J'arrive
au bout de ce parcours de 10 photos + 10 histoires autour de la
prévention du cancer (et non 10 photos de moi sur cette même thématique)
avec Jean, mon père
Jean a vu son père, puis sa
belle-soeur, son beau-père, l'un de ses gendres, son frère, l'un de ses
neveux, sa femme... mourir d'un cancer. 7 proches et pourtant il a fallu
insister pour qu'il fasse examiner et enlever ce vilain bouton/bobo
qu'il avait sur la joue. Et les analyses ont montré qu'on avait bien
raison d'insister
Mais ce n'est pas un cancer de
la peau qui l'a emporté, quasi un an plus tard mais de façon quasi
certaine un cancer des os. Pas détecté parce que chez les personnes très
âgées (il avait 91 ans) il y a souvent pluri-pathologies et un état
douloureux fréquent et quasi permanent. Dont il n'a été partiellement
soulagé qu'un mois avant son décès, via des patchs à la morphine.
On parle "prévention cancer"
mais il est un autre thème que l'on évoque peu, celui de la prise en
charge, en France, de la douleur, chez les personnes âgées -chez qui
elle est souvent considéré comme une fatalité liées à l'âge- chez les
jeunes enfants et chez les adultes qui souffrent de pathologies "qui ne
se voient pas"
Affichage des articles dont le libellé est vieillir. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est vieillir. Afficher tous les articles
mardi 25 juin 2019
samedi 4 mai 2019
Un livre - un extrait: "Les eaux troubles du Mojito" de Philippe Delerm
La Question : le précédent livre dont il a été question ici https://un-chat-passant-parmi-les-livres.blogspot.com/2019/05/un-livre-un-extrait-le-trottoir-au.html
a til été publié ici avant ou après celui-ci?Une chose est certaine ils se ressemblent comme deux gouttes d'eau au point que j'aurais tendance à conseiller d'éviter de les lire en mode trop rapprochés, sous peine d'être "contaminé" et vous retrouver à penser et commenter vos actes en mode "Delerm".
Une remarque d'ambiance: cette fois-ci il y a un sous-titre "& autres belles raisons d'habiter sur terre" qui se justifie pleinement, même lorsque l'auteur aborde des questions délicates comme le vieillissement de ses parents et notamment sa mère atteinte de la maladie d'Azheimer.
Les extraits:
"...pour profiter vraiment du soir d'été, il faut que vienne au coeur l'idée de sa fragilité, la sensation qu'on le vit pour la dernière fois..."(1)
"S'arracher dans l'instant à toutes ces officialités gourmées, à ces rapports si convenus et si antipathiques, donne en quelques secondes une allégresse délicieusement coupable" (2)
"Comment peut-on ne pas être très mal, lorsque l'on peut encore être aussi bien? ...On dit "C'est un enfer". Mais il n'y a pas de mot." (3)
"Est ce vraiment si lourd, de vouloir pour l'amour un peu d'éternité? Les cadenas d'amour sont d'or, le soir ou le matin: il n'est rien plus léger que la lumière"(4)
(1): Un soir d'été
(2) Vive le quorum!
(3) La mémoire de l'oubli
(4) Les cadenas sont d'or
a til été publié ici avant ou après celui-ci?Une chose est certaine ils se ressemblent comme deux gouttes d'eau au point que j'aurais tendance à conseiller d'éviter de les lire en mode trop rapprochés, sous peine d'être "contaminé" et vous retrouver à penser et commenter vos actes en mode "Delerm".
Une remarque d'ambiance: cette fois-ci il y a un sous-titre "& autres belles raisons d'habiter sur terre" qui se justifie pleinement, même lorsque l'auteur aborde des questions délicates comme le vieillissement de ses parents et notamment sa mère atteinte de la maladie d'Azheimer.
