lundi 2 novembre 2015

Retour sur images (3) ...le château des ducs de Bretagne (vu de l'extérieur)




Retour en centre ville avec quelques images du château, tel qu'on peut le voir lorsqu'on passe à pied ou en tramway le long de la rive sud des douves. Il y a les très connues et très ouvragées fenêtres du corps du bâtiment principal... mais aussi sur les tours qui permettent de relier entre eux d'autres bâtiments. A noter que les cheminées, à la délicate décoration en brique, valent aussi la peine qu'on laisse le regard s'y attarder un peu.

dimanche 1 novembre 2015

Retour sur images (2) ... La butte Ste Anne (la suite)

En ce dimanche, pas de référence aux rituels du 1er novembre, j'ai récemment trop fréquenté les cimetières... mais un nouveau retour sur quelques images réalisées à la butte Ste Anne avec, dans la mesure du possible, quelques bribes d'informations autour de ces photos
Au début de la balade (lorsqu'on part des quais vers les hauteurs de la butte) on croise à mi hauteur un groupe de deux statues avec un petit garçon en tenue de marin qui, assis devant lui regarde une homme barbu qui porte lui une vareuse de marin (à moins que ça ne soit une blouse russe) qui fait le point avec un sextant. L'enfant, c'est Jules Verne et il imagine celui qui deviendra l'un de ses héros les plus fameux: le capitaine Némo
Un peu plus haut, lorsqu'on suit l'axe principal, arrive sur la droite une rue grâce à laquelle on accède au planétarium. Présentement ce n'est pas lui qui intéresse mais un ensemble de deux fresques qui renvoie à un épisode assez peu connu de l'histoire de Nantes et des Etats-Unis. En effet à la fin du XVIII le quartier de Chantenay a accueilli quelques milliers d'Acadiens, auparavant installés sur les rives du St Laurent, d'où les avaient chassés les Anglais.
Plus ici: http://www.patrimoine.paysdelaloire.fr/patrimoine/detail-notices/IM44008698/
Et pour finir, il y a ce groupe de statues de Paul Auban qui a représenté un jeune homme (nu) au dessus duquel se penche une femme en colère laquelle tend le poing vers la Loire. De fait, l'oeuvre, renvoie aux nombreuses morts liées au grand fleuve, que ce soit par naufrage, enlisement dans les sables mouvants ou noyade (volontaire ou non). Lors d'un précédent billet, il avait été signalé que ce groupe, dans son agencement, a une quasi copie érigée elle sur un monument aux morts. Et cette fois-ci, une mère rageuse se tient au dessus du corps sans vie d'un jeune soldat.

samedi 31 octobre 2015

Retour sur images (1) ... La butte Ste Anne

Ce blog a beaucoup, beaucoup de retard*
Pourquoi... Faute d'idées. Mais aussi parce que les mots ont plus de mal à "sortir" depuis maintenant plusieurs mois. Avec notamment de gros "trous" en avril et mai dernier, lorsque j'avais renoncé à continuer ceux d'avant. Comme si...
Mais il faut partir du commencement .
Ce blog a commencé à exister en mai 2008, exactement 4 jours avant que j'apprenne d'abord que l'espérance de vie de ma mère n'était plus que de quelques semaines et ensuite que l'un de ses plus grands regrets était de ne pas avoir eu le temps de laisser de traces écrites de ce qu'avait été sa vie.
Pendant longtemps, d'une certaine manière, ce blog a été une manière de laisser une trace, ma trace. Celle de la personne qui pendant trop longtemps n'avait plus été que la femme de... et la mère de... 
Et puis en mars dernier, mon père a fêté ses 91 ans dans une ambiance très différente de l'année précédente où il était si fier d'avoir atteint ce cap de 90. Après, il a entamé une longue descente avec un corps et un esprit de plus en plus fatigués. Et moi, j'ai passé de plus en plus de temps sur les réseaux sociaux -un en particulier- en contact avec des personnes du monde de la photo, mais aussi derrière et devant l'objectif. Comme si les photos remplaçaient les mots. 
Et lui mort, telle va probablement être l'évolution du présent blog... moins de mots & plus de photos. Comme celles qui illustrent le présent billet et qui ont été réalisées en avril 2008! Des photos un peu symboliques car elles concernent la butte Ste Anne à Nantes et de Ste Anne à @nn@ il n'y a guère que quelques pas... ou quelques bits ou pixels
* Ainsi, ce billet daté du 31 octobre, est en réalité rédigé le 17 janvier 2016...

