lundi 30 novembre 2009

pas sages :-) pas sage :-) passage :-)

Il y a quelques temps déjà qu'elle me titillait cette photo.
En fait depuis le jour où je l'ai prise, tout à la fin de juillet dernier. Une photo très minérale pour la balade dominicale très végétale.

Et une question juste avant de clore le mois de novembre et entrer dans le dernier mois de l'année 2009: c'est quoi ce drôle de lieu?

Quant au titre... Il renvoie à trois choses. Mais ceci est une autre histoire






L'EXPLICATION

La photo a été prise sous ce viaduc.
Les plus imaginatifs pourront penser que le petit personnage qui s'appuie sur sa canne regardait déjà la femme qui, bien des années plus tard, s'installerait entre les jambes des arches pour jouer avec l'architecture, les tons de la pierre et la lumière...

dimanche 29 novembre 2009

les séparées

Tristesse vendredi soir en arrivant à une réunion à l'extérieur de lieu habituel: une boucle d'oreille rattrapée plusieurs fois durant la journée dans les replis d'un pull très doux avait disparu. La probabilité est quasi nulle de la retrouver (à moins que demain, sur la moquette du bureau...). Alors elle est allée rejoindre toutes ses soeurs esseulées, au fond d'une boîte en bois de tuya ramenée du Maroc et qui sent si bon.

Certes pour la quasi totalité elles n'avaient à l'origine qu'une valeur marchande très faible. Il n'empêche...
En effet, les boucles d'oreilles sont les seuls bijoux que je porte (sans doute à cause de ce geste que je trouve très féminin de les mettre... ou les enlever, surtout dans un certain contexte...). En outre, même si en général ce sont des bijoux dits "de fantaisie" j'aime pouvoir les associer à la couleur et au style de la tenue du jour. Enfin, certains ont une histoire qui va au delà de leur fin, le bijou qui glisse et... tombe dans la bonde d'un lavabo, d'une baignoire... ou se casse...

Il y a la puce d'origine, la toute première posée pour mes 20 ans.
Il y a celles qui étaient clairement associées à une tenue: le papillon vert avec un T-shirt qui avait un motif quasi-similaire, les roses gris-bleu avec la robe qui était décorée de fleurs quasi identiques, la perle bleu soutenu veinée de blanc (que ma plus jeune comparait à une petite planète) qui allait bien avec une sur-chemise en voile bleu sombre, tout comme la rouge/rose avec un ensemble dans les mêmes tons...
Et puis il y a les cadeaux: celle des 20ans (une simple perle ornée d'une couronne de pétales stylisés) celle en argent ramenée d'Espagne par ma fille aînée, la goutte allongée copie d'une perle figurant sur un tableau célèbre offerte par la petite dernière avec l'aide de son père à l'occasion d'une fête des mères...
Et celles avec une histoire, comme cette rouge sang, rouge passion, disparue dans les heures qui ont suivies l'annonce d'une rupture. Ou cette autre tombée sur le sol et dont l'une des perles s'est brisée, juste avant un rendez-vous très symbolique

Désormais ces séparées, ces esseulées attendent je ne sais quoi au fond d'une boîte, en compagnie des montres cassées, irréparables. Elles vont bien ensemble: le temps arrêté sur des histoires passées mais pas oubliées...

samedi 28 novembre 2009

"Yellow Daffodils" de Malia

Au départ, il y a eu un morceau entendu très probablement sur F.I.P. La voix m'avait aussitôt accrochée, celle de Malia: http://www.malia-online.com/

dont je ne connaissais rien, même pas le visage et la trompette, celle de Erik Truffaz: http://www.eriktruffaz.com/ dont le nom ne m'était pas inconnu puisque vivant avec un amateur de jazz.
Peut-on offrir un C.D. juste parce qu'on en a entendu un morceau? La réponse est oui. Et ce morceau est "Yellow Daffodils" .

C'était en 2002. 7 ans plus tard, Malia n'a guère enregistré que deux autres CD mais sa voix reste bien présente, du moins dans ma mémoire. Et Internet m'a permis de comprendre à quel point la mélancolie des paroles s'accordait bien avec celle de la musique.

