Un film pour ceux qui ont aimé "le scaphandre & le papillon" ou "Intouchables": deux films qui décrivaient la vie de personnes devenues handicapées avec à la fois du réalisme dans la description de leur quotidien* mais aussi de l'humour. Deux films inspirés de faits réels, tout comme celui-ci.
Deux différences toutefois
- dans ce film, le héros va parvenir petit à petit à recouvrir un certain nombre de capacités... d'où le moment très difficile lorsque le médecin lui fait comprendre que "Oui il a récupéré un certain nombre de fonctions mais non, il va devoir revoir son projet de devenir professeur de sport". C'est un coup de massue pour lui, mais au final il repartira du centre de ré-éducation en se disant que, même si il aura toujours l'étiquette "handicapé" lui a eu de la chance par rapport à ceux qui ne remarcheront jamais et vivront toujours en structure
- ici l'histoire n'est pas centrée sur une seule personne qui viendrait d'un milieu privilégié car autour de Ben évoluent d'autres jeunes & moins jeunes au passé parfois difficile, parfois limite "cas soc' " comme le dit l'un des personnages qui se demandent où sont les femmes et surtout les "Jean-Edouard du 16ème". Les femmes il n'y en a qu'une, arrivée là après avoir "raté" son suicide suite à une déception amoureuse. Et ce qui a amené tous ces jeunes gens au centre de rééducation est très varié: de celui né comme ça: handicapé, au caïd qui n'avait pas peur des armes, jusqu'au moment où il en reçu une dans le dos (et pleure car il sait qu'il ne pourra pas se venger de celui qui lui a fait ça, ni même s'occuper de sa femme & son enfant) en passant par l'accident de prototype de moto ou de plongeon en piscine.
Seul regret à l'issue de ces quasi 2 heures de film: l'image donnée des aides-soignants, que ce soit Jean-Marie qui infantilise les patients en s'obstinant à leur parler en leur disant "il" ou Christiane qui est d'une maladresse catastrophique.
* Pas évident d'avouer à un copain que c'est un rêve de pouvoir aller aux toilettes seul et qu'en attendant il faut accepter d'être sondé quand c'est l'heure.
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