mercredi 31 décembre 2014

Bilan 2014

Que retenir de l'année écoulée? 
En négatif:
- un certain nombre d'aller/retour avec Rennes compte tenu des problème de santé de mon père
- un blog qui est souvent en retard... notamment parce que je passe (perd) trop de temps sur les réseaux sociaux
- en partie pour la même raison, moins de lectures, moins de cinéma, pas de reprise de contact avec les ami(e)s perdu(e)s de vue, les ancien(ne)s collègues de travail
En positif:
Des rencontres! Beaucoup de virtuelles sur le réseau social que je ne citerai pas, mais deux d'entre elles ont débouché sur du réel. Et je n'ai pas été déçue.
Des voyages: Paris (2 fois pour des expositions) Montpellier (parce qu'un internaute m'avait donné très envie de visiter cette ville au delà du quartier moderne entrevu il y a des années de cela) Espagne... J'aurais aimé plus, mais il y avait les contraintes: faire garder les chats en cas d'absence prolongée et dépendre jusqu'en mi novembre d'une voiture en bout de course
Une reprise des activités physiques au delà d'une séance de piscine de loin en loin
Un tout petit peu plus d'investissement ans la vie sociale via la participation comme assesseurs aux élections
Des travaux dans mon logement avec l'électricité aux normes et deux pièces rénovées (même si il reste des meubles à changer, des finitions décor à faire...)
Et au final, considérant que ce sont d'abord les points positifs qui me sont venus à l'esprit et qu'ils sont plus nombreux, la conclusion est: globalement ça a été une bonne année!

mardi 30 décembre 2014

Cadrer une photo... un exercice pas si neutre que ça... (fin)

L'une des meilleures leçons de cadrage que j'ai pu voir, c'est celle donnée involontairement par Facebook lorsqu'il a bloqué* la page du Musée du Jeu de Paume qui avait publié l'affiche de l'exposition consacrée à Laure Albin Guillot. Une affiche qui comportait cette photo.

Du coup le Musée a du promettre de ne plus mettre de "Nu" sur sa page et ceux qui voulaient rendre compte de l'exposition (ou de la censure FB) ont repris une image avec un cache noir sur l'une des choses que les censeurs FB n'aiment pas voir parce que pour eux c'est pornographique: les seins féminins** .
N'empêche qu'à cette occasion il a donné une superbe occasion aux personnes amatrices de photographies de regarder de façon plus attentive ce cliché où 5 cadrages possibles sont envisagés  allant du plan large (où le corps est montré en totalité) au plan très resserré (le visage seul)
* Au printemps 2013
** Depuis leur position s'est légèrement assouplie puisque les images d'allaitement sont tolérées

lundi 29 décembre 2014

Cadrer une photo... un exercice pas si neutre que ça... (suite)

Le même problème de cadrage peut se poser quand on ressort une vieille photo. Voici la version brute

Elle plaisait, mais restait perfectible: arbre trop central, immeuble moderne pas très beau, 1er plan trop présent...Alors j'ai cherché...Et trouvé ce 1er recadrage. Qui ne m'a pas entièrement convaincue.

On m'en a suggéré en autre où l'arbre devient encore plus central au dépend du bout du pont puisque l'immeuble moderne est pleinement assumé.
En fait, le choix est le suivant: que veut on privilégier? Une promenade sur les bords d'un fleuve? Ou préciser en plus qu'elle se situe en milieu urbain.
Personnellement je continue de préférer l'image où l'immeuble est absent. Sans doute parce qu'en remontant à pied vers chez moi ce soir là où la lumière était très douce, qu'il ne passait plus beaucoup de voiture sur la route qui longe le fleuve et  qu'on se serait presque cru à la campagne

dimanche 28 décembre 2014

Cadrer une photo... un exercice pas si neutre que ça...

Petit exemple avec la statue de Louis XVI sur la promenade du Peyrou* à Montpellier.
Autrefois j'aurais cadré ainsi, en bonne touriste qui se respecte: 
1° en évitant les têtes des touristes
2° en centrant autant que possible avec en arrière plan le château d'eau
Bon le centrage n'aurait pas été parfait car si la statue est bien au milieu avec des arbres de chaque côté, un oeil attentif  remarque que les poteaux de grilles (tronqués pour cause de personnes présentes) ne sont pas centés. Et puis avec l'arrière-plan, la statue ne se distingue pas si bien que ça...
Quelques années plus tard, comme je me sers peu du réglage "ouverture" qui aurait permis de flouter le bâtiment à l'arrière, je me serais dit: "Au diable l'arrière-plan, la statue avant tout!" et j'aurais essayé un cadrage bien centré (toujours!) mais en biais parce que, pas de chance, la statue est orientée est/ouest avec donc le soleil quasiment juste derrière à l'heure de midi. Pas mal... mais ça reste perfectible!
Et oui, à force de fréquenter des photographes, amateurs certes, mais qui ont quand même une manière autre de regarder ce qu'ils photographient: j'aurais fini par ne plus centrer le sujet avec là un choix: sujet à droite ou à gauche?

Et quand on compare les deux versions, c'est celle Louis XVI est à gauche qui l'empote largement...à moins de vouloir dire que la royauté allait droit dans le mur symbolisé par le bord de l'image. Ce qui aurait été aller un peu vite en besogne car la présente statue a été inaugurée en 1828, date à laquelle elle en a remplacé une autre qui avait été mise en place en 1718 (transformée comme beaucoup d'autres durant la période révolutionnaire en... canons). Et au début du 18ème siècle, ils étaient fort peu nombreux ceux qui considéraient qu'il fallait mettre fin au système monarchique.
 * http://fr.wikipedia.org/wiki/Promenade_du_Peyrou

samedi 27 décembre 2014

"Passez notre amour à la machine..."

