mardi 29 juin 2010

Balade nantaise - l'île de Versailles-

Peu de texte dans le présent billet. Juste quelques photos pour se souvenir d'une promenade faite samedi dernier, à un moment où il faisait très beau. Le lendemain la météo était beaucoup plus mitigée.
Tout d'abord une photo faite un peu par hasard en rejoignant la destination finale: au 1er plan, la façade d'un immeuble qui fut autrefois des "halles" avant d'être une patinoire et accueille désormais sur deux niveaux l'enseigne "C&A" et au 3ème une librairie: "le forum du livre"
Tiens ça pourrait être une idée de billet: les librairies de Nantes...

La destination finale: le parc le plus "japonisant" de Nantes, l'île de Versailles qui fût autrefois un lieu pas vraiment bien famé avec ses cabanons faits de bric et de broc avant d'être complètement réhabilitée.
Pendant de nombreuses années elle a abrité un restaurant assez célèbre, "le Toregaï" qui était tenu par un couple franco-japonais, parti désormais travailler sous d'autres cieux.

Ce samedi là une exposition était en cours de préparation dans le bâtiment central dit "la maison de l'Erdre" à laquelle on peut accéder par cette longue allée couverte.
Consacrée aux "enfants du Tibet", elle n'avait rien à voir avec les statues exposées à l'extérieur dont celle-ci où métal et véritables cornes de bovin se mêlaient.

Mais c'est la sculpture ci dessous qui a surtout retenue mon attention. Il faut dire qu'elle était située dans l'une des parties du jardin que je préfère.

lundi 28 juin 2010

L'univers de Seton selon Taniguchi

Ci après quelques images tirées du manga dont il a été question vendredi dernier. Il y a d'abord la "reproduction" du tableau par lequel commence et d'une certaine manière s'achève l'histoire de Seton .

Ce "Loup endormi" est d'une certaine manière prémonitoire. Peint par Seton durant son séjour en France, il a la pose de El Lobo après que ce dernier se soit laissé mourir de faim et d'épuisement une fois qu'il eut compris la mort de de sa compagne, la fin de la meute qu'il commandait... et qu'il ne retournerait jamais dans les canyons du Nouveau Mexique.

Auparavant il aura souvent défié Seton, faisant preuve d'un sens inouï pour déjouer les pièces posés par de dernier. Un très beau face à face en réalité.
C'est dans certaines images de ce type que le savoir-faire de Taniguichi explose.
En voici par exemple une que je trouve remarquable et qui parce qu'elle pourrait aussi figurer dans la thématique "ombre et lumière" conclura le présent billet.

samedi 26 juin 2010

Le Pellerin....Quelques pas

Oui "Le Pellerin" avec 2 "l" car il s'agit là d'une commune de Loire-Atlantique située en aval de Nantes. Commune découverte au hasard d'une balade l'an dernier. A l'époque les quais étaient en restauration. Désormais les travaux sont finis et l'activité y est toujours aussi importante à cause notamment du bac qui permet de relier les deux rives en Le Pellerin donc et la commune d'en face : Couëron.

Cet aménagement a aussi compris une innovation, de loin en loin la silhouette d'habitants de la commune ponctent le mobilier urbain, mais aussi la façade de certaines maisons, voir le bac lui même.

Quelques jolies maisons parfois très bien fleuries qui rappellent tantôt l'aspect de certains stations balnéaire du début du XXème, tantôt le village de Trentemoult dont il a déjà été question.

Et puis une spécificité: une plante des milieux humides qui a été récemment redécouverte par ici: l'angélique des marais, et qui a été abondamment replanté car en voie de disparition dans le secteur. Plus connue sous le no de "angélique des marais poitevin", on la trouve aussi dans l'estuaire de la Gironde car elle fait partie de ces plantes qui contribuent au maintien en état des berges des lieux soumis à une forte érosion des eaux.

vendredi 25 juin 2010

Seton, le naturaliste qui voyage

Un manga, un de plus... ajouté dans ma bibliothèque... par les enfants. Un manga que je n'aurais a priori pas acheté car je ne voyais pas ce que Jiro Taniguchi, l'un de mes dessinateurs préférés était allé faire en s'associant un autre dessinateur pour dessiner cette histoire qui, vu l'image de couverture, semblait avant tout l'histoire d'un cow boy. Et moi sorti de Blueberry et Lucky Luke (dont je n'ai pour l'un et l'autre quasiment aucun livre...).

