samedi 31 décembre 2011

Larguez les amares!

ça y est, dans quelques heures l'année sera finie. Avant de tourner la page et commencer un nouveau chapitre, qu'en retenir?

Pas mal de changements au niveau familial avec des départs:
- en mai dernier, celui, brutal, de celle qui m'appelait sa "grande petite soeur",
- elle sera rejointe en décembre par un de nos cousins, rongé petit à petit durant toute l'année par un crabe, lui qui aimait tant la mer
- en septembre, ce sera le départ, beaucoup moins grave parce qu'il y a et aura encore des retours dans le nid familial, de la petite dernière
- en puis en décembre, il y a eu ce "départ" officiel vers une autre vie qui avait de fait débuté en septembre 2006 lorsque j'ai commencé à quitter chaque lundi matin la maison familiale pour ne plus y revenir que le vendredi soir... et puis plus du tout

Et puis au niveau professionnel cet énorme changement: le départ en retraite. Si le premier mois j'ai régulièrement remis les pieds au travail afin de régler certains dossiers en instance, plus le temps passait, plus j'avais du mal à y aller.

J'allais oublier, il y a de plus en plus de petits pépins de santé. Rien de grave, non! Juste l'impression certains matins de faire de plus en plus partie de la grande famille des Tamalous. En pareil cas, un seul remède: l'humour par le sourire, le rire. Et là je tiens à remercier celui qui, patiemment, me donne moult occasions de sourire et rire et qui se reconnaîtra là.

vendredi 30 décembre 2011

Qui a écrit "le chant des partisans"?

C'était il y a quelques jours. Après avoir entendu lors d'un extrait de Fantasia le "Pomp and Circumstance" de Sir Edward Elgar, la question se posait de savoir si c'était ce morceau ou "God save the Queen" qui était l'hymne national anglais. La réponse a été trouvée sur le net. "Le Royaume-Uni n'a pas d'hymne national officiel, mais le « God save the Queen » possède une longue histoire d'usage dans cette fonction et est utilisé par le gouvernement comme hymne national."
Cette précision a été le point de départ d'une série de questions autour des hymnes nationaux et autres chants patriotiques dont "le chant des partisans". Et là une colle: qui en a composé la musique et rédigé les paroles? Pour les secondes, une seule certitude, c'était quelqu'un de connu. André Malraux?

Erreur! Là encore ce sera le net qui apportera la réponse. Ce chant a une mère et deux pères.
La mère c'est Anna Marly qui en a composé la mélodie en y adjoignant des paroles en russe, sa langue natale (1)
Les pères ce sont Joseph Kessel et Maurice Druon (son neveu) qui avaient rejoint Londres. Ce sont eux qui ont rédigé les paroles en français. Pourtant il faudra attendre un certain temps avant que ces paroles ne sont vraiment connues car durant la guerre, seule la version sifflée ( que n'arrivaient pas vraiment à brouiller les Allemands) a été diffusée par la BBC avant d'être reprise par les mouvements de la résistance.

Mais d'une certaine manière il y a aussi eu un fils. Ce fût André Malraux, grand maître de cérémonie lors du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon, en décembre 1964.

(1) Le vrai nom de Anna Marly, qui est née à Saint-Petersbourg en 1917, est Anna Betoulinsky

jeudi 29 décembre 2011

"Magasin général" - T7 - par Loisel & Tripp

A la fin du 6ème épisode, pardon, à la fin du 6ème album de la série, on partait rassuré, grâce aux efforts conjugués de Ernest, Serge et Jacinthe, Mathurin Latulippe, gravement blessé par un ours, semblait bien être sauvé et Ernest, enfin rassuré, pouvait s'endormir dans le lit ... de Marie, laquelle n'avait plus d'autre solution que de s'en aller chez Serge.

La vie reprend donc tranquillement son cours.
Tranquillement? Rien n'est moins sur car dans ce 7ème album, on assiste aux "réveils" de Ernest et de Mathurin au contact de Marie, via notamment quelques belles pages à la fois sensuelles et pudiques. Un réveil, que Marie risque de payer cher car à ND des lacs, ça jase sec!
En attendant la vie a repris son cours avec les travaux de tous les jours que Loisel et Tripp illustrent de fort belle façon. Une vie cependant plus libre (à croire que Marie a rapporté un peu de liberté de Montréal) où tous les prétextes sont bons pour boire (vive l'eau de vie de prune et de pomme... même si elles fichent un foutu mal de crâne!) et danser (avec notamment de belles robes à la mode de Montréal) au son du Charleston. Même que le petit quatuor d'amis constitué d'un ourson, un chien, un chat et un canard, qui apparaissent régulièrement dans les cases, s'y met.