Il y a 32 ans, il faisait gris et il flottait dans l'air comme un reste de brouillard. Normal, on était en plein hiver.A la mairie, dans la salle des mariages, c'était un extrait des "4 saisons" de Vivaldi qui accueillait les personnes qui s'y rendaient: "Le printemps". Un morceau un peu de circonstance vu la jeunesse des futurs mariés.

Mais en fait, c'est plutôt cette chanson qu'il aurait fallu écouter car 27 ans plus tard, après tant et tant de lessives, les couleurs avaient bien passé ...Oui mais voilà, cette chanson n'a été entendue sur les ondes qu'en 1993.

vendredi 26 décembre 2014

Tri Yann et "Les Prisons de Nantes"

Quelle autre mélodie de Tri Yann choisir, si ce n'est celle-là, lorsqu'on habite Nantes? 
Pour la petite histoire, la chanson trouve son origine en Basse-Loire, au XVIIe siècle.  Désormais, si on peut l'entendre un peu partout dans le monde francophone c'est grâce aux mariniers d'autrefois qui l'ont diffusée en remontant la Loire ou aux exilés* arrivés en Nouvelle-France**. Du coup, suivant l'endroit où elle est chantée, elle connait de nombreuses variantes : la Loire devient la mer, les prisons de Nantes deviennent les prisons de Londres…
Elle a connu son heure de gloire dans les années 1970 avec le groupe Tri Yann (je ne souviens l'avoir chantée au lycée en butant sur le "lang didoudidoudang") avant d'être re-découverte grâce à Nolwenn Leroy

* ne pas oublier les Acadiens dont certains ont fait un long séjour en France et qui sont immortalisés sur une fresque de la Butte Ste Anne
** Ce qui explique qu'elle figure dans le répertoire canadien et plus particulièrement québécois

jeudi 25 décembre 2014

"Petit Papa Noël..."... sa réponse

Comme il a été bien aidé dans ses recherches, il a laissé au pied du sapin de la musique:












mais aussi de la lecture... En fait des livres autour des pistes suggérées.
Le premier livre est à mi-chemin entre une BD et un livre historique. Il y est raconté, d'abord sous forme de BD, l'histoire de ces fameuses 11 images du D-Day, réalisées par Franck Capa, avant que d'autres explications soient données.

Franck Capa, un homme dont on retrouve l'histoire, ainsi que celle de quelques autres dont le nom, ou plus exactement les photos, sont inscrites dans la mémoire collective, notamment lorsque celle-ci touche à l'Histoire.
Une histoire de la photographie dont on se demande qui elle pourra comporter dans les années et a fortiori les décennies à venir. En effet, à l'heure où chacun raisonne dans le "Tout, tout de suite" et où chacun s'empresse de sortir son téléphone portable pour immortaliser ce qui se passe avant de le poster sur le net... quelles sont les agences de presse qui pourront encore mandater des journalistes pour aller en immersion,  pendant de longs mois sur le terrain avant de ramener quelques clichés significatifs de la réalité de ce qui se passait au delà du choc de photos prises au moment "T"?
C'est aussi une forme de témoignage que livre Turner dans un ouvrage qui rassemble les aquarelles qu'il a réalisées durant l'un de ses séjours en France durant lequel il est remonté le long de la Loire, de Nantes à Orléans. Des aquarelles que j'avais pour une part vues (et oubliées, honte à moi) lorsqu'elles avaient été exposées au Musée des Ducs de Bretagne après que la ville de Nantes ait décidé d'acquérir l'aquarelle la concernant.

mercredi 24 décembre 2014

"Petit Papa Noël..."

Non, je ne te demande pas des jouets par milliers mais si, dans le liste qui suit, il y avait quelques unes des choses mentionnées, ça serait très bien.
Côté livres: Un qui présente le travail du peintre William Turner (même si je n'ai pas encore vu le film)
Un qui présente le travail d'un des photographes suivants: Robert Capa, Jean Dieuzaide, Dorothea Lange, Irving Penn, Sebastiao Delgado, William-Eugene Smith, Edward-Sheriff Curtis, Karl Blossfeld, Vivian Maier... la liste est longue, je sais, et certains photographes, s'ils sont connus, n'ont pas fait l'objet d'exposition récente...
Côté CD: "the wall" de Pink Floyd ou la B.O.F. du film "Antartica" (une des musiques de Vangelis que je n'ai pas
Ou un de J-J Goldman ou de Nolwen Leroy ou de Tri Yann qui sont absents de ma discothèque (ben oui, l'erreur est humaine)
Côté DVD: "les tontons flingueurs", pour moi le meilleur film de Georges Lautner... ou l'un des DVD animaliers de Frédéric Rossif (pas vus à leur sortie et parce que les bandes "son" comprennent du Vangelis) soit "l'apocalypse des animaux" ou "l'opéra sauvage"

mardi 23 décembre 2014

Jacques Chancel n'est plus...

...mais les génériques de deux émissions phares de la radio ou de la télévision qu'il a animées à la fin du XXème siècle restent dans les mémoires de tous ceux et celles qui ont plus de ... 45 ans.
La plus ancienne, c'est "Radioscopie"* dont le 1er enregistrement date du 5 octobre 1968. L'aventure de ces entretiens quotidiens avec, en général, un invité unique, se poursuivra sur France Inter pendant 22 ans et donnera lieu à 6 826 émissions.

