lundi 29 novembre 2010

Stan Getz - Misty

Cette version de Misty n'est pas l'une des versions jouées par Erroll Garner que j'avais, adolescente, enregistrée vaille que vaille sur un radio cassette pour mieux l'écouter avant de m'endormir... mais le saxophone est l'un des instruments dont le son me plait beaucoup.

... et désolée pour ceux ou celles que l'image de la Dame nue avec le sax choqueraient mais les autres versions, dont certaines avec de très jolies photos autour du jazz, peuvent uniquement s'écouter sur youtube

dimanche 28 novembre 2010

...interlud(iqu)e(?)...

ça fait plusieurs jours qu'il n'y a rien eu de publié ici. Ce n'est pas faute d'avoir quelques idées en stock, des images aussi, de balades notamment, qu'il faudrait retravailler et pour lesquelles il faudrait rédiger un texte. Et tout cela prend du temps.
Mais le vrai problème est ailleurs, dans une fâcheuse tendance à faire comme le chaton de la photo: m'endormir sur le PC le soir pour me réveiller au milieu de la nuit, sans avoir les idées assez claires pour rédiger un billet. La faute au travail: beaucoup de départs (certains définitifs) non remplacés en ces temps de rigueur budgétaire, beaucoup d'absences aussi car en période de réorganisations de services, il y a tellement d'incertitudes que beaucoup somatisent faute de pouvoir exprimer leur mal-être et les arrêts maladie se multiplient avec les présents qui compensent, en partie, du mieux qu'ils peuvent, avec le risque qu'à leur tour ils craquent.
S'y ajoute désormais pour moi un choix à faire, avant le 31 décembre... Un choix qui engagera pour de nombreuses années...

jeudi 25 novembre 2010

Le travail c'est la santé (?)

Pas vraiment le contrepoint du billet de mercredi. Mais bon, il faut parfois savoir sourire et Henri Salvador avait parfois l'art de parler de choses sérieuse en souriant

A noter la date de la création de la chanson: 1965.

A l'époque je n'avais que 7 ans et elle me faisait beaucoup rire... mais avec le recul je me dis que si mon père qui avait commencé à travailler dès 17 ans, est parti une quinzaine d'années plus tard en pré-retraite, dès 57 ans, c'est qu'il devait en avoir vraiment marre.

mercredi 24 novembre 2010

Mal être au travail

C'est un psychiatre. Il travaille dans une grande ville et faisait partie d'une de ces commissions que l'Etat met régulièrement en place pour faire un état des lieux sur une thématique avant d'émettre des préconisations. Des préconisations sur lesquelles tout le monde s'accorde sur le bien-fondé tout en sachant que les moyens financiers ne suivront pas.
Il y a 3 ans de cela, en "off" il m'avait signalé qu'avec ses collègues ils constataient une montée inquiétante des consultations de personnes en souffrance au travail. Une consultation par mois était due à des problèmes liés au travail. En général, dans une petite entreprise plutôt rurale dirigée par un tyran local.

Je l'ai revu récemment et le constat est désormais sans appel: désormais une consultation sur 10 est liée à la souffrance au travail. Et le secteur public comme le secteur privé sont concernés.
Et je n'ai pas été surprise car
- dans mon travail, les arrêts maladies (chutes, mal de dos, problèmes de tensions...) se multiplient de façon inquiétante
- et sur les blogs je lis de plus en plus souvent des anecdotes (racontées avec volontairement peu de détails pour éviter les ennuis) à ce sujet
qui sont autant de clignotants comme quoi, désormais, quel que soit le secteur, le travail est de moins en moins un lieu où l'on se sent bien.

mardi 23 novembre 2010

Il s'appelait Daniel...

... mais je ne l'ai jamais appelé ainsi mais de son nom de famille car nos relations sont toujours restées professionnelles.