I didn't mean to abuse and hurt you
I was a fool that much was so true
Swimming with all the yellow daffodils
My love so golden, so bright

Now you are gone, I see all of the light now
I was confused I didn't know what to do
Love pulled me in so many strange ways
And robbed us of our days

Of our days, flying high, dragonflies in the a blue sky
My heart beats, beats for you, only you

Can you forgive me? And can you hear me?
Do you know that I will always love you?
Swimming with all the yellow daffodils
My love so golden, so bright

You have shown me so much about life I feel your presence each and every day
Love pulled me in so many strange ways
And robbed us of our days

Of our days, flying high, dragonflies in the a blue sky
My heart beats, beats for you, only you

My heart beats, beats for you, only you

vendredi 27 novembre 2009

Moïse Marthély: l'homme qui fait sourire la pierre

Qu'est ce qui a incité à lire l'article de "20 minutes" qui lui était consacré mardi dernier? Le titre? Quelque chose dans le visage de cet homme? Cela restera un mystère. Lui l'est devenu un peu moins tout comme ses oeuvres qui incitent à regarder autrement le mobilier urbain. Mais je vais trop vite.

Il était une fois un ancien haltérophile de haut niveau, limite échec scolaire ainsi qu'il le reconnaît lui même: « Je n'ai pas fait les Beaux-Arts. Pour moi, l'école, c'était une corvée aussi monumentale que les sculptures que je fais aujourd'hui." L'âge venant commence une seconde vie, dans le bâtiment, où il plaque finalement tout brutalement « Je ne trouvais pas trop ma place dans le bâtiment. Puis j'ai quatre garçons, j'avais envie de leur laisser quelque chose dont j'étais fier" Chômage, misère... avant de rebondir grâce à la sculpture mais un sculpture particulière "Quand j'ai vu que les gens appréciaient mes oeuvres, je m'y suis mis à fond. Depuis cette année, j'arrive à vivre de mon art. »

Aujourd'hui il a donc 42 ans et travaille des blocs de pierre qui grâce à lui deviennent autre chose que par exemple du simple mobilier urbain. « Avant, je me droguais au sport. Maintenant, je me drogue aux vibrations de mes moulures, à l'odeur de pierre... En détournant les blocs anti-stationnement, synonymes d'interdit et d'enfermement, je veux détourner ce qui nous a été imposé, de manière agréable. Je veux gommer cette notion de brutalité »











Bien difficile de savoir ce qui a incité à lire d'article, mais une chose est certaine, c'est l'exemplarité de cette conversion qui ainsi incité à aller regarder son site:
www.marthely.vpweb.fr. et me conduira sans doute ce weeek-end à fréquenter la cité des congrès à l'occasion du salon des métiers d'arts. http://www.salondesmetiersdart.fr/

jeudi 26 novembre 2009

... par delà les images...

Deux photos pour dire comment
la beauté peut se nicher dans des reflets fugaces de la vie quotidienne, il suffit juste de savoir la lire
mais aussi
il suffit parfois d'une rencontre pour que certaines certitudes basculent et que ce que l'on croyait (être) se révèle tout autre

mercredi 25 novembre 2009

25 novembre: Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

Il y a parfois des images qui parlent plus que les mots.
Ainsi le versant photographique de cette campagne lequel met l'accent sur cette déclinaison très dure de cette ritournelle que nous avons tous un jour murmurée en effeuillant une marguerite"je t'aime, un peu, beaucoup, à la folie"
Et puis il y a la version cinématographique, encore plus dure parce qu'elle parle d'une réalité qu'on occulte bien souvent: ce que voit les enfants et qu'ils mémorisent à jamais.

mardi 24 novembre 2009

« Jamais on n'a vu, vu, vu...

... jamais on ne verrra-ra-ra, la queue d'une souris-ri-ri, dans l'oreille d'un chat-cha-cha..."
Après, j'ai oublié :-/ la suite de cette chanson enfantine dont on pourrait discuter de la justesse car, si au sens propre une souris ne pourra jamais se loger dans l'oreille d'un chat, au sens figuré, qui sait?..
Et le chat et la souris ci-dessous sont bien trop occupés pour pouvoir donner la réponse.