Environ 3 ans plus tard -le 12 janvier 1972- il se lance dans un autre projet, celui du "Grand Echiquier", une émission de variétés de bon niveau autour d'un invité. Le premier d'entre eux sera Yves Montand qui, l'année  précédente, avait été le héros de 4 films.

Petit souci quand même avec ce générique tel que mentionné sur différents sites... il ne correspond à mes souvenirs, à savoir un morceau de Carmina Burana de Carl Orff. Alors???
Alors sur FB, un internaute m'a fait connaître cette vidéo:
https://www.youtube.com/watch?v=0DrNtRHEb_o
où tout à la fin on entend le début du générique de l'émission et c'est bien "Tanz" de Carmina Burana que voici:

* tous les jours en semaine de 17 heures à 18 heures jusqu'en 1982, puis à nouveau à partir de 1988
**  sur la première chaîne de l'ORTF de janvier à juillet 1972, puis la deuxième chaîne couleur de l'ORTF jusqu'en décembre 1974, enfin sur Antenne 2 (jusqu'en décembre 1989.

lundi 22 décembre 2014

"les pingouins de Madagascar" de Simon J. Smith

La bande annonce m'avait sourire et ceux qui m'accompagnaient ce jour-là avaient assez envie de le voir. R.V. fut donc pris pour une autre séance.
Bilan... Mouais, sans plus. Il y a un certain nombre de gags, de clins d'oeil à d'autres films, comme:
- "La marche de l'empereur" 
- les différents "Mission impossible", au niveau de la mise en oeuvre parfois très tarabiscotée de certaines missions assurées par l'équipe de l'agent dirigée par le beau gossse Husky
- les "James Bond" avec notamment LA méchante pieuvre qui veut dominer le monde après avoir exterminé -ou plutôt reformatés" les gentils pingouins qui l'ont chassée de zoo, en zoo
- peut-être aux "Fantomas" puisque le méchant utilise régulièrement un masque lorsqu'il est hors de son Q.G.
Mais au delà de ça... En fait je préfère nettement préféré ceux là:
http://youtu.be/rTMTYz37-rU

dimanche 21 décembre 2014

Compte-rendu d'exposition: "dessins du studio Ghibli" au Musée Art Ludique

J'aurais du mieux regarder l'affiche (un dessin crayonné) et lire le sous-titre: "Les secrets du Layout pour comprendre l’animation de Takahata & Miyazaki" avant de m'attaquer à cette très riche exposition qui commence par toute une série d'explications et notamment celle-ci: c'est quoi un Layout" et ça sert à quoi.
Au fait, savez-vous ce que c'est un "Layout"? (ce mot forgé par Miyazaki)? Sur le net, on vous indique ceci: "le layout est un terme anglophone pouvant désigner :
la mise en page dans le domaine de l'édition
la composition de l'image dans le domaine du cinéma d'animation
la voie du parcours de montagnes russes."
... sauf que le texte explicatif renvoie uniquement à...la photographie.
Sur le site du Musée il est précisé ceci à son sujet: "Les layouts définissent, en effet, pour chacun des plans des films ce que seront l’ambiance d’une scène, son décor, la position, l’attitude et l’expression des personnages."
Personnellement, je dirais plutôt ceci: le "layout", c'est un dessin original mais pas celui que vous verrez à l'écran, non! C'est une sorte de story-bord très poussé puisqu'il intègre les mouvements de caméra, sépare les parties fixes et mobiles, mentionne le type d'éclairage... etc... de façon à ce que les différentes équipes puissent travailler de front là où autrefois le projet passait de main en main. Quelque chose de très spécifique aux longs métrages conçus par les studio Ghibli et dont on peut se demander ce qu'il va devenir à l'ère du numérique et lorsque les deux principaux dessinateurs ayant bénéficié de ce savoir-faire (Miyazaki et Takahata)  ne seront plus.

En clair, et notamment si vous ne parlez pas japonais, et qu'en outre vous n'avez pas fait d'école d'arts graphiques, prévoyez assez de temps pour pouvoir regarder tranquillement tous ces dessins de travail que viennent égayer, de loin en loin, un bout de scène tiré à partir des "layout" présentés. Et, tout à la fin, une impressionnante reproduction en 3D du couloir de Yubaba