Normal, car cette histoire c'est celle de quelques mois de la vie de Ernest Thompson SETON qui est quasi inconnu en France alors qu'il l'est beaucoup aux Etats-Unis, notamment dans les milieux... scouts!

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ernest_Thompson_Seton


Ce n'est pas cet aspect là qui m'a intéressé mais le regard porté par Taniguchi qui illustre à travers lui toute l'ambiguité de l'homme dans sa relation avec la nature.
Voici ce qu'en dit une des critiques les plus intéressantes de ce manga
http://www.krinein.com/manga/seton-naturaliste-voyage-4668.html

J'en retiens ceci: au départ Seton était un peintre animalier dont l'un des tableaux "le loup endormi" avait eu un certain succès dans un salon parisien en 1891. L'année d'après, suite notamment à l'échec de son oeuvre suivante, Seton était parti aux Etats Unis, s'ajoutant aux nombreux chasseurs de loups qui depuis plusieurs années s'étaient cassé les dents pour traquer et tuer "El Lobo" qui défiaient les éleveurs du nouveau Mexique.

Seton va réussir là où les autres ont échoué mais n'en sera pas satisfait notamment pour différentes raisons: il aura recouru à une ruse qu'il estime indigne de lui: en utilisant une faiblesse de "El Lobo", son attachement pour sa compagne "Bianca". Mais aussi et surtout il aura pris conscience de l'importance d'une vision que l'on qualifierait maintenant d'écologique du monde dans lequel nous vivons.
Et c'est très probablement ce qui a incité Taniguichi a réaliser ce manga qui a été suivi d'au moins 3 autres dont Seton est plus ou moins directement le héros.
Manga une fois de plus au graphisme superbe, mais ce sera l'objet d'un autre billet.

mercredi 23 juin 2010

Deux images et un même sentiment

C'était dimanche dernier sur la butte Ste Anne donc. Une balade un peu chasse aux images. Parmi elles aux retour, la série des portes et puis ces deux visages.
Deux visages dont ce n'est qu'après les avoir retravaillés que je me suis aperçue qu'ils exprimaient la même gravité.

Le 1er figure sur l'une des deux grands fresques de la rue située près de l'observatoire, deux fresques consacrées aux français qui partirent en Acadie. Peut-être l'occasion d'un billet futur.br> La seconde a déjà été déposée ici: c'est le visage de Jules Verne enfant assis sur son banc et qui regarde le capitaine Némo qui scrute l'horizon.

mardi 22 juin 2010

Joe Hisaishi - Nocturne 2

Joe Hisaishi a tellement écrit de belles mélodies, que ce soit pour Kitano (par exemple la partition de Hana Bi) ou Miyazaki (Princesse Mononoké ou tant d'autres) qu'il semble intéressant en ce lendemain de la fête de la musique de faire entendre autre chose de lui qu'une de ses B.O.F. par exemple ce morceau aux accents très "européens"

lundi 21 juin 2010

On rouvre...

... car c'est lundi, mais avec des photos... d'hier, dimanche. Et oui, il n'est pas possible d'être à la fois dehors derrière l'objectif et dedans devant l'écran.

Et pour redémarrer le blog, quoi de mieux que des portes? Celles-ci proviennent toutes de la butte Ste Anne, une "colline à l'ouest" de Nantes d'où l'on a une assez belle vue sur l'est et le sud de la ville (dont mon immeuble), l'ancien port, le sud Loire dont le village de Trentemoult...

