samedi 31 mars 2012

La vie des blogs (2)

Près de 4 ans après l'ouverture, continuer ou ne pas continuer l'aventure "blog"? Pour aider à y voir plus clair, il peut être utile de consulter la rubrique "statistique" ouverte en mai 2009.

* nombre de billets rédigés
Un peu plus de 1 300 dont une vingtaine de "faux brouillons". En réalité, ce sont des textes qui ont été publiés à un moment "T" avant d'être retirés au printemps dernier quand une collègue de travail m'a fait comprendre qu'elle m'avait reconnue malgré le pseudo et l'absence de photo personnelle. Juste avant un départ en retraite, je n'avais pas envie que ma hiérarchie tombe sur ces textes parfois un peu critiques sur le monde du travail où nous évoluions. Ils réapparaitront donc plus tard!
Il reste qu'une fréquence quasi quotidienne est souvent difficile à tenir, même pour une blogueuse retraitée.

* nombre de visiteurs?
Depuis mai 2009: 122 590 visiteurs dont 12 080 durant le mois de mars qui vient de s'écouler. Après une montée en charge progressive entre mai 2009 et 2011 (environ 4 000 visites de pages par mois) puis une chute entre juin et septembre 2011, reprise de l'ascension pour tourner désormais autour de 8 000 pages visitées /mois.
8 000? Vraiment. En effet il y a une chose étonnante, alors que le nombre de visites croit, celui de commentaires décroit. La majorité des billets est désormais sans le moindre commentaire. Blog devenu sans aucun intérêt? Sans doute. L'explication réside aussi dans les mots clés qui sont à la source du "trafic".

* les sources du "trafic"
La porte d'entrée sur le blog est très souvent une photo avec pour l'internaute la réaction suivante. "Je cherche une image. Celle-ci me plait. Je la copie et je pars... sans chercher à lire le billet". Et cette photo est non pas personnelle mais trouvée sur le net.
La preuve via les 10 pages les plus visitées.
- 1ère place avec 3 543 visites: un dessin humoristique de St Nicolas (paru le 6 décembre 2010)
- 2ème place avec 2 037 visites: le buste nu d'une jeune femme appelée Caroline, dessiné par un peintre contemporain, Jacob Collins (paru le 28 décembre 2010)
- 3ème place avec 1 916 visites: deux photos d'une même statue de Rodin (billet paru le 20 novembre 2009)
- 4ème place avec 1 837 visites: une carte de l'Europe (billet du 26 juillet 2011)
- 5ème place: deux photos phare du XXème siècle relatives à Iwo Jima et au Reichstag (billet du 6 avril 2011)

Et puis en 6ème place: une photo parue le 15 février 2012 que les internautes tant francophones que américains trouvent grâce aux deux expressions suivantes "Tom et Jerry" ou "Tom and Jerry". Ces héros de dessin animé qui grimpent très vite dans le classement sont suivis par un billet intitulé "Quelques images du Nantes/Lyon/Nantes (7 septembre 2011) dont le seul intérêt est de contenir une appétissante image de glace Häagen Dazs. Ferment la marche 3 billets avec l'un, une photo rare d'une femme-fleur avec une jolie robe rouge, l'autre une fraise Tagada et le dernier une fleur au nom rare, l'héliotrope.

Une fois ceci constaté, il ne reste plus qu'à reprendre les interrogations de beaucoup de blogueurs qui écrivent sans forcément déposer de photos et sont peu visités et encore moins commentés: "à quoi ça sert tout ça? Pourquoi continuer? Et si oui, en gardant la même fréquence, forme, contenu?"

PS du 5 avril: Tom et Jerry continuent de caracoler et ne devraient pas tarder à passer en 3ème position!

vendredi 30 mars 2012

La vie des blogs (1)

Il y aura 4 ans le 12 mai prochain que ce blog est ouvert. Ouvert... en partie pour faire comme un certain nombre de blogueuses et blogueurs dont certains sont toujours présents sur le net et d'autres non.

Parmi les "disparus", il y a Jean qui après avoir été présent de septembre 2005 à février 2010 a cessé de publier. Pourquoi lui qui publiait beaucoup de photos d'arbres, de feuilles, de troncs, de racines etc... tout en restant extrêmement discret dans ses propos s'est il tu? Mystère.
Il y a aussi "Aurora" une enseignante à la vie privée un peu compliquée et dont le blog, un peu particulier, ne figurait pas à la rubrique "En suivant les fils de la Toile...". Après avoir beaucoup écrit entre septembre 2003 et août 2010, suite à une rupture sentimentale, elle s'est tue pendant de longs mois avant de déposer un billet dans lequel elle annonçait ses retrouvailles avec l'homme auquel elle tenait et son retour sur le net. Depuis c'est le silence.

