mardi 30 septembre 2014

Se méfier des apparences

Le hasard a voulu que coup sur coup, ou plus exactement à quelques heures d'écart ces deux images apparaissent sur mon PC sous forme de petites vignettes. Et à chaque fois, ce qui m'a sauté aux yeux c'était l'image d'une tête de mort.


Et pourtant, c'est grâce à des êtres bien vivants que ces têtes de mort (car nul doute est possible, dans les deux cas, telle était l'intention de l'auteur) que ces représentations de crânes humains ont été réalisées. 
Une manière comme une autre d'illustrer le fait que la vie et la mort sont en fait intimement liées?

lundi 29 septembre 2014

Assumer son corps à la piscine...

... ce n'est pas toujours évident, sauf si on a une silhouette mince et élancée. Mais quand tel n'est pas le cas, ce qu'on voit donne parfois envie de dire à la personne: "restez dans l'eau... ou choisissez un autre maillot!"... Mais pas toujours! 
Ce jour là, il y a eu d'abord une homme et une femme qui avaient opté pour des maillots plutôt "rikiki" qui masquaient mal les effets cumulés du surpoids et de l'âge: 
- un petit slip de bain sur lequel débordait largement la bedaine, pour lui
- un micro-maillot très années 80 (comprendre 3 petits triangles reliés par des ficelles) pour elle, quand la majorité des nageuses, quelle que soit leur silhouette, optent pour le "une pièce"

Et puis il y a eu une femme, de toute évidence obèse, dont j'ai salué le courage quand elle a osé s'avancer sur la planche du plongeoir avant d'effectuer toute une série de plongeons, sous la surveillance des moniteurs, car c'était dans le cadre d'un cours. Le regard des autres est dur à affronter quand on n'a pas la silhouette d'une fine naïade. Or, si il y a un endroit où l'on est particulièrement exposé, c'est bien sur le plongeoir d'une piscine où l'on est seul(e) face à des dizaines de personnes qui nagent. Alors plonger à plusieurs reprises, il fallait oser! Chapeau Mademoiselle!!

dimanche 28 septembre 2014

Visite à Pals (2)

Pas de monuments clairement identifiables dans la série de photo qui suit. Juste quelques détails comme j'aime les immortaliser.












Certains auront probablement disparu si vous visitez un jour le village


Quoique... si la girouette et la série de pots vernissés sur la rambarde le long de l'escalier peuvent disparaître, le réverbère à l'ancienne être remplacé par quelque chose de plus moderne... les fenêtres des bâtiments ne devraient pas beaucoup changer sauf à risquer de susciter l'ire des homologues ibériques -pardon catalans- de nos architectes des bâtiments historiques.





 
Je pense notamment à cette fenêtre qui orne l'angle sud ouest de la façade principale de l'hôtel de ville qui figurait déjà sur le billet de hier.

samedi 27 septembre 2014

Visite à Pals (1)

Pals? Oui Pals, une petite commune espagnole de 2 800 habitants située dans la province de Gérone, en Catalogne. Les amateurs de bronzette et de bains fréquenteront la plage, ceux qui préfèrent l'histoire visiteront le village médiéval. Et c'est lui qui va faire l'objet du présent billet.
Le nom de Pals vient du latin "Palus" qui signifie lieu marécageux. Le village est toutefois situé sur la cime du mont Aspre d'où l'on a une belle vue sur la région de l'Ampurdan ou “Empurdanet”.




Le centre forme en effet un ensemble historique de petites ruelles avec des murs de pierre aux tons chauds, le tout ceint par les anciens murs du château et de la ville.
Le centre médiéval qui date du IXème siècle a fait l'objet de toute une série de travaux de rénovation qui ont valu à la commune d'être récompensée par un certain nombre de prix depuis 1973 et le Prix National des Beaux Arts, le dernier connu étant la Médaille d’Honneur du Tourisme de Catalogne qui a été décernée en 1986.
Pas de vue cependant ici de l'église et de son étonnant clocher (lequel domine la ville) et qui lui est pas attenant! Et non la petite cloche ci dessus faisait partie d'une propriété privée. C'est l'un des "petits détails" qui ont retenu l'attention ce jour là