vendredi 30 octobre 2015

Marche et invente ta vie de Bernard Ollivier (4)

Dernier extrait du livre de Bernard Ollivier avec cette fois-ci Adam
"... La marche m'a premis d'avoir un point de vue plus positif sur moi-même (...) Le fait de comprendre qui je suis m'a aidé. (...) Je me suis remis en cause? Pourquoi j'ai fait ceci, et cela? Je suis revenu sur mon passé. Chaque jour, quand on marche,  on devient meilleur"

jeudi 29 octobre 2015

Marche et invente ta vie de Bernard Ollivier (3)

Deux extraits du livre. Le 1er est relatif à Denis, un récidiviste qui a fait la marche* mais a replongé une fois de retour au point d'être interviewé en prison
" Depuis la randonnée de Palerme à travers l'Italie voilà près de quatre ans, Denis estime qu'il n'a pas trouvé le temps de réfléchir à ce que cette marche lui a véritablement apporté. Et il donne l'explication: "Je n'ai pas cessé de faire de la prison." Constat effrayant et que devraient méditer les juges. En prison, on ne pense pas. Lui subit..."
Le second concerne Christian, quelqu'un que l'auteur a classé parmi les "volontaristes"
"La première chose qui me vienne à l'esprit sur ce que la marche m'a apporté, c'est le sentiment d'avoir pu "souffler", "revivre". Pendant la marche, je me suis senti libre de pouvoir m'exprimer et agir sans être jugé. Au départ, j'avais la crainte de ne pas réussir, et puis je me suis dit que j'en étais capable. J'ai découvert que lorsqu'on a des objectifs, on peut les atteindre avec de la persévérance..."  
 *1950kms en 11 jours, soit plus de 17kms/jour

mercredi 28 octobre 2015

Marche et invente ta vie de Bernard Ollivier (2)

Quelques extraits du livre dont il a été questions il y a quelques jours *
Dans le chapitre consacré à Olivia**:
"Comment savoir  ce qui se passe dans la tête et le coeur des adolescents que nous emmenons marcher? Comment passent-ils de la douleur physique des premiers jours de marche à la jouissance profonde qui sourd de tout l'organisme lorsque la marche quotidienne fait du corps une mécanique bien huilée et quasiment infatigable?..."
"... quelle est cette alchimie qui transforme des jeunes en souffrance en adolescents fiers de l'exploit qu'ils ont conduit, des amis qu'ils se sont faits, de l'estime de soi qu'ils ont glanée à chaque pas?..."
Mais aussi dans celui de Batoul**

"...aujourd'hui, c'est fini. J'ai pris de la maturité, mon vocabulaire a changé....Avant d'agir, je réfléchis à deux fois, je pèse le pour et le contre. La marche m'a libérée, elle m'a libérée de toute cette violence qu'il y avait en moi... Je n'aurais pas été capable de vous dire tout cela au retour, mais, depuis, j'ai mieux analysé ce qui s'est passé: on pense quand on marche, tout d'abord parce qu'on n'a rien d'autre à faire. On prend le temps de réfléchir sur ce qu'on a fait, ce qu'on veut faire..."Quand on a marché 2000 kms, on peut tout faire..."
http://un-chat-passant-parmi-les-livres.blogspot.fr/2015/10/marche-et-invente-ta-vie-de-bernard.html
** Prénoms tels que modifiés dans le livre car tous les jeunes ont accompli les marches en étant mineurs

mardi 27 octobre 2015

... sombres levers de soleil...