Il y aussi les blogs "réguliers" (dans la fréquence de publication, l'objet...) que je ne visite plus que très rarement -non je ne les citerai pas!- notamment parce que avec le temps je me suis aperçue que leur contenu ne correspondait plus à mes attentes, ou encore parce que la difficulté à déposer le moindre commentaire compliquait trop les "échanges"

Et puis il y a les blogs "pointillistes". Leur auteur a publié de manière très régulière mais est désormais (pour différentes raisons parfois heureuses, mais pas toujours) moins présent. Je m'y rends de temps en temps, sans forcément déposer de commentaire. Je pense à "Ganesh", "Malaussen" et Michel.

Enfin il y a les "fidèles" que je consulte régulièrement, même si le contenu de leurs billets a évolué, probablement en même temps que la motivation qui les avais amenés à ouvrir un blog, puis à continuer à l'alimenter. Cela n'empêche pas certain(e)s de régulièrement s'interroger sur l'intérêt de continuer. Tout comme je le fais moi-même régulièrement.

jeudi 29 mars 2012

S comme... (1)

Sport: une activité scolaire où je n'étais pas très douée.
Ma hantise: le footing où, lorsqu'il était pratiqué en dehors des stades, avec quelques copines je profitais de la moindre courbe de niveau pour décrocher et continuer à pied en papotant... enfin jusqu'au moment où le ou la prof faisait demi-tour pour revenir au point de départ et où on raccrochait très mollement au troupeau. Juste derrière venaient les sports collectifs -courir après une baballe, et puis quoi encore!- où j'étais toujours parmi les dernières choisies pour former les équipes.
Seule trois activités me rebutaient moins: la course de vitesse, le saut en longueur et la gymnastique -sans les instruments barbares que sont la poutre ou les barres asymétriques- parce qu'elle faisait appel à la souplesse.

Mon record reste quand même le grimper de corde où la seule et unique fois de ma vie où j'ai réussi à atteindre les 3 mètres, ça a été le jour du baccalauréat! Parmi les 3 ou 4 filles de ma classe à ne voir aucun intérêt à grimper le long de ce machin là, on a été 2 à accomplir cet exploit ce jour là!

Après les années collège et lycée, ça a été le calme plat. Très, très plat avec juste quelques frémissements:
- deux années de Tai Chi Chuan interrompues pour cause d'incompatibilité avec les horaires de travail de Monsieur qui lui, pour rien au monde n'aurait renoncé à la pratique de l'aviron les samedi et dimanche matin

- trois années de gymnastique féminine volontaire avec une dernière année difficile, pleine de courbatures. Et oui, Didier, le charmant jeune père de famille qui avait remplacé Anna, une adorable jeune retraitée, avait modifié le dosage entre les différentes activités avec beaucoup plus d'exercices destinés à renforcer le coeur, moins de travail des bras et du dos, mais plus d'abdominaux, le minimum d'étirements en fin de séance, de la relaxation à dose homéopathique et surtout, surtout un goût immodéré pour... les pompes. Un programme de mec quoi!

C'était il y a 5 ans. Depuis, c'est le calme plat. Très, très plat... avec plein de promesses: refaire une marche d'au moins deux heures une fois par semaine, ajouter une séance d'une heure de piscine. Et me lancer au moins 3 fois par semaine dans des exercices issus de la méthode Pilates. On peut rêver non?

mercredi 28 mars 2012

Questionnaires (2)

Et maintenant le questionnaire* de celui qui aime bien Daniel Pennac. Rien n'interdit de commenter en apportant ses propres réponses.

1- Avez-vous la télé ? Si oui, combien de temps la regardez-vous par jour ?
Oui... et en moyenne moins de 1 minute par jour

2- Etes-vous plutôt jupe ou robe - pour les femmes- ou chemise ou polo -pour les hommes?
Plutôt jupe car on peut faire varier le haut. 9 fois sur 10 c'est une jupe noire très rarement au dessus du genou. Mais dans l'idéal, et si il y avait plus de choix notamment en hiver, ça serait robe.

3- Faites-vous du sport ?
Non. Et ce n'est pas faute de connaître les recommandations du ministère de la santé! Collégienne et lycéenne, quand il fallait faire du footing, je faisais partie de celles qui profitaient du 1er tournant (quand le ou la prof ne pouvait plus surveiller) pour s'arrêter

4- Avez-vous des frères et (ou) sœurs ?
2 soeurs plus âgées de 10 et 7 ans. La petite dernière quoi! L'enfant qu'en Bretagne on appelait "le bâton de vieillesse" et en Normandie "le ravisé". Une manière détournée de dire qu'il n'était pas vraiment prévu au programme.

5- Chantez-vous sous la douche ?
Jamais! Non pas parce que je chante faux mais parce que je me concentre sur la sensation de l'eau chaude qui coule sur ma peau

6- Auriez-vous envie de vivre à l'étranger ?
M'installer à l'étranger? Non, même si c'était un pays francophone. Beaucoup trop angoissée à l'idée de quitter mon pays. Y aller en touriste, c'est autre chose.

