samedi 30 avril 2011

Carolyn CARLSON & René AUBRY dans "Signes"*

Il y a des signatures sonores qui permettent d'en identifier l'auteur de manière quasi certaine dès les premières mesures. Parmi elles, Ennya. Mais aussi René Aubry, découvert tardivement via les séances de relaxation à l'issue de cours de gymnastique féminine.

Alors ce matin, quand j'ai entendu, alors que je conduisais, une mélodie sur FIP, j'ai été quasi certaine qu'il s'agissait d'un extrait d'un CD de lui. Mais lequel? Réponse de retour à l'appartement, il s'agissait d'un extrait de son dernier CD: "refuges"

* Dans la vidéo ci-dessus, un point m'intrigue: les costumes. Ils font indéniablement penser au film "Matrix". Or, le spectacle ci-dessus filmé date de 1997 et le film de 1999.

vendredi 29 avril 2011

Soleil Rouge

En 1973, est sorti "Soleil vert" de Richard Fleisher, un film d'anticipation que, même lorsque j'ai voulu le voirquelques années plus tard car c'était devenu un "classique", je n'ai jamais pu regarder en totalité tellement je le trouvais déprimant.

Via le net j'ai découvert que la plupart des scènes ont volontairement été tournées dans une dominante jaune, censée illustrer la couleur de ce monde futuriste, une fois que la pollution et la surpopulation auront épuisé les ressources naturelles.

L'action du film étant censée se dérouler en 2022, en revoyant ces photos* réalisées un soir lors d'une balade le long des quais à Nantes, face à ce soleil rouge qui perçait à travers un ciel lourd et menaçant qui laissa échapper quelques gouttes orageuses, difficile de ne pas se demander quelle sera la "couleur" de notre monde dans 11 ans ?

* à noter que les images ci dessus ont seulement été recadrées, les photos ayant été réalisées avec le Panasonic en "mode automatique"

jeudi 28 avril 2011

"l'élégance du hérisson" de Muriel Barbery (2)

Parmi les extraits possibles de ce livre, il y aurait été possible dans le registre humoristique de citer les différentes formulations qu'hésite à prendre Renée pour signaler qu'elle éprouve un besoin pressant. Ou encore le passage où , de manière assez cynique, Paloma décrit le futur possible de l'une de ses camarades présentement modèle parfait/caricature de la jeune fille de bonne famille.

Mais non, c'est un court passage sur le bien-être qu'éprouve Renée au sortir d'une soirée avec Kakuro Ozu que je préfère citer:

"C'est un hors-temps dans le temps... Quand ai-je pour la première fois ressenti cet abandon exquis qui n'est possible qu'à deux? La quiétude que nous éprouvons lorsque nous sommes seuls, cette certitude de nous-mêmes dans la sérénité de la solitude ne sont rien en comparaison du laisser-aller, laisser-venir et laisser-parler qui se vit avec l'autre, en compagnie complice... Quand ai-je pour la première fois ressenti ce délassement heureux en présence d'un homme?
Aujourd'hui, pour la première fois "

mercredi 27 avril 2011

"l'élégance du hérisson" de Muriel Barbery (1)

J'avais souvent vu le titre cité dans la presse, sur le net... alors j'ai acheté le livre un certain temps avant d'aller voir le film au cinéma, notamment parce qu'il me semblait que Josiane Balasko semblait faite pour ce rôle là... Et le livre, c'était parce que j'ai une certaine tendresse pour tout ce qui a trait au Japon et que j'aimais bien l'idée qu'il puisse exister des concierges autodidactes.
Le film, vu au moment de sa sortie en 2009 ne m'a pas déçue (même si ce n'est pas un grand film à classer dans les inoubliables). Le livre, dont j'avais différé la lecture pour quand j'aurais plus de temps libre devant moi... si! Oui, j'ose le reconnaître! Il faut dire qu'avant de rédiger ceci j'ai fait un petit tour sur le net, ce qui m'a conforté sur le fait que je n'étais pas finalement la seule.
Autant j'ai plus d'une fois souri des descriptions assassines relatives aux idées et moeurs de la faune parisienne qui vit au 7, rue de Grenelle, autant je me suis ennuyée aux longs passages plus ou moins philosophiques notamment ceux consacrés à la phénoménologie et à Guillaume d'Ockham. Mais la philosophie n'a jamais été ma tasse de thé. Alors oui, je l'avoue, j'ai eu un peu de mal à le finir, ou plus exactement à dépasser la première moitié, celle qui précède les rencontres entre les trois principaux protagonistes. Sauf que je suis incorrigible, en matière de livres comme de films,: je déteste ne pas aller jusqu'au bout. Probablement la transposition en matière de culture d'une éducation qui voulait qu'en matière de nourriture on finisse toujours son assiette.
Ce qui est l'occasion de formuler un petit regret. Dans les commentaires autour de l'ouvrage, il est beaucoup question de Renée la concierge, de Paloma la petite fille surdouée, de Kakuro Ozu, le Japonais grâce auquel elles vont se rencontrer... mais guère de Manuela Lopes, la femme de ménage portugaise qui est si douée en pâtisserie (j'aurais bien aimé que les recettes, notamment celle des tartelettes au whisky, figurent en annexe).