Il va falloir maintenant continuer à vivre en se disant que désormais, tout comme le mot de "Maman" depuis maintenant 7 ans...
... je ne prononcerai plus celui de "Papa". Et que désormais ma soeur et moi sommes devenues les "Anciennes" de la famille
PS du 5 janvier... Depuis qu'il a disparu, sauf de nos mémoires, il vient de temps en temps visiter mes rêves. Et il ne se passe pas une journée sans que je songe à un moment ou à un autre que là, ça aurait été (ou pas) le moment de lui téléphoner car, comme beaucoup de personnes âgées, il avait ses habitudes et l'appeler durant une de ses émissions de télévision favorites aurait été le plus sur moyen de voir la conversation écourtée. 

lundi 26 octobre 2015

...... de la musique plus que des mots...(3)

Je ne l'ai finalement pas entendue lorsque son cercueil est remonté le long de la nef centrale, trop concentrée à suivre les consignes de la maître de cérémonie qui veillait au bon déroulement. Et c'est aussi bien, car cet adadgion m'a toujours fait venir les larmes aux yeux

Dehors, il faisait relativement beau. C'est donc par une belle journée d'automne que nous avons accompli pour la dernière fois le chemin qui va de l'église au cimetière où ses arrières petits enfants ont jeté qui, des dessins, qui des fleurs colorées de chrysanthèmes sur son cercueil.

dimanche 25 octobre 2015

... de la musique plus que des mots...(2)

Autrefois, il aimait beaucoup la version de Tino Rossi.... Mais les temps changent et la version orchestrale de la mélodie de Gounod est au moins aussi belle

samedi 24 octobre 2015

... de la musique plus que des mots...(1)

La 1ère des mélodies que l'on entendra lundi prochain, lorsque la famille et les amis viendront se regrouper derrière lui

mardi 20 octobre 2015

... il est parti...

Je l'avais vu l'après-midi même, encore plus affaibli que quelques jours auparavant, avec d'indéniables difficultés pour respirer. Mais l'infirmière se voulait relativement rassurante. 
Quand je suis partie, je lui ai rappelé qui viendrait le voir le lendemain et que je repasserais le surlendemain... car nous avions pris l'habitude de nous relayer chaque jour à son chevet. Au mieux une petite heure car il était si fatigué: parler semblait l'épuiser
Cette après-midi là en le quittant, il y a eu juste quelques mots pour signaler que je partais, deux bisous et une caresse sur ses mains amaigries qui, depuis quelques mois, gardaient en permanence cette vilaine teinte violacée.
Et puis peu après 23 heures le téléphone a sonné.

lundi 19 octobre 2015

Marthe... enfin Danièle Delorme n'est plus

Oui Marthe, car d'elle, c'est uniquement le rôle qu'elle incarnait dans le film "Un éléphant ça trompe énormément" que je retiens d'elle. 
Pourquoi? Mystère! Parce qu'elle n'avait pas vraiment un rôle très étoffé par rapport au quatuor masculin et qu'avec son simple petit visage de chat, elle rivalisait peu avec la sculpturale femme en robe rouge: Anny Duperey qui amenait le héros du film, Jean Rochefort, à faire de folies. Certes, par certains côtés, il y avait quelque chose qui intriguait dans ce rôle de mère de famille qui semble prête à craquer pour l'ami de son fils (encore lycéen) qui lui fait la cour. Bien avant l'heure, le réalisateur aurait il senti l'arrivée et le développement de ce que un certain nombre d'années plus tard, on appellerait des "cougars"? Ou tout simplement compris qu'un homme qui se laisse tenter par le démon de midi, risque fort de perdre sa femme lassée de ne plus être regardée que comme la mère de leurs enfants?

Son décès m'a permis d'apprendre que, comme beaucoup d'actrice de son époque elle avait pris un pseudonyme basé sur la répétition d'une initiale (tout comme B.B** ou M.M.**) et cela alors même que son véritable patronyme de Gabrielle Girard comportait cette double lettre.
Mais aussi et surtout qu'elle avait été productrice de cinéma, notamment des films*** de son second mari: Yves Robert 
*  Le terme couguar qui a été popularisé en France en 2009, avec la diffusion de la série Cougar,  Town, renvoie aux femmes ayant des relations avec des hommes plus jeunes qu'elles
** Brigitte Bardot ou Michème Morgan ou Michelle Mercier 
*** 1961 : La Guerre des boutons, 1963 : Bébert et l'Omnibus, 1965 Les Copains et en 1968 : Alexandre le bienheureux

dimanche 18 octobre 2015

... clairs levers de soleil...