vendredi 26 septembre 2014

Les personnes âgées préférées des Français

On a tous un jour entendu parler de la personnalité préférée des Français, vous savez, ce sondage réalisé deux fois par an depuis 1988 par l'Institut français d'opinion publique (Ifop) pour le Journal du dimanche; Cette place a été détenue pendant des années par le Commandant Cousteau, avant que l'Abbé Pierre ne lui succède*.
Et puis cette année, suite à une demande des Petits Frères des Pauvres le BVA a cherché à savoir auprès d'un échantillon de taille similaire (près de 1000 personnes) quelle pouvait être cette même personnalité, mais en ne mentionnant que des personnes âgées!
Résultats: arrive largement en tête Simone Veil (87) ans suivie de deux acteurs dans un mouchoir de poche: Michel Galabru (91 ans) et Jean-Paul Belmondo (81 ans).**
S'agissant de ces 3 personnes, si l'on affine l'analyse, en se référant aux choix
- selon le sexe, les femmes plébiscitent Simone Veil, Line Renaud et Charles Aznavour tandis que les hommes citent davantage Jean-Paul Belmondo, Michel Galabru, Jean d'Ormesson
-  selon l'âge ou le niveau d'étude: les moins de 35 ans et les non diplomés  mentionnent d'abord Jean-Paul Belmondo quand les plus de 35 et les bac+2 citent d'abord Simone Veil et Michel Galabru.
* Aux dernières nouvelles, c'est Jean-Jacques Goldman qui détenait le flambeau en août dernier.
** Suite et fin du classement avec mention de l'âge: Charles Aznavour, (90 ans) Jean d'Ormesson (89 ans) Jean Rochefort (84 ans) Line Renaud (86 ans) Johnny Hallyday (71 ans) Bernadette Chirac (81 ans), Brigitte Bardot (80 ans), Eddy Mitchell (72 ans), Bernard Pivot (79 ans), Alain Delon (78 ans), Jeanne Moreau (86ans) et Guy Roux (75ans)

jeudi 25 septembre 2014

10 chansons... et beaucoup d'oublis (2)

Et qu'en est il pour les titres en langue anglaise?
En gardant comme cela a été jusqu'ici le cas, le classement par ordre alphabétique il y avait:
Aaron avec "Little Love", les Beatles avec "Yesterday", Ennya avec "The memory of the trees" et Simon & Garfunkel pour "Bridge over trouble water" 
Les 3 premiers titres ayant déjà été mentionnés ici (à des dates dont je ne me rappelle plus) de manière certaine, c'est le titre du dernier groupe qui illustrera le présent billet. En plus il contient une très belle image sur l'amitié, découverte il y a 40 ans de cela.

mercredi 24 septembre 2014

10 chansons... et beaucoup d'oublis (1)

Sur FaceBook, la règle du jeu était simple, quand quelqu'un vous avait désigné(e) il fallait écrire sur son mur le nom de 10 chansons qui vous avait marqué, à une époque ou à une autre, et en priant 10 amis de faire de même. Oui je sais, une sorte de chaîne comme il en circule tant et auxquelles en général je ne participe pas. Mais cette fois-ci l'exercice me semblait intéressant. Sauf que...
1ère constat (et difficulté en ce qui me concernait): les personnes participantes, bien que francophones,  mentionnaient principalement des chansons en anglais, ce qui en soit est assez révélateur. Or ma "discothèque" contient principalement de la chanson française! Du coup j'ai opté pour la formule: 6 en "français" et 4 en "anglais"
Seconde difficulté: lesdites chansons seraient elles sur youtube? La réponse a été "Ouiiii" Parfois même en plusieurs versions de plus ou moins bonne qualité, selon que celui ou celle qui l'avait déposé avait repris les archives parfois en mauvais état d'une émission télévision ou créé un montage vidéo avec le son d'un CD récent.
Ceci précisé, quid de mes choix pour la langue française? Sachant qu'ont déjà été mentionnés sur ce blog: Barbara: pour "Pierre"*, Georges Brassens pour "Dans l'eau de la Claire fontaine" (le 27 mai 2012) , Jacques Brel pour "Les marquises"*, Jean Ferrat pour "Je vous aime"* et Maxime Leforestier pour : "la rouille"*, il ne restait de partageable ici même qu'une chanson d'une personne déjà citée ici, Anne Sylvestre, avec "Sorcières"* et "Que vous êtes beaux"*. Et cette fois ci j'ai opté pour un autre thème, qui sous une forme ou une autre revient à plusieurs reprises dans son répertoire et pourrait aussi s'appliquer à ce blog: "Ecrire pour ne pas mourir"

* date non retrouvée à ce jour

mardi 23 septembre 2014

Après le mouton... le chat...