Je l'ai connu en fin 2007. Ma 1ère impression fût mauvaise car après avoir le matin clamé à haute voix qu'il fallait respecter les délais, le soir même ses collègues avaient du attendre près d'une heure pour délibérer tellement il avait pris du retard.
Et puis avec le temps, j'ai appris à regarder autrement cet homme plutôt rondouillard, de corps comme de visage, qui avaient deux des qualités que j'aime chez les autres:
- en tant que professionnel, il était compétent ET humain
- en tant qu'individu il avait beaucoup d'humour et lorsqu'il souriait ou riait, c'était aussi "avec les yeux".
Et il n'était pas triste! L'avant-dernière fois que je l'avais vu je lui avais d'ailleurs promis de lui envoyé un diaporama rigolo (pas vraiment professionnel car il égratignait certaines personnalités en vue. Et puis j'avais oublié de le faire et lui de me le rappeler.

La dernière fois que je l'ai rencontré, il ne riait pas car je venais de remplacer in extrémis un collègue absent à une réunion... qu'il a du finalement annuler faute de quorum. Les occasions pour lui de rire avaient déjà bien diminué car il avait changé de poste quelques mois auparavant, quittant la direction d'un petit établissement de formation d'un département rural pour un très gros centre de formation de Nantes.

Pour le moment c'est la dernière image que je garde de lui, celle d'un homme devenu soucieux, juste avant que des douleurs chroniques ne l'obligent à consulter pour ce qui s'est avéré être un cancer. L'un de ceux qui malgré tous les traitements mis en place et la volonté de vivre du malade vous emportent en quelques mois.
Son corps est retourné à jamais la semaine dernière dans son département natal où il avait vécu si longtemps. Dans ma tête, de ne pas l'avoir revu du temps de sa maladie, me permettra sans doute de ne garder que le souvenir de ses yeux bruns pétillants et de son doux sourire qui éclairaient son visage et du plaisir que j'avais à le rencontrer.

lundi 22 novembre 2010

citation

Nouvel endormissement précoce alors qu'il aurait fallu finir de préparer une réunion que je préside cet AM, réveil vers 1h15 du matin (avec en prime l 'habituelle mauvaise conscience) un peu de surf sur le net et puis cette petite phrase de Arletty que j'avais déjà lue et ... oublié de mettre sur le côté du blog. Oubli désormais réparé.

"L'amour, l'amitié, c'est surtout rire avec l'autre, c'est partager le rire que de s'aimer."

dimanche 21 novembre 2010

cadeau pour les insomniaques...

Après le billet consacré à la chanson phare de Franck Alamo, il y avait plusieurs possibilités de billets, assez tristes puisqu'au départ il était question de mort: l'un d'un "collègue" de travail, l'autre d'une actrice dont j'avais beaucoup aimé la prestation dans un film pour lequel elle avait reçu un prix à Cannes.
Mais entre temps sur FaceBook il y a eu ce petit extrait du "livre de la jungle" déposé par une lectrice e ce blog.
J'aime bien Baloo, notamment dans la chanson "il faut de peu pour être heureux", mais plus encore Kaa, l'un de ces "méchants" un tantinet crétin comme l'équipe de Walt Disney savait si bien les inventer. Un "méchant" rigolo, pas comme Shere Khan

Allez promis, à la prochaine insomnie, plutôt que de sortir le petit comprimé (qui de toute façon n'empêchera pas le réveil du petit matin) j'essaierai de me rappeler Kaa et son "Aie confianssssssssssse..."

samedi 20 novembre 2010

" Biche oh ma biche"...

Le lien est aisé entre "le loup, la biche et le chevalier" et cette autre chanson de la même époque que j'aimais elle aussi beaucoup.

J'ignorais cependant le visage même de celui qui l'interprétait et que j'ai découvert en préparant ce billet.
Tout comme le fait que, mis à part cette chanson (donnée par Mort Shuman), il semble bien qu'il ait laissé peu de traces dans la chanson française...
Ce point ne l'a pas empêché, après avoir exercé différents métiers, de devenir l'un des piliers des tournées "âge tendre et tête de bois". Mais pour combien de temps car via le net j'ai aussi appris qu'il était atteint de l'une de ces saloperies de maladies pour lesquelles il n'existe aucun traitement: une SLA.

vendredi 19 novembre 2010

Insomnie recherche "Une chanson douce"