... dont il ne profite plus guère, et pas seulement parce que la chambre où il est hospitalisée est orientée vers le N-O (alors qu'à la maison de retraite il avait vue sur le N-E) 

... et en reverra t il? ... car  de jour en jour son état se dégrade au point que perfusion et oxygène ont du être installés à demeure

samedi 17 octobre 2015

"Marche et invente ta vie" de Bernard Ollivier (1)

De Bernard Ollivier, j'ai lu 
- "Longue Marche" consacré au récit de la longue, très longue marche de 12 000 kms accomplie le long de la route de la soie, 
- puis les "Carnets de la Longue marche" qu'il a refaite, cette fois ci en utilisant d'autres moyens de transport que ses seuls pieds, avec un aquarelliste qui illustrait une partie des sites et des personnes rencontrées durant la précédente marche
- et enfin "Aventures en Loire" lorsqu'il a descendu à pied puis en canoë ledit fleuve
C'est à l'occasion de la lecture du 1er ouvrage cité que j'ai eu l'occasion de connaître l'association "Seuil" qu'il a fondée en 2000. Elle vise à faciliter la ré-insertion de jeunes mineurs via... une marche d'environ 2000 kms qui est à accomplir en environ 110 jours (soit une moyenne de 18kms/jour) 
Le présent ouvrage, sorti à l'occasion des 15 ans de l'association, est une manière, via le récit de 14 "marches", de faire le point -avec les jeunes eux-mêmes- sur ce qu'elles ont pu apporter aux différents protagonistes et, au delà, sur l'intérêt qu'elles peuvent présenter pour aider un certain nombre de jeunes, au seuil de la vie, à "regagner une place dans une société qu'ils avaient rejetée"
Mis à part un certain nombre de considérations générales inhérentes à ce genre d'ouvrage, celui-ci s'articule autour de 6 chapitres: "les pionniers" (sur les 1ers marcheurs partis) "les filles" (qui, avec 3 exemples sur 14, restent minoritaires) "les marches inachevées" (qui ont malgré tout été sources d'apprentissages) "le récidiviste" (consacré à un jeune qui avait été incarcéré) , "les volontaristes" (qui avaient pleinement conscience que la marche était pour eux une seconde chance) et "les estropiés magnifiques" (qui malgré les difficultés se sont surpassés)
Dans les jours à venir je reviendrais à plusieurs reprises sur ces marches en citant un certain nombre d'extraits du livre, régulièrement des réflexions des jeunes eux-mêmes qui méritent qu'on s'y arrêtent un peu.

jeudi 15 octobre 2015

"...du lit à la fenêtre et puis du lit au lit..."

Depuis plusieurs jours il tousse... et avec ses côtes dont on a découvert, il y a moins d'un mois, qu'elles avaient fait l'objet de fractures spontanées, c'est très douloureux et ça ne doit pas s'aggraver. 
Alors, par prudence, le médecin a demandé qu'il soit hospitalisé. Et il a quitté sa chambre de maison de retraite où depuis un an il s'était relativement bien intégré en se faisant des amies pour intégrer une anonyme chambre d'hôpital. 

Pour nous, qui l'avons vu décliner de mois en mois depuis son 91ème anniversaire, et cela tant au plan physique que psychologique, la question désormais n'est même plus, sera t il encore avec nous en mars prochain pour fêter ses 92 ans? Mais tiendra t il jusqu'à Noël?...