En fait, ils sont surtout là pour expliquer, d'une certaine manière, pourquoi "le chat" est moins présent ces temps-ci ici (billets plus irréguliers et réponses aux commentaires plus tardives :-/) et ailleurs :-/ mais tout ceux qui viennent ici et tiennent un "blog" sont passés peu ou prou par de tels stades, pour des raisons heureuses ou hélas aussi tristes qui rendent moins disponibles.

Et puis ce gros matou et ectte petite souris sont aussi l'occasion d'un billet consacré aux chansons et comptines qui nous ont marqués. Le choix peut être vaste, surtout pour les enseignants.
En ce qui me concerne il y a :
"L'araignée Gibsy monte à la gouttière, tiens voilà la pluie, Gibsy tombe par terre, mais le soleil a chassé la pluie, l'araignée Gibsy monte à la gouttière ..."
Et puis aussi "Tombe, tombe, tombe la pluie, tous le monde est à l'abri? 'Y a que mon p'tit frère qu'est sous la gouttière, il pêche des poissons, pour toute la maison"
En version cinématographique il y a Hal, le super ordinateur de "2001, Odysée de l'espace" de Stanley Kubrick, dans la scène où l'astronaute survivant le déconnecte, se rappelle la chanson que lui avait apprise son instructeur: "au clair de la lune..." du moins dans la version française car il en est autrement dans la version américaine.

Et vous, c'est quoi la petite madeleine musicale des années d'enfance?

lundi 23 novembre 2009

La Reine & les Présidents

Petit jeu pour un lundi d'automne gris, pluvieux et surtout venteux. En lisant le texte qui suit, les plus joueurs pourront toujours imaginer entendre la voix d'un certain Julien Lepers
"Quand elle accède au trône, elle a 26 ans. 57 ans plus tard elle peut se targuer d'avoir rencontré les 10 derniers présidents des Etats-Unis. En remontant dans le temps qui sont ou étaient-ils?
Et pour aider, notamment ceux et celles qui sont né(e)s après qu'elle soit devenue reine, leurs photos.


dimanche 22 novembre 2009

Femmes du Monde

Ce très beau livre de Titouan Lamazou, j'ai fini par craquer. A défaut de me le faire offrir, je l'ai acheté. Pour aller au delà du simple calendrier dont, depuis maintenant 11 mois, je tourne les pages en voyant arriver le moment fatal où il faudra le remplacer par un autre.

Donc ce livre: presque deux kgs de bonheur (car c'est son poids) à feuilleter pour un petit peu essayer de connaître la condition de la femme dans le monde. Rien ne vaut mieux, pour bien en parler, que la 4ème de couverture qui est assez explicite pour être reproduite:

"Six ans de voyage sur les cinq continents à la rencontre des femmes du monde entier... Titouan Lamazou a réalisé de magnifiques portraits qui témoignent à la fois des préoccupations communes à l'humanité et de l'infinie diversité dans laquelle celle-ci les exprime... au féminin. De la ministre à la paysanne, de la prostituée à la cinéaste, des femmes d'aujourd'hui aux destinées poignantes ou remarquables: un témoignage artistique inédit et passionnant à transmettre aux générations futures. (...)"

Au fait, il est probable que les femmes du calendrier continueront de m'accompagner une fois l'année 2009 écoulée. En effet, plus d'un visiteur ou une visiteuse passant dans mon bureau au travail les a remarquées et appréciées, je pense qu'elles vont de retrouver, côte à côte, en guise de "poster" sur le pan de mur libre que j'avais gardé jusque là vierge. A croire qu'il n'attendait qu'Elles...

samedi 21 novembre 2009

vendredi 20 novembre 2009

la compassion selon Milan Kundera

"... Toutes les langues issues du latin forment le mot compassion avec le préfixe "com" et la racine "passio" qui , originellement, signifie "souffrance". Dans d'autres langues (...) ce mot se traduit avec un substantif formé avec un préfixe équivalent suivi du mot sentiment (...)