mardi 26 avril 2011

Carnets d'Orient - T3 - Les fils du Sud

En 1871, on quittait Victor et sa femme Amélie. Malgré les difficultés, tous deux semblaient bien décidés à rester en Kabylie. Ce qui sera effectivement le cas, du moins tant que ses deux fils n'auront pas été tués durant la guerre de 14-18. Mais je vais trop vite. A la fin du 1er volume, Amélie est enceinte d'une petite fille, Olympe, qui épousera un chef de gare avec lequel elle aura deux garçons aux caractères aussi différents que leur physique, Casimir et Paul.

Dans le tome 3 c'est Paul qui raconte la vie au jour le jour dans le sud de l'Algérie, avec une grande sensibilité quant aux odeurs, couleurs... Il croise brièvement Isabelle Eberhardt qui a décidé de vivre comme une musulmane et s'habille en homme algérien. Il parle de ceux qu'il aime comme Béchir, le fils du Pacha dont il a reçu comme cadeau un drôle de petit chien (en fait un chacal). Il apprécie aussi la compagnie de Jacob qui se fait souvent chahuter parce qu'il est juif. Par contre, il n'apprécie guère les compagnons de jeu de son frère Casimir: Antonio, Octave et sa soeur Noémie, des personnages que l'on retrouvera pour un certain nombre d'entre eux dans les volumes suivants.

Pour l'heure, ses souvenirs ressemblent fort à ceux de Marcel Pagnol, alors même que se profile ce qui sera, non la guerre de 14-18 (sur laquelle se termine la BD avec le départ de tous ces jeunes vêtus du costume des spahis) ni même celle de 39-45, mais les "évènements", la "sale guerre"... qu'on mettra des années à reconnaître en tant que telle. Car, comment lire autrement les extraits qui suivent:
"Ici, le Français il se croit plus fort que l'Espagnol. L'Espagnol, il crache sur l'Italien, l'Italien il dit que le Maltais c'est un chien. Le Maltais, il traite l'Arabe de fainéant, et l'Arabe il méprise le Juif. Et encore, des fois, c'est l'inverse."

avec une exception, les personnes qui sont réellement nées depuis des années en Algérie et dont le héros dit sobrement:
"Avec les Arabes, on vit côte à côte, mais chacun chez soi. Dans la rue, on ne les voit même plus. Pourtant il y en a beaucoup"

lundi 25 avril 2011

Jeux de lumière - 2-

Jeux de lumières? Oui, mais en restant dans le terminologie d'un billet paru il y a quelques jours, le titre aurait pu aussi bien être "Nocturnes" en hommage à Claude Debussy car les images ci après ont été prises en milieu de soirée, avec un petit appareil photo compact de chez Canon (dont l'une des qualités est de pouvoir se glisser dans un sac à main).

Au départ, il y a eu un repas dans le quartier qui, si on fait abstraction de l'orthographe, porte très bien son nom car il est rempli de restaurants: celui du Bouffay. Et comme il faisait bon, l'idée est venue de remonter vers les Galeries Lafayettes que les vieux Nantais appellent encore Decré alors qu'il y a plus de 30 ans que la famille qui en était propriétaire en a vendu les murs. L'idée était de pousser jusqu'à un restaurant qui est situé dans une ruelle pavée avec deux des rares façades à pans de bois ayant survécu aux bombardements et surtout qui dispose de ce que je considère comme la plus jolie terrasse ombragée de Nantes: "le Bouchon".

Et puis après l'envie est venue de pousser un peu plus loin, jusqu'à la Mairie. Pas du côté de l'entrée public située rue de Strasbourg, mais du côté sud, celle qu'utilisent les élus et qui est tellement plus jolie. Et ce fût un joli défi d'essayer de la photographier.

Et comme il se faisait tard, retour au bercail en passant notamment par le cours des 50 otages et la rue de Feltre pour redescendre par la rue de la Contrescarpe afin de passer devant ce qui est probablement la plus ancienne fromagerie de Nantes et dont la seule devanture vaut le détour... même de nuit.

Certains photographes nantais diraient surtout la nuit car ce fût un excellent test en matière de photo. Si la lumière "naturelle" était suffisante pour permettre des images sans flash, les couleurs tiraient franchement sur le jaune, ou pour le moins le "beurre frais". Une teinte certes de circonstance mais un petit coup de flash a permis d'assurer un rendu des couleurs plus conforme à ce qu'elles sont en réalité. Jolie façade n'est ce pas?

dimanche 24 avril 2011

Joyeuses Pâques

Pour les gourmands et gourmandes, deux petits messagers qui à mon avis seront les derniers qui seront croqués tellement ils sont mignons.