Pour différentes raisons qui ne seront pas explicitées ici, les temps sont durs actuellement au niveau professionnel.
Alors les insomnies s'invitent plus souvent qu'il ne serait raisonnable, ces insomnies de mauvais augure que sont les endormissements intempestifs (vers 10 ou 10h30 du soir) pendant... qu'on surfe en espérant se défouler après une journée difficile) couplés à des réveils trop précoces (vers 2 ou 3 heures du matin ou au mieux 4 ou 5 heures) eux-mêmes suivis d'une "rendormissement" fatal, celui qui a lieu de préférence trop peu de temps avant l'heure officielle du lever.
Dans ces cas là, plutôt que "ruminer" ce qui tracasse, on aimerait juste entendre dans sa tête cette chanson d'Henri Salvador que beaucoup connaissent sous le nom de "une chanson douce" alors que son nom officiel est "le loup, la biche et le chevalier".
Une sorte de petite "madeleine" musicale gardée de l'enfance du temps des années 60.

jeudi 18 novembre 2010

recettes pour rester de bonne humeur

Elles sont rares et parfois difficile à mettre en oeuvre. La preuve ci-après.

C'est l'heure de se lever après une nuit trop courte , notamment parce que vous vous faites du souci à cause de votre travail -certes vous faites partie des privilégié(e)s qui en ont un- et vous ouvrez les volets.
Et là, vous avez la désagréable confirmation de ce que votre ouïe vous avait signalé: il pleut. Une fois de plus. Et pas qu'un peu. Pas grave vous bossez, vous n'aurez pas ainsi la tentation si vous levez le nez de votre bureau d'aller vous aérer dehors

Une fois levé vous constatez que le chat au demeurant très doux n'arrête pas de miauler comme un malade car il a faim. Après l'agression des yeux, celle des oreilles.
Sauf que hier au soir, top fatigué(e) vous avez oublié de préparer sa ration de croquettes. Or, comme l'un et l'autre vous avez tendance à prendre du poids (pour vous, merci les bouleversements hormonaux de la cinquantaine) vous pesez soigneusement sa ration (la vôtre ... euh... comment dire... sujet à éviter...).
C'est bien connu, pour se réveiller rien ne vaut l'odeur de la croquette industrielle.

Si j'oubliais, celle de la litière dudit chat! Et oui quand on vit en appartement il n'y a pas 36 solutions! C'est très plaisant pendant que l'eau de son thé chauffe de nettoyer les choses diverses et variées qui "embaument" la cuisine.
Plaisant mais mine de rien efficace pour restreindre l'appétit. Ne jamais oublier de "positiver"

Je passe sur les activités diverses liées à tout lever et j'arrive au moment où vous ouvrez le PC histoire d'aller faire un petit coucou à quelques amis du net sur Face Book.
Et là vous tombez sur une série de publicités. Déjà qu'en vous voyant dans le miroir vous aviez pensé que vous n'aviez pas l'air en forme... ces petites vignettes ci dessous par rapport à des produits et recettes anti-rides sont la petite goutte en trop. Bon là, deux solutions:







- vous sortez la boîte de kleenex en finissant de vous préparer
- ou vous vous défoulez via un billet dont vous espérez qu'il fera rire ceux et celles qui le liront.

Sur ce, je vous souhaite malgré tout une bonne journée!

mercredi 17 novembre 2010

... "le lien tashô"

Ci-après un extrait du dialogue échangé entre Tsukkiko et celui qu'elle appelle le maître: Kojima Takashi

- "Frôlement de manches est signe de lien tachô." Tsukiko, connaissez-vous le sens de l'expression "
lien tashô"
?
- Euh... Oui...Il y a un petit lien c'est ça?
- Non! Il ne s'agit pas de "tashô" dans le sens de "un peu" voyons! Tashô, dans ce cas, ça veut dire "plusieurs vies"
-Ah bon!? Le japonais n'est décidément pas mon fort...
- Parce que vous n'avez jamais sérieusement étudié! Ce terme a son sens dans la pensée bouddhiste selon laquelle tous les êtres vivants se réincarnent plusieurs fois.. Le lien "tashô" que j'évoquais à l'instant, c'est ce qui unit des êtres dans une vie antérieure. C'est ça que ça veut dire.
- Dans une vie antérieure? Nous étions unis depuis une autre vie, vous et moi?
- Un lien entre deux êtres... ça existe pour nous tous... probablement...
- Les vies antérieures, vous y croyez, vous?
- Oui. Juste un peu"

