dimanche 31 janvier 2010

French Bockbusters?

On parle souvent de la perte de parts du cinéma français aux dépends du cinéma américain, alors pour une fois, pourquoi ne pas changer les règles du jeu et s'interroger sur le poids au niveau mondial du cinéma français, en fait sur les films français qui ont marché à l'étranger.
Est ainsi récemment paru le classement des 10 films français le plus regardés, hors France, ces 10 dernières années.

1. Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain (2000), de Jean-Pierre Jeunet : 23 115 858 entrées
2. La Marche de l'empereur (2004), de Luc Jacquet : 19 962 345
3. Astérix et Obélix, mission Cléopâtre (2001), d'Alain Chabat : 10 212 943
4. Astérix aux Jeux olympiques (2007), de Thomas Langmann et Frédéric Forestier : 9 404 403
5. Le Pacte des loups (2001), de Christophe Gans : 7 419 375
6. Bienvenue chez les Ch'tis (2008), de Dany Boon : 6 105 290
7. La Môme (2006), d'Olivier Dahan : 6 064 512
8. Les Rivières pourpres (2000), de Mathieu Kassovitz : 5 996 128
9. Coco avant Chanel (2009), d'Anne Fontaine : 5 303 754
10. Les Choristes (2003), de Christophe Barratier : 5 289 122.

Si certains pourraient par certains côtés être effectivement se classer dans la catégorie "blockbuster", telle que généralement entendue, ne peuvent certainement pas être qualifiés ainsi les deux premiers notamment "le destin..." avec tout ces petits détails que l'on peut découvrir de vision en vision, et cet humour tendre, très spécial qui existait déjà dans "Delicatessen".
Et puis dans "le destin ..." il y a la musique tendre et doucement mélancolique de Yann Tiersen, une musique où parfois résonnent comme des accents d'Eric Satie

http://www.youtube.com/watch?v=ozb1RMC0E-k

http://www.youtube.com/watch?v=5_ftpDP1cdM

vendredi 29 janvier 2010

Histoire de Femmes

Au départ il y a une invitation à rejoindre un groupe sur facebook.
Un groupe pour soutenir Rayhana, une jeune femme auteur d'une pièce de théâtre au sein de laquelle elle joue et à cause de laquelle elle a été aspergée d'essence en se rendant à une représentation. La pièce de théâtre? a priori rien de choquant, juste l'histoire de 8 ou 9 femmes qui, dans un hammam, racontent leurs vies. Sauf que certains n'aiment pas .

http://www.maisondesmetallos.org/A-mon-age-je-me-cache-encore-pour.html Des vies pas faciles qui ont fait se souvenir de ce très beau film où une jeune femme revenait à l'occasion de la mort d'un prince auprès duquel sa mère avait été servante pendant des années, dans la maison de celui-ci.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Silences_du_palais

Beaucoup de silences, de non dits dans cette histoire qui avec peu de mots en disait en réalité beaucoup sur le statut de la femme dans les pays du Maghreb, et sur la difficulté de s'échapper à son destin.
Parmi ceux-ci, la mère qui un jour comprend combien elle a vieillit quand le prince dont elle a eu une petite fille lorsqu'il reçoit des invités demande non plus à son ancienne maitresse de danser pour ceux ci mais de convaincre à la jeune fille -qui ignore qui est son père- de chanter. Et en fait c'est plus que son statut qu'elle perdra à compter de ce jour car ainsi "répudiée" elle sera violée par le frère du prince et mourra après avoir voulu avorter de l'enfant ainsi conçu, sans pouvoir avouer à sa propre fille qui est son père.
Et la petite fille, même si elle s'échappe de la maison, connaîtra un destin un peu similaire à celui de sa mère puisque année après année son compagnon, l'ancien précepteur des enfants de la famille du prince, l'incitera à avorter plutôt que de garder les enfants qu'elle attend de lui... sauf peut-être le dernier, celui qu'elle porte quand elle va saluer une dernière fois le prince mort.