Dans les langues dérivées du latin, le mot compassion signifie que l'on ne peut regarder d'un coeur froid la souffrance d'autrui; autrement dit: on a de la sympathie pour celui qui souffre. Un autre mot, qui a à peu près le même sens, pitié (...) suggère même une sorte d'indulgence envers l'être souffrant. Avoir de la pitié pour une femme, c'est être mieux loti qu'elle, c'est s'incliner, s'abaisser jusqu'à elle. C'est pourquoi le mot compassion inspire généralement la méfiance; il désigne un sentiment considéré comme de second ordre qui n'a pas grand chose à voir avec l'amour. Aimer quelqu'un par compassion, ce n'est pas l'aimer vraiment

Dans les langues qui forment le mot compassion non pas avec la racine "passio-souffrance" mais avec le substantif "sentiment" le mot est employé à peu près dans le même sens, mais on peut difficilement dire qu'il désigne un sentiment mauvais ou médiocre. La force secrète de son étymologie baigne le mot d'une autre lumière et lui donne un sens plus large: avoir de la compassion (...) c'est pouvoir vivre avec l'autre son malheur mais aussi sentir avec lui n'importe quel autre sentiment: la joie, l'angoisse, le bonheur, la douleur. Cette compassion-là (...) désigne donc la plus haute capacité d'imagination affective, l'art de la télépathie des émotions. Dans la hiérarchie des sentiments, c'est le sentiment suprême."

jeudi 19 novembre 2009

"l'insoutenable légèreté de l'être"

Ce titre, qui avait d'abord frappé mon imagination à cause de son côté poétique, c'est celui d'un film de Philip Kaufman, sorti en 1988. Il m'avait beaucoup plu avec cette histoire qui, du temps du printemps de Prague et des années qui ont suivi, met en scène Tomas (Daniel Day-Lewis) et Tereza (Juliette Binoche).

Alors j'avais acheté le livre dont il est inspiré, un livre de Milan Kundera, beaucoup plus complexe que le film lequel était, finalement, assez réducteur.

J'y avais alors trouvé, dans le chapitre 9 de la première partie intitulée "la légèreté et la pesanteur", environ une page et demi consacrée à un mot de trois syllabes riche de sens différents selon qu'on l'utilise avec sa racine latine ou une autre.

Ce texte, un peu long, je le recopierai un autre jour à taper. En attendant, juste une question, quel est-il? Question facile pour qui a le livre dans sa bibliothèque. Mais pour les autres quel pourrait-il bien être?
Réponse demain.

mercredi 18 novembre 2009

Trois femmes puissantes

N'ayant jamais lu aucun ouvrage de Madame Marie Ndiaye, je n'aurais sans doute pas acheté de soir son dernier livre malgré son récent prix Goncourt (ce n'est pas mon style d'acheter un livre juste parce qu'il a reçu un prix) s'il n'y avait eu deux autres livres qui m'avaient beaucoup plu lorsque je les avais lus.
Deux autres livres qui mettaient en scène la Femme, l'Afrique... et l'Europe aussi qui attire tant, même si celles qui partent s'aperçoivent au final qu'elles ne se sentent plus nulle part: "le ventre de l'Atlantique" de Fatouma Diomé et "Madame Baa" de Erik Oresnna.

Mais ce qui a été le détonateur, cela a été les propos d'un député dont je tairais volontairement le nom et qui ferait mieux de s'occuper de sa circonscription plutôt que de se piquer de littérature et d'un ridicule droit de réserve des écrivains. Avec une question que je me pose: Aurait-il tenu de tels propose si Madame Ndiaye avait été un homme blanc?

mardi 17 novembre 2009

Dis moi quels ont été tes mots de passe…

… et je te dirai qui tu es. Telle pourrait être la "morale" de ce billet.