mercredi 14 octobre 2015

Les restos du coeur ont 30 ans

Et oui, les statuts de l'association qui vient en aide à des milliers de personnes via ses plus de 2000 centres de part la France entière, ont été déposés les 14 octobre 1985.
Celui qui en est à l'origine, lorsqu'il est mort accidentellement 9 mois plus tard,  était long de se douter que ce qu'il voyait comme une action temporaire destinée à aider le temps d'un hiver, deviendrait en réalité pérenne. 
Elle fait même partie des rares associations reconnues d'utilité publique* 
Si cet aspect peut être considéré comme positif** ... on ne peut qu'être désolé que tant de personnes dépendent des aides qu'elle octroie lors de ses campagnes qui à l'origine débutaient le 1er jour de l'hiver (pour s'achever au 1er jour du printemps) et commenceront cette année dès le 30 novembre
En 2014-2015, 950 000 personnes ont été accueillies et 128.5 millions de repas distribués, sachant que cette distribution de repas de concerne qu'une partie de l'activité qui mobilise plus de 69200 bénévoles.
* avec en fin 2014,  1 948 associations ayant ce statut, on ne peut pas vraiment écrire qu'elles sont rares... sauf si on rapproche ce chiffre du nombre d'associations qui existent en France...
** compte tenu des avantages liés à cette reconnaissance

samedi 10 octobre 2015

L'interprète de "Pour une amourette" ne chantera plus...

... lui aussi s'en est allé, ce chanteur d'origine espagnole qui était venu enfant avec ses parents, des républicains espagnols qui avaient fui la guerre civile espagnole.
L'homme ne se destinait pas vraiment à la chanson et il faudra attendre ses 25 ans pour qu'il se lance dans le métier et connaisse le succès en 1962 avec 2 titres qui resteront pour des années dans les oreilles de beaucoup de jeunes de ma génération "Balade à Sylvie" et "Pour une amourette"

Après...pour moi ça a été le désert. Ou plus exactement, je l'ai complètement perdu de vue. Il faut dire qu'il a beaucoup voyagé avant de revenir à la chanson. Et même à ce moment là, il n'a jamais vraiment été membre du show bizz avec son répertoire engagé d'auteur compositeur interprète. 
C'est un peu par hasard que j'ai découvert qu'il avait eu aussi une vie en tant qu'acteur, plus de télévision que de longs métrages. 
Avec sa disparition  c'est encore une page de mon enfance qui se tourne  

lundi 5 octobre 2015

Kurt Wallander ne revivra plus, Henning Mankell n'est plus

J'ai connu Henning Mankell en 2006, via "Le retour du Professeur de danse" -qui n'a pas pour héros Wallander- que l'on m'avait conseillé parce que je m'apprêtais à faire un voyage afin de faire le point...sur pas mal de choses.
Et j'ai en stock,"Une main encombrante", une nouvelle qui a servi de point de départ à une fiction télévision dont Wallander était le héros avant d'être étoffé. C'est une grosse nouvelle qui précède la 12ème et dernière des aventures du commissaire. 
Entre il y a eu plusieurs ouvrages qui ont été écrits en faisant vieillir le héros. J'en ai lu à ce jour 3 autres, avec toujours autant de plaisir. C'est dire s'il me reste des heures de lectures devant moi pour essayer de connaître encore mieux ce si attachant commissaire.
Mais j'ai désormais tout mon temps devant moi car le père de Wallander est mort, emporté non pas par un des effets secondaires de la maladie de Alzheimer à laquelle il confronte son héros au fil des ans, mais de la maladie dont souffre le policier qui mène l'enquête dans "le retour du professeur de danse": un cancer. Une sorte de retour aux sources. Sauf que lui, il n'y a eu personne pour venir le sauver

vendredi 2 octobre 2015

Achille et Corto sont de retour

Une petite image pour résumer l'actualité BD de ces derniers jours durant lesquels sont sortis 2 BD mettant en scène des héros dont le créateur est décédé.