samedi 20 décembre 2014

Compte-rendu d'exposition: "Hokusai" au Grand Palais

Hokusai c'est, pour beaucoup, l'estampe "la grande vague" (un tsunami?) prête à emporter comme fétus de paille les barques où les rameurs luttent avec vigueur, avec en arrière-plan, le mont Fuji. En réalité cette seule estampe rend mal compte de la richesse et de la diversité des productions* de cet artiste qui a vécu fort longtemps (1760-1849) sous différents noms!** dont 6 vont servir de fils conducteurs tout au long de l'exposition.
Une exposition fort riche... presque trop pour moi qui avait eu la très mauvaise idée d'oublier mes lunettes alors que beaucoup d'oeuvres nécessitaient de se pencher pour pouvoir en examiner les détails, ce qui n'était en outre pas chose aisée tellement le public était nombreux***
Mais ce n'est pas pour autant que j'ai ramené le catalogue, préférant me rabattre sur deux revues spécialisées: le hors-série de "Connaissance des Arts" et celui de "Beaux-Arts qui présentent certes le contenu de l'exposition mais vont aussi au delà, en rappelant par exemple la manière dont sont réalisées les estampes.
Pour ceux qui n'auront pas l'occasion de voir l'exposition, les vidéos du Musée sont assez intéressantes. Et pour ceux et celles qui trouvent cela encore trop long, en voici un très bref résumé calé sur les différentes périodes de son oeuvre.
La période Shunrō (1778-1794) est celle des années de formation où il réalise beaucoup d'estampes commerciales à bon marché avec des portraits d'acteurs, de courtisanes, de guerriers.
Durant la période du style Sōri (1794-1805) il délaisse les estampes de "masse" et va réaliser de  luxueuses illustrations de "poèmes bouffe"
Pendant la période Katsushika Hokusai (1805-1810) il se rend célèbre (d'où l'arrivée d'élèves et imitateurs) tout en se laissant influencer par la peinture chinoise, ce qui se retrouve dans les illustration de "livres de lecture", toutes oeuvres où l'humour est bien souvent présent
Période Taito (1810-1819): une nouvelle approche l'amène à se lancer dans le "manga" qui est alors, avec sa dizaine de volumes, une sorte d'encyclopédie de croquis dans laquelle les autres peuvent piocher
Pendant l'avant-dernière période, dite Iitsu, (1820-1834) celle où il est au sommet de la gloire, il va révolutionner l'art de représenter le paysage en introduisant dans la tradition japonaise, l'art de la perspective.
Arrivent les dernières années (1834-1849), celle du "vieux fou de peinture", où il va délaisser l'estampe pour mieux se consacrer à la peinture, estimant qu'il lui faudra vivre au moins jusqu'à l'âge de 110 ans pour maîtriser son art à la perfection.
* estimée à plus de 30 000 dessins
** le chiffre de 120 est même avancé même
*** a titre indicatif, alors même que j'étais arrivée exactement à l'heure indiquée sur le billet, j'ai du attendre près de 30mn avant de pouvoir accéder aux salles

vendredi 19 décembre 2014

Compte-rendu d'exposition: "Emile Bernard" au Musée de l'Orangerie

Bon, quand on visite un certain nombre d'expositions, il y en a toujours au moins une qui déçoit. Et bien c'était celle-là! La dernière fois c'était "Marie Laurencin" au Musée Marmottan-Monet. Mais tout comme dans cet autre cas, je ne suis repartie pas aussi déçue du lieu que je le craignais car j'ai découvert les tableaux de la collection "Paul Guillaume & Jean Walter" dont je parlerai peut-être une autre fois.
Et l'exposition Emile Bernard? 

Elle m'a permis d'en savoir plus sur l'homme, au delà de ses tableaux de la période "Pont-Aven", les seuls, je dois l'avouer, qui me plaisent vraiment. Avec, un petit peu, ceux de sa période "cézanienne"
L'homme donc. Le musée écrit à son sujet: "Peintre, graveur, mais aussi critique d'art, écrivain et poète, Emile Bernard est une personnalité majeure dans l'élaboration de l'art moderne" Je veux bien! Mais pour ce qui est de ses écrits, notamment en tant que critique d'art, je n'ai pas du tout accroché. En lisant certains extraits relatifs à la peinture, j'ai eu l'impression de me retrouver dans les cours les plus pénibles (pour rester polie) de philosophie ou mieux, de littérature (ceux où l'on décryptique tellement l'oeuvre que l'on perd de vue le plaisir de lire)
Et l'oeuvre. "(...)  loin de se définir par un traditionalisme suranné, son art porte toujours la marque d'une personnalité curieuse et tourmentée, à la recherche de l'absolu artistique..." écrit l'équipe du commissariat en charge de l'exposition. Sauf que je n'ai pas accroché aux oeuvres autres que celles de la période Pont-Aven. En fait, celles réalisées entre 1891 (date de son départ au Caire) et 1904 (date de son retour en France) m'ont surtout envie de revoir les tableaux des peintres orientalistes (ou plus exactement ceux ayant eu une période orientaliste comme Delacroix). Quant à ceux réalisés après 1904, j'ai surtout éprouvé le souhait de mieux connaître le travail de celui qu'il a contribué à faire connaître: Paul Cézanne.  
Conclusion: je ne suis repartie qu'avec un tout petit livret et certainement pas le gros catalogue de l'exposition!

jeudi 18 décembre 2014

Compte-rendu d'exposition: "le Japon au fil des saisons" au Musée Cernuschi

Ceci est une petite (60 peintures sur papier et sur soie) mais très belle exposition qui se tient dans un musée que j'avais entrevu de loin, en passant dans les jardins du parc Monceau, mais sans jamais y être allée jusqu'alors. Une très belle exposition? Je dirai même: sans doute la plus belle que j'ai vue durant ces 3 journées parisiennes. Et que je ne regrette pas de l'avoir vue car les oeuvres qui sont tout simplement fabuleuses, sont la propriété d'un couple d'américains*. Elles ne reviendront probablement pas de sitôt en France.
En y allant il faut garder en mémoire que, dans la culture japonaise classique**, les représentations de la Nature (via des dessins très réalistes de fleurs, oiseaux, paysages...) ne sont pas uniquement de simples motifs décoratifs. En effet, ils sont toujours associées à une symbolique établie par les poètes, et cela depuis le VIIIe siècle***.
En introduction à l'exposition, il est rappelé le type de supports habituellement utilisés: paravents et  rouleaux verticaux et horizontaux. A noter pour ces derniers qu'ils peuvent être particulièrement longs, mais ne sont déroulés qu'au fur et à mesure, les motifs étant dessinés de façon à pouvoir tenir dans l'espace qui sépare deux bras tendus écartés.
Il est aussi précisé les matériaux utilisés et notamment l'encre de Chine, qui comme chacun sait, est indélébile et dont les nuances sont obtenues en la diluant plus au moins. L'artiste n'a donc aucun droit à l'erreur. Quant aux délicats tons pastels ils sont obtenus via des pigments liés avec ce que, de manière un peu rapide, je qualifierai de colle à poisson.
La pièce maîtresse de l'exposition est une série 12 peintures de "Fleurs et oiseaux des 12 mois" de Sakai Hōitsu (1761-1828). Elle fait tout le tour des murs de la dernière pièce de l'exposition avec tout au fond, une partie du paravent dont les motifs ont té repris sur l'affiche de l'exposition. 
A défaut de pouvoir la visiter, voici le lien vers une petite vidéo où la commissaire de l'exposition, Mme Christine Shimizu la présente. http://www.dailymotion.com/video/x27ds92_le-japon-au-fil-des-saisons-musee-cernuschi_creation