7- Avez-vous déjà manifesté, protesté, défilé dans la rue ?
Oui, mais très rarement. J'avais 10 ans en mai 68 et la vision des CRS qui chargeaient les étudiants a du me marquer

8- Aimiez-vous l'école ?
Oui! Un peu pour certaines matières et beaucoup parce que comme dans le quartier où habitaient mes parents il n'y avait aucun enfant de mon âge, à l'école je pouvais retrouver mes copines

9- Quels sont vos principaux "gestes écologiques" au quotidien ?
Tri sélectif, coller l'étiquette sur les fruits et légumes sans prendre de sac en plastique, acheter dans la mesure du possible des fruits et légumes de saison ... et peu de ménage (donc peu de produits ménagers toxiques utilisés)

10- Pourriez-vous vivre loin de votre ordinateur connecté à internet ?
Alors même que dans la famille (couple + enfants) j'ai été la dernière à accéder régulièrement à internet, je suis désormais considérée par mes enfants comme une "geek". Une mère qui tient un blog, qui est inscrite sur Facebook, quelles drôles d'idées! Alors vivre sans le net...

* j'ai viré la question relative au choix par rapport aux prochaines élections

mardi 27 mars 2012

Questionnaires (1)

Il y a quelques temps, coup sur coup, deux bloggers que je lis régulièrement et qui se reconnaîtront probablement, ont cédé à la tentation du questionnaire qui court, court, court dans la "blogosphère".
Honneur à la Dame qui a d'abord déposé le sien. Mais en allégeant sa version qui, outre les consignes, comportait 3 parties: révéler 11 choses par rapport à soi, répondre aux 11 questions posées par la personne qui interroge et poser soi même 11 questions. En fait, mes réponses permettront de révéler des choses qui me concernent... et seront aussi les questions que je pose aux lecteurs et lectrices de ce blog.


1 - La pièce où l'on se sent bien:
ça commence mal car il y a 2 pièces: ma chambre à cause du lit sur lequel bien souvent je surfe et à cause des bibliothèques... et la salle à manger/salon à cause de la baie vitrée qui donne sur la Loire

2 - Le plus vieux souvenir
Là je crois bien en avoir déjà parlé ici: un repas chez des amis de mes parents où je me suis beaucoup ennuyée. J'ai attendu patiemment le moment du dessert car j'avais repéré le gâteau. Sauf que je me suis endormie à table et que les adultes ont mangé tout le gâteau sans m'en laisser la moindre part


3 - La tenue fétiche, celle qui va en toute circonstance, notamment quand on manque d'idées
L'été dernier j'ai beaucoup porté une petite robe sans manche, noire avec des petits pois blancs et à laquelle j'ajoutais, selon les circonstances, une veste à manche 3/4 noire ou blanche

4 - Une destination qui fait rêver
Four Corners aux Etats-Unis... à cause des livres de Tony Hillerman

5 - Le dernier livre lu
"la drôle d'histoire des Nantais célèbres"

6 - L'objet fétiche
L'ordinateur portable ... même s'il commence à se faire vieux et lourd et lent

7 - Combien de métiers exercés
Si l'on incorpore les petits boulots d'été, 6: trieuse chez un grossiste en fruits et légumes, préparatrice de commandes en quincaillerie dans une centrale d'achats, ASH dans un hôpital psychiatrique, serveuse dans une pizzéria, vendeuse de fruits et légumes dans une grande surface et cadre administratif

8 - Le gros mot favori
Celui de Cambronne. Normal pour une Nantaise

9 - Le film préféré
ça dépend de mon humeur. "Certains l'aiment chaud" ou "la leçon de piano" ou "Blade Runer" etc...

10 - S'imaginer dans 10 ans
Joker.
Déjà enfant, je ne me rappelle pas avoir rêvé à quoi que ce soit par rapport à mon futur. Quoique... Si peut-être de devenir médecin, un médecin à la A-J Cronin dont j'aimais tant les livres à l'adolescence.
Alors imaginer le futur...

dimanche 25 mars 2012

Le mémorial pour l'abolition de l'esclavage de Nantes

Il a été inauguré le 25 mars. Mais je n'y suis pas allée. Du moins, pour le moment car je déteste les manifestations officielles. Mais je trouverai d'ici à la fin mai, le temps d'y aller un weeek-end.
Qu'en dire d'ores et déjà?

Que d'une certaine manière, tout a commencé en 1992, avec une exposition organisée au sein du château des ducs de Nantes. Une exposition qui a fait tousser plus d'un vieux Nantais, notamment lorsqu'il était descendant d'une famille d'armateurs. En effet, s'il était de bon ton de s'extasier sur les beaux immeubles de l'île Feydeau, il était malvenu de rappeler que ces derniers avaient été construits grâce à l'argent provenant du commerce triangulaire où Nantes s'était "illustrée" de fâcheuse façon.
En lisant un des articles consacré à l'événement j'ai découvert ceci : "La comptabilité du port fait état de 1714 expéditions transatlantiques, contre moins de 500 pour chacun de ses principaux concurrents : Le Havre, La Rochelle et Bordeaux. Au total, et pour parler crûment, plus de 450 000 Africains ont été déportés par les marins nantais." Mine de rien, cela correspond à la population actuelle de l'agglomération de la ville de Nantes.