Au fait, la "paille" de ce nid (fabriqué dans les ateliers "Larnicole) qui sort de l'ordinaire se mange et est elle aussi très bonne

samedi 23 avril 2011

"La Mer" de Debussy

Un peu plus d'un mois après la publication du billet consacré à l'estampe de Hokusai (dont j'ai visualisé il y a quelques jours le DVD de l'émission "Palettes" qui lui était consacré) comment ne pas déposer ici l'une des versions du 3ème mouvement de ce poème symphonique, celui qui porte le beau sous-titre de "dialogue du vent et de la mer"?

vendredi 22 avril 2011

Jeux de lumière -1-

C'est un hôtel deux étoiles, situé dans le quartier du Palais des Congrès, à l'angle d'une rue dont il porte le nom. Une ville de l'Est de la France. Rien n'attire l'attention sur lui sauf... sa façade peinte: un phare, en pleine ville. Il fallait oser!

Ce qui m'a intriguée les deux jours où ces photos ont été réalisées, c'est de voir comment la lumière pouvait varier au fil des heures. En effet il n'y a eu aucune retouche dans les couleurs qui correspondent à celles que l'oeil a perçues alors que la météo était similaire ces jours là: un temps ensoleillé.


Sauf que le 16 avril, il était un peu moins de 9 heures du matin, d'où la lumière bleutée alors que le 17 il était environ 8 heures du soir, ce qui explique la dominante dorée.

Les plus cultivés chercheront à quel phare breton celui-ci peut bien renvoyer. Et les rêveurs chercheront à identifier le pays qui pourrait être représenté via les vagues stylisées qui frappent le phare.
Ce n'est pas le phare d'Ar Men, bien que les murs de ce dernier soient aussi noir et blanc. Quant à la côte, je verrai assez bien celle de l'est de l'Irlande ou alors celle de la côte nord au dessus de Brest...

A noter que je suis repassée depuis lors devant la façade afin de vérifier un petit détail qui m'intriguait: le petit oeilleton du phare, était-ce un simple motif dessiné ou y avait derrière une réelle lampe?
Depuis hier soir je sais: le constructeur de l'immeuble a poussé le souci du détail jusqu'à insérer une véritable lumière. Certes elle éclaire peu et de manière continue, mais elle est là. et c'est l'essentiel. Il ne manque plus que le bruit des vagues.

jeudi 21 avril 2011

Beethoven Symphonie 7 Deuxième mouvement- Allegretto-

Beethoven ne fait pas partie de mes musiciens préférés, trop "romantique" à mon goût. Mais ce morceau là entendu à la fin du film "le discours d'un roi" fait partie des exceptions et il aurait été dommage de ne pas le faire figurer sur ce blog, e prolongement d'un billet d'hier.

mercredi 20 avril 2011

Dernier (s) film(s) vu(s) -3-

Qu'ajouter de plus, de nouveau, sur "le discours d'un roi" qui n'ait déjà été écrit notamment au sujet de l'interprétation de Colin Firth?

Que ce film, même si un ami dont je lis régulièrement les "critiques" sur le net en avait dit le plus grand bien, j'y suis allée non pas à reculons mais sans grande conviction. Sans doute avais-je été refroidie par les trop longues séquences musicales du film "My fair Lady" où il était déjà question de langage, de classes etc.
Mais là, je n'ai pas vu passer les deux heures du film qui contient quelques passages savoureux. Ainsi quand on sait à quel point les membres âgés de la famille royale anglaise peuvent être coincés en public, il est assez réjouissant de voir que l'un de leur ancêtre arrivait à ne pas bégayer lorsqu'il accumulait les "Fuck!", "shit" et autres mots de 4 lettres dont la langue anglaise n'a rien à envier aux autres langues. Mais tout cela a déjà été écrit.

Mais ce qui m'a le plus surprise, c'est le traitement réservé au grand frère, David, qui règnera sous le nom de Edouard VIII.
De mon enfance, des revues feuilletés dans les salons d'attente, je ne gardais que l'image glamour d'un roi qui renonçât à son trône pour l'amour d'une femme. Sauf que dans le film, c'est une version très différente qui ressort. Ce couple d'amoureux semble plus préoccupé par ses soirées mondaines payés par les deniers de l'Etat que par le sort de l'Angleterre face à un Hitler de plus en plus menaçant.
Et Edouard/David, en tant que grand frère, ne fait pas preuve d'un grand sens de fraternité, n'hésitant pas à railler son frère sur son bégaiement lorsque son dernier lui rappelle ses devoirs de souverain... alors que peu de temps avant ce même frère a confié à son "orthophoniste" à quel point il a souffert de voir son plus jeune frère, John, complètement mis à l'écart car souffrant de fréquentes crises d'épilepsie.