Sur le net, il s'avère que certains internautes commencent à se lasser de la série qui dure plus longtemps que prévu et comportera au moins un 8ème volume.
Ils ne comprennent pas non plus l'évolution de Marie, alors même que dans le tome précédent des indices avaient été semés. Marie n'est plus cette jeune veuve triste et très effacée. Elle est devenue une femme au grand coeur dont j'ai hâte de savoir comment elle se sortira de la délicate situation où elle s'est mise. Réponse à l'automne prochain?

mercredi 28 décembre 2011

Les villages Playmobil

En ce 28 décembre, pour celle qui avait passé tant de temps avec ses enfants à créer des scènes de la maison 1900 ou de l'école, c'était l'occasion ou jamais d'aller visiter l'exposition Playmobil organisée par les villages du même nom (1) qui se tenait dans l'une des galeries marchandes de l'agglomération nantaise.
Voici quelques images attrapées vaille que vaille au gré de la quinzaine de roulottes dont les vitres ont posé les mêmes soucis que lors de la récente visite des musées de la miniature ou des automates de La Rochelle.

Place d'abord aux soins avec cette reconstitution d'une scène d'Urgences. Tout y est (sauf le sang quand même!) Il y a le témoin qui lève les bras au ciel, l'infirmier qui s'apprête à poser la perfusion, l'enfant avec un gros pansement autour de la tête.

Même souci du détail dans la nurserie où on trouve les berceaux avec la petite couverture bleue en dessous, la collection de biberons et autres petits pots et bouteilles de jus de fruit... mais aussi la toise et une série de pots de chambre de ce vert pâle si fréquent en milieu hospitalier.

Et pour peu que l'on aille au jardin, on retrouvera le grand-père qui vient de sortir un lapin du clapier. Il y a tout ce qu'il faut pour le nourrir: carottes, choux, salade et paille!
Dans le club équestre situé un peu plus loin, outre les classiques bottes de paille on trouvera de petites souris que guette du coin de l'oeil un chat et... des boules de crottin que le cavalier pourra poser dans la brouette avant de les évacuer hors des box.

Ce sont tous ces petits détails et bien d'autres encore comme, dans la partie moyenâgeuse: le soldat ivre qui a renversé la cruche de vin et met le feu aux arbres tandis que ses amis dégustent un poulet rôti enfilé sur une épée et qu'un troubadour promène en barque une gente dame... qui font le charme des vitrines.

Mais j'allais oublier: il y a aussi dans la partie safari: le buffle qui botte les fesses du soigneur tandis que la vétérinaire brosse... la girafe.

En clair, allez y (de préférence aux heures où il n'y a pas trop d'enfants) car on peut y passer des heures! Et si aucun des villages ne passe pas près de chez vous, il restera la solution de vous rendre en région parisienne, sur le site permanent Playmobil(2). Après tout, il n'y a pas que EuroDisney!

(1) http://www.playmobil.fr/on/demandware.store/Sites-FR-Site/fr_FR/Page-Show?cid=EXPOSITION2006
(2) http://www.playmobil.de/on/demandware.store/Sites-FR-Site/fr_FR/Link-Page?cid=START_PARIS

mardi 27 décembre 2011

... Quelques 27 décembre...

Le 27 décembre, on fête l'anniversaire de la naissance de Marlene Dietrich née en 1901 et de Michel Piccoli né en 1925. Mais il y a eu aussi des mariages:

1947
Combien étaient-ils en ce jour-là à l'église? Sans doute guère plus que la veille, où deux passants avaient été sollicités pour être les témoins du mariage civil, célébré lui aussi dans la plus stricte intimité. La plus grande simplicité aussi car il n'y a pas eu la moindre trace photographique de ce jour-là où la mariée, pourtant bonne couturière, ne portait pas de robe blanche. On était bien loin de la grande noce qui avait eu lieu, six mois plus tôt, lors du mariage de soeur aînée de la mariée.

1954
7 ans plus tard, l'ancienne jeune mariée allaitait son 3ème enfant, né deux jours auparavant. Elle était partagée entre:
- la joie car ce premier fils qui portait le prénom de son mari accolé à celui de Noël ressemblait beaucoup à son père qu'elle adorait
- et l'inquiétude car plus les jours passaient, plus elle avait conscience que quelque chose n'allait pas avec cet enfant là.
Effectivement deux jours plus tard il mourrait entre ses bras. Désormais, cette période de la fin de l'année serait un moment où elle serait toujours triste et très souvent malade.

1982
Le jour même du 35ème anniversaire de son mariage, elle assistait à celui de sa dernière fille. Là encore un mariage dans l'intimité avec à peine une quinzaine de personnes. Mais cette fois-ci, aucun passage par la case église.
Il reste peu de traces de ce jour d'hiver où le soleil peinait à faire lever la brume car le photographe de service s'était un peu trompé dans les réglages de son appareil. Et du temps de l'argentique, ce genre de chose ne se rattrapait pas.

2007
Les 60 ans de vie commune des parents seront fêtés quelques semaines plus tard car la mariée de 1947 est fatiguée, très fatiguée. Beaucoup plus malade en fait que ne le pensent ses enfants et petits enfants présents puisqu'il n'y aura pas de 61ème anniversaire de mariage.
Quant aux 25 ans de mariage de leur dernière fille, personne ne se risquera a en parler.