En fait, mine de rien, sous des aspects qui renvoient à un échange autour d'une expression japonaise peu connue, le professeur qui bien souvent peut rester quasiment sans parler à côté de la jeune femme pendant qu'ils dînent côte à côte de mets souvent similaires car ils ont des goûts très proches en matière d'aliments, pourrait bien être en train de lui faire une déclaration d'amour.

dimanche 14 novembre 2010

les années douces et...

C'est semble t il le dernier Taniguchi puisque la date du dépôt légal est août 2010.

Autant l'avouer dès le départ, bien qu'aimant beaucoup Taniguchi, ce dernier ouvrage m'a un peu déçue, contrairement au précédent que j'avais lu de lui: "un zoo en hiver" où il racontait ses premiers pas dans l'univers du manga.
Qu'en dire? "Les années douces" c'est une sorte de croisement entre "l'homme qui marche" et "le gourmet solitaire" de ce même Taniguchi avec en arrière plan ... le cinéma de Ozu.

Pour qui ne connaît pas a minima la culture japonaise, cette histoire d'amitié amoureuse qui se noue entre une jeune femme indépendante et très solitaire de presque 38 ans et un des ses anciens professeurs qui donne l'impression d'être un peu "vieux jeu" a de quoi dérouter.
En vrac:
- si dans beaucoup de bars, le soir viennent y manger et boire (parfois beaucoup) les travailleurs même mariés après leur journée de travail, la présence d'une femme y reste rare (parce que le statu de la femme mariée est d'être au foyer)
- pour une femme, préparer la "boîte à bento" (comprendre le repas de déjeuner du midi) d'un amant est lourd de signification
- un homme peut dire qu'il a mal aux fesses alors que ce mot est indécent chez une femme qui elle ne peut que parler du bas du dos
- que certains chiffres sont très importants comme le "8", ce qui explique qu'un marché puisse ne s'y dérouler que le 8, le 18 et le 28 du mois, quel que soit le jour de la semaine!
- l'importance des fêtes au moment de la floraison des cerisiers en fleurs
- etc...

Pour en revenir à l'histoire, elle se déroule très lentement, au gré des rencontres, répétitives et pourtant en même temps aléatoires et dont certaines (une petite dizaine dans le volume 1) émergent.
Tout comme une autre blogeuse, bien que cette nouvelle BD de Taniguchi ne m'ai pas autant enthousiasmée que les précédentes, je vais très probablement acheter l'ouvrage dont s'est inspiré Taniguchi: "les douces années" qui est en fait une étrange traduction d'un petit livre de Mme Hiromi Kawakami, roman dont le titre original est en fait "la sacoche du professeur".

samedi 13 novembre 2010

Stevenson & Mary Reilly

J'aime bien Google... même si comme moteur de recherche il est un peu trop "monopolistique" ... notamment parce que le dessin de sa page d'accueil varie. Ainsi aujourd'hui, à minuit c'est ce dessin qui est apparu.

Comment ne pas penser aussitôt: "l'île au trésor, Stevenson... ça doit être l'anniversaire de sa naissance ou de sa mort"... et avoir envie d'en savoir plus sur lui... Effectivement il est né le 13 novembre 1850. De lui je retiendrai 3 livres... que je n'ai jamais lus:
- "l'île au trésor", qui a passionné plus d'un petit garçon
- "voyage avec un âne dans les Cévennes" dont le trajet qu'il réalisé fait désormais partie du GR70 sous le nom de "chemin de Stevenson"
- "l'étrange histoire du Dr Jekyl et de M. Hyde" qui a donné matière à tant de films qu'ils soient directement inspirés de l'histoire ou des dérivés.