... avec cette vidéo déposée par Ayleen O'Hanlon, la maîtresse de George qui semble certes aimer la musique, la guitare... mais surtout avoir envie de caresses
Mais c'est bien connu, les chats qui peuvent dormir des heures, détestent qu'on ne s'occupe pas d'eux et peuvent être inventifs pour arriver à leurs fins.
Ne pas oublier, au passage, de saluer la patience de la guitariste!

lundi 22 septembre 2014

Aujourd'hui, moutons au menu!

Non, pas de mouton bouilli à la sauce menthe, ni de gigot de 7 heures, ou même de côtelettes grillées avec un peu de thym frais, mais du mouton bien vivant arpentant la Terre.

Ceux qui suivent, je les ai trouvés sur le net, dans un diaporama regroupant 25 photos de moutons* un peu partout dans le Monde. Et comme j'ai trouvé certaines photos superbes, je partage ma découverte au delà de ces moutons arpentant les pré-salés près du Mont Saint-Michel... 

Impossible par contre de savoir d'où proviennent ceux dont les photos suivent et qui présentent une constante: le mouton est très rarement seul! Même si parfois il cherche à se différencier en étant noir au milieu de moutons blancs ou en regardant l'objectif quand les autres sont le nez au ras de l'herbe.



* Le nom des photographes est mentionné au sein du nom de la photo

dimanche 21 septembre 2014

Claude Ponti était de retour au Jardin des Plantes

Si certains croient que les "Jardins des Plantes" sont des lieux très sages où, en dehors des plantes bien sagement rangées chacune dans leur zone, on ne trouve que des citadins un peu tristounets qui viennent là se mettre au vert, ils auraient sérieusement intérêt à revoir leurs classiques. Ainsi pour la 2ème année consécutive, Claude Ponti, un auteur de livre de jeunesse, a travaillé avec la direction des Espaces verts de la Ville de Nantes. Et ça donne les images qui suivent et qui ne sont qu'un petit extrait de leur travail en commun lequel sera visible jusqu'au 20 octobre.
Tout d'abord, il y a  le retour du "Poussin". L'an dernier il dormait en plein milieu d'une pelouse. Et bien cette année il s'est adossé au banc géant où un gros réveil a remplacé le panier avec des provisions et le tricot en cours oubliés l'an dernier par une géante. A part ça, il n'a pas changé: il doit toujours autant et il est toujours aussi dodu.

Pour les autres découvertes de cette année, voici de petits extraits de ce qui en est dit. On reste dans "l'art topiaire"* ou ce qui s'en rapproche  avec la "Dormanron" et le "Serpicouliflore".
Le premier ressemble à première vue à une espèce de gros toutou. Grave erreur! Il s'agit en réalité de créations végétales de tortues marines. "La tortue porte sur l'île des spores d'une algue rare dont les cellules souche sont accessibles mentalement, modifiables et orientables (...) La tortue rêve de dormir sans carapace, à l'abri de toute agression (...) C'est l'intensité du rêve qui donne sa perfection à la Dormanron..." 
Quant au "Serpicouliflore", j'ai loupé le panneau explicatif, alors il faudra, en plus de la photo, imaginer quelle peut bien être l'origine de ce très long "serpent" souriant aux jolis yeux bleus qui laisse sortir ses anneaux colorés sur plusieurs pelouses ainsi qu'au travers du grand bassin.
Pas de point commun entre les deux autres créations, l'une, la "Solombre", est une plante militante. "Elle s'est engagée en 1953 aux Etats-Unis d'abord puis dans le monde entier pour le droit à l'ombre des pelouses domestiques (...) exposées (livrés à la vue) et privées d'ombre (en plein soleil)"
L'origine du nom de la "Morphose"  liée au mythe grec mettant en scène Zues, Héra et Io serait un peu longue à expliquer. Par contre je veux bien indiquer qu'elles résultent de la modification génétique d'un tubercule par un millepatte peureux qui aime se cacher sous les pots de terre cuite.
Je reconnais volontiers que tout cela est très délirant. Mais que certains jardins publics seraient tristes s'il ne s'y glissait pas de temps en temps un peu de folie poétique.
* Pour en savoir plus: http://fr.wikipedia.org/wiki/Art_topiaire    

samedi 20 septembre 2014

La vie politique aujourd'hui et demain?

