mercredi 30 septembre 2015

A la BM de Nantes, l'exposition Claude Cahun

J'avais repéré son visage, probablement lors d'une affiche relative à une exposition que lui a consacré le Musée du Jeu de Paume* qui depuis quelques années fait la part belle aux femmes photographes. Alors quand j'ai vu cet été que la Bibliothèque de Nantes, dans le cadre du "Voyage à Nantes" lui consacrait à son tour une exposition, je n'ai pas hésité. En sachant par avance que certaines de ses œuvres me laisseraient perplexe. Normal quand, par goût, on privilégie la peinture de Vermeer, Friderich ou Hopper... aux oeuvres des Surréalistes qui l'ont très tôt reconnue comme étant l'une des leurs.
Ayant vu l'exposition, de sa vie je retiens désormais ceci: Claude Cahun était le nom d'artiste de Lucy Schwob (1894-1954). Elle a rencontré très tôt (elle avait 15 ans) celle qui deviendra sa compagne: Suzanne Malherbe et prendra, elle aussi, un pseudo celui de Marcel Moore. 
Un couple de lesbiennes, car tel a été l'un des adjectifs qui a été accolé à son nom. Mais c'est secondaire car Claude a été avant tout une photographe, écrivain,  anarchiste et surréaliste... qui s'est engagée aussi dans la résistance durant l'occupation allemande de Jersey (où elle avait pris l'habitude de résider entre les deux guerres).
Une femme dont les autoportraits sont très connus... notamment ceux où elle se met en scène avec un masque réel ou fictif. Au sujet de ces derniers, ne dira t elle pas: "Sous ce masque un autre masque. Je n’en finirai pas de soulever tous ces visages"
* A l'automne 2011

mardi 29 septembre 2015

A Cosmopolis, 5 expositions autour du "Fleuve"...

... ou plus exactement des fleuves d'Europe et surtout au delà puisque 3 d'entre elles concernent: le Gange, le Congo et le Mékong , une 4ème une partie du Bangladesh et la dernière, différents fleuves un peu partout dans le monde, dont en Europe. Cette dernière ne m'a guère intéressée: trop technique, surtout après les deux coups portés par
- "Gange: fleuve sacré, fleuve pollué" de Alain Buu
- "Larmes salées" de Munem Wasif 
La 1ère porte à merveille son titre car elle montre à quel point le long fleuve sacré* où  les hindouistes doivent se purifier en s'y baignant et en en buvant l'eau... n'est jamais, dans sa partie la plus fréquentée, qu'un égout à ciel ouvert!
Certaines images et informations sont saisissantes. On y voit par exemple des enfants jouer dans l'eau alors qu'en arrière-plan passe le cadavre d'un animal. Et oui, si les hindouistes très croyants tiennent à ce que leur corps soit brûlé et les cendres ensuite emportées par le fleuve**, il n'en est pas de même pour les animaux (plusieurs milliers chaque semaine)  ou les personnes mortes dans certaines conditions *** certaines dont le corps va être jeté à l'eau où il va se décomposer jour après jour 
Et puis les rites eux même génèrent des pollutions que ce soit les fleurs jetées à l'eau où elles vont pourrir, les statues immergées dans l'eau alors qu'elles sont recouvertes de peintes avec du plomb, les bougies à bas prix dont la "cire" contient des hydrocarbures... 
Quant à la seconde... elle raconte la triste histoire de ce qui se passe actuellement dans le sud-ouest du Bangladesh. Là bas, du fait du réchauffement climatique et de la culture intensive de la crevette-tigre tout l'éco-système est bouleversé, avec notamment une salinité qui monte en flèche obligeant les hommes et femmes à aller chaque jour plus loin, les 1ers pour leur travail, les secondes pour chercher de l'eau dont elles espèrent qu'elle sera un peu moins saumâtre, l'excès de sel favorisant les cancers du foie.
Là aussi des photos chocs comme celle de cette jeune mère de famille de moins de 30 ans, allaitant son dernier né. Quel avenir pour elle, seule à la tête d'une famille de 6 enfants depuis que son mari qui faisait vivre la famille est mort, 15 jours avant, tué par un tigre? 
Une histoire certes extrême... mais les autres photos laissent penser que c'est en réalité toute une population qui se meurt.  
*2 500kms
** estimation de 250 personnes/jour 
*** les jeunes enfants, les femmes enceintes, les personnes décédées d'une piqure de cobra etc...