* Mrs Betsy et Mr. Robert  Feinberg
** mais aussi chinoise, voir la série de billets écrits en février dernier suite à l'exposition "le souffle du pinceau": http://un-chat-passant-parmi-les-livres.blogspot.fr/2014/02/peintures-chinoise-1.html
*** Toutefois, la majorité des oeuvres présentées datent des XVIII et XIXème siècle.

mercredi 17 décembre 2014

Compte-rendu d'exposition: "Impression, soleil levant" au Musée Marmottan-Monet

C'est le tableau le plus connu de Claude Monet et pourtant..."... et pourtant..." moi je suis en train de commencer par la fin de l'exposition, donc on repart au début! 
Et au début de l'exposition il est fait référence notamment aux "pères" picturaux de Claude Monet: Eugène Boudin et Johan Barthold Jongkind*. Si le 1er peintre est très connu (je me souviens avoir vu une exposition au Musée Jacquemart-André) le second l'est beaucoup moins. 
Et puis, second temps de l'exposition, il y a le rappel de tout le travail réalisé pour déterminer à partir d'un ancien plan du Havre des années 1870** et d'un certain nombre de vues de ports ou de marines à des créneaux horaires similaires à celui du tableau où a pu être peint "Impression, soleil levant". En effet, la topographie des lieux se devine à travers la brume du soleil levant. Oui, tout au fond, ce sont les écluses qui permettaient, à marée haute, aux bateaux transatlantiques d'accéder à un bassin intérieur. Ce sera donc l'Hôtel de l'Amirauté, et très probablement une fenêtre du second étage. 
Où a pu être peint le tableau, mais aussi quand! En effet un certain nombre de spécialistes avaient tendance à penser qu'il s'agissait d'un soleil couchant! Sachez donc que grâces aux travaux d'équipes française et américaine qui se sont appuyées sur des données topographiques, météorologiques et astronomiques, il est possible d'affirmer désormais qu'il s'agit bien d'un soleil levant, très probalement celui du 13 novembre 1872.
Dernière partie de l'exposition, et pas la moins intéressante: on apprend que ce tableau, a du attendre les années 1950 pour être vraiment considéré comme le tableau in-con-tour-na-ble de l'impressionnisme. Avant, c'était une oeuvre secondaire à laquelle était souvent préféré "Le pont de l'Europe-gare St Lazare". Cette reconnaissance tardive lui a permis d'être racheté en 1878 par le Dr Georges de Bellio pour seulement 250 frs au collectionneur Hoschedé! Et ce sont les héritiers sans enfant de ce médecins qui, en 1940, en feront donation au Musée Marmottan dont il est désormais le joyau.

Voilà très brièvement résumé l'exposition à laquelle je vous invite à vous rendre avant qu'elle ne ferme ses portes, le 18 janvier prochain 
* http://fr.wikipedia.org/wiki/Johan_Barthold_Jongkind
** Le Havre fait partie des villes qui ont été particulièrement touchées par les bombardements de la deuxième guerre mondiale, donc il était impossible de se référer au plan actuel

mardi 16 décembre 2014

Paris! Tout le monde descend

Paris, me voici! Principalement (pour ne pas écrire essentiellement) pour voir des expositions parce que, à cette saison, prévoir du tourisme le long des rues et dans les parcs et jardins, c'est très risqué.
Au menu, 5 voire 6 expositions sont prévues avec ...
... une quasi interdiction d'annuler le séjour car, lasse de faire la queue dehors avant de piétiner dans des salles bondées, les billets ont été achetés pour 4 expositions:
- "Impression, soleil levant, histoire d'un tableau" au Musée Marmottan - Claude Monet
- "Emile Bernard" à l'Orangerie
- "Hokusaï" au Grand Palais
-  "Dessins des studios Ghibli" au Musée de l'Art Ludique
S'y ajoutera "le Japon au fil des saisons" qui est visible au Musée Cernuschi (pas de vente de billet à l'avance via le net) et peut-être, si je ne suis pas trop fatiguée, "Banania, des origine à nos jours" au Musée du chocolat .
En regardant le programme, je m'aperçois que ça sera un programme très "oriental" 

lundi 15 décembre 2014

"The Hobit - The battle of the Fives Armies"