Encore un dessin de Plantu. Paru ce jour dans la revue "l'express". Il n'y a hélas rien à ajouter. Si, faire un voeu: que son dessin ne soit pas prémonitoire!

vendredi 19 septembre 2014

La vie politique hier et aujourd'hui

Le dessinateur Jean Plantureux, plus connu sous le diminutif de Plantu, travaille régulièrement pour l'hebdomadaire "l'Express" et le quotidien "Le Monde". Ce qui ne l'empêche pas pour autant d'égratigner plus que sérieusement le travail de ceux qui exercent au sein de ce dernier, notamment dans le secteur de la vie politique. La preuve avec ce dessin, paru le 11 septembre...

Mais quand on y réfléchit bien, ce n'est jamais qu'une manière comme une autre de mettre en scène ce qu'avait dit Sir Georges Bernard Shaw, mort plus de 50 ans auparavant...

jeudi 18 septembre 2014

à Nantes, l'exposition "Samouraï, 1000 ans d'histoire au Japon"

Elle mérite qu'on y consacre un peu de temps, voire que l'on y aille 2 fois (quand on aime, on ne compte pas, d'autant que les tarifs sont en en deçà de ceux pratiqués sur Paris). Elle est en effet très bien documentée tant d'un point de vue "histoire du Japon" qu'au niveau des objets présentés. Normal, elle fait suite à trois années de préparation, à l'issue desquelles 450 objets récoltés auprès de musées (Guimet, Rekihaku, Osaka, Nancy) et collectionneurs privés peuvent être montrés au public.
Elle s'articule autour de 3 axes. 
Le 1er s'attache à la naissance des samouraïs en tant que guerriers. Certains commentateurs se réfèrent à une période allant jusqu'à la fin du moyen âge. Une terminologie que je ne prise guère car le moyen-âge japonais ne correspond pas au nôtre. En fait l'histoire japonaise se divise en 
- période ancienne (IIème au XIIème siècle) qui est le temps de seigneurs de guerre
- période féodale (XII au XVIème siècle) qui voit les grandes familles se partager le pouvoir avec les seigneurs de guerre
- période moderne qui va jusqu'à la fin du XIX et comprend notamment 200 ans durant lesquels le Japon s'est coupé du reste du monde (avant de permettre de nouveau des échanges). 
C'est cette partie qui contient les pièces les plus remarquables de l'exposition
La second partie décrit comment, dans une période redevenue plus calme, les samouraïs vont théoriser l'art de combattre (d'où la référence à différentes écoles) et surtout commencer à s'ouvrir aux arts. Les armures deviennent alors des pièces artistiques et perdent leur statut de matériel de combat.
Place ensuite à la 3ème partie de l'exposition qui voit la disparition des guerriers traditionnels tandis que le Samouraï devient un objet de culte qui donne lieu à moult livres (dont les mangas comme Kenshin) ou de films, avec en tête "Kagemusha". 
Et au final, on croise cet étrange samouraï qui vient du futur. Doit-on le présenter?
Entretemps vous n'aurez pu qu'admirer les beauté de certaines armures et peut-être découvrir à quel point la tête était protégée d'une manière surprenante avec 
- un casque impressionnant dont la décoration peut être très volumineuse (le casque à pointe des prussiens en devient quelque chose de très minimaliste
- un masque bas du visage qui est souvent assez grimaçant afin d'impressionner l'ennemi.