2011
Depuis à peine plus d'une semaine, c'est redevenu une date comme les autres où, le temps passant, on commence à se rappeler non plus des naissances ou des mariages mais de ceux qui ont disparu ce jour là: Gustave Eiffel en 1923 et Hervé Guibert en 1991.

lundi 26 décembre 2011

"des gaffes et des chats" par Franquin

André Franquin étant mort début 1997, le présent album qui vient de sortir ne pouvait qu'être la compilation d'inédits -chose peu probable vu les délais écoulés- ou la reprise d'anciennes planches. Tel est le cas.

Qu'en penseront les amateurs de cet éternel jeune homme en pull vert sapin, jean et espadrilles qu'est Gaston?
Personnellement, bien que l'aimant beaucoup, je n'ai aucune BD de lui dans ma bibliothèque, alors cette compilation qui permet de redécouvrir certains gags mettant en scène le "chat fou", la mouette rieuse (qui n'ont jamais eu ni l'un ni l'autre de nom) ou Mousse, la petite souris est bienvenue. Mais force est de constater que sur le net, un certain nombre d'internautes se plaignent du procédé, d'autant que la valeur ajoutée de cette compilation réside dans quelques brèves anecdotes racontée par la fille de Franquin.

Elle indique notamment que le "chat fou" doit beaucoup à César, l'un des chatons que Franquin avait trouvés en 1967, abandonnés dans un carton d'emballage laissé dans une maison en construction à côté de chez lui. Il avait réussi à tous les sauver!
On apprend aussi que si le "chat fou" a une préférence pour les contrats que doit signer De Maesmaker, César adorait lui mettre en charpie le papier WC.

Que dire de plus? Que l'un des meilleurs gags de cet album est celui où Gaston part pique-niquer avec le "chat fou" qui ,après avoir attiré Gaston sur la haute branche d'un arbre en miaulant désespérément, redescend sans problème pour... lui dévorer son panier repas!

dimanche 25 décembre 2011

Au pied du sapin...

J'ai trouvé des nourritures très terrestres sous forme d'assortiments de confiseries provenant de Nancy et Lyon.

Pour Nancy, pas de macarons mais de très classiques bonbons à la bergamote -dont j'avais déjà ramené une boite lors d'un précédent séjour car j'aime beaucoup le thé Earl Grey- de délicieuses mirabelles confites et des chardons lorrains -le genre de choses que l'amatrice de griottes "mon chéri" apprécie aussi beaucoup-


Et pour Lyon, là aussi quelques spécialités: de roses pralines, des sarments -à l'alcool, à croire que j'ai une réputation d'alcoolique!- des quenelles -bof... car je ne raffole pas du chocolat blanc, même fourré à la praline- et des coussins lyonnais dont j'ai apprécié le goût -amande plus ganache chocolat avec une pointe de... Cointreau-
Pour les non Lyonnais je précise l'origine de cette dernière douceur sucrée. En 1960, le chocolatier Voisin dont la famille de confiseurs est installée à Lyon depuis 1897 a eu l'idée de créer une spécialité qui ressemblait à un coussin. Ce dernier renvoie au coussin de soie sur lequel reposaient un cierge de sept livres de cire et un écu d’or offerts par les échevins lyonnais suite à une procession à Fourvière afin d'implorer la Vierge d'épargner la ville de l'épidémie de peste de 1643.

Et puis il y avait de la lecture:
- une BD de Franquin autour du "chat fou" et d'autres animaux qui ont troublé le travail de la maison d'édition dans laquelle Gaston "travaille"
- le tome 7 des "aventures" de Marie du "Magasin Général" (Loisel & Tripp)
- le catalogue de l'exposition "la soie et le canon" que j'avais visitée avec un ami au château des Ducs de Bretagne et que j'aurais bien revue tant elle était dense et passionnante.
Et de ces livres, il sera question au fur et à mesure de leur lecture.

samedi 24 décembre 2011

Les spécialités nantaises sucrées

Non il ne sera question des biscuits qui sortent des usines LU ou de celles de la B.N. parce que ni les uns ni les autres ne correspondent réellement à des spécialités nantaises. Idem pour la fouace et les bottereaux. La première (qui ailleurs en France peut aussi s'orthographier fouasse) parce qu'elle est plutôt vendéenne. Et la seconde parce qu'elle n'est jamais que la variante locale du beignet qui ailleurs prend un autre nom, comme celui du bugne dans le pays de Lyon.

Non, je parlerai tout d'abord ici du "petit Mouzillon".
C'est un petit biscuit peu sucré et sans matière grasse qui remplace avantageusement les boudoirs et autres biscuits à la cuillère lors des vins d'honneurs au Muscadet ou au Champagne.
Son histoire commence en 1948 quand un boulanger de Mouzillon recueille un "cherche-pain" affamé et malade. Après 3 mois de convalescence, ce dernier fait don au boulanger, pour le remercier de son hospitalité, d'une recette de biscuit.
Depuis cette date, la fabrication de ce biscuit a quasiment toujours eu lieu dans le Sud-Loire de la Loire-Atlantique. Mais pour combien de temps? En effet, il s'en est fallu de peu il y a quelques années pour que la seule entreprise qui les fabriquait n'arrête cette activité sans trouver de repreneur.