Les extraits:
"...pour profiter vraiment du soir d'été, il faut que vienne au coeur l'idée de sa fragilité, la sensation qu'on le vit pour la dernière fois..."(1)
"S'arracher dans l'instant à toutes ces officialités gourmées, à ces rapports si convenus et si antipathiques, donne en quelques secondes une allégresse délicieusement coupable" (2)
"Comment peut-on ne pas être très mal, lorsque l'on peut encore être aussi bien? ...On dit "C'est un enfer". Mais il n'y a pas de mot." (3)
"Est ce vraiment si lourd, de vouloir pour l'amour un peu d'éternité? Les cadenas d'amour sont d'or, le soir ou le matin: il n'est rien plus léger que la lumière"(4)
(1): Un soir d'été
(2) Vive le quorum!
(3) La mémoire de l'oubli
(4) Les cadenas sont d'or
Libellés :
chats,
Citations,
coup de coeur,
derniers livres lus,
famille,
humour,
livre,
maladie,
vieillir
jeudi 2 mai 2019
Un livre - un extrait: "le trottoir au soleil" de Philippe Delerm
ça faisait des années que je n'avais pu lu du Philippe Delerm... Probablement au début des années 2000 puisqu'il s'agissait du livre "le portique" qui m'avait mise un peu mal à l'aise. Sans doute parce qu'il anticipait de quelques années ce que j'allais vivre.
Là je voulais offrir "La 1ère gorgée de bière.." à une personne qui ne le connaissait pas . Impossible de le retrouver, alors j'ai opté pour quelques poches bâtis sur le même principe que l'ouvrage qui a rendu son auteur célèbre. Et elle re-feuilletant celui-ci je suis tombée sur ce passage qui m'a tout particulièrement parlé puisque j'ai 60 ans.
L'extrait:
"A soixante ans on a franchi depuis longtemps le solstice d'été. Il y aura encore de jolis soirs, des amis, des enfances, des choses à espérer. Mais c'est ainsi: on est sûr d'avoir franchi le solstice. C'est peut-être le moment pour essayer de garder le meilleur: une goutte de nostalgie s'infiltre au coeur de chaque sensation pour la rendre plus durable et menacée. Alors on reste léger dans les instants, avec les mots. Le solstice d'été est peut-être déjà l'été indien, et le doute envahit les saisons, les couleurs. Le temps n'est pas à jouer; il n'y a pas de temps à perdre..."
Là je voulais offrir "La 1ère gorgée de bière.." à une personne qui ne le connaissait pas . Impossible de le retrouver, alors j'ai opté pour quelques poches bâtis sur le même principe que l'ouvrage qui a rendu son auteur célèbre. Et elle re-feuilletant celui-ci je suis tombée sur ce passage qui m'a tout particulièrement parlé puisque j'ai 60 ans.
L'extrait:
"A soixante ans on a franchi depuis longtemps le solstice d'été. Il y aura encore de jolis soirs, des amis, des enfances, des choses à espérer. Mais c'est ainsi: on est sûr d'avoir franchi le solstice. C'est peut-être le moment pour essayer de garder le meilleur: une goutte de nostalgie s'infiltre au coeur de chaque sensation pour la rendre plus durable et menacée. Alors on reste léger dans les instants, avec les mots. Le solstice d'été est peut-être déjà l'été indien, et le doute envahit les saisons, les couleurs. Le temps n'est pas à jouer; il n'y a pas de temps à perdre..."
Libellés :
chats,
derniers livres lus,
impressions textuelles,
souvenirs,
vieillir
jeudi 28 mars 2019
Dernière BD lue: "l'arabe du futur - T4" de Riad Sattouf

Pour le reste... comment dire... Plus que jamais on sent monter la tension au sein du couple entre cette mère d'un naturel passif et son mari qui se disait "arabe du futur" mais régresse de plus en plus vers le passé au fur & à mesure qu'il renoue avec la religion.