jeudi 28 janvier 2010

28 janvier 1987 - 8h20

Il n'y a pas de photo de ce moment-là, celui où elle a empli pour la 1ère fois ses poumons d'air, jolie petite demoiselle qu'à grand renfort de médicaments il avait fallu convaincre de naître, non pas deux mois trop tôt, sous le signe du Capricorne mais avec trois semaines et demie d'avance, sous celui du Verseau.
Elle était là et l'auxiliaire de puériculture dont je me rappelle du prénom: Simonne (oui avec deux "n") l'avait habillée d'une jolie brassière rose et blanche et d'un gigoteuse à bretelle rose en éponge velours toute douce.
Un écho de ce jour où quelques mois plus tôt, des pelotes de laine rose offertes avaient fait fondre en larmes une de ses grands-mères. C'est quelque chose d'émouvant que d'apprendre que l'on va devenir parent, mais ça l'est aussi beaucoup de savoir qu'un jour quelqu'un vous appellera Mamie, Mamita, Mamissa ou l'un de ces petits noms tendres que les petits enfants ont l'art d'inventer.

Du rose et du blanc donc ce jour là. Blanc aussi en écho d'une des photos prises une dizaine d'années plus tard, au hasard d'un échauffement juste avant un gala de danse. Elle est quelque part dans un des albums à la maison et même si la qualité de la photo laisse beaucoup à désirer j'y tiens beaucoup.
Vêtue d'un tutu blanc mi-long, montée bien droite comme seules savent le faire les danseuses (les écuyères aussi ont cette capacité) coiffée et maquillée comme une "grande" ce qui lui donne tant l'air d'une femme alors qu'elle entre en adolescence, elle s'appuie d'une main sur une table tout en regardant au loin, un peu rêveuse.

Et elle est très belle.

mercredi 27 janvier 2010

Floralies 2009 - fin de visite

Il y a eu beaucoup d'autres photos ce jour-là, pas toujours exploitables: problèmes de lumière (contre-jour dans le hall aux baies vitrées, spots intempestifs dans les halls sombres ou au contraire très faible luminosité nécessitant de savoir très bien régler son appareil), difficultés à trouver le bon angle dans une foule de plus en plus présente au fil de la journée, avec de surcroît des arrières plans pas toujours heureux (bornes d'incendie, lampes au néon...).
Et puis cette année il y avait un peu trop d'ambiances privilégiant le spectaculaire limite "tape-à-l'oeil" aux dépends du poétique.
Il n'en demeure pas moins qu'en 2014, si je suis toujours ligérienne ou d'un des départements limitrophes, j'y retournerai.

Mais avant, j'espère bien pouvoir faire ce qu'a fait cette jeune fille qui avait trouvé à l'issue de sa visite la place idéale pour se reposer. Dans un recoin de la Roseraie, lorsqu'on suit un minuscule sentier qui passe derrière un massif de marguerites, il y a, près d'un petit cours d'eau qui rejoint l'Erdre, une micro terrasse non seulement bien isolée des regards mais aussi bien ensoleillée ... Pouvoir y faire une sieste... Et en attendant y rêver de façon à oublier le froid et la grisaille actuelles...

mardi 26 janvier 2010

Floralies 2009 "Statuaire"

La 1ère photo j'ai eu très envie de la déposer à la rubrique Floralies 2009 "humour" avec un commentaire assassin tel que "Mieux que le nain de jardin: le couple de jardin traditionnel".
Qui dit mieux en matière de kitsch: Madame, avec son air un air un peu ronchon, tricote, les yeux baissés tandis que Monsieur, entre deux rasades de vin, sans doute du Chianti vu le type de bouteille, regarde au loin en la tenant par l'épaule... à moins qu'il ne lutte contre le sommeil comme le vieux chien allongé sur les genoux.
Il est bien loin le temps du petit couple d'amoureux qui figure en arrière plan!

Dans le même hall, il y avait heureusement d'autres types de statues, à la fois plus classiques et prêtant moins le flanc à des commentaires acerbes.

Et dans un autre hall, dans la quasi pénombre et les odeurs d'humus dues à la forte humidité ambiante, il y avait des paysages reconstitués. Superbes, mais difficilement "photographiables". D'autant qu'arrivée à ce stade, la lassitude visuelle gagnait, proportionnelle à la densité des visiteurs.