mercredi 17 septembre 2014

"Les combattants" de Thomas Cailley

1er film de ce réalisateur, acteurs quasi-inconnus... Pourquoi diable suis-je allée le voir? A cause de la bande-annonce qui résumait assez bien une drôle de rencontre. D'un côté il y a Arnaud, un jeune mec plutôt taiseux qui, suite au décès de son père, patron d'une entreprise de menuiserie, s'apprête à y travailler aux côtés de sa mère et son frère aîné et de l'autre, Madeleine, une petite nana un peu "rentre dedans" pas vraiment d'un naturel optimiste* .
La 1ère rencontre entre les deux est assez "mordante" puisque, lors d'une séance de lutte organisée sur la plage par l'armée qui cherche à recruter, ils se retrouvent face à face, lui pas du tout désireux de lutter contre une fille laquelle commence en outre par lui mettre la pâtée avant qu'il ne finisse par avoir le dessus en ... la mordant.
Mais petit à petit, les choses évoluent  entre eux: elle sauve de la noyade dans la piscine familiale un furet... qu'il récupère... et pour lequel elle lui emmène des petits poussins congelés. Pas vraiment romantique tout ça mais il finit par s'inscrire lui aussi à un stage de l'armée parce qu'elle souhaite intégrer ensuite une unité de commandos afin d'être mieux préparée aux catastrophes qu'elle prévoit pour le futur. 
En fait, la catastrophe ils la frôlent de très près lorsque, lors de manœuvres par petits groupes, ils se retrouvent seuls dans une nature qui s'avère beaucoup moins idyllique qu'elle n'en a l'apparence. 
Film intéressant sur la manière dont les personnages, au seuil de la vie adulte (même si elle a quelques années de fac derrière elle) mais qui m'a laissée sur ma faim. J'aurais aimé savoir ce qu'ils font après la fin de leur stage au sein de l'armée. Il n'en demeure pas moins pour pour un 1er film, le réalisateur et ses acteurs s'en sortent de manière plus que honorable.
* En fait elle est extrêmement catastrophiste

mardi 16 septembre 2014

La rénovation du passage Pommeraye...

... elle avance petit à petit. Et notamment le secteur autour de l'escalier central au niveau haut L'occasion de découvrir ou redécouvrir certains détails.
Parmi les découvertes, ces décorations avec des angelots sur fond rouge qui avaient été recouvertes de peinture, d'enduit... je ne sais pas trop. Il y a 2 motifs différents qui, au dessus des boutiques (d'où la déformation de la photo) qui se répètent régulièrement.








Et puis il y a les redécouvertes comme ces petites sculptures en bois qui terminent les supports qui entourent le verre des vitrines. Elles sont d'origine mais comme elles sont elles aussi en hauteur et qu'avant elles étaient recouvertes d'une peinture sombre, il n'était pas évident de les repérer et distinguer, par exemple, les têtes des 4 vis qui les fixent au support!
Et puis maintenant que la poussière -pour ne pas écrire la crasse- qui s'était déposée au fil des années a été retirée, on peut clairement lire la date de création du passage: 1843 et surtout distinguer les détails qui entourent le médaillon central: les deux ailes qui décorent le couvre-chef du personnage (Mercure?) les deux sirènes à tête de lion qui l'encadrent et, juste en dessous, le monstre marin à la gueule grande ouverte posé sur un coquillage

lundi 15 septembre 2014

"Oublie un livre quelque part..." Postface

Fin de l'opération avec... les auteur(e)s non oubliés sur un banc, parce qu'il fallait bien faire des choix
Les poètes comme Paul Eluard (pour ses "derniers poèmes d'amour") et Paul Verlaine ...
Les romanciers comme Anna Gavalda (notamment pour les nouvelles de "Je voudrais que...")  John Le Carré (à cause de "La petite fille au tambour" ou "la Constance du jardinier") Guy de Maupassant (mais quelle histoire choisir pour lui?) et Emile Zola (plus pour "au bonheur des Dames" que "Germinal" ou "l’Assommoir" lu à 14 ans!) ...
Les auteurs de romans policiers  comme Peter Ellis, Claude Izner (et leur héros, Victor Legris), PD James (et Adam Dalgliesh, son policier/poète), Léo Mallet (avec Nestor Burma dans les rues d'un Paris disparu) et Fred Vargas (1ère époque, quand l'Histoire primait sur le Fantastique)...
Les dessinateurs et/ou scénaristes de bande dessinée comme François Bourgeon (à cause de ses héroïnes à la forte personnalité), Régis Loisel (pour la "quête de l'oiseau du temps" et sa relecture de Peter Pan) et Jacques Tardi qui a illustré Léo Mallet, Manchette...et tant dessiné sur la guerre 14-18...

