De l'extérieur, le Musée des Beaux-Arts est une grande bâtisse classique dont on est loin de soupçonner qu'elle cache un très joli petit jardin. Normal, quand on passe place des Terreaux, on n'a d'yeux que pour la fontaine de Bartholdi et l'Hôtel de ville. Du coup on ne pense pas à entrer dans le bâtiment du Musée pour, sans forcément le visiter mais faire une pause dans ce joli petit jardin dont seules profitaient, au siècle dernier, les moniales de l'abbaye.
En plein hiver, il n'a pas été possible de s'assoir sur les bancs disposés à l'ombre des tilleuls, bouleaux ou même du grand chêne. Mais, avant d'entrer visiter le Musée, c'était très agréable de déambuler sous les arcades, à la recherche de moult détails et tourner autour des statues exposées dans le jardin.
Parmi les détails qui attirent l'oeil, il y a les fresques murales et les mosaïques en l'honneur de Lyonnais célèbres (du moins dans leur temps car je doute que beaucoup de personnes connaissent les réalisations de Philibert de L'Orme qui fut architecte au XVIème siècle) ou tout simplement de l'Hôtel de Ville (façade est).
Et puis sous les voutes du côté sud, il y a aussi cette grande grille de chaque côté d'une entrée de service: un petit bijou en matière de ferronnerie.
Mais le jardin est surtout l'occasion d'admirer librement un certain nombre de statues. L'auteur de certaines est très célèbre. Je pense notamment à Rodin dont le "Adam" (aussi appelé l'Ombre) et "l'Âge d'airain" figurent aussi dans les collections du Musée Rodin. Mais il y a aussi un "Carpeaux" une oeuvre réalisé par Bourdelle.
Et puis, parmi les autres statues de facture plus classique, on trouve cette mère éplorée qui n'a pas été sans me faire penser à la "Bretonne maudissant la Loire" qui, sur les hauteurs de Nantes, décore le square Marcel Schwob. Avec deux différences de taille: si la Bretonne de Jean Boucher est en colère et a un visage et un corps durs, anguleux, la mère lyonnaise qui est effondrée a des rondeurs qu'on serait bien en peine de retrouver dans les modèles actuels. Impossible cependant de trouver sur place la moindre indication quant aux noms de l'artiste et de l'oeuvre. Toute aide pour les identifier sera donc la bienvenue.
Et puis, parmi les autres statues de facture plus classique, on trouve cette mère éplorée qui n'a pas été sans me faire penser à la "Bretonne maudissant la Loire" qui, sur les hauteurs de Nantes, décore le square Marcel Schwob. Avec deux différences de taille: si la Bretonne de Jean Boucher est en colère et a un visage et un corps durs, anguleux, la mère lyonnaise qui est effondrée a des rondeurs qu'on serait bien en peine de retrouver dans les modèles actuels. Impossible cependant de trouver sur place la moindre indication quant aux noms de l'artiste et de l'oeuvre. Toute aide pour les identifier sera donc la bienvenue.