lundi 21 septembre 2015

L'Arabie Saoudite & les droits de l'homme

Ci-dessous, un dessin pour deux événements mettant en cause les droits de l'homme et l'Arabie Saoudite...
D'un côté il y a eu cette nouvelle qui est tombée il y a quelques jours: la nomination d'un représentant de l'Arabie saoudite au Conseil des droits de l'homme des Nations unies.
Et puis de l'autre, le cas de ce jeune homme: Ali Mohammed al-Nimr qui a participé en 2011, lors de ce qu'on a appelé le printemps arabe, aux manifestations qui ont eu lieu dans son pays. 
Il avait alors 17 ans. Arrêté l'année suivante, il a été condamné à mort en 2014. Et la sentence est devenue exécutable à partir du , lorsque la peine a été ratifié par le roi d'Arabie saoudite. Une peine de mort qui devrait être atroce puisqu'il est prévu qu'il soit décapité, le reste de son corps étant ensuite crucifié et exposé publiquement jusqu'au pourrissement de ses chairs. 
A ce jour, et grâce à la mobilisation de la communauté internationale, le jeune homme est toujours en vie. Mais pour combien de temps encore?

samedi 19 septembre 2015

Un peu de sérénité avec quelques ponts

Certains sont clairement identifiés comme les deux qui suivent:
- en Bulgarie, le pont du diable
- en Allemagne, le pont Rakotz (du nom de la rivière qui passe en dessous) au sein de la ville de Kromlau

Pour d'autres ponts, tout reste à faire quant à leur identification qui comprend notamment leur localisation géographique

 

vendredi 18 septembre 2015

L'homme, la pirogue & l'arbre

Sur l'île de Vanuatu, il existe un mythe selon lequel sa vie durant l'Homme serait partagé entre deux besoins:
- celui du voyage, de l'arrachement à soi-même qui est symbolisé par une pirogue
- celui de l'enracinement, de l'identité, qui est représenté par un arbre.
Durant leur vie entière, l'Homme hésiterait entre ces deux besoins en privilégiant: tantôt l'un, tantôt l'autre.
Du moins jusqu'au moment où il comprend que c'est avec un arbre que l'on fabrique la pirogue.

jeudi 17 septembre 2015

Guy Béart ne chantera plus "Qu'on est bien"

Encore une voix qui s'est éteinte à jamais, celle de Guy Béart. Une voix que l'on n'entendait plus guère sur les ondes (contrairement à ce qui se passait lorsque j'étais enfant)
Il faut dire que le personnage avait inscrit quelques jolis titres à son palmarès: des chansons qu'il avait interprétés lui même comme "le bal chez Temporel"ou bien encore "L'Eau vive", "Le Grand Chambardement" ou "La Vérité"
Pour compenser le billet d'hier qui était un tantinet mélancolique, c'est avec une chanson plus optimiste que j'ai envie de lui rendre hommage.

Et pour ceux et celles qui comme moi veulent en savoir plus sur le personnage,il y a ça, même si la partie biographique qui ne cite pas beaucoup ses sources, est probablement à relativiser sur certains aspects
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_B%C3%A9art

mercredi 16 septembre 2015

La dépression de Edward Honaker

De lui, je ne saurais trop quoi dire mis à part qu'il est photographe*, jeune**, tient un blog* et a été confronté à une dépression nerveuse. Mais aussi que sa passion pour la photo l'a aidé à prendre en charge sa maladie en se mettant en scène via ses auto-portraits... Des images assez impressionnantes qui rendent assez bien compte de ce que vivent les malades: cette impression d'être en morceaux ou de renvoyer une image floue.
 

Mais aussi cette impression de se noyer...à moins qu'il ne s'agisse d'un voeu qui traverse parfois l'esprit et que certains mettent en oeuvre. Bien difficile de savoir.

Pour en essayer d'en savoir plus sur ce très mince jeune homme qui fait aussi des photographies de mode, de mariage...voir le lien ci-dessous
* http://www.edwardhonaker.com/  qui comporte une partie relative à son blog
** Les différentes publications qui ont repris ses photos à partir de la mi-septembre mentionnent un âge de 21 ans. Mais sa page FB indique une naissance en l'an 1000.

mardi 15 septembre 2015

C'est la rentrée...fin?