Que la décision de faire construire le mémorial a été prise 6 ans plus tard, en 1998, l’année du 150e anniversaire de l’abolition française de l’esclavage. Mais ce n'est qu'aujourd'hui que le mémorial est ouvert au public.
Il comprend 3 parties:
- un parcours extérieur avec 2 000 plaques de verre portant le nom des bateaux ayant participé au commerce
- un parcours dit "méditatif" auquel on accède via un escalier qui plonge dans les entrailles du quai. Au point de départ du parcours on trouve l'article 4 de la déclaration universelle des droits de l'Homme : "Nul sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes"
- Et pour finir, une partie historique où il est notamment question de l'esclavage contemporain.

Et le futur?
Il y a tout d'abord la lutte contre ce qui peut être assimilé à des formes d'esclavage moderne: comme l'emploi sans la moindre rémunération de personnes corvéables jour et nuit à qui on retire leurs papiers d'identité ou encore les réseaux de prostitution internationale etc...
Mais il y a aussi cette demande formulée par un certain nombre d'associations qui vise à renommer les rues de Nantes qui portent le nom d'armateurs qui se sont enrichis grâce au commerce triangulaire. Le genre de démarche qui a vu le jour au sein de quelques municipalités qui refusent désormais d'avoir une rue par exemple au nom d'Alexis Carrel*. Et si j'en crois le livre que je suis en train de lire sur les Nantais célèbres, ce changement de nom serait de nature à affecter un certain nombre de rues et de bâtiments nantais. Alors? Alors, le devoir de mémoire ira t il jusqu'à effacer toutes les traces de ce passé?

* Alexis Carrel a été prix Nobel en 1912. Mais on se rappelle désormais qu'il a aussi écrit en faveur de l'eugénisme, notamment dans "l'homme, cet inconnu"

samedi 24 mars 2012

Ménage de printemps (3)

... et occasion de fêter, avec un peu de retard, l'anniversaire de la mise en service du Canon PowerShot SX120 acheté pour remplacer le PowerShot A530 offert en juillet 2006 (en remplacement d'un autre petit appareil qui n'arrivait plus à faire la mise au point et ne valait pas la peine d'être réparé) et dont la molette qui permettait de passer du mode "prise de vue" à celui de "visionnage photos" venait de disparaître.
... Amusant d'ailleurs de noter à quel point l'arrivée ou la mise hors circuit de certains appareils photos ont correspondu à des moments charnière de ma vie...
Bon, ce jour-là, les essais avaient lieu sur la butte Ste Anne où on trouve de vieux réverbères mais qui sont désormais dotés d'ampoules basse tension.
Ancien appareil, nouvelle technologie... et occasion rêvée de jouer une nouvelle fois avec les possibilités du petit logiciel de retouches photos qui n'est pas "Photoshop", mais l'une des versions de "PhotoStudio". Donc après l'original recadré, voici la même photographie en version "photo ancienne" puis "solarisation". Avec une préférence pour cette dernière.

vendredi 23 mars 2012

Ménage de printemps (2)

Printemps, printemps...
Quel est l'un des plus beaux symboles de l'arrivée du printemps? Pour moi, ce sont les fleurs.
Sur toutes les routes un peu rurales autour de Nantes, je n'ai pas manqué de relever tous les arbres qui fleurissent, probablement des aubépines, et qu'on ne remarquera plus d'ici quelques semaines, lorsque les feuilles des arbres se seront déployées. En attendant, elles ont bien souvent un aspect qui n'aurait pas déplu aux peintres impressionnistes.

Là il ne s'agit pas de fleurs d'aubépine, mais d'abricotier. Un abricotier greffé sur un ancien pêcher su ma mémoire est bonne. Il pousse en dessous du balcon de mon père. La question traditionnelle qui se pose désormais c'est: entre le vent, le pluie, les gelées tardives, la raréfaction des abeilles, combien de fleurs deviendront fruits et combien en restera-t-il lorsque le moment de la cueillette sera venu? Réponse, cet été.

Autres fleurs avec un bouquet de fête offert en août dernier. Et autre question. Il y a là un œillet rose panaché, une rose blanche, du feuillage qui ressemblait fort à du cerfeuil (rires) mais aussi en haut à droite, une fleur verte qui ressemble fort à un mini... "dahlia" et dont j'aimerais bien connaître le nom véritable. Qui pourrait me répondre?

jeudi 22 mars 2012

Ménage de printemps (1)

... mais un ménage très particulier, celui effectué dans les anciennes photos. Anciennes? Enfin pas tant que cela puisqu'elles ont été prises en 2012. Mais ça a été l'occasion d'en supprimer quelques unes, d'en ressortir d'autres afin de le retravailler et les publier, et de préparer l'archivage des restantes.
Et chose étonnante, il ne pleut pas! On annonce même une période ensoleillée!! L'occasion de faire des balades... et prendre de nouvelles photos.
Thématique du jour? La porte. Celle qu'il va falloir ouvrir pour mettre le nez dehors et respirer l'air encore frais du printemps.