Et puis il y a le "gâteau nantais".
Présupposé pour l'apprécier: aimer les amandes, le rhum (reste du commerce négrier?) et les gâteaux avec un glaçage très sucré. Une particularité en ce qui le concerne: non seulement il se conserve plusieurs semaines (au frais) mais il est très conseillé de ne le consommer que un ou deux jours après sa confection afin que le rhum le parfume pleinement.
A noter que ce dessert haut de gamme servi au XVIIIème siècle par les maîtresses de maison tenant salon, avait fini par sombrer quelque peu dans l’oubli jusqu’à sa relance par la biscuiterie LU, de 1910 à 1972. Depuis, les gourmand(e)s de passage à Nantes pourront en acheter la version industrielle -plus qu'honorable- sous la marque « Le Monarque ».

Et pour finir, je conclurai avec deux "bonbons": les berlingots et les rigolettes nantaises.
Qu'est ce qui différencie le "berlingot" - qui serait une "copie" berlingozzo, un bonbon italien au caramel- du de Nantes de celui de Carpentras? Peut-être les rayures blanches, bien que les vrais amateurs ne jurent que par les berlingots qui n'en comportent pas, parce que les uns et les autres ont cette même forme de tétraède.
Moins connue mais tout aussi jolie et plus fine: "la rigolette" dont l'histoire doit être contée. En 1902, un épicier, Charles Bohu, a l’idée de commercialiser dans son magasin situé rue de la Marne une coque de sucre fourrée de pulpe de fruits (ananas , cassis, citron, framboise ou mandarine). Quel nom donner à cette friandise? M. Bohu aime l'opéra et particulièrement Verdi puisqu'il a appelé sa chatte "Rigolette". Un nom qu'il reprend pour ce bonbon. Le succès de cette friandise onctueuse sera tel qu’en 1930 le magasin sera transformé en confiserie, avec une superbe façade de mosaïque bleu et or, qui, elle, existe toujours et fait désormais partie du patrimoine nantais.

vendredi 23 décembre 2011

Les spécialités nantaises salées

Demain ça sera Noël et pour beaucoup les préparatifs pour le repas vont bon train. C'est donc l'occasion de présenter quelques spécialités nantaises.

Non, il ne sera pas question de parler de la "carotte nantaise" qui n'est qu'une espèce hybride crée au siècle dernier. Idem pour le "canard nantais" (qui est en réalité originaire de Challans et partage avec le "canard rouennais" le fait d'être issu d'un croisement entre un canard domestique et un canard sauvage). Non, il sera question de mâche, de poireau, de beurre blanc et de "curé nantais"

La mâche et le poireau primeur!
Si 85% de la mâche provient de la région nantaise, cela ne l'empêche pas de porter plein d'autres noms: blanchette, boursette, clairette, doucette, oreillette, rampon, valérianelle, herbe des chanoines. Elle est riche en oméga 3 (240 mg pour 100 g) et pauvre en calories ( 19kcal/100g ) ... et donc très appréciée de ceux qui font un régime.
Il en est de même de son ami, le poireau primeur nantais, cette autre spécialité de la région nantaise cultivée dans un rayon de 30 km autour de Nantes. Produit de mai à juin, il est plus petit, plus tendre, plus goûteux et plus raffiné que le poireau d'hiver.
Une petite anecdote au sujet de ces deux légumes? Au Second Empire, un restaurant parisien avait créé une salade Victor-Emmanuel avec... de la mâche, du céleri rave et de la betterave rouge: les couleurs du drapeau italien.

Après l'entrée à base de crudités, un peu de poisson? Oui, mais accompagné d'un beurre blanc, qu'on appelle aussi "beurre blanc nantais".
Et oui, cette émulsion de beurre demi-sel et de vin blanc (en principe du Muscadet) avec quelques échalotes a été "inventé" en 1890 par Clémence Lefeuvreau au restaurant « La Buvette de la Marine » qui était situé sur les bords de Loire à quelques kilomètres en amont ... de Nantes. Pour la petite histoire, ce premier beurre blanc aurait été réalisé suite à une maladresse lors de la confection d’une béarnaise!

Et pour finir, avant de passer aux douceurs, un peu de "curé nantais"
Fabriqué avec du lait de vache, c'est un fromage à pâte molle à croûte lavée, à pâte pressée non cuite. Il fait partie des fromages forts (comme le Livarot, le Munster) qui s'accorde bien avec le vin blanc local: le Muscadet. Mais aussi avec un Pinot noir ou Gewurztraminer bien épicé.
Son histoire débute en 1880 dans le village de Saint-Julien-de-Concelles (44) sur les bords de Loire, lorsqu'un agriculteur (Pierre Hivert) héberge un prêtre (Nantais? Vendéen? Savoyard?) qui lui confie la recette. Celle-ci passera de père en filles durant quatre générations avant que la marque ne soit cédée à un fromager de Pornic (44) qui en a relancé la production.

jeudi 22 décembre 2011

Histoire d'une photo: "la pause déjeuner " de ???

