mardi 19 février 2019

Des films qui marquent - 19 - Fenêtre sur cour de Alfred Hitchcock

Pas le film le plus connu de "Hitch" mais plein de raisons de privilégier celui-ci
- à cause de l'acteur principal, ou plutôt du héros ... un photographe professionnel dont l'inactivité forcée suite à un accident révèle les penchants voyeurs... un peu comme le réalisateur et ceux qui regardent le film
- à cause du regard acide que le réalisateur porte, mine de rien... sur la vie de couple via celles qu'il voit se dérouler dans les appartements situés en face de celui du héros: au delà des solitaires qui vivent plus ou moins bien leur solitude, il y a les couples, avec débuts tous fous... qui s'achèvent dans une cohabitation qui peut s'avérer mortelle. Au point que l'on a la nette impression que le photographe un tantinet casse-cou semble peu empressé de se faire passer "la corde au cou", fût ce par la blonde héroïne incarnée par Grace Kelly. 
- à cause de l'intrigue policière où tout est suggéré et notamment les meurtres (car en plus de celui de la femme, il y a celui du petit chien) par des détails. Au point que l'on se demande, comme ceux à qui le héros se confie,si tout cela n'est pas le fait d'un homme actif condamné à rester dans un fauteuil.
Et puis il y a les petits trucs comme cette manière d'avoir, comme sur l'image ci dessus, 2 zones nettes le photographe ET l'immeuble qui se reflète dans son objectif... mais aussi de glisser, a priori lors d'un même plan, et sans a-coup, de l'appartement du photographe aux appartements situés en face du sien

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