Parmi eux "Mary Reilly" de Stephan Frears qui est une adaptation du livre du même nom de Valerie MARTIN.
Les deux personnages principaux y sont joués par Pretty Woman, pardon Julia Roberts, qui est bouleversante en servante à la fois si fragile et si forte face à ce grand acteur qu'est John Malkovitch. Ce dernier trouve dans ce rôle, pardon ces rôles, car il interprète de manière très convaincante et le vieux Dr Jeckyll et le jeune M. Hyde...

Ce film fait partie des grands films "en costume" de Stephan Frears, tout comme l'est: "les liaisons dangereuses" où joue aussi John Malkovitch

vendredi 12 novembre 2010

pour oublier la pluie et le vent...

... juste une image d'été en ce 12 novembre, celle de coquelicots et marguerites qui poussaient sur le vieux mur d'une grande propriété privée de la commune où j'habitais en 2006.

jeudi 11 novembre 2010

Jean-Marie Vivier " Vieillir "

En écho plus qu'en réponse à Malaussen qui, cette nuit écrivait ceci après avoir évoqué les soucis de santé de ses parents et notamment ceux de sa mère :
"Devant notre athéisme, papa ne manquait jamais de poser à chaque fois la même question : "Mais comment expliquez-vous que des gens qui ne sont pas croyants, invoquent Dieu quand ils sont confrontés à la mort... ?"... cette chanson de Jean-Marie Vivier,

http://jeanmarievivier.free.fr/

un auteur/compositeur/interprète installé sur les côtes bretonnes que m'a fait connaître... un Suisse!

"...Vieillir c'est s'inquiéter soudain du salut de son âme
Entrer dans une église sans bien savoir pourquoi
De tous les Saints Patrons devenir polygame
Et avoir des frissons en regardant la croix
C'est ignorer la fin d'un sketch qu'on a écrit
Vouloir rejouer encore devant ses spectateurs
En cherchant une réplique ou bien un mot d'esprit
Tout en sachant très bien qu'on en n'est pas l'auteur..."

mercredi 10 novembre 2010

les cahiers de gribouillages

Le tout premier, je crois bien que c'était celui intitulé "pour les adultes qui s'ennuient au bureau" et je l'ai offert à un ami qui ne supportait plus son travail (même s'il y est toujours...), tout simplement parce que j'avais bien ri en le feuilletant.
Et puis l'autre jour, après une semaine assez stressante... quoique ces temps ci je devrais plutôt compter les jours où je reviens relativement "zen" à la maison, non pas parce que la journée est finie, mais parce qu'elle s'est bien passée, ça irait plus vite...Donc, l'autre jour je suis tombée sur l'un de ses petits frères. Alors pour rire un peu, voici quelques dessins choisis:
- un pied avec un boulet que l'on coupe après avoir collé la photo dudit boulet...
- un bonhomme qui plutôt que de nager dans les dossiers s'entraîne à "lever le pied" ou bien encore "brasser de l'air"
- un coquillage sur lequel on pose la tête afin d'écouter l'appel du large...
- des crabes autour desquels on dessine un panier (bien que ça ne soit pas mentionné, rien n'interdit de donner un nom aux crabes...)
- quelques puces avec pour consigne d'en dessiner d'autres avant de secouer la page...
Et pour finir: extrait de la 4ème de couverture qui déclare : "Il est temps d'être libre: OSEZ"


mardi 9 novembre 2010

Quelques statistiques (2)

On continue aujourd'hui avec deux thématiques cette fois-ci: les mots clés qui ont servi aux recherches et l'origine géographique des visiteurs

1°) les mots clés

J'ai volontairement regroupés ceux où figurent chat et livre car il est probable que derrière se trouvent des personnes qui connaissent les vers de ce poème de Guillaume Apollinaire dont est directement issu le titre du blog.

un chat passant parmi les livres (143 consultations) et un chat parmi les livres (23)

Puis deux noms propres d'artistes: Lucien Legras (39) et Auguste Rodin 32. Une demie surprise avec Lucien Legras, car les sites qui parlent de lui ne doivent pas être si fréquents que cela, contrairement à Rodin.