Au départ il y a cette photo qui figurait ... sur un mur en arrière-plan d'une autre photo. Le nom de Willy Ronis a été suggéré. J'étais perplexe car je n'avais pas le souvenir d'avoir vu des clichés réalisés par ce photographe très connu pour son "nu provençal" qui auraient mis en scène la construction des buildings new-yorkais.

Et là, surprise, la photo-source, celle qui a été reprise à moult reprises sur des posters, des articles sur la sécurité au travail... ne semble pas avoir d'auteur identifié. Au mieux elle renvoie vers Bettman & Corbis et l'année 1932.
Or, le 1er, Otto Bettman est un conservateur de musée allemand qui a émigré aux États-Unis en 1935, emportant avec lui 2 malles contenant près de 25 000 images, pour la plupart des négatifs qu'il avait réalisés lui même. Ces archives ont été revendues en 1995 à Corbis, une banque d'images créée par Bill Gates dans le but de construire une immense photothèque numérique à but commercial.
Exit Bettman et Corbis! Et maintenant qui est l'auteur de cette image?
Il sera retrouvé en réfléchissant avec un ami. Otto Bettman a probablement acquis cette photo après être arrivé aux Etats-Unis. Et si elle n'a pas d'auteur, c'est qu'il se pourrait qu'elle ait été vendue à un journal, dans le cadre d'un reportage. Quel était le grand journal new-Yorkais susceptible d'acheter des photos relatives à la construction des buildings new-yorkais? Le NYT, abréviation de New-York Times. Bingo! Le nom de l'auteur de ce cliché apparait enfin: Charles C. Ebbets.
C'est en faisant une requête sur ce nom qu'on apprendra enfin l'histoire qui se cache derrière cette photo... et une autre de la même époque:
"Lunchtime atop a Skyscraper (de l'anglais signifiant littéralement « l'heure du déjeuner au sommet d'un gratte-ciel ») est une célèbre photographie réalisée par Charles Clyde Ebbets pendant la construction du GE Building, qui est le principal bâtiment du Rockefeller Center, en 1932. La photo représente onze ouvriers assis sur une poutre qui pend à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du sol, sans la moindre sécurité. L'image, prise le 29 septembre, paraît dans le New York Herald Tribune dans le supplément du dimanche 2 octobre. Prise au niveau du 69e étage pendant les dernières semaines de la construction (le gratte-ciel comporte 70 étages) la photographie Resting on a Girder (« repos sur une poutre ») représente les mêmes ouvriers en train de faire une sieste sur une poutre.
Le détenteur des droits de la photographie, la Bettmann Archive, ne reconnut pas Charles C. Ebbets comme son auteur avant octobre 2003 (selon certaines sources, après des mois d'enquête d'une agence de détectives privés). C'est pourquoi, encore aujourd'hui, nombre de reproductions indiquent toujours « auteur inconnu »..." ... qui a maintenant un visage que voici.

Post-scriptum du 22 juillet 2013:
Ce billet a eu une suite, plus consacrée cette fois-ci aux hommes assis sur la grue:
http://un-chat-passant-parmi-les-livres.blogspot.fr/2013/07/histoire-dune-photo-la-pause-dejeuner.html 

mercredi 21 décembre 2011

La Rochelle (6) Au hasard des rues

Dernière série de photos relatives à la ville de La Rochelle.
Sauf exception* elles ne concernent aucun monument particulier mais correspondent juste à des "curiosités" rencontrées lors d'une balade effectuée, appareil photo autour du cou, dans les vieilles rues. Une balade un peu au hasard car, en pareil cas, il n'y a pas d'itinéraire déterminé à l'avance et je n'hésite jamais à me faufiler dans des ruelles ou des passages ouverts entre deux immeubles. C'est ainsi que j'ai découvert une série de deux placettes reliées l'une à l'autre par une allée en cul-de-sac. La première avait un symbole qui ressemblait fort à une croix de Malte dessinée au sol et sur la seconde, a priori la Cour du Temple, se côtoyaient deux bars branchés, séparés par une ruelle qu'on aurait pu surnommer le "rideau de fer". En effet, à l'ouest, il y avait "le Mayflower" et à l'est: le KGB.

A La Rochelle, l'influence de la mer se fait sentir à maintes reprises, que ce soit via les enseignes de magasins, bars, restaurants... ou tout simplement via les figures qui ornent des fontaines et qui ne sont pas sans présenter une ressemblance avec la manière traditionnelle de représenter Poséidon. Le cervidé qui ornait la façade d'un immeuble m'a donc beaucoup surprise, d'autant plus que la Charente-maritime n'est pas a priori connue pour ses bois et forêts. Pourquoi ce cerf? Je ne le saurai sans doute jamais.

Autre source d'étonnement de ma part, les nombreuses voies couvertes comme j'ai rarement rencontrées sur les côtes car elles sont présentes d'habitude plus au sud ou à l'intérieur des terres car elles ont pour fonction de protéger le passant soit du soleil soit de la intempéries -neige, pluie, vent...-.

