dimanche 12 avril 2020

Confinement 1 - J26

Texte rédigé en juillet 2023

Le 12 avril 2020
Photo de "gendarmes" en plein travail) réalisée le même jour que la précédente, (la rose visitée par un insecte).  

En 2023, il n'y a plus de poisson dans le réservoir du lac du grand Vioreau,  plus de poissons car plus d'eau. Le réservoir a en effet été vidé car le barrage qui assure la retenue d'eau avait besoin de travaux urgents
Mais pas sure du tout que, lorsque le lac sera de nouveau rempli (en espérant qu'il pleuve assez) la reprise des activité de plein air (et notamment nautiques) sur ce site créé par le Département de Loire-Atlantique en 

En effet, le potentiel biologique des eaux de Vioreau était déjà auparavant mauvais: niveau élevé de composés nutritifs tel que l'azoteprésence de cyanophytes qui la rendaient impropre en tant qu'eau potable. Et il aurait très probablement fallu limiter voire interdire les loisirs aquatiques (sauf compter que l'eau est opaque*. 
Pour compléter le "paysage", trois types de métaux (cadmiumnickel et plomb) sont présents dans le lac. Or ils font partie des substances dangereuses. Sans compter que d'autres métaux sont aussi présents épisodiquement (par ex du mercure en 

samedi 11 avril 2020

Confinement 1 - J25

Texte rédigé en juillet 2023

Le 11 avril 2020

Dans mes souvenirs, cette image a été réalisée lors d'une sortie, réalisée en  semaine, au réservoir d'eau du grand Vioreau. Ce lac artificiel avait été rempli au siècle dernier afin de garantir l'alimentation en eau et en toute saison de la partie est du canal de Nantes à Brest qui servait alors pour le transport de marchandises entre le bassin de la Loire et Brest. Maintenant il est surtout utilisé pour la navigation touristique.
Lorsque j'ai fait cette photo, il y a quelques années de ça, à une époque où on parlait beaucoup moins du changement climatique, j'avais remarqué que le niveau d'eau était bas, au point qu'en se baladant sur les berges sableuses, j'avais vu plusieurs squelettes de poissons. Mais il se pourrait que leur mort ne soit pas que liée à une baisse de niveau d'eau. 


vendredi 10 avril 2020

Confinement 1 - J24

Texte rédigé en juillet 2023

Le 10 avril 2020
Ah ce goéland sur les remparts de St Malo, qu'est ce qu'il pouvait crier fort! Oui crier, parce que autant les mouettes peuvent gentiment piailler, lui il crie, non il braille! 
Bon, pour de vrai, le goéland "pleure" ou "raille" et la mouette... et bien je n'ai pas trouvé. On peut juste écrire que les mouettes rieuses rient?
Une chose est certaine, si les goélands pouvaient avoir une image favorable lorsque adolescente j'avais lu le livre de Richard Bach "Jonathan Livingston le goéland" (avant, étudiante de voir le film), une fois adulte je n'ai plus trouvé aucun charme à ces oiseaux qui en plus pullulent dans les décharges à ciel ouvert.
Pour revenir au jour de la photo, j'avais eu de la chance de pouvoir avoir un bel  arrière-plan avec du ciel bleu car il faisait beau en arrivant à St Malo en fin de matinée. Mais une sournoise brume (dite de de mer) était tombée sur la ville durant l'heure du déjeuner (qui avait été composé de galettes et crêpes bien sur). Et du coup la visite de la ville s'était limitée à l'intra-muros. 