La porte verte est une sorte de clin d'oeil car la photo comporte un "détail" amusant. La porte jaune a été superbement mise en valeur par les propriétaires de la maison

La "porte" avec l'inscription: Jules Verne est en fait l'un des portails situés en contrebas du Musée Jules Verne. Mais de lui (le Musée) il sera question un autre jour... Et il faudra que je retourne la photographier, e qui sera une excellente occasion d'appendre à utiliser certaines fonctions du nouvel appareil photo qui permettent de "flouter" les arrières plans.

samedi 19 juin 2010

Ombre et Soleil

Le soleil, c'est que j'ai retrouvé une connexion internet. Donc je vais pouvoir déposer de nouveaux messages sans un bricolage à la va vite à partir de mon PC professionnel... et répondre aux commentaires qui s'empilent
L'ombre, c'est que samedi oblige, il y a des contraintes de la vie familiale cet après-midi et notamment le fait que ce soir je suis "out" domicile.

En attendant une jolie photo trouvée sur le net d'un blogeur, photographe amateur de chat qui ne semble plus avoir activé son site depuis maintenant deux ans: http://niko-a.blogspot.com/

vendredi 18 juin 2010

au hasard des rues de Paris

C'était mardi dernier. A l'issue d'une réunion professionnelle à Paris , il y a d'abord eu le contraste du dôme des invalides qui brillait sous le soleil avec au 1er plan des personnes qui allongées dans l'herbe profitaient du ciel bleu alors que je ne pouvais oublier qu'au départ c'était un lieu où furent soignés les blessés de guerre, et notamment "inventée" la chirurgie "eshétique" destinée à essayer de redonner un visage humain aux "gueules cassées" de la 1ère guerre mondiale Après il a fallu pour reprendre le métro, passer au dos de l'église St François-Xavier qui donne son nom à la station. Et là nouveau contraste entre la statue de ce militaire connu pour ses faits d'armes lors de la guerre 14/18 et l'église, souvent lieu de refuge en cas de conflits, sur laquelle elle se détachait, étant précisé qu'elle est encadrée de chaque côté par deux petits squares où jouaient des enfants. Et au pied de la statue il y avait une citation de ce général à laquelle la femme que je suis ne peut que lui en préférer cette autre, héritée celle là de 1968: "faites l'amour, pas la guerre" Et puis tout est redevenu en harmonie ,le temps d'une brève pause déjeuner tout en haut de la gare Montparnasse, dans les jardins qui y ont été aménagés au dessus des quais, avec pelouse, arbres, plantes marines, lavande... Et tout au bout un musée autour de la résistance placé sur le signe de deux d'hommes tels que je les apprécie, de ceux qui s'engagent, agissent sans jamais chercher la gloire et les honneurs mais parce que cela leur semble juste et bon pour les autres. Même 70 ans après l'appel du 18 juin 1940, leurs visages demeurent trop connus pour qu'il soit besoin de les nommer.

jeudi 17 juin 2010

Un si beau sourire

Il y a des visages qui émeuvent, celui-là en est un.
J'ignore cependant même le prénom de cette jeune femme dont j'aime le doux visage éclairé par un si beau sourire.
Je l'ai trouvée sur le net, sur le site PBase.com, où beaucoup de photographes déposent leur travail. Un travail dont la qualité de certains clichés inciterait presque pour ceux qui ne seraient pas professionnels, à les qualifier de semi professionnels car ils sont bien plus que de simples "amateurs".
Parmi eux un certain Fong Lam qui réside ... à Singapour. http://www.pbase.com/fonglam/root

Un homme dont je reparlerai peut-être un jour, tout comme je l'avais fait de cet autre photographe: Andreas OVERLAND

mercredi 16 juin 2010

Carnets de lecture (1)