Les deux surprises viennent des deux mots suivants avec un mot rare: la garance avec garance fleur (38). Mais là l'explication avancée pour Lucien Legras joue probablement aussi. Et, beaucoup plus surprenant, une expression autour des personnes handicapées (14). En effet je n'ai pas le souvenir d'un seul billet qui soit consacré à cette thématique.

Et pour finir, non pas les Daltons mais: la fraise Tagada (6)

2°) l'origine géographique des internautes:

La sur-représentation française (6 373) ne surprend guère vu la langue utilisée ainsi que les thèmes dits "de société" qui lorsqu'ils sont abordés concernent l'hexagone. C'est elle qui explique les scores belge (321) canadiens 301) ou suisses (166) et probablement marocains (53) où certains enseignements ont lieu en français.
La présence anglo-saxonne quelle soit américaine (539) ou britannique (80) est à rapprocher de la présence de mots en anglais, que ce soit des noms communs comme "precious" ou "poppies" ou propres avec "Hooper".
En fait les vrais surprises viennent des consultations originaires de Russie (101) d'Allemagne (78) ou des Pays-Bas 45) ... sauf si l'on songe à l'écrasante présence du mot propre "Kundera" et là tout pourrait s'expliquer: il y aurait une simple consultation sans aucune suite.

Allez, je refais le point dans 6 mois

lundi 8 novembre 2010

Quelques statistiques (1)

C'est une fonction de blogger que j'ai du installer en mai dernier... avant de l'oublier. Et puis je l'ai redécouverte par hasard et j'ai trouvé ça assez intéressant pour avoir envie de partager ce que j'y lisais via un billet.
Aujourd'hui, les billets les plus consultés depuis, non pas l'ouverture blog mais mai dernier sont les suivants.

la compassion selon Milan Kundera 20 nov. 2009, 610 Pages vues

La femme en rouge... 22 oct. 2009, 268 Pages vues

LA fraise TAGADA 6 nov. 2009, 255 Pages vues

Precious 3 avr. 2010, 246 Pages vues

St Martin et les "poppies"1er nov. 2008, 155 Pages vues

des campagnes qui agacent 2 déc. 2009, 136 Pages vues

... c'est le nom d'une fleur... 26 mars 2010, 129 Pages vues

Ces films qui font peur 6 avr. 2010, 88 Pages vues

Edward Hopper, peintre de la solitude? 20 déc. 2008, 75 Pages vues

Drôles de noms (1) 9 sept. 2010, 54 Pages vues

La surprise est venue de Milan Kundera, d'autant que, autant qu'il m'en souvienne, le billet consistait juste en un extrait du livre.

Le trio qui suit s'explique lui aussi sans problème: le second surtout quand on connaît les pics de fréquentation des sites photos consacrés aux femmes (surtout dénudées) et là, couplé avec l'une des couleurs les plus attirantes après le bleu... Pour le 3ème, je parierais volontiers que ses bons résultats sont à rapprocher de la période d'Halloween. Quand au 4ème mot du trio de tête (Precious) son score vient de ce que rédigé en anglais et consacré à un livre et surtout un film récent, il a aussi attiré des internautes anglo-saxons... qui ont du rapidement tourner les talons en voyant un texte rédigé en langue étrangère. Et il doit en être de même du 5ème où le mot anglais de coquelicots, "poppies" figure...

Moi, pessimiste? Plutôt lucide. La preuve, le dessin rigolo qui illustre le billet est rédigé... en anglais!

dimanche 7 novembre 2010

Au nom de la loi

Juste 30 ans aujourd'hui qu'il est décédé cet acteur qui est avant tout pour moi Josh Randall, le héros de cette série télévisée des années 60. Le générique de "au nom de la loi" avait l'art de faire rappliquer illico presto les 3 filles de la famille, fascinées par sa démarche et son regard bleu si clair... si dur aussi. Aucune de nous ne connaissait alors les parts d'ombre de cet homme telles qu'elles ont fini par être révélées.

samedi 6 novembre 2010

Jour de repos :-)...

