
D'autres font plus simple, ce qui ne m'a pas empêchée d'avoir l'oeil attiré par leurs enseignes.
C'est un artisan d'art (sans doute par opposition aux artisans utilitaires comme les plombiers, électriciens etc...) qui fabrique des objets utilitaires et décoratifs par martelage à partir d'une feuille de cuivre, d'étain ou de fer-blanc. A l'origine, il fabriquait notamment les casseroles, des moules, voire des fontaines. Ce mot vient de Dinant en Belgique (et non de Dinan dans les Côtes d'Armor) où la tradition du travail du cuivre est ancienne puisqu'elle remonte au XIIe siècle.
Là il y a un piège car il y a le peintre de marines, à savoir celui ou celle qui peint des scènes maritimes et le peintre officiel de marine. En France, c'est un titre accordé par le ministre de la défense, à des artistes ayant consacré leur talent à la mer, à la Marine et aux gens de mer. En fait, il peut être attribué non seulement à des peintres mais également à des photographes, des cinéastes, des illustrateurs, des graveurs et des sculpteurs.

Le monde de la marine n'étant pas réputé comme particulièrement féministe, je pensais donc que pour la Anne (et non Jane) Smith de l'enseigne il s'agissait d'une femme ayant peint des marines. Erreur! Elle est peintre officiel de marine depuis 2005. Pas mal pour une femme née en 1959 à Londres et qui a peint sur des cargos, des paysages industriels et des ports, et dont les tableaux ont été acquis par de grandes compagnies maritimes, la ville de Brest pour orner sa salle d'honneur, la Fondation d'Art Contemporain de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique...
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