Le 1er à avoir ressorti son museau (alors que son "papa" est décédé en 1999) c'est Achille Talon dont les premières aventures datent de 1963.
En effet, en 2014, Dargaud a relancé la série sous le titre Les impétueuses tribulations d'Achille Talon. Les maîtres d'oeuvre sont désormais 2 Fabcaro* et Serge Carrère*.
Et le second à renaître, c'est le mythique Corto Maltèse apparu pour la 1ère fois en 1967 en mode feuilleton dans un journal italien. Oui mythique car entre Achille et Corto, il y a bien longtemps que j'ai choisi.
Si Hugo Pratt est mort depuis 20 ans, ce n'est que le  ,  que les éditions Casterman ont publié un nouvel opus avec Corto. Là encore, deux personnes pour faire revivre le héros dans un album intitulé Sous le soleil de minuit, deux Espagnols, respectivement : Juan Díaz Canales** et Ruben Pellejero*. 
* des inconnus pour moi
**le scénariste de Blacksad

mercredi 30 septembre 2015

A la BM de Nantes, l'exposition Claude Cahun

J'avais repéré son visage, probablement lors d'une affiche relative à une exposition que lui a consacré le Musée du Jeu de Paume* qui depuis quelques années fait la part belle aux femmes photographes. Alors quand j'ai vu cet été que la Bibliothèque de Nantes, dans le cadre du "Voyage à Nantes" lui consacrait à son tour une exposition, je n'ai pas hésité. En sachant par avance que certaines de ses œuvres me laisseraient perplexe. Normal quand, par goût, on privilégie la peinture de Vermeer, Friderich ou Hopper... aux oeuvres des Surréalistes qui l'ont très tôt reconnue comme étant l'une des leurs.
Ayant vu l'exposition, de sa vie je retiens désormais ceci: Claude Cahun était le nom d'artiste de Lucy Schwob (1894-1954). Elle a rencontré très tôt (elle avait 15 ans) celle qui deviendra sa compagne: Suzanne Malherbe et prendra, elle aussi, un pseudo celui de Marcel Moore. 
Un couple de lesbiennes, car tel a été l'un des adjectifs qui a été accolé à son nom. Mais c'est secondaire car Claude a été avant tout une photographe, écrivain,  anarchiste et surréaliste... qui s'est engagée aussi dans la résistance durant l'occupation allemande de Jersey (où elle avait pris l'habitude de résider entre les deux guerres).
Une femme dont les autoportraits sont très connus... notamment ceux où elle se met en scène avec un masque réel ou fictif. Au sujet de ces derniers, ne dira t elle pas: "Sous ce masque un autre masque. Je n’en finirai pas de soulever tous ces visages"
* A l'automne 2011

mardi 29 septembre 2015

A Cosmopolis, 5 expositions autour du "Fleuve"...

... ou plus exactement des fleuves d'Europe et surtout au delà puisque 3 d'entre elles concernent: le Gange, le Congo et le Mékong , une 4ème une partie du Bangladesh et la dernière, différents fleuves un peu partout dans le monde, dont en Europe. Cette dernière ne m'a guère intéressée: trop technique, surtout après les deux coups portés par
- "Gange: fleuve sacré, fleuve pollué" de Alain Buu
- "Larmes salées" de Munem Wasif 
La 1ère porte à merveille son titre car elle montre à quel point le long fleuve sacré* où  les hindouistes doivent se purifier en s'y baignant et en en buvant l'eau... n'est jamais, dans sa partie la plus fréquentée, qu'un égout à ciel ouvert!
Certaines images et informations sont saisissantes. On y voit par exemple des enfants jouer dans l'eau alors qu'en arrière-plan passe le cadavre d'un animal. Et oui, si les hindouistes très croyants tiennent à ce que leur corps soit brûlé et les cendres ensuite emportées par le fleuve**, il n'en est pas de même pour les animaux (plusieurs milliers chaque semaine)  ou les personnes mortes dans certaines conditions *** certaines dont le corps va être jeté à l'eau où il va se décomposer jour après jour 
Et puis les rites eux même génèrent des pollutions que ce soit les fleurs jetées à l'eau où elles vont pourrir, les statues immergées dans l'eau alors qu'elles sont recouvertes de peintes avec du plomb, les bougies à bas prix dont la "cire" contient des hydrocarbures... 
Quant à la seconde... elle raconte la triste histoire de ce qui se passe actuellement dans le sud-ouest du Bangladesh. Là bas, du fait du réchauffement climatique et de la culture intensive de la crevette-tigre tout l'éco-système est bouleversé, avec notamment une salinité qui monte en flèche obligeant les hommes et femmes à aller chaque jour plus loin, les 1ers pour leur travail, les secondes pour chercher de l'eau dont elles espèrent qu'elle sera un peu moins saumâtre, l'excès de sel favorisant les cancers du foie.
Là aussi des photos chocs comme celle de cette jeune mère de famille de moins de 30 ans, allaitant son dernier né. Quel avenir pour elle, seule à la tête d'une famille de 6 enfants depuis que son mari qui faisait vivre la famille est mort, 15 jours avant, tué par un tigre? 
Une histoire certes extrême... mais les autres photos laissent penser que c'est en réalité toute une population qui se meurt.  
*2 500kms
** estimation de 250 personnes/jour 
*** les jeunes enfants, les femmes enceintes, les personnes décédées d'une piqure de cobra etc...