Qu'ajouter de plus? Que pendant longtemps la musique qui accompagne de manière parfaite le discours du roi au moment de la déclaration de la guerre à l'Allemagne m'a trottée dans la tête. C'est le début du second mouvement de la 7ème symphonie de Beethoven.

mardi 19 avril 2011

"Le Japon éternel" de Kawabe HASUI (2)

Qu'ajouter de plus à ce qui a été écrit hier? Quelques éléments tirés du livre source d'où proviennent les 4 images qui suivent (le livre en contient facilement dix fois plus, toutes plus belles les unes que les autres).

Que le "shin hanga" dit aussi estampe nouvelle correspond en réalité à une reprise de technique de réalisation d'une estampe qui voit se succéder: le peintre -dont l'oeuvre initiale est condamnée à être détruite- le graveur qui réalise les planches -souvent en bois de cerisier- qui seront encrées et l'imprimeur qui devra déposer les couleurs sur le papier - entre 6 et 8 passage pour obtenir le nuancier désiré. Lui succédera la technique dite "sosaku hanga" où c'est l'artiste lui même qui réalise toutes ces étapes.

Et puis, il faut savoir que l'oeuvre de Hasui peut se rattacher à deux courants en matière d'estampes japonaise: celui qui se veut une représentation des paysages à une saison voire à un moment donnés le "shiki-e" et la peinture de lieux célèbres ou "meisho-e". De fait, les oeuvres qui suivent s'apparentent plutôt au 1er courant.

Enfin, et c'est probablement ce qui a contribué à rendre son oeuvre attrayante auprès du public européen peu amateur en temps normal d'estampes, Hashui va plus loin que ses prédécesseurs en osant des couleurs qui "tranchent", telles que le rouge vif ou le jaune, à côté du bleu de Prusse rendu célèbre par Hokusai, en maîtrisant pleinement la perspective et immortalisant des éléments de modernité tels que les films électriques ou les becs à gaz

J'allais oublier de citer le nom des oeuvres: Kisho à Nishizu (1937), Lune à Umagome (1930), Matin à Tsuchiura (1931), Neige sur Miyajima (1928)

lundi 18 avril 2011

"Le Japon éternel" de Kawase HASUI (1)

J'ai reçu il y a trois jours, ce livre, paru aux éditions Langlaude. Il ne comporte cependant pas cette belle estampe (même si ce n'est pas semble t il la plus connue de ce peintre) trouvée ensuite sur le net.

Par contre sur ce dernier j'ai trouvé quelques éléments de biographie de cet auteur qui s'inscrit dans la lignée des très connus Hokusai et Hiroshige. Les voici:

Kawase HASUI (1883-1957) est un peintre et illustrateur japonais travaillant dans la technique de l'estampe, célèbre surtout pour ses paysages. C'est un des artistes les plus prolifiques et talentueux du mouvement « Shin-Hanga » ou renouveau pictural. Ce mouvement est né sous l'égide de l'imprimeur Watanabe Shozaburo à Tokyo dans les années 1920 qui a édité près de 600 œuvres de Hasui. Une partie a été détruite dans le tremblement de terre de Tokyo en 1923.
Hasui voyageait souvent à travers tout le Japon et remplissait des carnets avec ses dessins et aquarelles, qui servaient de base aux futures estampes. Ces dessins étaient sculptés dans du bois avec un bloc différent par couleur. Ceux-ci étaient ensuite passés à l'imprimeur qui appliquait le papier de façon à avoir une mise en place parfaite des couleurs.
Hasui a peint tous les aspects des quatre saisons, du paysage nocturne sous une lune sombre jusqu’aux paysages d’été ensoleillés. Dans beaucoup d’estampes, le contraste est fort entre les ombres et la lumière et sa palette va des bleus austères aux gris glacés des paysages d’hiver, et aux scènes d’été brillamment colorées avec les rouges des temples. Il nous donne un large éventail des paysages japonais, campagnes et montagnes, rivières et lacs ainsi qu’une représentation de la ville avec les canaux, ponts, entrepôts et sanctuaires.
Hasui n’incorpore que peu la figure humaine. La plupart de ses estampes sont des paysages sans personnage, et celles qui en ont sont plus des silhouettes en nombre réduit. Ses personnages sont le plus souvent vus de derrière et sont placés au bord de l’image ou en arrière-plan. Leur isolement ajoute un sentiment de tristesse ou de mélancolie qui est typique de son style.

Plus d'oeuvres de cet auteur, demain

dimanche 17 avril 2011

souvenirs d'un dimanche

Les beaux jours se suivent et donnent l'occasion de balades, parfois tardives dans la journée, ce qui donne l'occasion de profiter de la belle lumière du soir, d'abord au Parc de la Beaujoire où les azalées illuminent les allées de leurs tons souvent roses...

... et où il faudra retourner sous peu pour profiter les iris dont seuls quelques représentants ont laissé s'entrouvrir leurs boutons.