Encore une séance cinéma, consacrée cette fois-ci au 3ème et dernier volet des aventures de Bilbo. J'ai bien aimé...mais pas autant que "le seigneur des anneaux". Oui j'ose écrire que "j'ai aimé... mais"
Ce qui justifie ce "mais"? Des longueurs. Inévitables quand on songe que si les 3 volumes soit 1278 pages du "Seigneur des Anneaux" justifiaient pleinement une trilogie, le livre "Bilbo le Hobbit" ne comporte que 320 pages.
Alors, une fois ce Smaug tué, et la folie du chef des 13 Nains partis à la reconquête des collines de fer et surtout de la "Pierre Arcane" établie, ce 3ème opus est presque exclusivement à la description de combats entre les 5 armées.
5? oui! Au départ la guerre ne semble opposer que les Nains soucieux de garder toutes leurs richesses aux Hommes-du-Lac et les Elfes contre les Nains. Mais c'est avant qu'ils ne fassent cause commune pour lutter contre deux autres ennemis autrement plus redoutables: les Gobelins et les Wargs. 
Sauf que là aussi on a vu beaucoup de batailles au fil des épisodes du "Seigneur des anneaux"et que l'effet de surprise avec la découverte des immondes créatures que sont les deux derniers peuples cités a, pour la même raison, été bien émoussé.
De plus, l'action, bien que intense avec moult combats ou collectifs ou individuels, reste relativement statique puisque tout ou presque se déroule dans la même région de la terre du Milieu.
Alors j'avoue, je me suis un peu ennuyée, me surprenant même à plusieurs reprises à traquer les trucs utilisés par le réalisateur et que j'ai découvert dans les bonus de la précédente trilogie. 
Je ne regrette pas de l'avoir vu ce dernier film qui clôt la trilogie du Hobbit. Mais je ne suis pas du tout certaine que j'aurai ensuite envie d'acheter la vidéo, ce qui n'avait pas été le cas pour "le Seigneur des Anneaux"

dimanche 14 décembre 2014

Bientôt Noël...

... et le sapin a été ressorti de son habit en carton. Et oui, il y a maintenant 27 ans* que j'ai renoncé aux vrais sapins, ceux qui sentent bon, mais dont les aiguilles pourraient être dangereuses pour les petits enfants. Les enfants ont grandi, arrivent même à l'âge de devenir eux-même parents, mais l'habitude est restée.Tout comme celle d'avoir chaque année des couleurs différentes... sauf que cette année, séjour parisien aidant, j'ai été un peu paresseuse et reconduit les couleurs de l'année précédente** en rachetant juste de petites boules qui ont entouré quelques bougies sur un plateau argenté.
A noter que si les enfants n'ont plus rien à craindre du sapin, c'est le sapin qui risque gros désormais avec un ennemi sournois qui adore se faire les griffes sur le tronc 100% synthétique recouvert d'un faux feuillage lui aussi artificiel... Oui, le chat! Sans compter que là haut, tout là haut, il y a de jolies petites choses avec des plumes blanches qui font tellement penser aux oiseaux. Et bien non M. le Chat, vous n'y toucherez pas car je connais votre vilaine habitude de vouloir jouer avec les boules de Noël! Alors cette année je les aies posées tout en haut du sapin. Non mais!!!

* En fait le 1er Noël qui a suivi la naissance du 1er enfant
** rouge, blanc, argent et...noir  

samedi 13 décembre 2014

Petites histoires autour de la "Couleur" ou "N&B" (7)

Pour clore cette série d'images, une photo réalisée en 2013 à Lyon, un jour où il faisait gris et TRES froid! Pas de vraie neige (même si par moment de mini gouttes d'eau ayant l'air de micro flocons ont pu tomber) mais du vent. De ce vent qui gèle les doigts des photographes téméraires qui travaillent à mains nues quelle que soit la météo.
Même que l'appareil photo s'était plaint en se faisant porter pâle. Ou plus exactement la batterie s'affichait très vite comme "déchargée". Alors j'ai passé beaucoup de temps à la glisser pour qu'elle se réchauffe ainsi que sa jumelle de secours, à défaut de poches dans mon gilet sous le manteau, à même la peau dans cet "emballage" que seules les femmes portent...
Et pour en revenir à la photo convertie en N&B... Je persiste et signe: même si le graphisme de l'image aurait pu justifier le passage, ce qui fait l'intérêt de l'image ici c'est le coq doré du cinéma Pathé qui se détache sur le ciel gris. Sans doute la prochaine étape du travail sur le logiciel que j'utilise désormais: la désaturation partielle. Ou alors le travail avec des calques... Un objectif pour l'année 2015 qui se profile? En clair: je vais encore passer des heures sur le PC

vendredi 12 décembre 2014

Petites histoires autour de la "Couleur" ou "N&B" (6)

Pour clore, au moins temporairement ces petites histoires autour de photos de l'année 2006 initialement en couleur avant d'être basculées en N&B, retour au point de départ, le bout de l'île Beaulieu où j'avais immortaliséau printemps cet arbre qui vaille que vaille se redressait vers le ciel: 
M'étant installée dans un studio à quelques centaines de mètres de là, il m'arrivait le soir de pousser le soir jusqu'à ce parc ouvert jour et nuit au public. Tel a été le cas ce 19 novembre où la température et la lumière du soir étaient l'une et l'autre très douces.
Des choses que l'on perçoit moins dans la version N&B de la photo qui fait par contre beaucoup plus ressortir la structure de l'arbre dont les feuilles n'étaient pas toutes tombées. Ce qui a permis de réaliser la photo, en toute fin d'après-midi. 
8 ans plus tard, à cette saison de l'année, l'arbre doit être complètement dénudé. Il faudra que je retourne le voir car lui aussi, à sa manière était assez symbolique de ce que je ressentais alors.

jeudi 11 décembre 2014

Bébés en usine: le sein ou le biberon?