lundi 21 septembre 2015

L'Arabie Saoudite & les droits de l'homme

Ci-dessous, un dessin pour deux événements mettant en cause les droits de l'homme et l'Arabie Saoudite...
D'un côté il y a eu cette nouvelle qui est tombée il y a quelques jours: la nomination d'un représentant de l'Arabie saoudite au Conseil des droits de l'homme des Nations unies.
Et puis de l'autre, le cas de ce jeune homme: Ali Mohammed al-Nimr qui a participé en 2011, lors de ce qu'on a appelé le printemps arabe, aux manifestations qui ont eu lieu dans son pays. 
Il avait alors 17 ans. Arrêté l'année suivante, il a été condamné à mort en 2014. Et la sentence est devenue exécutable à partir du , lorsque la peine a été ratifié par le roi d'Arabie saoudite. Une peine de mort qui devrait être atroce puisqu'il est prévu qu'il soit décapité, le reste de son corps étant ensuite crucifié et exposé publiquement jusqu'au pourrissement de ses chairs. 
A ce jour, et grâce à la mobilisation de la communauté internationale, le jeune homme est toujours en vie. Mais pour combien de temps encore?

samedi 19 septembre 2015

Un peu de sérénité avec quelques ponts

Certains sont clairement identifiés comme les deux qui suivent:
- en Bulgarie, le pont du diable
- en Allemagne, le pont Rakotz (du nom de la rivière qui passe en dessous) au sein de la ville de Kromlau

Pour d'autres ponts, tout reste à faire quant à leur identification qui comprend notamment leur localisation géographique

 

vendredi 18 septembre 2015

L'homme, la pirogue & l'arbre

Sur l'île de Vanuatu, il existe un mythe selon lequel sa vie durant l'Homme serait partagé entre deux besoins:
- celui du voyage, de l'arrachement à soi-même qui est symbolisé par une pirogue
- celui de l'enracinement, de l'identité, qui est représenté par un arbre.
Durant leur vie entière, l'Homme hésiterait entre ces deux besoins en privilégiant: tantôt l'un, tantôt l'autre.
Du moins jusqu'au moment où il comprend que c'est avec un arbre que l'on fabrique la pirogue.

jeudi 17 septembre 2015

Guy Béart ne chantera plus "Qu'on est bien"

Encore une voix qui s'est éteinte à jamais, celle de Guy Béart. Une voix que l'on n'entendait plus guère sur les ondes (contrairement à ce qui se passait lorsque j'étais enfant)
Il faut dire que le personnage avait inscrit quelques jolis titres à son palmarès: des chansons qu'il avait interprétés lui même comme "le bal chez Temporel"ou bien encore "L'Eau vive", "Le Grand Chambardement" ou "La Vérité"
Pour compenser le billet d'hier qui était un tantinet mélancolique, c'est avec une chanson plus optimiste que j'ai envie de lui rendre hommage.

Et pour ceux et celles qui comme moi veulent en savoir plus sur le personnage,il y a ça, même si la partie biographique qui ne cite pas beaucoup ses sources, est probablement à relativiser sur certains aspects
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_B%C3%A9art

mercredi 16 septembre 2015

La dépression de Edward Honaker

De lui, je ne saurais trop quoi dire mis à part qu'il est photographe*, jeune**, tient un blog* et a été confronté à une dépression nerveuse. Mais aussi que sa passion pour la photo l'a aidé à prendre en charge sa maladie en se mettant en scène via ses auto-portraits... Des images assez impressionnantes qui rendent assez bien compte de ce que vivent les malades: cette impression d'être en morceaux ou de renvoyer une image floue.
 