Oui. Elle a eu lieu il y a deux semaines maintenant. Place désormais à le rentrée des contestations par rapport aux réformes à mettre en place durant l'année ou à la rentrée prochaine. 
Dans le flot des revendications diverses et variées il a encore été question du collège unique qui était censé mettre tous les élèves au même niveau. Une idée bonne au fond... mais n'a en réalité servi qu'à inciter certains parents dont les enfants fréquentaient un établissement public à trouver LA dérogation qui leur permettrait d'inscrire leur enfant ailleurs que dans celui dont ils relevaient géographiquement, quitte à passer dans le privé. 
Il a de nouveau été aussi question d'évaluation... L'occasion de ressortir ce petit dessin que j'avais découvert initialement dans sa version anglaise (ou américaine) qui résume assez bien le problème. 

lundi 14 septembre 2015

Un peu d'humour (3)

Cette fois-ci, ça sera juste des petits dessins autour des pêcheurs, des marins...

ou plus exactement des femmes de marins...

Et oui, l'image de la femme de marin qui attend son époux en sort sérieusement écornée

dimanche 13 septembre 2015

Le texte, vous le voulez en majuscule ou en minuscule?

Très bonne question! Si un jour on vous la pose, imaginez-vous dans le rôle de celui qui prépare la mise en page d'un journal au sein duquel figurera  un fait divers relatif à une mort d'homme au sein d'un hôpital psychiatrique.Voici le fait divers résumé en majuscules:
UN INTERNE TUE

Et les 4 possibilités de comprendre cette information lorsqu'on rétablit les minuscules.
Un interné tué
Un interné tue
Un interne tué
Un interne tue
ça donne à réfléchir pas vrai!...Et très envie de garder les minuscules ou de se faire rappeler comment on met un accent aux majuscules.
L'une des réponses possibles, la voici: on obtient ceci "É" on tapant cela :"alt 144" ou encore
. Mais il existe d'autres solutions que vous trouverez sur ce site
http://www.commentcamarche.net/faq/40917-comment-faire-des-e-majuscules-avec-accent#q=%E9+majuscule&cur=1&url=%2F
avec les autres façon de mettre des majuscules, par exemple aux lettres "à" et "ç"

samedi 12 septembre 2015

Un peu d'humour (2)

C'est la paire de chaussures "chien" qui sert de transition avec les 2 photos pleines d'humour qui suivent et qui illustrent les relations entre chiens et chats au sein d'un foyer.
 
à noter que, en général, sur les photos, ce sont de gros chiens qui cohabitent avec des chats "normaux". Les petits chiens seraient ils moins "tolérants"?

vendredi 11 septembre 2015

Un peu d'humour (1)

La reine Elisabeth est célèbre pour ces chapeaux. Et si pour changer un peu, elle se rendait célèbre pour ses chaussures en portant par exemple celles-ci










ou celles là


Oui je sais, c'est très improbable. En tout cas beaucoup plus que voir des personnes "normales" se promener avec de telles "choses" aux pieds...Il n'en demeure pas moins que ces chaussures ont bel et bien été créées, au moins les deux paires qui portent la marque du créateur. Portées, ça c'est autre choses. Mais que ne feraient pas certaines femmes, notamment certaines artistes, pour se faire remarquer 

jeudi 10 septembre 2015

Elisabeth encore et toujours...

Encore, oui. Toujours, non car les rois et les reines sont aussi des hommes et des femmes et ne sont pas éternels.
Une chose est certaine, aujourd'hui, Elizabeth II (89 ans) bat le record de longévité sur le trône anglais qui était jusque là détenu par la reine Victoria (morte à 82 ans). L'occasion de rappeler quelques données autour de ce règne.
63 ans de règne... durant lesquels se seront succédé 12 premiers ministres dont la fameuse Margaret Thatcher qui est celle qui est restée la plus longtemps à la tête du gouvernement britannique: 139 mois (soit 11 ans et 7 mois)
Mais tout ça, c'est en Angleterre. Que se passe t il ailleurs?
Parmi les souverains "en poste" ayant régné le plus longtemps, elle est devancée par le roi de Thaïlande, Rama IX: 69 ans de règne au compteur. Mais si l'on prend en compte aussi les siècles passés on trouve:
- un roi africain, Sobhuza II qui a régné au du Swaziland jusqu'en 1982. Bon ceci dit... on peut être perplexe sur l'effectivité de son règne puisqu'il n'avait que 4 mois et demi quand il est devenu roi
- et un roi français: Louis XIV, qui a régné pendant 72 ans
En fait être un roi (ou reine) favoriserait la longévité puisque sur les chefs d'Etat (roi ou président élu) actuellement en fonction, les 6 premières places sont occupées par... des souverains. Bon, ce que ne spécifiait pas l'article* dont sont issues ces données, c'est le pouvoir politique réel détenu par ces rois et reines   
* http://www.lefigaro.fr/international/2015/09/09/01003-20150909ARTFIG00021-elizabeth-ii-le-plus-long-regne-de-l-histoire-britannique.php