La première photo a été prise à Rezé. Pour la petite histoire, je n'ai jamais vu cette porte coulissante ouverte. Impossible donc de savoir si le local qui est derrière est effectivement un garage avec une 2 CV, cette voiture mythique qui a bien souvent été la 1ère voiture possédée par les plus de... disons 50 ans qui ne souhaitaient ou ne voulaient pas investir dans l'une de ses deux concurrentes de chez Renault: la 4L ou la Renault 5.
Quant à la seconde photo, prise rue de la Paix* à Nantes, un petit détail intriguant y figure. Non ça n'a rien à voir avec la plaque professionnelle (volontairement floutée) à droite de la porte. Et la question devinette pourrait être: lequel?
La prochaine fois que je retournerai dans la rue, il faudra que je regarde les maisons voisines pour comprendre, parce que de mémoire, il n'y a rien qui justifie cette bizarrerie. Pour ceux ou celles qui la remarqueraient, toutes les propositions d'explication sont bienvenues.
* Pour les gourmands, dans cette rue on trouve deux boutiques sympathiques: "Carli", un pâtissier-chocolatier et "Lemaître", un caviste (belle collection de whiskys) & épicerie fine qui dispose depuis quelques temps juste à côté d'une boutique de produits frais
Par contre, juste à côté, sur la place Ste-Croix, l'enseigne "Devineau" qui vendait des bougies à la cire d'abeille qui embaumaient toute la boutique a disparu.

mercredi 21 mars 2012

"Millénium - Les hommes qui n'aimaient pas les femmes" par Stieg Larsson

Pas évident de parler d'un livre lu après avoir vu le film qui en a été tiré... Mais on peut jouer au jeu de différences. Entre autres choses:
- avant de devenir l'amant de Lisbeth, Mikaël devient très intime avec Cécilia qui reste malgré tout suspecte
- est passé sous silence le fait que Blomkvist accomplit pendant 2 mois la peine de prison à laquelle il a été condamné,
- Mikaël va mettre beaucoup plus de temps que dans le film pour retrouver la femme qui a photographié l'homme qui a fait peur à Harriet et l'a incitée à quitter la fête des enfants
- Harriet ne vit pas en Angleterre mais en Australie...
Mais dans l'ensemble, les éléments qui ont été modifiés l'ont été afin de resserrer l'action. Un peu trop d'ailleurs car dans le film on ne sent pas vraiment que l'histoire se déroule sur une année complète avec: de janvier à juillet, le recherche du tueur qui se clôt avec sa mort , de juillet à octobre, la rédaction du livre contre Wennerström et les retrouvailles de Harriet avec la Suède, en novembre et décembre, la "mise à mort" de Wennerström par Lisbeth et ses "retrouvailles" avec Mikaël.

Autre regret que les statistiques relatives aux violences faites aux femmes en Suède ne soient à aucun moment reprises. Des chiffres qui font froid dans le dos, tout comme les propos tenus par le tueur:
"... En fait je suis un kidnappeur en série. Tuer arrive pour ainsi dire comme une conclusion naturelle parce que je dois dissimuler mon crime... La mort n'intervient qu'à la fin du séjour de mes hôtes ici, quand je m'en suis lassé. c'est toujours si fascinant de voir leur déception...Elles s'imaginent que parce qu'elles me contentent, elles vont survivre. Elles s'adaptent à mes règles. Elles commencent à avoir confiance en moi et développent une camaraderie avec moi, et jusqu'à la fin elles espèrent que cette camaraderie signifie quelque chose. Leur déception vient du fait qu'elles découvrent soudain qu'elles ont été bernées...c'est la planification du kidnapping qui procure l'excitation..."

NB: Tout bien réfléchi, le sous-titre français convient mieux que celui retenu en anglais ("the girl with a dragon tatoo") d'autant que le titre original en suédois était encore plus fort: "les homme qui haïssent les femmes"

mardi 20 mars 2012

Le Printemps. Spring. Der Frühling. La primavera....

Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie,
Et s'est vêtu de broderie,
De soleil luisant, clair et beau.

Il n'y a bête ni oiseau
Qu'en son jargon ne chante ou crie :
Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie.

Rivière, fontaine et ruisseau
Portent en livrée jolie
Gouttes d'argent, d'orfèvrerie;
Chacun s'habille de nouveau:
Le temps a laissé son manteau.