jeudi 9 avril 2020

Confinement 1 - J23

Texte rédigé en juillet 2023

Le 9 avril 2020
Cette photo date très probablement de l'une des toutes premières, voire de ma 1ère visite au site de la vieille mine d'étain d'Abbaretz. Rectificatif, l'une des 1ères fois que j'y suis retournée, bien des années après y être allée avec celui qui deviendra le père de mes enfants. Mais la partie du site où on était allés était trop humide alors on s'était rabattu sur le site de l'étang juste à côté (en fait le trou de l'ancienne mine qui s'est rempli d'eau)  
En prenant cette photo j'avais en tête une image de Edouard Boubat qui illustrait un livre de Christian Bobin: une petite fille qui s'était confectionné une couronne avec une longue traîne de feuilles mortes*. 
Ce jour là, je crois que j'étais à peu près seule seule à déambuler un peu partout sur le site et notamment dans les nombreux canyons et autres ravines de "sable" blanc qui donnait à certaines parties du site un aspect lunaire. Quelqu'un semblait cependant y vivre dans une vieille caravane sans eau (mis à part celle qui coulait dans un petit ru dont les bords étaient soit irisés, soit rougeâtres) ni électricité.
Ce n'est que quelques années plus tard que j'ai appris que l'eau du ru était imbuvable et que le site avait été fermé: trop dangereux à la fois à cause des éboulements imprévisibles de sable mais aussi à cause de la composition dudit sable qui contenait des résidus de métaux toxiques, lesquels étaient entrainés dans l'eau. 
La dernière fois que je m'y suis rendue, des travaux d'aménagement étaient en cours afin de le rendre en partie accessible ... avec obligation de suivre le sentier qui faisait le grand tour. Je comprends le souhait de sécuriser le site, mais craint qu'il ne perde le charme de son côté sauvage. 
*Bizarrerie de la mémoire qui m'a fait confondre "la petite fille aux feuilles mortes" avec celle qui orne la couverture de "une petite robe de fête"

mercredi 8 avril 2020

Confinement 1 - J22

Texte rédigé en juillet 2023

Le 8 avril 2020
Joli souvenir d'un bouquet d'anniversaire offert par l'un de mes enfants, en je ne sais trop quelle année. J'avais apprécié les tournesols, des fleurs de saison puisque je suis née fin juillet, mais aussi les couleurs, dans les tons jaunes orangés avec lesquels contrastaient bien, si ma mémoire est bonne, des "chardons" dans des tons bleus. Un fort joli bouquet bien choisi.
Petit constat en passant: plus une femme vieillit, plus la tendance est forte de lui offrir des bouquets dans des tons pastels, même si elle n'a pas les cheveux gris ou blancs. A défaut de pousser Mamie dans les orties, on lui passe le message qu'elle prend de la bouteille (éventuellement en plus du poids) et qu'il faut devenir sage et renoncer aux couleurs vives.    

mardi 7 avril 2020

Confinement 1 - J21

Texte rédigé en juillet 2023

Le 7 avril 2020
Il y a beaucoup plus de souvenirs liés à cette photo.
Déjà le lieu, le "parc oriental du Maulévrier", à une petite quinzaine de kms au sud-est de Cholet... mais à une bonne heure de route à partir de Nantes. Ce qui explique notamment pourquoi je m'y rends si peu souvent (sans compter qu'il s'agit d'un parc privé payant) ou plus exactement pas aussi souvent que je l'aimerais car il est très beau, quelle que soit la saison. Enfin l'hiver, je n'en sais trop rien car il est fermé au public du 15 novembre au 15 mars, et l'étang central est vidé pour des raisons de sécurité. 
Là c'était probablement un soir au printemps car les feuilles des arbres sont d'un beau vert clair, tout comme les rives de l'étang. Le printemps n'est pas ma saison préférée, même si c'est un grand moment que celui où les prunus* puis les azalées et rhododendrons sont fleuris. Non, je lui préfère l'automne où petit à petit les arbres prennent de belles couleurs allant du jaune au rouge. 
Dans l'un et l'autre cas, c'est toujours un peu un pari que celui d'arriver au bon moment car lorsque le printemps est frais et un peu humide, la montée en fleurs se fait attendre. Au contraire, lorsque l'été joue les prolongations (St Michel voire St Martin) il faut vraiment attendre le début novembre pour voir les arbres prendre leur parure finale. 
Je ne parle pas du parc durant l'été, parce que alors il n'y a pas ces superbes touches de couleurs des fleurs ou des feuilles, mais aussi parce que les visiteurs sont alors très, trop nombreux à mon goût.  Impossible à cette saison là de passer quelques minutes en paix sur la "colline de la méditation" à écouter le bruit de l'eau, le bruissement des feuilles, le chant des oiseaux...
Je garde cependant le souvenir de 2 visites en été, à l'occasion de nocturnes (avec parfois des spectacles) qui donnent l'occasion de visiter la partie basse du parc et de le re-découvrir: avec pour seules lumières quelques sites plus éclairés entre lesquels on se déplace avec juste des bougies individuelles dans de petits lumignons. Seul regret pour la Nantaise que je suis, en pareil cas, le parc ne rouvre au public qu'à la tombée de la nuit, et une fois la balade d'environ une heure achevée, il faut reprendre la voiture. 
* appelés aussi "cerisiers du Japon" . Ce sont eux qui donnent leur nom à "Hanami", cette fête que célèbre aussi le parc, comme au Japon, en permettant aux visiteurs de déjeuner sous les arbres en fleurs et bénéficier de spectacles notamment de musique avec des instruments traditionnels.  