Changer son mot de passe, c'est un exercice qui revient rituellement au travail que l'on soit dans le secteur public ou privé (et même à son domicile car malgré l'amour que l'on peut avoir pour ses proches, qui n'a jamais eu envie d'avoir son petit territoire secret?)
Les consignes du service informatique étaient simples: au moins 8 caractères mêlant de préférence chiffes et lettres, en minuscule et majuscule.
OK, c'est pas trop compliqué sauf que si l'on compile tous les lieux où l'on demande un mot de passe... Alors, sauf à avoir une mémoire d'éléphant, il y a intérêt à prendre le même et ne pas donner dans le trop tarabiscoté pour éviter de se poser plein de questions au moment de le taper et éviter de se faire jeter après le 3ème essai.
En plus l'exercice ne revient en moyenne que tous les 90 jours et comme le service informatique avait omis de signaler qu'un même mot pourrait être ré-utilisé plusieurs fois (à charge toutefois de laisser au moins un an s'écouler avant d'y recourir de nouveau), j'en suis au moins au 15ème…

Mais il faut voir les choses de manière positive, parce qu'il peut être assez instructif de passer en revue ceux qui sont utilisés.
Il y a le très classique prénom: celui du conjoint ou du compagnon, du ou des enfants ou petits enfants … Tout aussi classique: la date anniversaire (naissance, mariage…)
Et puis il y a ceux dont les passions ressortent via les mots de passe. Ainsi cette bourlingueuse qui renvoyait toujours à son dernier périple et cet amateur de jazz qui après les prénom et nom de son musicien préféré, disons "CharlieParker", avait utilisé celui d'un morceau qu'il aimait particulièrement. Mais ça peut être aussi le titre d'un livre: "sic'estunhomme" ou le début d'un poème: "L'anémone…"

Et moi*?
Il y a eu des choix "nature" avec orchidée et papillon, "littérature" avec apollinaire et siriusblack, "rigolards" avec zébullon (pour les quinquas nostalgique du "manège enchanté")et ornicar (cher aux enseignants), "états d'âme" avec incertitudes et libération. Et puis les "inclassables" (quoique…) tels que cassiopée et peneloppe.

Et vous?

* Il va de soi que ceux qui sont cités je ne les utilise plus :-)

lundi 16 novembre 2009

Le temps passe

Déjà la mi novembre!

Les deux petits potimarrons utilisés en guise de citrouille (légume que j'aime bien mais vu la taille de la dernière qui restait sur l'étal, je n'avais pas envie de manger de la soupe de citrouille tous les jours pendant au moins une bonne semaine) ont été jetés...
... et le gros chrysanthème jaune soleil qui a remplacé le petit rosier d'intérieur de mes 51 an est de plus en plus fané.
Il reste à les remplacer sur le balcon par des crocus, bleus, variété "Grand Maître":-)

Et à l'intérieur de l'appartement il va falloir installer une autre amaryllis, tout comme les deux années précédente dont rien ne garantit que les bulbes vont refleurir. Une nouvelle rouge. Of course!
Chibi avait bien aimé à chaque fois

dimanche 15 novembre 2009

Olivier (Benoît REGENT)

Qui se souvient maintenant de cet acteur (né le 19 août 1953 à Nantes et décédé le 22 octobre 1994 d'une rupture d'anévrisme, à la fin d'un tournage)?
Sans doute peu de personnes, et moi la première qui ne me suis rappelée de lui, ou plutôt d'un personnage qu'il interprétait en repensant ce matin à quelque chose qui s'est passé il y a deux jours.

Dans "Bleu" de Kieslowski il interprète un petit rôle, celui de Olivier: un ami du mari compositeur de Juliette Binoche/Julie Vignon de Courcy.

Ce qui suit ce ne sont que des souvenirs...

La 1ère fois qu'il apparaît, Olivier rapporte des documents dans la maison que Julie murée dans sa douleur après le décès de son mari et de sa fille, vient de décider de vendre. Parmi eux, une pochette avec des photos, que Juliette ne veut pas regarder, et pourtant...
La seconde fois, il arrive en pleine nuit, sous la pluie, dans cette même maison vide où il ne reste plus qu'un matelas sur lequel il lui fait l'amour. Il est venu parce que Julie lui a téléphoné et posé deux questions: vous m'aimez? Depuis quand? Avant de lui enjoindre: Venez!.. pour mieux le congédier au petit matin.

La 3ème fois c'est lors d'une émission télévision où Julie découvre par hasard qu'il a récupéré les partitions qu'elle croyait avoir détruites afin d'achever lui-même le "concerto pour l'Europe" que le mari de Julie avait commencé avec l'aide de cette dernière. Et parmi les documents qu'il montre, extraits de la fameuse pochette que Julie n'avait pas voulu regarder, elle découvre soudain que son mari avait une maîtresse, dont elle apprendra quelques scènes plus tard qu'elle s'est découverte enceinte peu après l'accident.
Tout à la fin du film, Julie qui a enfin fait le deuil de sa fille et de son mari, après avoir fait une nouvelle fois l'amour avec Olivier, finit, avec lui, d'écrire la partition.