Que faire quand on n'a plus Internet? L'une des choses possible consiste à replonger dans la lecture. Par exemple celle de BD qui attendent depuis un certain temps qu'on veuille bien les lire sérieusement. Parmi celles-ci, cette autobiographie consacrée à Boris Vian. Je n'aime pas le graphisme, ni la palette de couleurs. Mais le livre m'a donné envie d'en savoir plus au sujet de cet homme qui d'une certaine manière brûlait sa vie à 100 à l'heure, ayant sans doute eu très tôt conscience que ses problèmes cardiaques feraient qu'il ne vivrait pas très longtemps. Alors via une séance de piscine on revoit par flash-back ce que fût sa vie, et c'est passionnant: le père ruiné, l'enfant brillant passionné de lecture et de poésie, amateur de Jazz avant guerre (mais aussi après au point de se produire régulièrement dans les clubs) à la fois très sérieux (il a réussi le concours de Centrale et était rentré à l'ANFOR) mais aussi très "déconneur". Père de famille très tôt et amateur de jolies femmes, dont une certaine Ursula qu'il appelait "ours"... Plein de choses encore comme si il avait vécu plusieurs vies en une seule Enfin, le genre de BD qu non seulement m'a donné envie d'en savoir plus sur lui mais de lire enfin, à plus de 50 ans, deux de ses lires les plus connus "l'écume des jours" et "j'irai cracher sur vos tombes". Pour certaines choses, mieux vaut tard que jamais.

mardi 15 juin 2010

Deux ans déjà

C'était un dimanche. Le jour de sa fête. L'un de ces prénoms vieillots cités par Jacques Brel dans "les bonbons" C'était aussi la fête des pères et le mien qui nous avait semblé si dur avec elle la dernière année de sa vie, semblait complètement désorienté, même si depuis 6 semaines que l'annonce avait été faite il s'était habitué à l'idée qu'elle allait le quitter Il faisait beau. Très beau. Un vrai temps de fin de printemps. Un temps où elle airait aimé être au jardin plus que dans sa maison à coudre ou tricoter pour ses petits enfants. Je ne sais si mes soeurs ont fini de vider tous les tiroirs et armoires où elle conservait comme beaucoup de femmes de sa génération les boutons, les restes de laine et des coupons de tissus, et les patrons des vêtements qu'elle avait cousu pour nous... Ce sont finalement ces deux images que je garde d'elle: au jardin et penchée sur un tricot ou sa machine à coudre...

lundi 14 juin 2010

H.S. (suite)

Jeudi matin, plus d'internet. Plus de téléphone non plus. Motif: une internaute fâchée avec la vie quotidienne qui a oubliée de payer et facture et relances.
Bon ce matin là j'arrive au retard au boulot après avoir réglé le solde de la facture (car il y avait eu un paiement partiel) et je quitte l'agent France Télécom' relativement sereine (il va quand même annoncer la couleur à la fifille qui attend les résultats pour son admission post bac et est aussi accro au net que sa mère) avec la promesse que la ligne serait rétablie non pas samedi matin, car les techniciens ne travaillent pas le WE, mais ce matin.
Dur, dur un WE sans téléphone, sans télévision et sans internet mais bon, c'est la punition

Mais ce matin toujours pas de connexion. A midi itou. Donc en début d'AM, en sortant d'un jury où je remplaçais in extrémis un membre s'étant fait porter pâle pour des motifs douteux (le genre de chose qui met de bonne humeur), je rentre at home en espérant régler le problème.
Et là surprise: au bout de 50 mn de coups de fils divers et variés entre le 3900 et le 1014 j'apprends que la ligne est DEFINITIVEMENT coupée! Et cela depuis jeudi!

Entretemps j'ai eu la joie d'entendre des messages complètement crétins où il est conseillé de se connecter sur internet pour régler les problèmes de ce type. Une forme d'humour chez Francetélécom'?...
Et ensuite rajouter de nouveau 50mn à se balader tours entre le 3900 et le 1014 -avec même un 3651 indiqué par un conseiller mais pas mis en service!!!) pour tomber enfin sur un agent charmant - si, si ça existe et des agnets comme ça ça devrait être récompensé!- auprès duquel je régle en avance la dernière facture... qui devait tomber le 20 juin et me passe le service ouverture de ligne -moins aimable et beaucoup plus flou vu les sifflotements divers et les commentaires divesr en live lequel annonce...
- je vous fais cadeau des frais d'ouverture de ligne (merci)
- il me faut un chèque de caution de près de 50€ pour le nouveau décodeur télé haute définition avec ce commentaire "vous pouvez garder l'ancien où cas où le nouveau tomberait en panne" (merci pour cette confiance!)
- délai d'attente: "compter une bonne semaine (là je me suis mise à l'abri parce que le fifille était prête à m'arracher les yeux) ... si tout va bien"
- "Mais vous recevrez un SMS sur votre portable quand les travaux commenceront et un autre quand ça sera fonctionnel" avec en prime ceci "Non je ne vous donne pas de ligne directe car en cas de problème il faudra passer par le 3900 ou le 1014"