Il n'était que plus que temps de sortir à l'air libre, aller explorer le parc réservé uniquement aux visiteurs des "Floralies", sans pouvoir hélas s'allonger sur l'herbe*. Non pas que cela fût interdit mais le ciel très changeant n'incitait guère à rester immobile tandis qu'un vent frais soufflait.

*... et encore moins à s'installer sur un banc. D'abord je ne sais pas tricoter... et puis je n'avais pas envie que quelque esprit moqueur ne me demande où j'avais bien pu laisser mon chien!

samedi 23 janvier 2010

Amour, toujours?

Sur un site comme "maville.com", certains rapprochements d'informations, quoique certaines tiennent davantage du fait-divers, sont fâcheux. Par exemple, depuis le 21 janvier et en vue du 14 février, s'affiche un message relatif à un concours visant à offrir un cadeau à ceux qui déposeront sur le site le plus joli baiser d'amoureux...
Le temps est loin où M. Doisneau faisait rêver, avant que beaucoup ne se choquent avec son couple de la place St Michel pour lequel il a fini par reconnaître qu'il avait fait poser deux inconnus (en fait Françoise B. et Jacques C.)

Maintenant on s'affiche dans la presse sans trop d'états d'âme alors même qu'un regard plus attentif remarquerait que certains titres du jour sont fort éloignés du "Amour, toujours" de la photo. En effet, depuis l'ouverture de ce concours il y a eu
"Un homme tire sur le véhicule du mari de sa maîtresse"
"Une femme ébouillante le visage de son mari"
"Le compagnon de la femme enceinte de 7 mois retrouvée morte défigurée avoue"

Pas gai tout cela... comme la météo de ce jour: brouillard et grisaille. Le genre de temps qui a du inspirer Apollinaire le jour où il a écrit:

Dans le brouillard s'en vont un paysan cagneux
Et son boeuf lentement dans le brouillard d'automne
Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux
Et s'en allant là-bas le paysan chantonne
Une chanson d'amour et d'infidélité
Qui parle d'une bague et d'un coeur que l'on brise
Oh! l'automne l'automne a fait mourir l'été
Dans le brouillard s'en vont deux silhouettes grises

Non! Oublier tout cela, l'automne est passé et il faut penser au printemps et ne se souvenir que des beaux jours, que certains savent très bien immortaliser, par exemple ce jeune couple qui participe au concours mentionné au début de ce billet.

vendredi 22 janvier 2010

Floralies 2009 "Humour"

Il ne faut surtout pas croire que les "Floralies" sont toujours quelque chose de très sérieux, complètement dénuées d'humour. La preuve avec les images qui suivent.

Hommage tout d'abord au club d'art floral de Cordemais, un commune plus identifiée pour sa centrale thermique qu'autre chose mais qui cette années 2009 a produit quelques variation amusantes autour du tressage, du laçage avec une crinoline, une ombrelle, des escarpins et, le must un soutien-gorge baconnet.

Je n'ai pas osé l'essayer parce que rien qu'en visuel, la taille me semblait un peu petite :-) Et puis j'ai passé l'âge de jouer les muses de jardins.

Pour continuer dans le "piquant" ces variations autour des cactées avec d'abord un clin d'oeil à ce surnom très discourtois que certains donnent à une variété de plantes grasses hérissées d'une multitudes de pointes : le "coussin de belle-mère".

Et puis aussi cette adorable petite bestiole qui courrait sur le sable et que je me suis bien gardée d'aller caresser même si elle jouait la séductrice avec ses grands yeux roses.

Et pour finir, bien qu'il soit un peu tôt dans la journée, pourquoi ne pas passer à table après avoir cueilli un de ces jeunes plants de fourchette, pour déguster un fruit virtuel de ce poirier hommage à Magritte : "Ceci n'est pas une poire"... mais un poirier taillé en forme de poire...

jeudi 21 janvier 2010

la jeune fille et la mort

C'est au départ un morceau entendu à la radio, il y a plus de 30 ans de cela, un dimanche après-midi. Un journaliste accompagnait en effet avec l'andante du quatuor n°14 de Schubert dit "la jeune fille et la mort"

http://www.youtube.com/watch?v=rQwVVH9YbcI


l'interview très émouvante une très vieille Dame qui avait été jeune fille juste au début de la guerre 14-18. Un entretien au cours duquel, tout en lui montrant des pièces de lingerie telles que les femmes en portaient alors, elle reconnaissait n'avoir jamais connu d'homme. Ni mariée ni même fiancée à l'entrée en guerre, à la fin de celle-ci, comme elle le disait: ".. les hommes qui en étaient revenus avaient en général choisi les plus jeunes et les plus jolies"