Si l'histoire est centrée sur Julie, qui au tout début déchiffre la ligne mélodique triste et mélancolique du thème musical de Bleu,

http://www.youtube.com/watch?v=9wjcbC-xn9g

celle ci ne pourra s'écrire et se développer qu'une fois qu'elle aura fait le deuil de son mari et assumé le fait de continuer à l'écrire avec Olivier... et d'une certaine manière recommencer à vivre.

http://www.youtube.com/watch?v=jmQ88PWzvR0

vendredi 13 novembre 2009

Une journée mondiale de plus!

On pourra certes en sourire, et bien justement, sourire, n'est ce pas une manifestation de cette attitude vis-à-vis des autres? Quelle attitude? Celle dont on prône le développement aujourd'hui et dont un journal local en ligne se fait l'écho via l'article ci-après.

"Aujourd'hui, soyez gentils !
Inspirée par le World Kindness Day outre-Manche, la Journée mondiale de la gentillesse débarque ce vendredi 13 en France, à l'initiative du magazine Psychologies qui reprend le concept. « L’individualisme roi et le chacun pour soi ont vécu. En ces temps de crise, nous avons besoin de liens et de solidarité pour faire face », nous explique-t-on. Pourquoi pas... Vous en pensez quoi, vous ? Allez-vous être spécialement gentils ce vendredi ? Et, si oui, de quelle manière ?"

J'en connais certain(e)s pour qui ça va être TRES difficile.
Et moi la 1ère :-]) puisque j'ai toujours plus de facilité à dégainer le lance-flamme ou le bazooka que le bouquet de fleurs.
Bon d'accord celui du billet ci-dessous c'est un contre-exemple. Il y a du laisser-aller! D'ailleurs j'y songe, il va falloir penser à renouveler les stocks d'arsenic et de vitriol!

En automne rêver au printemps...

... avec un bouquet improvisé le 27 avril 2007. Juste quelques fleurs cueillies le long des voies piétonnes qui bordent le busway et qui, alors que dehors le temps est gris et humide, permettent aujourd'hui de retrouver le soleil et de défier le temps qui passe.

jeudi 12 novembre 2009

... le "hasard " des "rencontres"...

Au départ, c'était un tout autre message qui était prévu pour le 12 novembre.
Mais le texte "sortait" mal. 1ère alerte. Alors comme en pareil cas je l'ai laissé "reposer".
Et puis en passant à une autre activité, c'est la première photo choisie qui devait être jointe qui ne "passait" pas, elle non plus. 2ème alerte. Alors j'en ai cherché une autre.
Et puis en faisant défiler les pages sur le net, cette seconde image s'est imposée, tout naturellement.

Et le thème et le texte du billet restés en suspens sont devenus évidents. Ils tournent autour de ce constat: quand quelque chose bloque, il ne faut pas toujours chercher à savoir pourquoi au risque de s'inquiéter plus qu'il n'est nécessaire.
Et pour dépasser ce stade, il faudrait pouvoir se laisser guider/porter sans crainte, notamment par le "hasard" des "rencontres", quel que soit leur point de départ et quelle que soit l'issue de celles-ci.

mercredi 11 novembre 2009

... et l'image retrouvée

c'est celle de Miles Davis.
C'est l'une des photos qui décore mon bureau mais cachée sur le côté d'une armoire où moi seule peut la voir. Il en est ainsi depuis qu'une collègue de travail m'a signalé qu'elle lui faisait peur.

Peur?

Pourtant, moi elle ne me fait pas peur, peut-être parce que, sans avoir jamais lu la moindre biographie de lui (mais un proche qui l'aimait beaucoup avait su m'en dire l'essentiel) je sais que ce musicien, comme beaucoup d'artistes, a plus d'une fois exploré les zones sombres de sa personnalité. Certains s'y brûlent, plus ou moins vite: Billie Holliday, Charlie Parker, Chet Baker... pour ne citer que ceux là tout en restant dans le monde du jazz.