Charles d'Orléans

dimanche 18 mars 2012

Quelques figures de style

"chiasme, oxymore et zeugme".
Voilà 3 mots bizarres découverts il y a quelques années lorsque j'accompagnais mes enfants dans leurs révisions en vue du baccalauréat de français. Des mots rares, pas toujours faciles à retenir pour les jeunes générations (et même pour moi qui les avais oubliés jusqu'à un récent exercice de "dikté") qui ne pratiquent guère plus le latin... et encore moins le grec. Pourtant ces 3 mots ont un point commun: ce sont des figures de style.

Le chiasme?
C'est une structure en croix qui associe 2 termes, deux à deux, sans nécessairement qu’ils aient un rapport de sens
Exemples:
- Il regarde longtemps, longtemps cherche sans voir.
- Ces murs, maudits par dieu, par Satan profanés.

L'oxymore?
Non, ce n'est pas une pierre précieuse, mais cela consiste à réunir à l’intérieur d’une même expression deux mots aux sens opposés
Exemple :
- Un silence éloquent.
- Une obscure clarté.

Le zeugme (se dit aussi zeugme)
C'est un procédé qui consiste à réunir plusieurs membres de phrase (de préférence de style très différents) au moyen d'un élément linguistique qu'on ne répète pas.
Exemples:
- Vêtu de probité candide et de lin blanc...
- Robert avait toujours exigé sa ration de sucre dans le café et de politesse dans la conversation.

samedi 17 mars 2012

St Patrick

Aussi loin qu'il m'en souvienne, pendant longtemps, en France, la St Patrick était peu fêtée, même dans les régions qui comme la Bretagne entretiennent des liens étroits avec les pays celtiques. Tel n'a jamais été le cas aux Etats-Unis, l'un des pays anglophones où la population ayant des origines irlandaises est forte.
Et puis, depuis quelques années, les choses sont en train de changer, un peu comme cela a été le cas avec Halloween, il y a une quinzaine d'années de cela. Par certains côtés je m'en réjouis, il est ainsi amusant de voir un certain nombre de personnes s'habiller de vert ce jour là, même dans des pays où a priori la communauté irlandaise n'est pas spécialement nombreuse: Argentine, Iraq ou Japon.

Mais, qui dit St Patrick dit Irlande et pense couleur verte, religion catholique, musique celtique, personnes rousses, moutons mais aussi... bière.
Une bière dont je ne doute pas un seul instant qu'elle sera bue en abondance, cette année encore où la St Patrick tombe un samedi. Déjà il y a 2 ans, en rentrant chez moi vers minuit, il était difficile de ne pas remarquer son odeur qui imprégnait l'air dans les transports en commun, même lorsque les voyageurs ne se baladaient pas avec une canette à la main. Je préfère ne pas imaginer ce qu'il en était au petit matin... Le genre de chose qui au final est de nature à me décourager de sortir ce soir là alors même que...

vendredi 16 mars 2012

La vie de couple selon James

Petite image trouvée dans la revue de BD: "L'immanquable "avec ce petit commentaire du monsieur:

"Alors, excuse-moi de te contredire, mais je ne crois pas que le Coran justifie le port de la burqua pour "Ne plus voir son abruti de mari"

Ne me demandez pas qui est "James"... en dehors de M. Bond ou de M. Dean pour qui ce sont des prénoms, off course, alors que là c'est un nom (ou un pseudo).
A force de chercher sur le net, j'ai cependant fini par retrouver
- quelques dessins de lui (avec un humour assez corrosif, à relier au fait qu'il semble publier régulièrement dans "fluide glacial"? ), notamment sur son blog: http://ottoprod.over-blog.com/
- la référence de quelques BD autour du monde du travail: "Open Space" ou de la vie de couple (déjà) et plus particulièrement des violences conjugales: "...à la folie"

jeudi 15 mars 2012

Couleurs "printemps"

Un bouquet de fleurs offert par une amie venue déjeuner: l'occasion idéale de se remplir les yeux de couleurs "printemps" avant que celui-ci ne commence, le 20 mars prochain.























L'occasion aussi de se poser la question de la vieillesse, du "rester chez soi" de celui qui fête aujourd'hui ses 88 printemps et qui a tant décliné en un an:
- finies les courses au supermarché, trop stressantes pour quelqu'un qui ne supporte plus l'animation au sein d'une supérette
- finie la conduite d'une voiture, ce qui suppose d'avoir une vue, une ouïe et des réflexes adaptés aux conditions de circulation actuelle
- merci les voisins qui viennent chaque jour, sous prétexte d'emprunter et rendre le journal, vérifier que tout va bien,
- merci la fille aînée qui passe, au moins trois fois par semaine, pour s'occuper du linge, remplir le frigo, le pilulier, les papiers...
- merci le portage de repas qui permet d'être assuré, deux fois par semaine, d'avoir un repas équilibré qui sera juste à réchauffer au micro-ondes
- merci l'aide à domicile qui vient, chaque semaine, aider à garder le logement propre, notamment dans tous ces recoins devenus difficilement accessibles avec le temps,
- merci le kiné qui, suite à une mauvaise chute il y a un mois de cela, va, pendant 30 séances, réapprendre à marcher sans cane et surtout, à ne plus avoir peur de chuter...

