Le principe pour parler de ces conférences, non pas un compte-rendu en bonne et due forme mais un ou plusieurs éléments qui ont retenu mon attentionCette fois-ci, je retiendrai encore 3 éléments
Tout d'abord c'est fort agréable de mettre un visage, une silhouette, une voix sur un écrivain. Et oui, il y a fort longtemps que je ne regarde plus la télévision et donc j'aurais été incapable de reconnaître M. Delerm si je l'avais croisé en Normandie ou à Paris.
Ensuite, ce que je croyais être une conférence s'est plus révélé être une discussion à bâtons (faussements) rompus entre l'un des membres de la librairie Coiffard, la plus ancienne (en 2019 elle a fêté ses 100 ans) et incontournable librairie de Nantes et l'auteur. Un exercice difficile, notamment pour l'auteur plus à l'aise semble t il dans le dialogue avec juste quelques interlocuteurs qu'avec un une seule personne représentant un vaste auditoire. C'est tout un art de réussir à faire croire que l'on r s'adresse à chacune des personnes présentes dans un vaste amphi! Surtout quand la personne qui interroge l'auteur a lu le livre et connait bien les différents ouvrages de l'écrivain... et pas vous!
Mais au final, l'exercice a été réussi car j'ai acheté le livre. Non pas le jour même. Je suis trop timide pour acheter un livre ou une BD devant l'auteur avant d'aller faire la queue pour me le faire dédicacer*
PS du 6 mars 2020: Lu le livre en quasi totalité lors d'un voyage en train. Il faut dire que l'ouvrage est bref : 100 pages entre le début de la description du 1er geste "les embarras du vapotage" (page 7) et la fin de celle du dernier "ensemble loin" (page 107). Et je dois avouer qu'il est loin le temps où je me délectais de "la première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules". Sans doute ai-je lu de lui trop de ses petits livres consacrés à ces moments du quotidien. Il reste toutefois, avec ses 47 très courts "chapitres" un ouvrage idéal pour les transports en commun,ou lorsqu'on à peu de temps avant de s'endormir.