Certes, la Charente-maritime est réputé comme étant l'un des départements de France les plus ensoleillé mais de là à avoir autant de passages couverts. Il doit être cependant mentionné que, durant les 3 jours où j'ai été présente dans la région, mis à part le soir, c'est en chemisier qu'il était le plus agréable de se promener en ce début de novembre.

* L'exception concerne cette photo réalisée à l'intérieur de la cour du Musée du Nouveau Monde , un Musée consacré, je cite: aux "...relations que la France a entretenues avec les Amériques depuis le XVIème siècle à partir de La Rochelle..."

lundi 19 décembre 2011

... La chanson d'Hélène...

Une chanson que je n'avais pas entendue depuis des années et qui s'avère particulièrement adaptée en ce jour où une magistrate, assistée d'une greffière, lors d'une brève audience de moins de 20 minutes a juridiquement clos une histoire officiellement commencée le 27 décembre 1982.

Seules différences, de taille, avec la réalité présente: Marc, le héros du film, mourrait en ayant oublié de détruire une lettre de rupture écrite un jour de colère à Hélène, celle qu'il n'avait jamais cessé d'aimer.

dimanche 18 décembre 2011

Travail & santé mentale

Il y a deux ou trois ans années de cela, un psychiatre avec lequel j'étais régulièrement en contact de part le poste que j'occupais alors m'avait indiqué:
"Avec ma femme qui est aussi psychiatre on s'est aperçu que lorsqu'on a commencé à travailler, il y a il y a une quinzaine d'années, on ne voyait en consultation pour
"malaise au travail" que un ou deux patients par mois. En général c'était un cas de harcèlement au travail dans une petite entreprise privée rurale dirigée par un tyran local.
Désormais non seulement ce type de patients représente 20 à 25% de notre patientèle mais ils travaillent aussi bien dans le secteur privé que public où si la crainte de la perte d'emploi est beaucoup moindre, les ré-organisation génèrent beaucoup de mal-être au travail"

Une récente étude réalisée au niveau de l'OCDE vient de confirmer ce constat qui n'était alors qu'empirique. Morceaux choisis de l'un des articles de presse consacrés à ce sujet.

Un préalable tout d'abord relatif à ce qu'on entend par "personne en mauvaise santé mentale": il s'agit de personnes qui souffrent de dépressions graves, de toxicomanies sévères (alcool, drogue), de troubles maniaco-dépressifs... établis par un diagnostic médical qui fait le lien avec le statu de salarié.

"... La crise économique et ses conséquences apparaissent comme l'une des explications majeures de la détérioration de la santé mentale des salariés. Ainsi, établit l'étude, "la perte de l'emploi aggrave la détresse psychologique plus que n'importe quel autre événement de la vie, comme un accident ou la perte d'un conjoint".
Mais le chômage n'est pas seul en cause. "Les récessions peuvent en effet s'avérer très stressantes pour les salariés qui conservent leur emploi."

...
L'évolution même des modèles économiques joue un rôle important: "l'évolution vers une économie de services complique la donne : le contact avec les gens fragilise les personnes plus faibles mentalement qui résistent moins bien à la pression... Les salariés les moins qualifiés sont les plus exposés..."
...
"...les demandes de pensions d'invalidité, autrefois liées aux accidents dans l'industrie, sont de plus en plus dues aux maladies mentales..."

samedi 17 décembre 2011

Cesaria Evora - Sodade

La chanteuse aux pieds nus ne chantera plus "Sodade" car elle est définitivement retournée chez elle.

L'occasion pour moi de me renseigner sur la signification de ce mot de "Sodade" qui est aussi souvent orthographié "saudade".

La saudade est un mot portugais considéré comme intraduisible. On essaie de l’expliquer et de lui donner un sens, mais on n’obtient qu’une idée approximative de ce mot. La saudade ne s’explique pas, elle se vit.

On parle de saudade dans deux cas, d'abord pour quelqu’un qui est éloigné de son pays, et qui garde l'espoir de revenir un jour ; le terme est également employé par les Portugais pour évoquer la nostalgie du passé.

A noter que la saudade est différente de la nostalgie.
Dans cette dernière, il y a un sentiment mêlé de joie et de tristesse, le souvenir du bonheur, mais aussi la mélancolie d'une existence unique dans le passé et d'un retour en arrière impossible. La saudade exprime un désir intense, pour quelque chose que l'on aime et que l'on a perdu, mais qui pourrait revenir dans un avenir incertain.

Certains la ressentent comme une forme de mélancolie, de nostalgie de choses qui ne seront jamais, qui auraient pu être. Une sorte de «nostalgie anticipée».

... jour clé...

Aujourd'hui je dépose au service du personnel une certain nombre de pièces qui engageront mon avenir pour les mois à venir et plus particulièrement à compter du mois de juillet 2011.
Mais quoi? Chut! No Comment!!
Il ne faut jamais vendre la peau ce l'ours avant de l'avoir tué et celui-là je m'en méfie, c'est un sournois...

vendredi 16 décembre 2011

Qui est Van den Budenmayer?