lundi 6 avril 2020

Musiques du temps du confinement -12- "une sorcière comme les autres"


Pour moi cette chanson fait partie des très grandes et très belles chansons d'Anne Sylvestre. Et pourtant, c'est souvent d'autres interprètes, souvent féministes, qui l'ont fait connaître et notamment Pauline Julien (1928-1998) . 
Bien des années plus tard, je m'aperçois que je n'avais que 17 ans lorsqu'elle a créé cette chanson en 1975. Dans celle ci, je serais bien en peine de privilégier un des couplets, tant ils sonnent tous justes. En voici quelques uns:  
"...Je vous ai porté vivant, Je vous ai porté enfant, Dieu comme vous étiez lourd, Pesant votre poids d'amour
Je vous ai porté encore, À l'heure de votre mort, Je vous ai porté des fleurs, Vous ai morcelé mon coeur. 
Quand vous jouiez à la guerre moi je gardais la maison, J'ai usé de mes prières les barreaux de vos prisons, Quand vous mouriez sous les bombes je vous cherchais en hurlant, Me voilà comme une tombe et tout le malheur dedans...
...Vous m'avez aimée servante, M'avez voulue ignorante, Forte vous me combattiez, Faible vous me méprisiez,
Vous m'avez aimée putain, Et couverte de satin, Vous m'avez faite statue, Et toujours je me suis tue
Quand j'étais vieille et trop laide, vous me jetiez au rebut, Vous me refusiez votre aide quand je ne vous servais plus, Quand j'étais belle et soumise vous m'adoriez à genoux, Me voilà comme une église toute la honte dessous..."

Confinement 1 - J20

Texte rédigé en juillet 2023

Le 6 avril 2020 

Une très classique fleur mauve, comme j'en ai croisé des dizaines au bord des chemins laissés non pas à l'abandon mais au naturel. Mais celle-là m'avait plu assez pour que je l'immortalise et qu'elle devienne une fleur intemporelle, quasi universelle. Le genre de petite fleur qui m'a beaucoup manqué en ce long mois de confinement strict où seuls les bords de Loire étaient accessibles puisque les parcs et jardins publics étaient fermés. Alors, à défaut de pouvoir profiter directement du printemps, je m'aérais en me promenant dans mes galeries photos accumulées sur le PC au fil des années. 

dimanche 5 avril 2020

Musiques du temps du confinement -11- "Nisi Dominus -Cum Dederit"

Je ne sais plus comment j'ai découvert cette musique il y a fort, fort longtemps. Dans un recoin de ma mémoire flotte le vague souvenir de l'avoir entendue un jour comme musique d'attente sur un téléphone. Mais la mémoire est trompeuse! La seule chose certaine, c'est que ce morceau là fait partie de ceux que je peux écouter des dizaines de fois sans m'en lasser*, alors même qu'il s'agit d'un chant religieux. 
La curiosité a fini par m'inciter à récupérer le texte et le faire traduire (Vive Internet). "Cum dederit dilectis suis somnum. Ecce hæreditas Domini, filii. Merces fructus ventris.
Soit en français "Il en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil. Voici l'héritage du Seigneur : des fils. Le fruit des entrailles est une récompense". ça parlait très certainement aux croyants du temps de Vivaldi, mais à moi ça ne dit rien. Des siècles plus tard, il n'en demeure pas moins que, pour moi, la mélodie est superbe. * Est ce parce que c'est sur un tempo largo ou en sol mineur? Voire les 2?


Confinement 1 - J19

Texte rédigé en juillet 2023

Le 5 avril 2020 
Ici, aucun doute quant à la ville, ou plutôt le village vu sa taille, où la photo a été réalisée : La Gacilly. Probablement l'année où j'ai découvert le festival de la photo qui s'y tient tous les ans durant l'été.* 
J'ai cependant un micro doute quant à l'endroit exact: est-ce à l'entrée de la rue La Fayette (ce que laisserait à penser le mur sombre tout au fond) ou plus bas dans le village, à l'entrée de la "venelle des fleurs" ** ou bien encore les jardinières le long du pont qui enjambe l'Aff? 
* ce fut je crois la seule année où j'y suis allée en plein été car j'ai vite compris qu'il fallait privilégier le hors saison: c'est moins fleuri car l'été est passé par là mais c'est surtout beaucoup moins fréquenté! 
** J'ai découvert via le Net que son véritable nom est "venelle du Lihoué" Et je dois avouer que d'année en année, et encore plus depuis le confinement de 2020 qui a retardé les plantations puis les été chauds voire très chauds, elle port de moins en moins bien son surnom de "ruelles aux fleurs"  

samedi 4 avril 2020

Musiques du temps du confinement -10- "les Marquises"