dimanche 14 septembre 2014

"Oublie un livre quelque part..." Chapitre 7

Dernier livre "oublié" sur un banc, celui qui a fait le "buzz" des années avant le "Indignez-vous" de Stéphane Hessel
Rien ne prédispose cette petite nouvelle (contre la "pensée unique" et ce que l'auteur appelle les "petites compromissions") parue en 1998 chez un éditeur plutôt spécialisé dans la poésie à devenir un "classique". Seulement voilà, au 2ème tour des élections présidentielles de 2002, un journaliste consacre sa chronique à ce livre dont les ventes explosent alors. Traduit dans 25 langues, il en est à sa 40ème édition, totalisant désormais plus de 1 500 000 exemplaires vendus!
Ne pas oublier de rapprocher ce livre, écrit sur un coup de colère après la révélation d'alliances de candidats avec le Front National au deuxième tour d'élections locales, du poème "Ich habe geschwiegen" écrit à Dachau par le Pasteur Martin Niemöller.
« Lorsque les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste. Lorsqu’ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate. Lorsqu'ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste. Lorsqu'ils sont venus chercher les juifs, je n’ai rien dit, je n’étais pas juif. Lorsqu’ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester. »

samedi 13 septembre 2014

"Oublie un livre quelque part..." Chapitre 6

Il y a eu jusqu'alors un recueil de poésies, un témoignage, deux romans et un livre pour enfants qui ont été oubliés sur les bancs de jardins publics ou près des caisses dans des parkings. Place à un autre style de littérature: le roman policier, que certains désignent sous le nom de polar. 
Après avoir longtemps hésité sur l'ouvrage à choisir, sachant que si j'en ai beaucoup lu, je me possède aucun des grands classiques de Conan Doyle, Gaston Leroux, Maurice Leblanc ou Agatha Christie... j'ai opté pour un des livres de Mankell. Sans doute parce qu'il fait partie de ces ouvrages qui sont plus des romans policiers que des polars, ces ouvrages vite lus et bien souvent tout aussi vite oubliés.
Pourquoi celui-là? Peut-être parce que je l'ai lu à cause d'une petite phrase que l'on m'avait citée à son sujet et que je voulais retrouver. Il y était question de ce voyage, celui que tout homme doit accomplir dans sa vie. 
Et en fait, deux hommes accomplissent un voyage dans ce livre. Il y a le policier qui, "profitant" d'un arrêt maladie, retourne dans la région où il a commencé à travailler dans la police, afin d'élucider le meurtre de celui qui l'a formé au tout début de sa carrière et vivait une retraite paisible. Ce voyage sur les lieux de sa jeunesse se doublera d'un autre voyage dans le temps, dans sa propre histoire familiale et dans celle de la Suède. Et puis il y a le tueur venu de la lointaine Argentine afin de venger son père, un professeur de danse de salon, mort assassiné alors que lui même n'était qu'un enfant.
Un roman policier donc, plus roman que policier, d'autant que l'auteur nous fait avant tout plonger dans l'histoire personnelle et l'univers de deux hommes: le tueur qui cherche à quitter le pays une fois sa vengeance accomplie et celui qui le traque et ne sera pas mécontent que finalement celui qu'il recherchait lui glisse entre les doigts. On pourrait penser que c'est une fin pas très morale. Et pourtant si. Ceux et celles qui ont lu ce livre savent pourquoi.

vendredi 12 septembre 2014

"Oublie un livre quelque part..." Chapitre 5

Nouveau livre "oublié" dans sa version poche qui reprend désormais l'image qui figurait sur le bandeau de l'édition originale (celle que j'ai achetée) et non plus, comme cela a été pendant un temps, une image du film qui en a été tiré. Ce livre, je ne pouvais que l'acheter. Et en parler ici. Même si je l'ai déjà fait il y a 6 ans de cela: http://un-chat-passant-parmi-les-livres.blogspot.fr/2008/05/la-jeune-fille-la-perle.html

Qu'ajouter de plus à ce qui avait alors été écrit? Rien. 
Si en fait: j'espère que le livre, tout comme les 3 qui l'ont précédé et les 3 qui suivront, aura plu à celui ou celle qui l'aura trouvé.

jeudi 11 septembre 2014

"Oublie un livre quelque part..." Chapitre 4

Parmi les incontournables que je ne pouvais qu'oublier pour que d'autres puissent le découvrir. Sans doute en souvenir de toutes ces années où j'ai pensé que jamais je ne pourrais le lire car partout il était mentionné comme un ouvrage "épuisé". Ce qui était vrai et faux. Voir son histoire ci-dessous.