Et puis retour en ville où la lumière du couchant donne une si jolie couleur à la pierre des monuments...
... quand elle ne met pas en valeur les statues dorées du campanile de St Nicolas

samedi 16 avril 2011

De Gandhi à l'inconnu de la place Tien'anmen

Entre les deux photos qui suivent, il y a la même idée, celle de la non violence... avec deux "histoires" aussi étonnantes l'une que l'autre.

Il y a plein de côtés surprenants dans la photo de Margaret Bourke-White prise en 1946.
Le 1er, c'est que ce soit elle, la femme qui a régulièrement illustré des plaquettes publicitaires en faveur de la technologie moderne, qui a été choisie pour immortaliser Gandhi dans une situation en opposition complète avec ce monde puisqu'il est juste à côté du rouet, symbole du rejet de la technique.
Le second, c'est que cette photo a été réalisée difficilement au prix de plein de concessions de la part de la photographe: elle ne devait parler au Mahatma car c'était un lundi, jour consacré à la méditation, elle devait aussi apprendre à filer. Et surtout, elle n'avait obtenu que de justesse l'autorisation d'utiliser 3 ampoules de flash pour 3 photos. Les 2 1ères seront complètement ratées et sur la dernière, il ne file plus mais lit la presse. Elle est pourtant restée dans toutes les mémoires.

Il existe plusieurs photos, souvent réalisées à partir de d'images d'écran de télévision, de cet homme qui, seul, s'est opposé à la progression des chars. Tel n'est pas le cas de celle-ci réalisée par Stuart Franklin, un photographe qui, comme beaucoup de personnes était bouclé dans un hôtel car la nuit précédente le mouvement étudiant qui occupait pacifiquement la place Tien'anmen avait été violemment réprimé.
Depuis 1989, l'homme à la chemise blanche n'a jamais été identifié. Certes il existe une rumeur selon laquelle il était étudiant et porterait le nom de Wang Wei Min. Mais pour l'un des anciens leaders du mouvement, c'était probablement un ouvrier sinon les autres étudiants l'auraient reconnu. Et c'est cela qui l'a sauvé de peines bien souvent très arbitraires: son anonymat.

Là réside peut-être le côté très surprenant de la photo, se dire que le thème peut être très médiatisé mais que parfois la désignation du sujet restera à jamais impossible

vendredi 15 avril 2011

Dernier (s) film(s) vu(s) -2-

Du ballet « le lac des cygnes » je ne gardais qu’un vague souvenir lié à ce qu’en racontait, avec une pointe d'appréhension mêlée d'amertume, le professeur de danse au jeune Billy Elliot tandis que tous deux prenaient le bac pour se rendre à l’audition qui allait
- permettre au très jeune adolescent d’échapper au destin de son père et de son frère de mineur/chômeur gallois
- tandis que son professeur retournerait enseigner les pas de danse à des petites filles moyennement douées et peu motivées.

Avec un peu de recul et après avoir vu le film "Black Swan", le version de "Billy Elliot" m'apparaît rose bonbon et je comprends mieux les réserves que certains exploitants de salles ont apposées près des caisses. Ce n'est certainement pas le genre de film à aller voir avec des petites filles qui rêvent de tutus roses et de pointes aux rubans de satin! A noter qu'il est classé dans la catégorie des thrillers. Mais certaines scènes tirent vers un fantastique qui fait peur!

Mention spéciale à l'affiche (qui illustre le présent billet). Elle est en soi un modèle car elle symbolise parfaitement le film: l'oeuf de cygne blanc/Nina va petit à petit se fendiller pour laisser apparaître le cygne noir. Il y a des scènes où on a vraiment l'impression que la danseuse a des plumes noires qui lui poussent sur le corps! Au résumé, le film est passionnant et il faut vraiment attendre les 10 dernières minutes pour comprendre ce qui s'est réellement passé... même si le réalisateur a semé des indices tout au long du film. Natalie Portman, qui est fabuleuse dans le rôle de Nina, a amplement mérité les nombreuses récompenses qu'elle a reçues, dont l'Oscar du meilleur rôle féminin.

jeudi 14 avril 2011

de Cesaria Evora à Diana Krall

L'humeur serait-elle a la mélancolie depuis que hier j'ai retrouvé et jeté un chemisier blanc et une veste grise qui, avec une jupe marine, formaient un ensemble porté en ce jour de décembre 1982? Il y avait son "double", disparu lui depuis longtemps.
Après il y a eu cette chanson déposée par une internaute sur Face Book: "Sodade" de Cesaria Evora, ce qui m'a permis de retrouver une autre chanson triste d'elle... que je préfère dans la version Diane Krall qui met plus en valeur tempo Bossa.