.. et voici l'occasion de revenir sur l'humour de l'un des agents qui va bientôt quitter "nos murs" pour aller travailler sur le nouveau site où il a été affectée. C'est lui qui pendant longtemps a affiché la photo ci-dessous. Une photo de poids quand on savait qu'il travaillait autrefois à la Poste où il avait gardé un certain nombre de bons contacts, dont certains avaient du être confrontés à ce qui a pendant été considéré comme un problème de santé majeur au sein de cette entreprise: l'alcool!
Elle me manquera cette personne qui connaissait le prénom de chacun des 250 agents du site et était toujours souriante, prête à rendre service.

vendredi 5 novembre 2010

Il y a des jours comme ça...

... où l'on se sent plein de doutes d'hésitations sur le chemin à suivre, la direction à prendre

La tentation pourrait être grande alors de tout laisser tomber.

Ou alors de se laisser porter par le sens du vent...
Mais est-ce une solution?

jeudi 4 novembre 2010

Quelques visages qui émeuvent

Il y a parfois des visages qui émeuvent.

Ainsi autrefois celui de "la jeune fille à la perle" de Veermer, une jeune fille dont on ne sait rien et dont certains ont supposé qu'elle était la plus jeunes des filles du peintre, d'autres une servante de la famille.

Les deux jeunes femmes ci contre sont mieux connues. "la femme à l'hermine" et "la belle Ferronnière" ont en commun le même auteur qui a repris le même type de vêtements, de visage, de coiffure, de regard qui tient un peu le sectateur à distance.

Est ce pour cela qu'elles ont été mieux mémorisées, au point que lors d'une récente séance photo improvisée, c'est la dernière image, réalisée "comme ça" juste avant de fermer l'appareil, qui a retenu l'attention et que la filiation avec les deux peintures de da Vinci est apparue?

mercredi 3 novembre 2010

Quelques "Bleu"(s)

Ils sont d'une couleur unique Le bleu, Ce n'est pas le bleu angélique Mais pour un peu On les prendrait bien pour des anges Un peu déchus, un peu tombés Tant ils ont le regard étrange De bleu cerné Bien curieuse est leur tendresse Pour peu Qu'on s'y abandonne, ils vous laissent Couverts de bleus Ils brûlent en ne voulant le dire Ou seulement par dérision Ils sont les premiers à sourire De leurs passions Mais quand trop fort ça tourbillonne Quand c'en est trop d'avoir quinze ans Trop dur de n'attendre personne D'aimer si fort, sans rien dedans Sans rien dedans Ils se dessinent à l'encre bleue Des larmes Par jeu

Ils sont d'une couleur précise Ce bleu Par quoi tant d'autres se déguisent Oui, mais pas eux Ils le malmènent, ils le délavent Le portent au-delà des saisons En piétinant la mode, ils savent Qu'ils ont raison Ils sont de la couleur des vagues Ou mieux De ces bleuets qui se divaguent Au chemin bleu Au milieu des champs bien trop sages Oubliés par le désherbant Ils sont cette traînée sauvage Bravant le temps Mais quand trop fort ça déménage Quand c'en est trop d'avoir treize ans De cogner son coeur à la cage Et quand grandir met trop de temps Trop de temps Ils se dessinent à l'encre bleue Des larmes Par jeu

Si l'amour déjà monte en graine Chez eux C'est un rempart contre la haine Contre le feu En les voyant toujours j'espère Qu'ils n'iront pas jusqu'au moulin Et que leurs graines dans la terre Feront demain, Feront un monde à leur mesure Où bleu Et rouge et vert et sans fêlure Vivront heureux Et même si parfois ils doutent Si leur coeur est trop lourd pour eux Je leur dis, voyant sur la route Qu'ils ont le bleu Ne boudez pas votre tendresse Il se peut qu'elle vous tienne chaud C'est pour aimer que le temps presse Même si c'est un peu trop tôt Un peu trop tôt Même si tombent sur le bleu Des larmes C'est peu

C'est peu

* photo de "bleus" trouvée chez Françoise, enfin

http://chez-salpiglossis.viabloga.com/news/hallot-hallot-ici-l-espace

mardi 2 novembre 2010

Georges Seurat, l'homme secret

En ce 2 novembre, une anecdote peu connue au sujet de Georges Seura. Né le 2 décembre 1859 à Paris, dans un milieu bourgeois, il semblerait bien qu'il ait hérité de son père, fonctionnaire, le caractère d'un homme solitaire.