Très fine description des transformations liées à l'adolescence au plan physique mais aussi psychologique lorsqu'on est un jeune rejeté par les petites bandes qui font la loi (ou presque) au sein du collège. De quoi donner très envie de lire, du même auteur, "les cahiers d'Esther"
Et puis, au risque de me redire...l'auteur a un excellent sens de l'observation et une manière inimitable de décrire certaines sensations, choses de la vie quotidienne à la fois tout en retenue mais chargées d'émotions. Par exemple lorsqu'il décrit le comportement de son père, son héros lorsqu'il était enfant, qui parle de plus en plus avec l'accent de son pays natal, ne supporte plus ses chaussures ou lui demande de surveiller la "moralité"de sa mère qui suit en milieu hospitalier un traitement contre le cancer.
mercredi 13 février 2019
Des films qui marquent - 13 - "La rose et la flèche" de Richard Lester
Un film classé comme étant un film d'aventure... et dont j'ai complètement oublié l'intrigue mis à part qu'après bien des années d'absence, Robin des Bois qui était parti aux côtés de Richard Coeur de Lion, était revenu chez lui. Enfin dans son pays, et que tous les protagonistes ont bien vieilli. Certes ils gardent les traits plein de charme de Sean Connery (à qui la barbe grise et blanche sied fort bien) et de Audrey Hepburn (toujours pleine de charme même sous la robe et le voile de bure de l'abbesse qu'elle est devenue) mais la forme physique n'est plus là, les rêves et espoirs d'autrefois sont bien loin. Et la tristesse et l'amertume sont plus d'une fois de mise
En fait le ton est donné dès le début du film, lorsque Robin et son fidèle compagnon Petit Jean sont trahis par Richard Coeur de Lion (devenu vénal et injuste) qui les fait emprisonner avant de les laisser repartir. Cela continue avec l'aveu de Marianne que, quelques temps après le départ de Robin aux côtés de Richard, elle avait tenté de se suicider mais avait survécu et décidé de rentrer dans les ordres. Et plus tard, si Robin gagne, difficilement la lutte contre le nouveau jeune shérif, il est gravement blessé et ses troupes massacrées. Alors la lucide Marianne prend une sage décision. Plutôt que de soigner Robin avant de le laisser repartir encore plein d'illusions sur les combats qu'il pourrait encore mener (quitte à entrainer des gens qui croient en lui dans la mort) elle s'empoisonne ainsi que lui. Une fin à la Roméo et Juliette tellement loin de ce qu'aurait imaginé Walt Disney pour son dessin animé, le " Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants..." cher aux contes de fées
Le film date de 1976 mais il aborde des thèmes forts:
Faut-il continuer à se battre même quand les idéaux d'origine ne sont plus valables?
Il montre la vieillesse des héros... mais aussi des acteurs qui interprètent les rôles*
Il pose la question de l'intérêt de continuer à se battre même quand les idéaux d'origine ne sont plus valables.
Il aborde la question du suicide... solution qui semble préférable lorsqu'il n'est plus possible de se battre
* Pour Audrey Hepburn, c'était un retour devant les caméras après 9 ans d'absence et elle ne tournera ensuite que 3 films sortis en 1979, 1981 et 1989 où elle a un tout petit rôle, celui d'un ange.

Le film date de 1976 mais il aborde des thèmes forts:
Faut-il continuer à se battre même quand les idéaux d'origine ne sont plus valables?
Il montre la vieillesse des héros... mais aussi des acteurs qui interprètent les rôles*
Il pose la question de l'intérêt de continuer à se battre même quand les idéaux d'origine ne sont plus valables.
Il aborde la question du suicide... solution qui semble préférable lorsqu'il n'est plus possible de se battre
* Pour Audrey Hepburn, c'était un retour devant les caméras après 9 ans d'absence et elle ne tournera ensuite que 3 films sortis en 1979, 1981 et 1989 où elle a un tout petit rôle, celui d'un ange.
Libellés :
chats,
cinéma,
coup de coeur,
femme,
homme,
mort,
Royaume-Uni,
vieillir
Inscription à :
Articles (Atom)