Je n'ai jamais possédé ce CD* là, le tout dernier de Jacques Brel. Pourtant, il comporte d'autres chansons que j'aime: Orly, Voir un ami pleurer... 
Mais le coup de coeur est pour cette chanson là, pour sa musique et le texte par exemple 
"...La pluie est traversière, Elle bat de grain en grain, Quelques vieux chevaux blancs, Qui fredonnent Gauguin..."
et surtout les dernières phrases:
"...Les pirogues s'en vont, Les pirogues s'en viennent, Et mes souvenirs deviennent, Ce que les vieux en font 
Veux tu que je te dise, Gémir n'est pas de mise, Aux Marquises."
Et puis je ne peux m'empêcher de penser à C. cet internaute avec qui j'ai échangé pendant plusieurs années, et qui, parce qu'il aimait beaucoup Brel, était allé passer quasi une semaine sur l'île où il avait vécu et où il est enterré , pas très loin de Paul Gauguin.
* En fait j'aurais du écrire "33 tours" car l'album est sorti en 1977, 5 ans avant le tout premier disque compact. 

Confinement 1 - J18

Texte rédigé en juillet 2023

Le 4 avril 2020 
La mouette et le héron, le soir juste avant que le soleil ne se couche, d'où la dominante dorée de l'image. ça c'est le souvenir de l'heure, mais pour ce qui est du lieu et de l'année?
De mémoire, cette image a été prise dans le port de La Rochelle. Peut-être lors d'un bref séjour que j'y ai fait un automne, durant les vacances de la Toussaint. Sauf que lorsque je revois ce port où je suis retournée depuis lors à 2 ou 3 reprises, impossible de me rappeler la localisation de ce bassin. 
"J'ai la mémoire qui flanche, je n'm'souviens plus très bien... "

vendredi 3 avril 2020

Musiques du temps du confinement -9- "Miserere" de Allegri

Il m'aura fallu de nombreuses années avant de pourvoir mettre un nom sur ce morceau que je croyais avoir découvert lors de la sortie du film "les chariots de feu"* où, de mémoire, elle accompagnait les scènes finales où les héros qui avaient participé à ces JO de 1924 assistaient à une cérémonie religieuse commémorative. Perdu, la musique que l'on entend à la fin est en réalité l'hymne britannique Jérusalem!

Alors  comment ai je découvert ce "Miserere" qui à chaque fois m'émeut profondément, notamment lors de la partie réservée au soliste. J'ai lu un jour (où???) que quelqu'un comparait ce passage à un chant d'alouette. Un chose est certaine, je voudrais qu'il ne cesse jamais.
Mais aussi que la partition était, pendant des années et à la demande du Vatican (seul endroit où l'on pouvait l'entendre), restée secrète. Jusqu'au moment où un génie de la musique, bien que ne l'ayant entendue qu'une seule fois, aurait été capable de la retranscrire de mémoire. Il s'agissait de Mozart. Mythe ou réalité? La réalité c'est que Mozart, alors âgé de 14 ans, l'a bel et bien entendu à au moins 2 reprises. La mention de sa transcription par Mozart ne figure quant à elle que dans une lettre de son père adressée à sa mère. Et, autre réalité, la 1ère publication de a eu lieu un an après le séjour de Mozart et a été le fait d'un musicologue anglais.
* J'avais été marquée par les motivations fort différentes des 2 coureurs: "Harold Abrahams est juif et court pour combattre l'adversité qu'il a vécu à l'université de Cambridge. Eric Lidell est écossais, fils d'un missionnaire en Chine, qui court pour la gloire de Dieu."  