Allez pour le fun, tant qu'à se défouler aller jusqu'au bout: sur certaines lignes, quand ce n'était pas "par suite d'encombrement des lignes rappelr ultérieurement" il y a eu parfois 8 mn d'attente...
Mais l'un des mes correspondants était quand même plein de zèle alors même qu'il était en plein exercice incendie (j'entendais le doux bruit de la sirène qui résonne une fois par trimestre chez nous et est tout simplement intenable)

La suite...
Pfffffff quand je pourrai... D'ici là je vais essayer de me calmer... mais c'est pas gagné!

vendredi 11 juin 2010

H.S.

Désolée, mais depuis hier je n'ai plus possibilité de me connecter sur le net. Sauf au travail... et encore...

Normalement tout devrait être rentré dans l'ordre lundi soir D'ici là:
- impossible de déposer de nouveaux billets (celui-ci, préparé at home, l'a été à partir de mon poste de travail)
- impossible de répondre aux commentaires déposés ces derniers jours en application du dispositif de sécurité instauré par mon employeur

Mais je vais les recopier afin de préparer les réponses et les déposer dès que la connexion sera rétablie "at home"

mercredi 9 juin 2010

Les coquelicots...

... ont inspiré les compositeurs comme avec cette jolie chanson de Mouloudji (dont la fin, enfant, me donnait toujours envie de pleurer)...

... mais aussi les passionnés de photo (voir le billet du 9 juin sur http://www.charlie-bravo.net/
Finalement, cette chanson triste qui parle d'une fleur rouge qui annonce l'été et des amours qui finissent mal s'accorde bien au jour de grisaille qui sévit ce matin sur Nantes,

PS: il a été bien difficile d'en choisir une version sur You Tube

mardi 8 juin 2010

Quelques détectives mythiques de la bande dessinée

Au départ il y a le Maître, celui inventé par Dashiell Hammett en 1929 et qui portera à jamais les traits de Humphrey Bogart dans "le faucon maltais" ce film de John Huston sorti en 1941. L'essentiel est déjà là avec l'imperméable, la cigarette et l'alcool... un certain de relations aussi avec les femmes, souvent belles et dangereuses.

Depuis il a eu des petits frères, notamment dans la bande dessinée.
En voici 3, créés à différentes époques et plus ou moins ressemblants à leur illustre ancêtre: Jack Palmer (né en 1976) Canardo (publié en 1981) et Blacksad (2000).

Malgré l'humour de Pétillon, je ne raffole pas plus que cela de Jack Palmer, qui d'ailleurs tire davantage avec son sac Tati du côté d'un inspecteur Colombo pas doué que de Philip Marlow.

Mon préféré? Le dernier cité.
Un CHAT! Et il faut dire qu'il a de la prestance l'animal! On comprend facilement pourquoi les femmes craquent pour lui. Mais avec lui les histoires d'amour finissent mal. En tout cas pour au moins deux d'entre elles. Qu'en sera t il pour l'opus 4 annoncé pour 2010?