Bien des années plus tard, ce fût un documentaire autour de l'enregistrement de ce quartuor par celui dont faisaient partie Jacqueline Du Pré et son mari Daniel Barenboim. C'était semble t il avant que la sclérose en plaques ne commence à affecter ses capacités à jouer. Mais ne connaissant alors rien de la vie de cette jeune femme seul pouvait être relevé à quel point elle semblait "lumineuse" à l'écran, bien au delà de sa blondeur, puisqu'on ne voyait quasiment qu'elle. Cette pièce de Schubert n'aurait pas été aussi connue des violonistes, altistes et violoncellistes, que l'on aurait presque pu la qualifier de prémonitoire.

Et puis il y a le film de Roman Polanski: "la jeune fille et la mot". "Un film très troublant, et à plus d'un titre, vu quelques années après sa sortie sur les écrans. Les retrouvailles entre une femme torturée pendant une dictature et qui pense avoir retrouvé l'un de ses bourreaux dont elle n'avait jamais vu le visage mais reconnait la voix. Mais est ce bien lui? Huis-clos magistral entre Sigourney Weaver, bien éloignée alors de son personnage de Ripley dans les différents Alliens, et Ben Kingsley, lui aussi éloigné de son personnage de Gandhi ou du secrétaire de Schindler dans le film de Spielberg. De retrouvailles dont personne ne ressortira indemne.

"La jeune fille et la mort" Non: une musique, trois femmes et la mort: cette vieille Dame dont je n'ai pas le souvenir du nom, Jacqueline du Pré et la femme incarnée par Sigourney Weaver

mercredi 20 janvier 2010

Une musique, une Femme, une rose

C'est n°3 qui l'autre soir a remis en mémoire ce morceau de JS Bach dont il existe de nombreuses interprétations: P. Casals, Rostropovitch, Yo Yo Ma...

http://www.youtube.com/watch?v=G_L8IP9KcMI

Et notamment celle de cette jeune femme anglaise au prénom et au nom si français: Jacqueline Du Pré (1945-1987).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacqueline_du_Pr%C3%A9

D'abord une petite fille précoce très tôt attirée par le violoncelle, jeune femme passionnée et radieuse mais que la maladie a très vite (elle avait moins de 30 ans) écarté des scènes avant qu'elle ne meure à 42 ans.

Une rose, que l'on trouve à la roseraie du parc floral de Nantes porte son nom

mardi 19 janvier 2010

Floralies 2009 "Géométrie poétique"

Au point de départ il y avait des compositions florales "géométriques". Point de poésie pour les accompagner. Mais cela risquait de donner un billet un peu fade et très court avec seulement 4 photos. Sauf que, au moment de le rédiger, le fait que 3 de ces photos aient été réalisées dans la section consacrée à l'ikébana des Floralies, a fait remonter en mémoire un souvenir et une musique.

Le souvenir est probablement à l'origine de l'attrait qu'a pendant longtemps exercé l'Orient et plus particulièrement le Japon.

Eté 68. J'avais 10 ans. Pour occuper les vacances trop longues, il y avait le cahier de devoirs de vacances, dont personne cependant ne vérifiait si je le faisais ou non. Dans la partie consacrée au "français", une page m'a alors particulièrement marquée: j'ignorais alors qu'il s'agissait une "critique" de film. Le film primé au festival de Moscou, 7 ans auparavant: "l'île nue". Ce qu'en disait le texte m'avait particulièrement émue au point puisque après toute ces années, c'est le seul exercice de tous ces étés dont je me souvienne. Peut-être me rappelait il mes propres parents qui passaient des heures l'été au jardin potager.