mercredi 14 mars 2012

L'un de mes rêves

Enfant, bien que vivant dans une maison à la périphérie d'une grande ville, avec tout autour plein de champs entourés d'arbres, je n'ai jamais su grimper à ces derniers. La crainte secrète de rester paralysée après une chute faisait en effet que je restais en dessous... Et que je regardais ceux qui passaient de branche en branche en regrettant secrètement de ne pas oser faire comme eux, notamment lorsque, après avoir chapardé à leurs parents quelques planches, ils avaient réussi à fabriquer une "cabane".

C'est dire si j'ai rêvé le jour où j'ai vu cette série d'images où le héros de "l'homme qui marche" de Jiro Taniguchi se hisse dans un arbre afin de décrocher le petit avion d'un garçonnet avant de s'y installer bien confortablement...

mardi 13 mars 2012

L'or bleu

Quelques jours avant la journée mondiale de l'eau, un petit quizz au sujet de l'eau, avec, pour une fois la réponse juste après la question.

La consommation d'eau pour les besoins quotidiens
L'eau est un besoin fondamental puisque notre corps est composé à 65% d'eau.
Question: Combien de personnes n'ont toujours pas accès à l'eau potable ?

Réponse: 1 sur 10
Q: Combien de personnes utilisent en fait une eau qui ne devrait pas être bue ?
R: Entre 3 et 4 milliards de personnes
L'eau, un serial killer? Oui car elle tue.
Q: Combien de personnes à la minute à cause de l'eau?
R: 7 personnes par minute. C'est la première cause de mortalité dans le monde avec 3,6 millions de victimes par an dont une majorité d'enfants.

Les autres usages de l'eau La consommation directe de l'eau par l'homme comme boisson ou pour satisfaire à son hygiène reste en réalité minoritaire car le plus gros consommateur d'eau c'est l'agriculture.
Q: Combien d'eau l'agriculture engloutit-elle chaque année dans le monde ?
70% de l'eau consommée. La cause? Principalement l'irrigation, notamment en faveur de plantes gourmandes en eau comme le coton. En seconde position, on trouve l'industrie avec 20%
Q: S'il faut 1500 litres d'eau pour produire 1 kg de blé*, combien en faut-il pour produire 1 kg de boeuf ?
R: 15 000 L**
* La fourchette va en réalité de 900 à 2 000L. ** Quantité minimale. Le chiffre peut aller, avec certains modes de production, jusqu'à 70 000L

lundi 12 mars 2012

Echos... (9)

Une image trouvée sur un blog mentionné sur Facebook. Une photo d'Edouard Boubat qui a aussitôt fait penser au peintre Henri Rousseau dit le "Douanier Rousseau, avant même d'en avoir lu le titre qui est apparu lors de l'enregistrement de l'image.

Il suffit juste alors de faire une recherche sur le net pour retrouver l'image source qui n'est pas "la Vénus blanche", puisque tel aurait pu être son nom (mais au début du 19ème siècle, beaucoup auraient pu penser à celle qu'on avait surnommée soit la "Vénus noire" soit la "Vénus Hottentote") mais "le Rêve". Un nom qui correspond beaucoup mieux à l'univers créé par ce peintre qui aura beaucoup représenté la jungle africaine sans jamais y avoir mis les pieds.

dimanche 11 mars 2012

"Chute de vélo" par Etienne Davodeau

Un "vieux" Davodeau (il date de 2004) qui se lit bien. Le graphisme et l'humanisme de "Lulu" sont déjà bien présents, et c'est l'essentiel, la palette graphique un peu moins.

L'histoire? Elle est assez simple, les enfants d'Irène "profitent" des vacances scolaires d'été pour remettre en état et vider sa maison avant de la vendre. En effet Irène, qui était devenue veuve depuis qu'un chauffard avait renversé son mari avant de prendre la fuite, est désormais atteinte de la maladie d'Alzheimer. Elle ne reconnait plus ni sa maison, ni bien souvent ses enfants, les confondant parfois avec ses petits enfants.