mercredi 9 septembre 2015

Les réfugiés de l'été et l'automne 2015

Un homme, un dessinateur, a très bien résumé le type d'opinions que je ne pourrai jamais accepter... Mais il faut être lucide, de plus en plus de personnes oublient que, dans leur histoire familiale, une ou plusieurs personnes ne sont pas nées en France et  osent, par un biais ou un autre,  laisser sous-entendre que "Si! Les personnes auraient du rester dans leur pays car il n'est pas si difficile que ça d'y vivre!!"

mardi 8 septembre 2015

Il s'appelait Alan*...

...et il avait 3 ans lorsque qu'il s'est noyé tout comme son frère et de sa mère alors qu'avec leur père et un certain nombre d'autres syriens ils essayaient de gagner l'Europe sur une fragile embarcation. Et cette photo là, prise par  la journaliste turque Nilüfer Demir, a suscité beaucoup de réactions.

Parfois positives parce que, enfin, certaines mesures ont été prises au niveau des Etats (reste à voir jusqu'à quel points elles se concrétiseront). 
Mais aussi négatives. Je ne fais pas référence ici qu'aux interventions visant à re-découvrir et souhaiter une préférence à "nos" SDF made in France plutôt que ces étrangers venus d'ailleurs. Non, il y a eu aussi toutes ces rumeurs** qui ont circulé comme celles qui suivent:
1. « Il s’agit d’une mise en scène »
2. « Son nom a été connu bien rapidement… »
3. « Il n’avait pas de gilet de sauvetage »
4. « Le père d’Aylan* voulait se faire refaire les dents »
Alan va encore rester dans les mémoires comme cela a été le cas de "la jeune afghane"*** de Steve McCurry  ou "la petite fille au vautour"de Kevin Carter. Mais d'autres enfants sont morts avant lui. Et surtout d'autres mourront encore car, que ce soit en venant du Moyen-Orient ou d'Afrique, la route qui mène à ce qui semble un Eldorado vu ce que vivent ceux qui fuient leur pays, est longue, difficile, dangereuse.
* son prénom a aussi été orthographié Aylan
** Merci aux sites comme Hoaxbuster qui prennent le temps de vérifier les informations quand tant d'autres s'empressent d'en propager des fausses de préférence sur les réseaux sociaux
***  https://fr.wikipedia.org/wiki/Sharbat_Gula

lundi 7 septembre 2015

Connaissez-vous Andy Goldsworthy?

En très résumé, on pourrait écrire que Andy Goldsworthy est un artiste "land-art" (tout comme existe des artistes qui créent du "street art") puisqu'il cherche à modifier le paysage afin  de créer des sculptures géométriques éphémères dont il garde trace en les photographiant. 
Pour ceux et celles qui voudraient en savoir plus à son sujet, on trouve un article sur wikipedia.*
C'est un artiste autodidacte qui dès l'âge de 13 ans travaillait dans les fermes. Une expérience marquante durant laquelle il découvre la beauté des matériaux naturels façonnés par l'homme, comme les sillons dessinés par le tracteur dans le champ. En 1974 (il a alors 18 ans) il entre au College of Art de Bradford en 1974, puis, afin d'étudier les beaux-arts, s'inscrit l'année suivante à la Preston Polytechnic de Lancaster dont il ressort avec le diplôme de Bachelor of Arts. Son parcours lui a permis de devenir, en 1993, docteur  honoris causa de l'Université de Bradford. 
Pour ce qui est de sa manière de procéder: Andy Goldsworthy travaille généralement en plein air, avec des matériaux trouvés sur place. Pour ses œuvres éphémères, il n'utilise généralement pas d'autre outil que ses mains et dents, des outils improvisés et éventuellement un opinel.
Comme beaucoup d'artistes créant du Land art, il considère ses œuvres comme de l'« art éphémère », qui, à plus ou moins long terme, est appelé à disparaître: ses sculptures sur le sable d'une plage disparaissent à la première marée, celles qui sont en glace durent au mieux une saison, la durée de vie des constructions de pierre ou de métal estquant à elle plus longue.
C'est pour cette raison que la photographie joue un rôle essentiel dans son art car elle permet de garder une trace de ses œuvres, des photos qu'il expose ensuite en les accompagnant d'un titre:légende où il relate la genèse de l'œuvre. 
Parmi les oeuvres plus pérennes qu'il a crées on trouve en France le "Refuge d’Art":  un parcours de 150 km à travers la réserve naturelle géologique de Haute-Provence. Il permet à des randonneurs de relier trois Sentinelles, cairns en pierre sèche édifiés aux entrées de la réserve. Ce parcours est ponctué de Refuges, bâtiments en ruine restaurés pour servir d'abris. Une sculpture est installée dans chaque site
NB: c'est volontairement que je n'ai sélectionné que des créations autour du rond, de l'oeil, de la pupille, du trou, du nid... libre à vous d'y voir ce que vous avez envie d'y voir
** On voir un certain nombre de ses anciennes oeuvres sur un site privé tenu par un passionné:
 http://www.goldsworthy.cc.gla.ac.uk/