Mais aussi cette impression de se noyer...à moins qu'il ne s'agisse d'un voeu qui traverse parfois l'esprit et que certains mettent en oeuvre. Bien difficile de savoir.

Pour en essayer d'en savoir plus sur ce très mince jeune homme qui fait aussi des photographies de mode, de mariage...voir le lien ci-dessous
* http://www.edwardhonaker.com/  qui comporte une partie relative à son blog
** Les différentes publications qui ont repris ses photos à partir de la mi-septembre mentionnent un âge de 21 ans. Mais sa page FB indique une naissance en l'an 1000.

mardi 15 septembre 2015

C'est la rentrée...fin?

Oui. Elle a eu lieu il y a deux semaines maintenant. Place désormais à le rentrée des contestations par rapport aux réformes à mettre en place durant l'année ou à la rentrée prochaine. 
Dans le flot des revendications diverses et variées il a encore été question du collège unique qui était censé mettre tous les élèves au même niveau. Une idée bonne au fond... mais n'a en réalité servi qu'à inciter certains parents dont les enfants fréquentaient un établissement public à trouver LA dérogation qui leur permettrait d'inscrire leur enfant ailleurs que dans celui dont ils relevaient géographiquement, quitte à passer dans le privé. 
Il a de nouveau été aussi question d'évaluation... L'occasion de ressortir ce petit dessin que j'avais découvert initialement dans sa version anglaise (ou américaine) qui résume assez bien le problème. 

lundi 14 septembre 2015

Un peu d'humour (3)

Cette fois-ci, ça sera juste des petits dessins autour des pêcheurs, des marins...

ou plus exactement des femmes de marins...

Et oui, l'image de la femme de marin qui attend son époux en sort sérieusement écornée

dimanche 13 septembre 2015

Le texte, vous le voulez en majuscule ou en minuscule?

Très bonne question! Si un jour on vous la pose, imaginez-vous dans le rôle de celui qui prépare la mise en page d'un journal au sein duquel figurera  un fait divers relatif à une mort d'homme au sein d'un hôpital psychiatrique.Voici le fait divers résumé en majuscules:
UN INTERNE TUE

Et les 4 possibilités de comprendre cette information lorsqu'on rétablit les minuscules.
Un interné tué
Un interné tue
Un interne tué
Un interne tue
ça donne à réfléchir pas vrai!...Et très envie de garder les minuscules ou de se faire rappeler comment on met un accent aux majuscules.
L'une des réponses possibles, la voici: on obtient ceci "É" on tapant cela :"alt 144" ou encore
. Mais il existe d'autres solutions que vous trouverez sur ce site
http://www.commentcamarche.net/faq/40917-comment-faire-des-e-majuscules-avec-accent#q=%E9+majuscule&cur=1&url=%2F
avec les autres façon de mettre des majuscules, par exemple aux lettres "à" et "ç"

samedi 12 septembre 2015

Un peu d'humour (2)

C'est la paire de chaussures "chien" qui sert de transition avec les 2 photos pleines d'humour qui suivent et qui illustrent les relations entre chiens et chats au sein d'un foyer.
 
à noter que, en général, sur les photos, ce sont de gros chiens qui cohabitent avec des chats "normaux". Les petits chiens seraient ils moins "tolérants"?

vendredi 11 septembre 2015

Un peu d'humour (1)

La reine Elisabeth est célèbre pour ces chapeaux. Et si pour changer un peu, elle se rendait célèbre pour ses chaussures en portant par exemple celles-ci










ou celles là


Oui je sais, c'est très improbable. En tout cas beaucoup plus que voir des personnes "normales" se promener avec de telles "choses" aux pieds...Il n'en demeure pas moins que ces chaussures ont bel et bien été créées, au moins les deux paires qui portent la marque du créateur. Portées, ça c'est autre choses. Mais que ne feraient pas certaines femmes, notamment certaines artistes, pour se faire remarquer