Qui connait réellement Van den Budenmayer, ce compositeur mystérieux mentionné pour la première fois de l'histoire de la musique dans: "Tu ne convoiteras pas la femme d'autrui", le neuvième film du Décalogue de Kieslowski, où une jeune fille parle de lui comme de l'un de ses compositeurs préférés.
Il réapparait ensuite
- dans "la double vie de Véronique" où l'on entend le concerto en mi mineur, SBI 152 - Version de 1798

- dans "Trois Couleurs : Bleu" avec le thème intitulé "Funeral music"
- et enfin dans "Trois Couleurs : Rouge", avec celui de "Do not take another man's wife"

Ce titre en anglais d'un compositeur nordiques du XVIIIème siècle aurait d'ailleurs du alerter ceux qui ont chercher à contacter Kieslowski ou Preisner, le compositeur habituel des musiques de ses films afin d'en savoir plus. En effet, ce musicien a été co-inventé par le cinéaste et Preisner.

Ainsi que ce dernier l'a indiqué dans une interview: "On a inventé le nom de Van den Budenmayer parce qu'on adore tous les deux [Krzysztof et moi] les Pays-Bas. Les encyclopédies et les dictionnaires nous ont écrit pour nous demander des renseignements(…) Alors, on s'est dit : "Qu'il continue à vivre"

jeudi 15 décembre 2011

La réponse

En fait, il y a deux réponses quant au nom de l'objet, mais je pense que seule la seconde est valable.

Donc, à quoi servait l'objet?
Il faut tout d'abord se rappeler qu'à compter de la fin du 18ème siècle, une jupe un tant soit peu relevée était considérée comme aguichante et que la bienséance interdisait aux "dames" de se baisser, exposant ainsi de façon trop ostensible leur postérieur. Problème: par temps de pluie, comment faire pour éviter de mouiller sa jupe dans les flaques d'eau, ou pire la souiller dans les passages particulièrement boueux?
Tout simplement en utilisant cette pince attachée à la jupe et reliée à la taille, au poignet, voire à l'un des doigts de la main, par un lien coulissant et qui permettait de relever la jupe sans avoir à se baisser.

Et maintenant, quel était son nom?
La première fois que j'ai vu cette pince sur le net, c'était sous le terme de "suivez-moi-jeune-homme". En fait, après des recherches plus approfondies, ce "mot" correspondrait en réalité aux deux pans du ruban qui entourait le chapeau, accessoire indispensable aux femmes soucieuses de conserver la blancheur de leur teint, et qui flottaient sur leur nuque.
Non, le véritable nom de cet instrument doit plutôt être "saute-ruisseau" ou "page" ou encore, de l'autre côté de la Manche: "skirt lifter". Un accessoire dont les jeunes femmes modernes adeptes de la mini-jupe ou du short n'ont que faire...

mercredi 14 décembre 2011

Devinette (10)

Petites devinettes avec cette image trouvée sur le net.

Ce drôle d'objet, une pince, était réservé aux femmes à qui il a servi jusqu'au début du XXème siècle. Mais :
- à quoi servait il?
- et quel était son nom*?

* Un petit indice, c'est un nom un peu long, tout comme l'autre nom de la fleur de myosotis que certain(e)s appellent "ne m'oubliez pas" en souvenir de la légende rattachée à cette fleur

mardi 13 décembre 2011

Le chiffre 13

Le 13, chiffre bénéfique ou maléfique? Probablement ni l'un ni l'autre. Il n'en demeure pas moins que plus d'une fois, des personnes nées ce jour là, ont joué un grand rôle dans ma vie.

Il y a d'abord eu le 13 février 1922 - juste avant la Saint Valentin donc- date à laquelle est née ma mère.
Trois ans plus tard naissait la grand-mère paternelle de mes enfants. Sauf que elle c'était un 13 décembre, le jour de la Sainte Lucie, une sainte qu'elle aimait beaucoup à cause des traditions qui associent cette sainte à la lumière.
Et puis en 1992, le 13 septembre, le jour de la Saint Aimé, naissait le plus jeune de mes enfants.

Alors pour honorer ces 3 femmes, des cyclamen, ces fleurs que l'on offre beaucoup à cette saison de l'année, notamment parce qu'elles présentent une jolie palette de couleurs allant du blanc au rouge sombre, en passant par de jolies roses

Post-Scriptum
Et puis il y a une autre personne qui est née elle aussi un 13. D'elle vous ne saurez rien de plus: ni l'année, ni le mois de sa naissance.
Juste ceci: lors de nos premières rencontres, en lui faisant visiter quelques lieux connus (le parc oriental du Maulévrier, le château d'Angers, l'abbaye de Fontevraud...) de la région des Pays de la Loire où elle venait de s'installer, j'étais loin de penser que, plus le temps passerait, plus elle compterait pour moi.

lundi 12 décembre 2011

Histoire de boas

Il y a quelques jours, sur le net j'ai trouvé cette image qui m'a bien fait rire...