Primo Levi avait été chargé en 1945 de rédiger, pour les Alliés, un rapport technique sur le fonctionnement du camp d'extermination d'Auschwitz. Ce travail lui servira de base pour la rédaction de "Si c'est un homme"... pour lequel il peinera à trouver un éditeur italien. Du coup le livre ne paraitra qu'en 1947 et seuls sept cent exemplaires sont vendus.
Ce n'est qu'en 1963, à la publication du second livre de Levi, qu'il sortira de l'oubli. Il sera alors traduit en de nombreuses langues. 
Mais ce n'est qu'en 1987 qu'il paraîtra en français, chez Juillard!
Il fait désormais partie des ouvrages "classiques" qui figurent au programme du français au baccalauréat.

mercredi 10 septembre 2014

"Oublie un livre quelque part..." Chapitre 3

Le jour des enfants (même si il est désormais bien écourté puisque beaucoup ont classe le matin) je ne pouvais que '"oublier" un livre pour jeunes lecteurs sur un banc à proximité d'un square avec des jeux pour enfants. Certes la lecture de "Matilda" n'est pas vraiment indiquée pour les très jeunes enfants en âge de fréquenter les bacs à sable, mais il fait partie de ces faux livres fléchés "enfants" alors que les adultes -moi la première- peuvent eux aussi beaucoup les apprécier. 
Doit-on raconter l'histoire de Matilda qui a fait l'objet d'un film? http://fr.wikipedia.org/wiki/Matilda_%28film,_1996%29
Oui pour ceux et celles qui ne connaissent ni l'un ni l'autre. C'est l'histoire d'une petite fille, d'une certaine manière surdouée qui va pouvoir s'évader de son univers assez triste puisque ses parents l'ignorent
- d'abord grâce à la lecture qu'elle découvre seule très tôt, de sa famille, disons "limitée" (mère plus préoccupée de son physique et père très magouilleur)
- puis grâce à une enseignante (qui finira par l'adopter) l'amour que peut vraiment éprouver une mère pour son enfant
...avec entretemps, quelques gags assez jubilatoires dont le père de Matilda et la directrice de l'école que Matilda a intégrée feront les frais. Le tout entrecoupé de passages tristes car chez Roald Dahl la vie n'est jamais très facile, notamment pour les enfants.
Et puis, cerise sur le gâteau, c'est un livre avec des images dessinées par son complice de longue date: Quentin Blake dont le graphisme correspond à merveille au style à la fois sucré et acidulé, comme les bonbons anglais, de l'écrivain.

mardi 9 septembre 2014

"Oublie un livre quelque part..." Chapitre 2

De mémoire, j'ai vu le film avant et qu'il m'a donné très envie de lire le livre.
Cette oeuvre de fiction est très ancrée sur ce qu'a du être la vie de ces soldats gravement blessés au front (parfois très vite comme le héros du livre) et qui ont fini la guerre dans les hôpitaux parce qu'ils avaient perdu l'une des choses à laquelle nous tenons le plus: notre visage et que la chirurgie esthétique n'en était qu'à ses balbutiements.
Ce livre est tourne autour de l'histoire de 4 "gueules cassées": 3 hommes venus d'horizon divers: Adrien qui vient du Sud-Ouest et est athée mais aussi Henri et Pierre, l'un est un Breton très croyant, l'autre un Parisien d'origine juive, auquel s'ajoutera Marguerite, une jeune fille de "bonne famille" qui était infirmière sur le front.
4 passés assez différents, des croyances différentes mais qui découvrent ensemble l'importance de l'amitié et de la solidarité (qui perdureront bien au delà de la fin de la guerre 14/18) pour faire face au regard des autres.
Il y a des passages très forts comme
- la découverte par Adrien, grâce à une vitre à effet miroir, du "champ de bataille" qu'est devenu son visage
- la mise en place d'une surveillance des nouveaux arrivants après que l'un d'eux se soit suicidé puisque son jeune fils mais aussi sa femme n'acceptent pas son nouveau "visage"
- et surtout, lors de l'enterrement de Henri, leur décision commune, en voyant arriver à l'office de nouveaux jeunes éclopés" perdus", de leur réapprendre "la gaité"