En 1884, alors qu'il a 25 ans, il achève "Une baignade à Asnières", le premier des sept grands tableaux qu'il va peindre dans sa très courte vie.
Très courte car 7 ans plus tard, en 1891, alors qu'il est allé rendre visite à ses parents, il meurt subitement, à l'âge de 31 ans, probablement de diphtérie.
Quelques jours plus tard sa famille découvre alors avec stupéfaction qu'il entretenait depuis plusieurs années une liaison avec Madeleine Knobloch dont il avait eu un fils, né en 1890. Cet enfant décèdera d'ailleurs deux semaines après son père. Quant à l'enfant dont était enceinte Madeleine lors du décès de Seurat, il n'atteindra pas lui non plus l'âge de deux ans.

Qui était Madeleine, l'amour caché de Georges Seurat? On connaît en réalité chose peu de choses d'elle, si ce n'est qu'elle était issue du milieu ouvrier et qu'elle avait 20 ans quand ils se rencontrèrent.
D'une beauté épanouie, elle est devenue son modèle, sa maîtresse, sans qu'il ose la présenter, ni même en parler à sa famille. Lorsqu'il décidera en 1889 de faire son portrait en train de se poudrer ("La Jeune femme se poudrant")il ira même jusqu'à remplacer son autoportrait qui apparait via dans une glace fixée au mur par... un tableau avec un pot de fleurs!

lundi 1 novembre 2010

"l'insomnie des étoiles"

Marc Dugain, l'auteur de ce livre, je l'ai découvert via "la chambre des officiers" qui racontait l'histoire de son grand-père. Je n'ai pas les deux autres ouvrages qu'il a publié en 2005 et 2007 chez Gallimard, l'un consacré à Edgard Hooper, l'autre à Staline. Mais celui-là m'a attirée: le titre, la photo de la jaquette avec une femme dans une tenue des années 30 qui avance dans le brouillard?

Du brouillard il n'est pas directement question dans "l'insomnie des étoiles". Mais du froid et surtout de la "nuit et brouillard", oui.
C'est ce que va découvrir le héros, le capitaine Louyre qui cherche à comprendre pourquoi Maria, la très jeune fille à moitié morte de faim trouvée dans une ferme allemande durant l'hiver 45 a camouflé le corps carbonisé d'un homme qu'elle n'a pas tué.
Beaucoup ne comprennent pas son acharnement à comprendre alors qu'il y a tellement d'autres morts. Alors il interroge le maire, le prêtre catholique qui s'occupe des orphelins, l'ancien médecin chef de cette ancienne maison de convalescence désormais fermée -mais dont le personnel est toujours payé- installée tout en haut de la ville.
Ceux qui se sont un peu documentés sur la Shoah, connaissent les conditions de la mort de Camille Claudel, de Séraphine de Senlis et de tant d'autres qui ont été hospitalisées en psychiatrie, devineront bien avant la longue confession du médecin psychiatre ce qui s'est passé.

Marc Dugain a l'art rare, de dire beaucoup avec peu de phrases. Mais quelles phrases parfois. Ainsi ce point de vue de Louyre sur le maire qui vient d'avouer qu'il était autrefois professeur de philosophie:
"Ce n'est pas facile de faire du doute son métier. On se brûle vite à côtoyer l'essentiel, et j'imagine qu'on se sent tellement soulagé quand on y renonce. Mais en refusant le doute, on est certain de se priver de la vérité"
Ou cette analyse du secret tel que le conçoit le médecin psychiatre:
"Le secret est incompatible avec l'être humain. (...) Parce que s'il n'est pas lourd, ce n'est pas un secret. S'il est écrasant, cela devient intolérable pour la personne qui le porte et elle doit le partager sauf à se mettre elle même en péril"