... tout en me disant quelque chose.
Et pour cause! Elle renvoie à une autre image, beaucoup plus ancienne elle, celle dessinée par Saint-Exupéry pour le tout début de son livre "le petit Prince"

dimanche 11 décembre 2011

La personnalité de l'année selon les lecteurs du Monde

Tous les ans, à pareille époque, le journal le Monde sollicite ses lecteurs afin qu'ils désignent l'Homme ou la Femme de l'année parmi une liste de 8 personnes. Pour être franche, mis à part 3 noms, tous les autres m'étaient inconnus, à savoir ceux:
- de la pneumologue française qui s'est battue pour obtenir le retrait du Médiator (1)
- de l'artiste dissident chinois emprisonné (2)
- du jeune cybermilitant égyptien arrêté durant le printemps arabe (3)
- du journaliste anglais dont les articles a entraîné la chute de l'empire Murdoch (4)
- de l'émir du Quatar fondateur de la chaîne Al-Jazira (5)

Il restait donc à voter entre 3 personnes: Stéphane Hessel, Angela Merkel et Omar Sy.
Et bien, après avoir eu envie de choisir Stéphane Hessel, j'ai fini par opter pour un outsider, celle dont j'avais du entendre le nom avant de l'oublier alors que sa bataille, similaire à celle du pot de terre contre le pot de fer, méritait de retenir l'attention parce que il n'est pas donné à n'importe qui de réussir à faire plier un groupe pharmaceutique: Irène Frachon!

Lors du vote, c'est finalement Stéphane Hessel qui l'a emporté contre elle par 1 392 voix contre 1 328. Pas grave, l'essentiel pour moi est ailleurs: retenir le nom de cette femme.
Et pour le forme je précise les scores de 3 suivants: la femme politique (1 160) suivie de l'acteur (1 137) l'artiste chinois étant le 5ème avec 1 115 votes.

(1): Irène Frachon
(2): Ai Weiwei
(3): Wael Ghonim
(4): Nick Davies
(5): Cheikh Hamad Al-Thani

samedi 10 décembre 2011

Un chaton parmi les livres

Il y a les chats qui passent parmi les livres et il y a les chatons (amateurs de Guillaume Apollinaire?) qui préfèrent eux, dormir au milieu des livres.

vendredi 9 décembre 2011

La Rochelle (5) Les tours

De La Rochelle on connait les deux tours qui encadrent l'entrée du vieux port dont elles ont pendant plusieurs siècles assuré la défense: la tour Saint Nicolas et la Tour de la chaîne. Mais la tour de la Lanterne et la grosse horloge (ici en arrière plan de la tour St Nicolas) méritent aussi d'être citées.

Seule la première, la tour St Nicolas a été visitée, notamment parce que du haut de ses remparts on a une belle vue:
- sur le quartier du Gabut qui a été reconstruit en bâtiments joliment colorés entre le vieux bassin dit des "chalutiers" qui abrite les gros gabarits et celui dit "à flots" où sont exposés un certain nombre de bateaux en vente



- sur l'écluse qui assure un niveau d'eau suffisant au bassin "à flots", et cela même à marée basse, une écluse sur laquelle peuvent passer les piétons, ce qui leur évite un long détour
- sur la tour dite de la chaîne (parce que à son pied se trouve une très grosse chaîne) au joli toit de tuiles qui reste pour moi le symbole du Sud, même si là j'étais assez au nord...
- En outre, ceux dont la vue est bonne et pour peu que la météo s'y prête peuvent apercevoir le fameux Fort Boyard.

Mais pour arriver jusque là il faut emprunter moult escaliers. En fait il y a un double escalier en colimaçon qui permettait en théorie aux défenseurs montants et descendants de ne pas se croiser. Celui-ci c'est le "facile" car je me suis bien garder d'emprunter l'autre réputé dangereux (pente de 8%) compte tenu de ses hautes marches étroites, propices à des chutes auxquelles ont du être confrontés plus d'une fois les soldats lourdement armés.




Au XXIème siècle on visite tranquillement les lieux en ayant une pensée émue pour ceux qui y ont vécu dans un confort fort restreint malgré la présence de latrines et d'une salle dite "des étuves" dans le recoin de laquelle se trouve ce curieux personnage.

A noter que la pièce dite "de vie" est ornée d'un certain nombre de sculptures -dont celle-ci qui renvoie au passé maritime de La Rochelle- situées en hauteur mais qui ont toutes été reproduites de façon à être facilement accessibles aux visiteurs.

Une fois redescendu sur la terre ferme, rien n'interdit d'aller voir de plus près à quoi ressemblent:
- la tour de la lanterne au très joli "toit" gothique qui hébergeât pendant un certain temps un phare mais aussi une prison (mais celle là il sera difficile de la louper car à son pied se trouve l'un des seuls grands parkings de la ville majoritairement constituée de petites ruelles étroites à sens unique

- la tour de la grosse horloge qui marque l'entrée dans la vieille ville qui regorge de "détails" pittoresques pour qui prend le temps de s'y balader en levant le nez. Mais ça , ça sera là l'objet d'un billet à venir.