Confinement 1 - J17

Texte rédigé en juillet 2023

Le 3 avril 2020 
Encore une ancienne photo. En la revoyant ma 1ère idée a été: 2015 ou 2016, sur l'île Beaulieu de Nantes, un soir en revenant du boulot. 
Et puis le doute... photo prise lors d'une balade automnale au parc de la Gaudinière?
Et désormais... Et si c'était lors de cette balade un peu nostalgique du côté de la maison des Sorinières où j'ai vécu pendant une bonne dizaine d'années?
La seule chose certaine: j'aime toujours autant le contraste entre la feuille rouge et le feuillage vert. Probablement parce que ce sont des couleurs complémentaires. 


jeudi 2 avril 2020

Musiques du temps du confinement -8- "Old Friends"


Difficile, très difficile était la mission de choisir, au sein du répertoire interprété par ce duo, celle que j'allais mettre en avant,tant il y en a beaucoup que j'aime. Il y avait "bridge over trouble water", "Mrs Robinsons", "Cecilia"... Mais c'est celle-ci que j'ai finalement retenue, et qui plus est non pas dans sa version retrouvailles lors du concert public à Central Park en 1981, mais l'une des 1ères interprétations, comme si tous les 2 répétaient dans une chambre d'étudiants.
Une sorte de paradoxe car il aura fallu des années avant que ce duo connaissent une renommée mondiale en 1966 car mis à part un succès d'estime en 1957 (ils enregistrent alors sous le nom de "Tom & Jerry") il faut attendre, chacun menant de front études et carrière solo (surtout pour Paul Simon)... avant de se séparer en 1970,après 4 années parsemées de fâcheries diverses.... et ne plus se retrouver que de très loin en très loin avant ce fameux concert de 1981 qui a rassemblé plus de 500 000 personnes. Un paradoxe? Quoique...Quoique... car je viens de découvrir qu'en 2003,suite à une tournée aux Etats-Unis et en Europe, ils avaient sorti un double CD-DVD intitulé "Old Friends: Live on Stage"
Non, bel &bien un paradoxe que ce choix car si ils ont rechanté ensemble dans les années 2009/2010, une chose est certaine, même si Art Garfunkel semble avoir résolu ses soucis de cordes vocales apparus en 2010, les 2 hommes qui sont nés tous 2 en 1941, ne rechanteront jamais ensemble.
Old Friends mais au final plus côté âge que réelle amitié vu les fréquentes périodes où les tensions entre eux étaient bel et bien réelles.

Confinement 1 - J16

Texte rédigé en juillet 2023

Le 2 avril 2020 

Quelque part dans un recoin de ma mémoire cette photo a été réalisée à St Malo*, en 2019, lorsque j'en avais profité pour faire connaître cette ville (ainsi que le Mont St Michel) à un nouveau Nantais qui, du temps où il avait été soit Normand soit Breton, n'y avait jamais mis les pieds. 
J'avais bien aimé le contraste entre la solidité des vieilles pierres intemporelles et les fleurs, fragiles et éphémères, qui ne durent que le temps d'un été.
Certains sont partisans de ne rien laisser pousser en de tels endroits. Mais de plus souvent les gens (dont je fais partie) sont favorables à laisser la Nature reprendre ses droits, quitte à l'aider un peu en plantant des fleurs à qui on demande de plus en plus d'être locales et de pouvoir s'adapter au réchauffement climatique. 
* Le hasard a voulu que je retombe sur cette photo qui cette fois là était géolocalisée et elle a été faite à... Concarneau 

mercredi 1 avril 2020

Musiques du temps du confinement -7- Villa-Lobos


Des "Bachianas Brasileiras" (Bachianas brésiliennes?) c'est la partie le plus connue. Elle m'a toujours époustouflée par l'amplitude de voix qu'il suppose chez son interprète, ce que les spécialistes appellent  l'ambitus. Et lorsque je l'écoute, je ne peux m'empêcher de calquer ma respiration la mélodie.
J'ai toujours eu beaucoup de mal à retenir le titre, sans doute parce que je n'ai jamais appris l'espagnol et encore moins le portugais, Villa-Lobo étant Brésilien.
Mais le présent billet m'a incité à faire quelques recherches. J'ai ainsi appris
- que chacune des 9 "bachianas" représente une fusion entre des airs du folklore brésilien (ou des musiques populaires brésiliennes) et le style musical de Jean-Sébastien Bach. C'est pourquoi la plupart des mouvements de chaque suite ont deux titres, l'un emprunté à Bach (Prelúdio, Fuga, etc.), l'autre brésilien (Embolada, O Canto da Nossa Terra, etc.).
- mais aussi que le texte que l'on entend est un poème de Ruth V. Corrêa qui décrit la beauté du ciel le soir
Tarde, uma nuvem rosea lenta e transparente,
Sobre o espaço sonhadora e bela!
Tard, un nuage rose lent et transparent,
Sur l’espace rêveur et beau !