Besame, Besame Mucho Como si fuera 'sta noche La ultima vez
Besame, Besame Mucho Que tengo miedo tenerte Perderte despues

Besame, Besame Mucho Como si fuera 'sta noche La ultima vez
Besame, Besame Mucho Que tengo miedo a tenerte Perderte despues

Quiero sentirte muy cerca Mirarme en tus ojos Verte junto a mi
Piensa que tal vez mañana Yo ya estaré lejos, Muy lejos de ti.

Besame, Besame Mucho Como si fuera 'sta noche La ultima vez
Besame, Besame Mucho Que tengo miedo tenerte, perderte otra vez

Embrasse-moi, embrasse-moi beaucoup, Comme si cette nuit était la dernière fois,
Embrasse-moi, embrasse-moi beaucoup, Car j'ai peur de te perdre, De te perdre une nouvelle fois.

Je veux t'avoir Me voir dans tes yeux Te voir à côté de moi,
Pense que peut-être demain Je serai déjà loin, Très loin de toi.

Embrasse-moi, embrasse-moi beaucoup, Comme si cette nuit était la dernière fois,
Embrasse-moi beaucoup, Car j'ai peur de te perdre, Te perdre après.

mercredi 13 avril 2011

CHATS (le livre à surprises des amoureux des chats)

... et c'est tout à fait cela que ce livre reçu en décembre dernier. En fait une sorte d'encyclopédie ludique où en soulevant des recoins, en extrayant de petits cartons etc... on apprend plein de choses sur les gros matous et les petites minettes. Un régal pour qui a gardé l'esprit ludique des enfants (certain(e)s le gardent d'ailleurs toute leur vie...)

Ci-après, quelques unes de choses apprises ou redécouvertes dans ce livre.

Pourquoi les siamois louchent ils? Selon une légende, c'est parce qu'ils ont trop regardé un vase sacré qu'ils avaient pour charge de protéger. En réalité c'est parce quand ils ont une malformation congénitale des voies nerveuses optiques.
Combien de temps les chats dorment ils chaque jour? 16 heures! Et le 1/3 du temps restant serait consacré à la toilette.
Comment s'appelait le chat de Winston Churchill? En fait il était très mal nommé ce matou froussard qui se cachait sous la commode à la moindre alerte: Nelson!!!
Combien de fois par jour un chat peut-il faire un détour par sa gamelle? 16 fois! Je comprends mieux maintenant pourquoi Chibi demande à manger à chaque fois que je vais dans la cuisine... et aussi ses rondeurs...
Pourquoi y a t il dans l'ancien palais d'Elisabeth 1er (la fille de Pierre le grand) de St Petersbourg, des chats? Parce que lasse d'y voir courir des rats et des souris elle avait exigé du gouverneur d'une de ses province de lui envoyer trente de ses meilleurs chats

Et puis j'ai enfin eu l'explication du "patassage" auquel se livre Chibi, de préférence avec mes vêtements quand j'ai eu le malheur de les laisser sur le lit (en y laissant régulièrement de jolis trous :-/). Il a toujours l'air très satisfait de cette activité qu'il accomplit en ronronnant comme un fou.
Ce "patassage" s'appelle en réalité le "pétrissage". Il remonte aux premiers jours du jeune chaton qui, pour favoriser la montée laiteuse chez sa mère, lui pétrit les mamelles de ses petites pattes... On n'est pas encore chez papa Freund mais on en n'est pas très loin!

mardi 12 avril 2011

Dernier (s) film(s) vu(s) -1-

Trois séances de cinéma consacrées à des films sortis en France au début de l’année… mais il fallait attendre d’avoir levé le pied côté travail avant de se sentir assez motivée pour reprendre le chemin des salles obscures. Un point commun entre ces 3 films ? Une apparente faiblesse du personnage principal qui se révèle en fait doué d’une certaine capacité à aller au-delà de ses limites, … quitte à se perdre.

True Grit (sorti le 23 février en France)

Sa faiblesse à Mattie, l’héroïne de ce film, c’est sa jeunesse. Encore plus que maintenant car il n’était pas facile d’être une très jeune fille du temps du far west où les hommes dictaient leurs lois plus qu’ils ne s’y soumettaient … Et c’était bien souvent celle du plus fort, du plus rapide, et d’une certaine manière , du meilleur comédien. Alors elle qui avait seulement 14 ans, comment diable pourrait elle venger son père, volé et tué par son ancien employé devenu ivre?

C’était oublier sa tête déjà bien faite car pour tenir tête au juriste qui s’occupait des affaires de son père. Mais il y a aussi son inébranlable volonté et son courage. Ainsi la nuit précédant la rencontre avec le juriste, elle avait montré ce dont elle était capable en dormant dans un cercueil, dans l’échoppe du croque-mort, en compagnie des trois morts fraîchement exécutés par pendaison.

Le film sera donc consacré à la traque de l’assassin de son père, dans de vastes territoires quasiment inhabités, en compagnie d’un marshal prompt à dégainer aussi bien une arme qu’une flasque d’alcool… Un peu trop parfois, quitte à invoquer ensuite une légitime défense à laquelle personne ne croit. Un homme assez peu recommandable en fait, campé par un Jeff Bridges en pleine forme. S’y ajoutera un chasseur de primes. Et ils ne seront pas de trois pour venir à bout de la bande.