Mais j'aime aussi beaucoup Canardo qui est récemment revenu sur les étals des libraires. Il est beaucoup plus sombre que Blacksad. Et je ne suis pas la seule à le penser car voici ce qu'on trouve sur le net à son sujet:
"... Canardo est avant tout un canard. C'est aussi un détective privé dépressif et désabusé, du genre qu'on peut retrouver dans les polars américains un peu glauques. Il évolue dans un univers blafard, peuplé de personnages miséreux (le plus souvent incarnés par des animaux) et navigue de bars sinistres en conquêtes incertaines. Il est alcoolique et fumeur invétéré. Il ne quitte jamais son vieil imperméable et aime se déplacer en Cadillac. Ses enquêtes naissent d'une situation soudaine ou lui sont commandées par d'improbables clients. .."
L'essentiel est dit. Et on aime ou on n'aime pas. Moi j'aime...

lundi 7 juin 2010

(Di)@nn@, chasseresse... d'images

Hier après l'orage de la nuit,il faisait bon se promener dans les rues de Nantes... et dégourdir et les jambes et la cellule du Panasonic resté si longtemps endormi. La suite en images...

Tout d'abord il y a eu la Dame austère de la Loire qui trône sur la place Royale

Puis cette porte et cette lanterne dans le jardin de l'évêché qui est assez connu car pendant des années il n'était pas accessible au public et il faut le trouver caché derrière la cathédrale

Et puis du côté du Palais des Congrès un plot rutilant avant de finir en ayant très envie de faire comme ce pigeon, sur les remparts du château, se chauffer au soleil de la fin d'après midi

dimanche 6 juin 2010

Un jeu autour de votre bibliothèque

Oui en ce dimanche soir, voici un petit "jeu" inspiré du commentaire de Marwan au sujet du billet du 3 juin et au sujet duquel il écrivait ceci:
"... Adresse: 3e étagère, 6ème livre..."

Dans la bibliothèque de votre choix, non celle qui vous tient le plus à coeur... car je sais que certain(e)s en ont plusieurs, voire des mètres et des mètres de linéaires... mon rêve....
quels sont les titres des livres qui figurent en 6ème position à partir de la gauche et à partir de la droite
sur la 3ème étagère à partir de celle ... allez, du bas car chez moi celle à partir du haut est remplie... de CD

Réponse en photos en ce qui me concerne... ce sont deux "polars". Et oui sur cette étagère là j'ai regroupé une partie de ce genre d'ouvrages.

samedi 5 juin 2010

Claude Nougaro - Une Petite Fille

L'une des chansons de "jeunesse" de Claude Nougaro qui m'a toujours beaucoup émue: avec notamment certains vers tels que "Et le moment fatal où le vilain mari tue le Prince charmant" qui illustre parfaitement la difficulté pour un couple de durer au delà de l'embrasement des 1ers temps.

Et puis, même si d'une certaine manière la chanson finit bien puisqu'il la retouve, il y a cette inquiétude: combien de temps resteront ils encore ensemble.
Mais sans doute est-ce "projection" de ma part car il est difficile d'oublier la très forte probabilité d'une inspiration auto-biographique de cette chanson écrite, si ma mémoire est bonne à un moment où le compositeur interprète devenu jeune papa s'apprêtait à se séparer de sa 1ère femme.

vendredi 4 juin 2010

humour animalier

En complément à cette délicieuse vignette qui pourrait s'intituler "le masochisme chez les poulettes", cette histoire qui serait plus de circonstance en fin d'année et non alors qu'une vague de chaleur (en fait une température normale vu la saison) est arrivée.

Soit une jeune dinde un peu oie blanche qui a entendu dans le poulailler plein d'étranges rumeurs à l'approche de Noël. Le 24 décembre au matin, elle décide donc de se rendre chez un voyant afin de connaître son avenir... et là que croyez vous qu'elle fait quand il lui annonce d'un air grave: "Mademoiselle, je vous vois courir un grave danger! Je vous invite donc à rester cette nuit en ma compagnie. Bien au chaud..."

jeudi 3 juin 2010

Blogeuse anonyme et fière de l'être!

