jeudi 7 février 2019

Des films qui marquent - 7 - "Princesse Mononoké" de Hayao Miyazaki

Lors de la diffusion en France (en 1992) du 1er film de Miyazaki : "Porco Rosso", mon attention avait été attirée par ce réalisateur. Mais mère de famille avec 3 jeunes enfants, il y avait bien longtemps que je ne fréquentais plus les salles de cinéma. Il faudra attendre la sortie du film suivant, en 1997, pour que je découvre et tombe aussitôt sous le charme de son travail. Là encore, mes enfants partageront mon goût et il est probable que celui pour le Japon vient en partie de cette découverte.
Tout m'a plu dans ce film:
- l'histoire: une quête au cours de laquelle le héros apprend à "grandir" comme on en trouve souvent dans les contes pour enfants
- les  images avec de fabuleuses vues comme le lac dans la forêt profonde remplie d'esprits où le dieu-cerf accomplit sa transformation, ou la renaissance de la Nature après la bataille finale
- la musique de Jo Hisashi qui accompagne à merveille les différents type de scènes,soit intimistes, soit d'action
- les personnages, notamment féminins. Mis à part dans quelques cas comme "Porco Rosso" ou "le vent se lève" le héros est une héroïne, enfant (dans Ponyo,  Kiki ou Chihiro) ou une adolescente ou jeune adulte (Mononoké, Nausicaa, Sophie du château ambulant). Ici, en dehors de Mononoké qui chevauche une déesse louve impressionnante, il y a les femmes des forges qui ne manquent pas de caractère, tout comme dame Eboshi qui se moque des préjugés (elle les a sorties de la prostitution) et fait appel pour sa fabrication d'armes à des lépreux. En outre, héros ou héroïne, ne sont jamais complètement noir ou blanc et évoluent au cours du film.

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