Finalement ce que j’en retiendrai de ce film, plus que certaines scènes violentes (on est dans un film des frères Coen) ce sera la longue course poétique de la fin où le vieux dur à cuire, pour sauver Mattie, piquée par un serpent, chevauche longuement durant une journée et une nuit, jusqu’à un médecin avant de disparaître sans même demander de salaire.

lundi 11 avril 2011

Mexico 1968 - Afrique du Sud 1978

10 ans séparent ces deux photos qu'un seul mot rassemble: "apartheid" qu'il soit "légalement" instauré comme tel, comme cela a été le cas en Afrique du Sud à compter de 1948, ou ainsi vécu, comme cela se pratiquait de fait, notamment dans certains états des Etats-Unis.

J'avais 10 ans en 1968 et le geste et le côté choquant du geste de ces deux Blacks ne signifiait rien pour la petite fille lorsqu'elle vit ces images à la télévision. Et beaucoup d'adultes n'y virent qu'un geste de haine de deux représentants de la communauté noire à l'égard des Etats-Unis puisqu'ils levèrent le poing alors qu'ils étaient tournés vers le drapeau américain et que retentissait leur hymne national.
Il faut laisser la parole à l'un des protagoniste, Tommie Smith, la médaille d'or qui devint ensuite un paria, lorsqu'il décrit les symboles auxquels renvoyaient leur tenue: "...les gants noirs, symbole de la solidarité du peuple noir; le foulard représente les lynchages perpétrés dans le Sud; les pieds nus, la pauvreté de la communauté noire américaine; dans la main, en signe de paix, le rameau d'olivier qu'on lui a remis avec la médaille..."

J'avais 20 ans en 1978 et comme beaucoup d'étudiants, je me contentais de boycotter les oranges "Outspan" en provenance d'Afrique du Sud. Ce n'est donc probablement que beaucoup plus tard que j'ai connu cette photo dont l'ambassadeur de l'Afrique du Sud à Paris dira "Cette image nous a fait plus de mal qu'une division ennemie".
Beaucoup de choses fausses ont été écrites au sujet de cette image qui, au départ, était destinée à être une photo de propagande commandée au photographe Abbas par les services de l'apartheid! En fait il s'agit uniquement d'élèves noirs d'une école de policiers dirigée par... un colonel blanc.
Il faudra attendre 1991 pour que les dernières lois relatives à l'apartheid soient abolies et 1994 pour que des élections multiraciales aient lieu.

dimanche 10 avril 2011

"Mangez le si vous voulez" - Jean TEULE

Un auteur que je ne connaissais pas. Un titre qui m'a intrigué. Au final un fait divers qui s'est passé en France, il y a moins de 150 ans et dont le récit m'a horrifiée.

Il y a d'abord les faits décrits, dont le narrateur ne nous épargne aucun détail (il a du fortement s'inspirer des minutes du procès qui s'est ensuite tenu). Quand on lit d'autres commentaires de cet ouvrage sur le net, quelques lecteurs et lectrices avouent d'ailleurs avoir "calé" et n'avoir pas pu aller jusqu'à la fin. Et c'est vrai qu'il est difficile de lire ce bref récit qui dure un peu moins de trois heures, quasiment le temps du "calvaire" de ce jeune homme qui était aimé de son voisinage et le sera encore après. Sauf qu'entre temps il sera devenu aux yeux de ses anciens voisins qu'il avait auparavant souvent aidé, "le prussien": un homme que l'on lynche, torture jusqu'à le démembrer avant de le rôtir et le manger!

Ce jour-là il n'y aura guère qu'une poignée de personnes à essayer de l'aider, au péril de leur vie. En vain car personne, même pas les deux représentants du monde civil (le maire) ou religieux (le curé), n'arrivera à faire entendre raison à une foule devenue hystérique. C'est le premier d'ailleurs qui prononcera cette phrase fatidique "Mangez le" après que le second eut essayé de soûler la foule, non de mots, mais de vin en espérant les détourner de leur victime.

Et l'on se prend alors à songer à tous les massacres collectifs, parfois méthodiquement organisés jusqu'à les faire apparaître aux yeux de certains comme "normaux", perpétrés, notamment le siècle dernier, sous l'impulsion de poignées de fanatiques prompts à faire naître chez autrui la haine de l'étranger, de l'autre, fut il un voisin, un proche.