Peur? Peur de quoi? De la folie que certains pourraient y lire? A moins que ce ne soit l'impression d'être complètement nu(e) devant un tel regard?

Personnellement j'y ai plus vu la filiation avec certains masques africains.
Et derrière il y a le souvenir d'une exposition l'art Dogon qui a eu lieu dans ce lieu très classique qu'est la chapelle de l'oratoire à Nantes. J'en étais ressortie éblouie avant, des années plus tard, me dire qu'en exposant de telles pièces, c'est bien souvent la mémoire de tout un peuple que nous, occidentaux, nous pillons.

mardi 10 novembre 2009

L'image perdue...

... c'est celle de Maurice Béjart jeune, tel qu'il était dans les années 70.
Mais il faut remonter au point de départ.

Initialement c'est ce visage là de Vangelis qui aurait du apparaître sur le billet de hier. C'est celui qui figure sur le CD "1492". Sauf que l'image date un peu si l'on se fie aux images actuelles où le compositeur a désormais les traits plus empâtés et porte cheveux et barbe blancs plus que gris.

Et soudain s'est imposée la ressemblance avec cet autre homme, portant lui le bouc (et non la barbe) et dont les yeux clairs contrastaient tant avec la barbe et la chevelure sombre que mon père lors d'un repas du soir s'était arrêté de manger pour s'exclamer: "cet homme, on dirait le diable".

De la danse alors je ne connaissais rien (et n'en connais guère plus aujourd'hui) et j'ai juste retenu le nom et le visage de ce chorégraphe.
Je ne sais donc pourquoi un reportage lui était ce jour-là consacré, reportage dont il ne reste sans doute aucune trace, aucune image. Peut-être était-ce à l'époque où il avait décidé d'installer sa compagnie à Lausanne.
De ses spectacles, je ne connais que cet extrait, celui du Boléro de Ravel dont beaucoup préfèrent la version avec un soliste homme, comme dans le document ci-joint où le rôle principal est tenu par Jorge Donn:
http://www.youtube.com/watch?v=Lnut9tB78BE
... quaund Béjart, Donn et Ravel nous emmènent vers cette explosion finale que nous attendons tous comme une délivrance.

lundi 9 novembre 2009

Balade avec Vangélis

Vangélis. Impossible de me rappeler quand pour la première fois une des partitions de ce compositeur grec né en 1943 m'a accrochée? Etait-ce avec "les chariots de feu" ou "Blade Runner".
Qu'importe! Aujourd'hui billet autour de quelques uns des morceaux figurant sur les 5 CD de lui que j'ai en ma possession:
- pas forcément ceux que je préfère dans le CD mais qui figurent sur youtube.
- pas forcément dans l'ordre où je les préfère mais dans l'ordre de leur création.

En avant donc pour une balade mémorielle avec en arrière plan sonore quelques morceaux de cette musqiue que certains qualifient de new âge.

l'apocalypse des animaux (1973)
... et décembre 1987, dans une chambre de maternité où une équipe de médecins, sage-feme, psychologue... essayait de convaincre une petite fille de ne pas quitter trop tôt le doux refuge où elle baignait depuis 7 mois

http://www.youtube.com/watch?v=kiuJHIZaN-8

l'opéra sauvage (1979)
... ou quand un grec parle aussi bien de l'Irlande que Enya

http://www.youtube.com/watch?v=RtB_gF4VmeI

les chariots de feu (1981)
... en souvenir d'une sprinteuse qui a toujours haï faire les courses de fond tout en admirant les coureurs et coureuses de fond et demi fond

http://www.youtube.com/watch?v=TYJzcUvS_NU

Blade runner (1982)
...à cause de ce si beau "Répliquant" devenu presque plus humain que le "Blade Runner" qui le poursuivait

http://www.youtube.com/watch?v=ZZKkxAQYxyE

1492 (1992)
...parce qu'il n'y a aucun souvenir visuel associé à ce morceau, juste une impression d'intemporalité, voire d'éternité

http://www.youtube.com/watch?v=WSfVPExX-Ds