Pour facebook, ça sera biberon et rien d'autre! 
Et oui, dans le cadre d'un hommage à Doisneau, un internaute a eu le malheur de déposer la photo ci-jointe sur sa page. Très mauvaise idée! Dans la demie journée qui a suivi elle a été signalée de façon anonyme aux censeurs de Facebook qui ont enjoint à celui l'ayant déposée de la supprimer sous peine de voir son compte fermé pour une durée plus ou moins longue.
Et oui, même si, sur le papier ce réseau social tolère depuis quelques mois de voir un mamelon de sein féminin lorsqu'il est question d'allaitement, là rien n'y a fait: ni le fait qu'il s'agit d'une vieille photo des années 50 d'un grand Monsieur de la photo, ni qu'il s'agit bel et bien d'une scène d'allaitement!
Dans le même temps les images violentes, appelant à la haine ... ne sont que rarement censurées. Ainsi il a fallu un certain temps pour que la vidéo de l’exécution d'un otage disparaisse.
Bon, ceci dit, ça a été l'occasion pour moi de faire quelques recherches sur le net car je me rappelais fort bien avoir eu en ma possession un livre de Doisneau où un homme donnait le biberon à un bébé. Le genre de scène assez rare pour avoir marqué mon esprit.
Et je l'ai retrouvée sur le net et là surprise: c'est la même usine! Et le cadrage est quasi le même!Serait -ce le même bébé? 

Je doute qu'on puisse avoir un jour la réponse car Doisneau est mort, tout comme probablement le vieux monsieur aux airs de Raimu. La jeune Maman qui doit avoir maintenant environ 70 ans se rappelle t elle de ce jour là? Le bébé, certainement pas, car l’heure du biberon c'est sacré!

mercredi 10 décembre 2014

Petites histoires autour de la "Couleur" ou "N&B" (5)

Et pour en finir, non pas avec les versions images couleur/images N&B, une dernière image de ce voyage de l'automne 2006. En commençant, une fois n'est pas coutume, par la version N&B 

C'était le dernier jour du voyage et j'avais prévu une balade dans un secteur préservé de la commune de Sully-sur-Loire dont on voit au loin le clocher, celui de la "prairie aux lapins"
Un site assez surprenant où l'homme intervient le moins possible et où il est fortement recommandé de ne pas s'écarter du petit sentier afin de laisser la nature reprendre au maximum ses droits en recolonisant, année après année, l'espace. 
Peu ou pas de photos de cette visite à cause de ce que craignent les randonneurs et les photographes: la pluie! ça a d'abord été un temps très couvert avec une faible luminosité. Puis a commencé à tomber une petite bruine, à laquelle a succédé du crachin avec, pour finir, de la vraie pluie qui m'a obligée à sortir le poncho de randonnée. 

Du coup la photo source, celle qui a été convertie en N&B, est très sombre, avec peu de contrastes car elle a été prise, sous le couverts des arbres. Et même maintenant, après l'avoir été retravaillée avec un logiciel plus performant que celui utilisé à l'époque, elle reste très terne. On dirait une vieille photo colorisée des débuts du XXème siècle. Erreur, le cliché date d'octobre 2006.

mardi 9 décembre 2014

Petites histoires autour de la "Couleur" ou "N&B" (4)

Il n'y a pas grand chose de personnel à raconter au sujet de cette image réalisée au sein du château de Chenonceaux mais dont le graphisme m'avait aussitôt sauté aux yeux avec son dallage réalisé avec le blanc du tendre tuffeau et le noir de l'ardoise qui est beaucoup plus dure (d'où, ce qui n'apparaît pas sur la photo, des zones d'usure fort irrégulières)
Bien des années avant d'être une longue salle vide qui enjambe le Cher, elle avait été:
- une salle de de danse du temps des fêtes royales données par François 1er en l'honneur de Diane de Poitiers
- une salle commune qui avait été un hôpital où était soignés les blessés de la guerre 14/18
- un lieu de passage pour, par petits groupes, permettait d'exfiltrer  les personnes désireuses de franchir discrètement la ligne de démarcation.

Au final, le cliché d'origine étant de piètre qualité vu la faible lumière de ce jour-là, le cliché couleurs retravaillé  diffère peu de l'image initiale. Et surtout, il fait encore plus ressortir les flairs que l'on voit au niveau du plafond en bois. Il y a des jours comme ça...

lundi 8 décembre 2014

Petites histoires autour de la "Couleur" ou "N&B" (3)

Suite de la balade dans le pays de la couleur et du N&B avec cette image d'une balade effectuée en 2006 sur la commune de Rigny-Ussé dont le château est censé avoir servi de modèle à celui décrit par Charles Perrault dans son conte "La Belle au bois dormant"
Pas visité de la château (je voulais me réserver pour celui de Chenonceaux). Par contre je me suis baladée sur les bords de l'Indre qui  rejoint la Loire à quelques distances de là. D'où l'aspect facilement inondables des prairies et la présence de ce "sous-bois" de peupliers. 
La lumière était chiche et grise ce jour là. Alors l'impression donnée par la photo initiale est celle d'une grande tristesse, qui s'accordait fort bien à mon humeur, d'autant que durant la balade j'avais croisé une chouette terrorisée qui était clouée au sol. Je n'avais osé rien faire pour elle, me demandant qui croiserait sa route en premier: un  promeneur plus courageux que moi qui l'emmènerait chez un vétérinaire ou un renard prêt à améliorer son menu quotidien avec une proie facile à attraper?
Bien des années plus tard, les progrès réalisés en matière de traitement de l'image m'ont permis de redonner un petit peu de couleur et de vie au petit bois de peupliers.