Ce matin, sur l'un des blogs que je consulte régulièrement sans toutefois l'avoir inscrit en lien, il y avait un billet un peu inquiétant dont voici quelques extraits:

"... le monde des blogs et celui des blogueurs est gravement menacé depuis quelques semaines, depuis le 3 mai précisément. Un sénateur UMP, Jean-Louis Masson, a déposé une proposition de loi visant à lever l’anonymat des blogueurs (« professionnels » et non professionnels) sur Internet.
Dans le but « déclaré » de lutter contre des propos diffamatoires qui pourraient, selon le Sénateur, être colportés sur le Web sous le couvert de l’anonymat, il s’agit purement et simplement d’obliger les personnes qui publient un weblog à indiquer sur celui-ci « leurs nom, prénoms, domicile et numéro de téléphone s'il s'agit de personnes physiques »
Celui qui publie sous anonymat le fait pour des raisons familiales ou professionnelles..."... voire tout simplement de timidité risque fort de cesser d'écrire.

Il n'est pas impossible, comme l'envisage cette blogeuse, que ce texte de loi ait une motivation politique, quelques faits divers récents étant là pour le rappeler.
Raison de plus ai-je envie d'écrire pour signer la pétition mise en ligne, au moins au nom de tous ces blogeurs et blogeuses "anonymes" dont ni le vrai nom, ni la photo... et le moins possible de signe identifiants apparaissent sur le blog, Facebook ou tout autre lieu "social".

mercredi 2 juin 2010

Une Dame surprenante: Louise Bourgeois

D'elle, je ne connaissais rien -sauf cette photo- jusqu'à ce que je lise ce matin sur un blog (non il ne figure(ra) pas en lien sur "...Un chat...") une analyse de son oeuvre. Une analyse certes très rapide où il était question du féminisme de la Dame et de son freudisme.
L'un de ces billets lumineux comme on en trouve sur le net et qui ne manquent pas de titiller ma curiosité. Alors dès que possible je vais essayer d'en savoir un peu plus sur elle et ses oeuvres, et notamment sur celle, très connue qu'elle porte sous le bras dans cette photo, et dont j'ignorais jusqu'à ce matin le nom. Le connaissant maintenant, je comprends mieux le regard malicieux de la Dame.

Et oui, les apparences peuvent être trompeuses: c'est "Fillette" qu'elle porte ainsi!

mardi 1 juin 2010

Blacksad de Juan Díaz Canales et Juanjo Guarnido

Voilà une des BD qu'il me faudra acheter. Découverte par le biais d'un de mes enfants, je l'ai beaucoup aimée, à cause du graphisme, de l'ambiance, du héros... me promettant un jour de l'acheter. Un regret cependant, le délai qui sépare deux publications. Et elle ne date pas d'aujourd'hui car sur Wikipédia j'ai appris qu'il s'était écoulé 7 ans entre la 1ère référence à ce chat/détective par l'un des auteurs et la publication effective de l'album. Alors rien ne me prouve que l'album annoncé pour 2010, soit 5 ns avec le 3ème volume, paraîtra effectivement à cette date. Très frustrant!
Ci dessous, le "résumé" des 3 1ers épisodes, tel que trouvé sur le net

Quelque part entre les ombres T1 - 2000
Blacksad est un chat détective dans l'Amérique des années 50. L'association du polar et de la BD animalière n'est pas une nouveauté : voilà pas mal d'années que l'inspecteur Canardo traîne sa carcasse de privé désabusé. Mais Blacksad apporte un souffle nouveau par son graphisme somptueux, ses cadrages audacieux et ses influences cinématographiques revendiquées. Il a perdu, lui aussi, pas mal de ses illusions sur le monde qui l'entoure. Mais cela ne l'empêche pas de se battre pour un peu plus de justice.

Arctic-nation T2 - 2003
Quand la politique a pour fond de commerce la haine de l'autre, Blacksad s'énerve, et ça fait mal, forcément... Guarnido et Canales confirment ici leur évident talent. L'un des meilleurs polars du moment.

Ame rouge T3 - 2005
Revoilà Blacksad ! Le détective au visage de chat est plongé dans les tourments de la guerre froide. Amour, espionnage et maccarthysme : la vie d’un “privé” dans l’Amérique des années 50 n’est pas forcément de tout repos… En seulement trois albums, cette série au dessin somptueux est déjà un classique !

L'Enfer, le Silence (2010???)