Dans la maison, il y a donc Irène mais aussi Simon, son fils aîné, un blagueur et gaffeur né. Il prendra conscience après une chute de vélo que lui, le vendeur de voitures, aurait du davantage se remettre en question après le grave accident dont il s'est réchappé par miracle, quelques mois auparavant.
Il y a aussi sa fille Jeanne, qui s'occupe beaucoup d'elle en souffrant de la voir devenue si malade. Jeanne est soutenue par Clément, son mari, un enseignant qui n'hésite par à filer une baffe à son neveu qui a dépassé les bornes... quitte à s'en excuser ensuite.
Il manque le fils cadet, Arnaud, du moins jusqu'au moment de l'enterrement d'Irène où l'on saura pourquoi il se tient éloigné de la famille.
Il y a 3 enfants: Sarah qui découvre le monde du travail, Jean qui apprend le vélo et Jimmy, le fils d'Arnaud, un adolescent pas toujours facile.
Et il faut ajouter 3 autres adultes: un maçon pas vraiment tendre avec son arpet' - même si ensuite il évolue une fois qu'il a confié qu'il n'a plus comme souvenir de sa femme qu'une photo- son jeune arpet' souffre douleur un peu teigneux qui lui vole la photo et la rendra en échange du lourd secret que lui confie Toussaint, un ami de la famille, apparu par miracle quelques mois après le décès du mari d'Irène et du père de Simon, Jeanne et Arnaud.

L'histoire donc... Elle est là, toute simple, dans ces petits faits au jour le jour durant cet été d'avant la vente. Ils révèlent les forces et les faiblesses des personnages, jusqu'à la chute finale, non pas vélo (même si, entre Simon et Jean il y en a plusieurs) mais celle qui voit s'enfuir à jamais Toussaint loin de cette famille.

samedi 10 mars 2012

Quelques images de faune et flore

Jeudi 8 mars.

Sur Nantes, le ciel est relativement dégagé (traduire: plus de bleu que de nuages), la température est douce (comprendre: il fait très bon et même chaud dans les pièces orientées plein sud et on peut donc essayer de se promener en pull*). En avant pour une balade sur les bords de Sèvre !
Une balade censée durer environ 2 heures 30, le temps d'effectuer les 8,8 kms de parcours qui vont du Pont de Pirmil (à Nantes) à celui de la Morinière (à Rezé), et cela quel que soit le sens du parcours qui longe la Sèvre nantaise .











Un parcours assez fréquenté par les promeneurs et les sportifs (mais aussi les chats et les pigeons), même à l'heure du déjeuner.
Beaucoup plus qu'il ne l'était il y a une quinzaine d'années, notamment sur la partie rezéenne, où, au niveau des parcelles non constructibles car inondables, certaines parties du trajet s'effectuaient au milieu des broussailles, ce qui dissuadait plus d'un et surtout plus d'une de faire le parcours.
Les choses ont depuis lors bien changé.

Une promenade qui a, entre autres choses, été l'occasion de constater une fois de plus combien Nantes et son agglomération sont verts grâce à ce qu'ici on appelle les "coulées vertes", ces promenades aménagées le long des rivières qui viennent se jeter dans la Loire: le Cens et la Chézine au nord de Nantes et la Sèvre au sud.
L'occasion aussi de remarquer en ce début mars que grâce au récent redoux, il ne manque plus grand chose pour que le printemps s'installe. Les fleurs de cerisier sauvage et les aubépines ont commencé à fleurir. Il en est de même des magnolias dans les jardins publics. Quant aux primevères, il y a quelques temps déjà qu'elles tapissent de couleurs vives les parterres.

* Pour être franche, durant la fin du parcours, il y avait un sournois petit vent du nord-est qui a fait regretter d'avoir été aussi optimiste en partant.

vendredi 9 mars 2012

Devinette (13) Devenir un homme?

Avantage du 8 mars, on trouve dans la presse et sur le net un certain nombre de sujets qui n'auraient sans doute pas été réalisés en d'autres circonstances. Parmi ceux-ci, un article qui listait les métiers très marqués par un genre -mais je ne l'ai pas retrouvé- et une galerie de photos "d'hommes" commentées par les "femmes" qui se sont prêtées au jeu en répondant à la question: "homme/femme, quelle différence?". Deux photos ont particulièrement retenu mon attention et justifient ma devinette: qui sont ces femmes?
"Au début, c'est un avantage d'être une jeune femme avec les sponsors : c'est sûr qu'on fera un peu plus de presse qu'un homme. Mais ensuite, quand il s'agit de millions d'euros, on fait plus confiance à un homme... A part ça, si j'avais été un homme ? J'aurais fait exactement la même chose. Vraiment, il n'y a aucune différence. Pour être un bon marin, il faut la brutalité d'un homme et la sensibilité d'une femme. J'ai eu beaucoup de chance, en fait, de vivre dans un milieu d'hommes pas machos. Cela n'a rien à voir avec la terre ferme, je le sais bien..."
"Je n'ai jamais regretté de ne pas être un homme ! Au contraire. Qui se serait intéressé à moi, quand j'ai débarqué dans le métier, si je n'avais pas été une femme ? Cela dit, ce matin, alors que je jonglais avec une série de rendez-vous et des galères de nounou, je me suis demandé : « Au fond, si j'étais un homme, qu'est-ce que je ferais de plus ? » Eh bien je ferais du sport, j'irais plus souvent au cinéma, je pourrais aller boire un pot le soir avec les copains... C'est là, la vraie différence. Un homme, même s'il est père et qu'il a un métier très prenant, ne se prive pas de ces choses-là. Une femme, si..."