n'a jamais essayé de revoir Pierrot, elle a choisi
d'épouser son rival, et vécu comme le constatent tristement Antoine et Emile, avec
un "beauf dans un petit pavillon de banlieue", allant même jusqu'à assommer Pierrot (qu'elle n'a pas reconnu) lorsque ce dernier vient casser la figure à Riton.
Toute vérité est elle bonne à dire? Pour Antoine et Emile, la réponse est non. Ils préfèrent laisser Pierrot avec son ancien chagrin d'amour et ses bons souvenirs d'Anita
En dehors de l'intrigue centrée sur Pierrot, il y a un gag récurent autour des trop nombreuses variétés de baguettes de pain et la triste histoire racontée par Emile (auquel sera consacré le tome 3) de l'île de Nauru (dont il sera de nouveau question dans le Tome 5)
En clair, une BD qui se lit et relit, et re-relit avec plaisir.*La "cause" c'est le
groupuscule de "Ni yeux ni maître" qui fait régulièrement des actions
... toujours pacifiques... en utilisant les ressources de ses membres.
Un exemple: envoyer chaque soir dans un ancien bistrot devenu bar (très
bruyant) à la mode, une bande de retraités joueurs de rami, buveurs de
tisanes etc... Ou encore laisser Jean-Chi(ldéric) "empoisonner" à lui
seul un dîner mondain de Jean-François Copé
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