=http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27%C3%8Ele_nue

Quant à la musique... Plus de 20 ou 25 ans après cet été 68, passe sur FIP, une musique qui m'accroche au point que j'appelle la station (95.7 à Nantes) pour connaître les références du morceau. C'est un fait un extrait d'un CD consacré aux B.O.F. de films un peu atypiques dont notamment celle-ci qui provient d'un film très peu connu puisqu'à ce jour je n'ai rencontré qu'une personne qui le connaissait: ... "l'île nue".

Le temps passe et encore et des proches ayant connu ce goût pour cette musique, la K7 vidéo m'a été offerte. Là j'ai pu enfin mettre des images sur cette texte de français et cette musique entendue juste une fois.

http://www.commeaucinema.com/bandes-annonces/l-ile-nue,8052

Le lecteur de K7 est HS depuis bien longtemps et la K7 devenue invisible, même si elle est ressortie en DVD, ce qui permet d'en retrouver la bande annonce sur le net, accompagnée d'un extrait de la musique. On aime ou on n'aime pas. Quantd on aime, on comprend le commentaire fait un critique de cinéma qui au sujet de ce film où aucune parole n'est échangée parlait de "film poème". Un peu comme les bouquet japonais peuvent être des "bouquets poème".

lundi 18 janvier 2010

Floralies 2009 "Leçons de géométrie"





















http://www.youtube.com/watch?v=Cxhdl6Sem6w

"Les baladins

Dans la plaine les baladins
S'éloignent au long des jardins
...
Ils ont des poids ronds ou carrés
Des tambours des cerceaux dorés..."

Guillaume Apollinaire

dimanche 17 janvier 2010

Floralies 2009 "Couleurs"

"Voyelles

A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :

A, noir corset velu des mouches éclatantes

Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,

Golfes d'ombre ; E, candeur des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ;

I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;

U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides

Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;

O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silence traversés des Mondes et des Anges :

- O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux ! -"

Arthur Rimbaud

vendredi 15 janvier 2010

"India Song"...

... c'est le titre d'un film, en fait presque deux films puisque Marguerite Duras a tourné l'année d'après une sorte suite avec la même bande son mais des images de lieux à l'abandon. C'était "Son nom est Venise dans Calcuta désert". Films vus ni l'un ni l'autre. Et pourtant c'est le titre du 1er sorti en 1975 qui est venu à l'esprit en voyant cette mise en scène lors des Floralies: fauteuil, lampe, orchidées et un volet ouvert... ou fermé...

Pourquoi? Pourquoi cette image renvoie t elle à cette chanson du film,

interprétée tout autant que murmurée, par la voix grave et envoutante deJeanne Moreau: des paroles de Marguerite Duras sur une musique de Carlos d'Alessio
http://www.youtube.com/watch?v=w9fLfi9nZmI

Impossible de le comprendre

Chanson,
Toi qui ne veux rien dire
Toi qui me parles d'elle
Et toi qui me dis tout
Ô, toi,
Que nous dansions ensemble
Toi qui me parlais d'elle
D'elle qui te chantait
Toi qui me parlais d'elle
De son nom oublié
De son corps, de mon corps
De cet amour là
De cet amour mort

Chanson,
De ma terre lointaine
Toi qui parleras d'elle
Maintenant disparue
Toi qui me parles d'elle
De son corps effacé
De ses nuits, de nos nuits
De ce désir là
De ce désir mort
Chanson,
Toi qui ne veux rien dire
Toi qui me parles d'elle
Et toi qui me dit tout
Et toi qui me dit tout

jeudi 14 janvier 2010

Floralies 2009 "Ambiances"

Dans l'ordre de présentation: "au bord de l'eau", "l'âtre de Merlin", "Excalibur", "India Song", "la Vouivre", "pousser la grille" et "Zen"




























































mercredi 13 janvier 2010

Floralies 2009

Après plusieurs jours de froid et de grisaille... et qui vont probablement durant encore quelques semaines, même si on peut espérer qu'ils seront moins désagréables, le besoin se fait fort de chaleur, de couleurs. Alors le temps est venue de replonger dans les photos des mois passés et notamment celles de cet événement qui arrive tous les 5 ans: les floralies internationales de Nantes.




En avant goût, quelques photos en guise d'échantillons autour des thématiques qui serviront de liens dans les jours à venir: "ambiances", "couleurs", "formes", "humour" et "statuaire".