Au final, plus que l'horreur des faits décrits, ce qui fait le plus peur dans ce récit , c'est la certitude que cela pourrait se reproduire et que de nouveau certain(e)s pourraient dire ensuite: "Je ne savais pas" ou, comme cette fois là, "Je ne sais pas ce qui m'a pris"

samedi 9 avril 2011

Carnets d'Orient - T2 -L'année de feu

"L'année de feu", pour Jacques Ferrandez, se situe entre juin 1871 et juin 1872. Mais avant, Victor, le héros de ce tome, après avoir brièvement rencontré Amélie (alors servante dans une riche famille niçoise) a été soldat et durant la Commune de Paris est passé du côté des insurgés. Il n'a donc plus d'autre choix que de s'exiler en Algérie, accompagné d'Amélie qui rêve de ce pays depuis qu'elle a servi de modèle à Joseph Constant lorsqu'il a peint la reconstitution du Harem avec Djemilah.

Là bas de multiples désillusions les attendent. Beaucoup sont dues à la confrontation des différents regards sur ce pays ainsi que l'expliquent fort bien deux séries de vignettes, quasiment les mêmes, que commentent de façons fort différentes les protagonistes.

Il y a d'abord de l'officier qui fait partie des bureaux arabes. Voici ce qu'il dit.
"(...) Les bureaux arabes sont le trait d'union entre l'européen et l'indigène. Ils administrent les indigènes en conservant les structures créées par Abd el Kader et la plupart des chefs traditionnels.
Ce sont probablement ces officiers qui connaissent mieux la réalité indigène. Les arabes peuvent être vaillants et fidèles (...) mais lorsqu'on blesse leur orgueil et leur fierté, ils finissent un jour ou l'autre par se retourner contre nous pour nous jeter à la mer. Lorsqu'on sème l'injustice, on récolte la haine(...)"

Et puis il y a celle du journaliste installé là bas. Là la version est toute différente.
"(...) L'arabe ici n'existe pas! Ils sont morts de la famine il y a deux ans. Ceux qui restent sont des nomades errants. On ne peut pas traiter les bédouins comme ces malheureux peaux-rouges (...) Il ne faut pas compter sur eux pour mettre en valeur l'Algérie.
Les Arabes, c'est un mythe à l'aide duquel les militaires veulent maintenir leur autorité. C'est une invention des bureaux arabes les officiers administrent ce pays à la façon des grands caïds dont ils appliquent le régime féodal: justice sommaire, décisions arbitraires, pots-de-vin (bakchich, comme on dit ici)..."

Au final, Victor le héros de ce volume et Amélie resteront en Algérie, tout comme leurs enfants. Mais les dernières pages montrent bien combien cette installation, aux forceps, sur des terres autrefois possédée par les Algériens aux-même, est difficile et précaire. Moins de 100 ans plus tard, leurs petits-enfants devront retourner en métropole.

vendredi 8 avril 2011

Photoshop: bénédiction ou malédiction?

Que celui ou celle qui, disposant d'un APN n'a jamais retouché la moindre photo après l'avoir déposé sur son PC lève la main!... Et je parie qu'ils (ou elles) ne seront pas nombreux.
Mais il y a retouche... et retouchessss........ car on est maintenant loin du photographe qui grattait ses photos pour en effacer quelques détails gênants. Place à Photoshop et ses semblables

Photoshop/Bénédiction:
Avant lui, à défaut d'effacer le panneau indicateur, certes bien placé d'un point de vue "circulation routière" mais ô combien inesthétique, on pouvait parfois remédier au problème via un recadrage.
Difficile à mettre en oeuvre quand on réalise des portraits! Avec lui, on peut désormais atténuer un teint gris (ou des rougeurs) voire lisser ces rides ou effacer ce vilain bouton qui avait choisi ce jour là pour fleurir notre visage devenant évident comme le nez au milieu de la figure (la preuve on ne voyait plus que lui!)

Photshop/Malédiction:
Mais d'autres vont beaucoup plus loin et modifient complètement les images au point que certains considèrent que désormais il est impossible de vendre une photo non retouchée. Sans parler des jeunes femmes qui à force de voir de "créatures" parfaites dans les magazines complexent énormément sur leur visage, leur silhouette.
Parfois les photographié(e)s s'en offusquent et essayent même de retourner à leur profit ces images non retouchées. Ainsi cette chanteuse américaine habituée des tablouïds qui a tenu, il y a un an, à afficher à l'occasion d'une campagne de publicité des photos d'elle avant et après un traitement via Photoshop.

D'où l'idée du petit jeu ci-dessous: retrouver le nom de ces deux actrices dont la photo n'a non seulement pas été retouchée mais qui ne sont pas du tout maquillées. De quoi mettre du baume au coeur à toutes les personnes qui, notamment le matin en se levant, trouvent qu'elles ont vraiment une sale tête en se regardant dans le miroir.

les réponses

Il n'y a pas à dire, rien ne remplacera le travail d'un bon maquilleur avant les éventuelles retouches Photoshop!
Enfin côté "image" car, notamment pour Peneloppe, je ne pense pas qu'avec Pedro Almodovar et Woody Allen, sa présence dans leurs films n'était due qu'à son apparence...