dimanche 7 décembre 2014

"Paddington" le film

J'ai beau avoir 1 mois et 2 jours d'écart avec lui, ce n'est que récemment que j'ai découvert son existence via la bande annonce tirée de ses aventures. Enfin du début des ses aventures dont on apprend ceci sur le net:
"Paddington est un jeune ours qui vit au Pérou avec sa tante Lucy. Lorsque celle-ci entre dans une maison de retraite pour ours, il n'a plus personne pour s'occuper de lui. Il prend alors la mer, dans un canot de sauvetage, et débarque à Londres.
Plus tard, il fait connaissance de sa future famille d'accueil, les Brown, sur un quai de la gare de Paddington. Ces derniers décident de l'appeler « Paddington » et l'adoptent. Il vit par la suite de nombreuses aventures."
Dans le film Paddington vit avec son oncle (absent le livre) qui décède lors d'une éruption volcanique couplée à un tremblement de terre (élément nouveau) et sa tante (vrai), avant de partir en maison de retraite pour ours (vrai) qui l'incite alors de partir en Angleterre (vrai) afin de retrouver un explorateur qu'elle avait rencontré bien longtemps avant et qui lui avait donné le goût de la marmelade d'orange... Des éléments nouveaux qui permettront d'introduire LA méchante d'anthologie, une séduisante taxidermiste jouée par Nicole Kindman (élément nouveau) laquelle séduira, pour parvenir à ses fins, le voisin grincheux (vrai) de la famille qui a accueilli l'ourson (vrai)
Avec un âge minimum conseillé de 6 ans pour regarder le film, on est dans le pur registre de la comédie familiale gentille qui ne manquera pas de plaire avec:
- un Papa qui est devenu un homme timoré et hyper-protecteur en devenant père de famille, 
- une Maman rêveuse qui s'entend mal avec 
- la fille, une ado très cartésienne plongée dans la musique pour fuir sa famille
- le jeune fils, fan de bricolage en tout genre
- et LA méchante qui permet de mettre un peu plus d'action qu'on en trouvait dans les livres originaux de l'écrivain Michael Bond
Un bon film quand on a des enfants...ou qu'on a gardé une âme d'enfant

samedi 6 décembre 2014

Petites histoires autour de la "Couleur" ou "N&B" (2)

Au printemps 2006, les deux petits appareils photos argentiques que j'utilisais ont commencé, quasiment en même temps, à se faire porter pâle, ou plus exactement à ne plus savoir effectuer de mise au point correcte. Toutes les images mémorisées étant floues au point que le laboratoire ne les imprimait même pas... Un peu à l'image de ce que je vivais alors, une période floue où mon esprit refusait de "faire le point" sur certaines choses. 
Du moins jusqu'à la mi juillet où certaines choses se sont débloquées. C'est alors j'ai reçu pour mon anniversaire, mon 1er APN. Place aux images nettes! Comme par exemple ce toit de la maison du meunier du village du Bournat, un faux village 1900 qui a été reconstitué sur la commune de Fumel. 
Ce jour là le ciel était gris, la lumière terne. Malgré tout l'image possède un certain charme
Pas sure cependant qu'elle ait beaucoup gagné à passer de la couleur au N&B

vendredi 5 décembre 2014

Petites histoires autour de la "Couleur" ou "N&B" (1)

Au départ, il y a eu un challenge sur Face Book: la personne désignée devait poster une photo personnelle en "Noir et Blanc". Et un photographe qui avait découvert que j'osais parfois me lancer dans le N&B m'a mise au défi... sachant que l'une des variantes de ce challenge était de raconter dans le même temps l'histoire de cette photo.
Donc: le contexte de cette première photo? En ce début d'été j'avais commencé à voir, une fois par semaine, un professionnel de santé, ce qui, compte tenu des horaires où il pouvait me recevoir, m'obligeait à prendre 1/2 journée de congés durant laquelle j'en profitais pour faire une balade. Ce jour-là mes pas m'avaient conduite au bout de l'île Beaulieu, dans l'un de ces jardins publics ouverts jour et nuit. Comment ne pas remarquer cet arbre tordu qui coute que coute s'était obstiné au fil des années à s'élancer vers le ciel. Comment ne pas y trouver comme une ressemblance avec ce que j'avais alors l'impression de vivre?
Et puis j'ai décidé, pour certaines photos d'ajouter un post-scriptum photographique car j'ai profité de l'occasion pour retraiter certaines photos avec un autre logiciel que celui utilisé à l'origine. Avec plus de contraste et saturation couleurs, l'impression est tout autres n'est ce pas?

lundi 1 décembre 2014

Quizz Nantes & au delà

Au départ, il y a eu un peu de pub dans la presse locale lors de la sortie du jeu. Puis un petit tour au marché de Noël au stand d'une boutique "Le temple du jeu" d'où je suis je repartie avec un exemplaire. Et au final, après avoir exploré à 3 personnes le contenu, je peux le dire haut et fort: on approuve ++.
Quelques exemples de questions:
- Quelles sont les 3 "M", ces spécialités nantaises?
Réponses: la mâche, le muguet et le muscadet
- Pourquoi trouve t on autant de palmiers à Rezé, dans le quartier de Trentemoult?
Réponse:  Parce que seuls les capitaines  qui avaient franchi le cap Horn (et il y en avaient beaucoup qui s'étaient installés dans ce village) pouvaient le faire. 
- De 1775 à 1785, des centaines de réfugiés, déportés par les Anglais, s'installèrent à Nantes, dans le quartier de Chantenay. Qui étaient ils?
Réponse: des Acadiens
- Quel nom portait le département avant 1957?
Réponse: la Loire-Inférieure
- La fille d'Anne de Bretagne qui a épousé François 1er a donné son nom à une variété de prunes. Quel est son nom?
Réponse: sa fille s'appelait Claude et la prune est la "reine-claude"
Saurez-vous y répondre? Si oui, vous aurez toute mon estime, surtout si vous ne vivez pas dans la région.