dimanche 6 septembre 2015

Escaliers en tous genres (4)



Dernière série de photos autour des escaliers avec, non plus les escaliers peints ou sur lesquels ont été collés des motifs mais avec des escaliers qui servent de supports à des compositions éphémère à base de papiers colorés, comme ici sur les marches qui mènent à la cathédrale de Angers*, ou là sur les marches d'un escalier qui se trouve en Sicile.
Dans ce dernier cas, il semble que la décoration ait été réalisée avec des pots de fleurs. 
Ce type de réalisation m'a fortement fait penser à une manifestation qui se tient une fois l'an à Girona (Gérone en français) : "le temps des fleurs" qui se tient tous les ans depuis 60 ans au mois de mai* et auquel je pourrai peut-être assister un jour. Qui sait...
* Impossible de savoir à quelle date et surtout à quelle occasion l'escalier a ainsi pu être décoré de ce qui ressemble fort à des cocottes en papier
**  http://blog.costabrava-pals.com/event/girona-temps-de-flors-2015-le-temps-de-fleurs-de-gerone/

samedi 5 septembre 2015

Escaliers en tous genres (3)

Et puis de loin en loin, c'est une figure humaine qui se déploie au fil des marches, comme ci dessous, le visage de Salvador Dali sur celles du Musée des Beaux-Arts de Philadephie. Il s’agit en fait d'une installation éphémère mise en place à l'occasion d'une grande exposition consacrée au peintre qui a eu lieu entre février et mai...2005. Oui, il y a 10 ans. Mais tel est le Net, vous y postez une photo et bien après qu'elle ne soit plus du tout d'actualité, elle circule et circule encore.
Il en est de même pour la photo qui suit et qui m'a beaucoup intriguée. Qui était cet homme dont on voyait sur les marches d'un escalier de Rio de Janeiro?
A force de fouiner, j'ai fini par découvrir qu'il s'agissait d'un projet artistique qui s'était déroulé...en 2008!... dans l'une des favelas ayant la pire réputation de Rio de Janeiro.
Un photographe français qui répond au nom  de JR* avait décidé de "...rendre hommage à celles qui occupent un rôle essentiel dans les sociétés, mais qui sont les principales victimes des guerres, des crimes, des viols ou des fanatismes politiques et religieux, JR a habillé l’extérieur de la favela avec ses immenses photos de visages et de regards de femmes, réunissant subitement la colline et le village dans un regard féminin..." Un projet qui a ensuite donné lieu à un film "Women are heroes" sorti en 2010, lors du festival de Cannes. 
C'est dans un article** que j'ai retrouvé le visage de celui qui m'avait tant intrigué... en fait celui d'une femme. Il ne reste plus rien de lui sur les marches de l'escalier... mais grâce au Net, elle est toujours vivante, même si elle n'a pas de nom.
http://www.jr-art.net/
** http://www.voyageurs-au-bresil.com/voyage-bresil/women-are-heroes/

vendredi 4 septembre 2015

Escaliers en tous genres (2)

Et puis sur certains escaliers, c'est un véritable travail de peintre qui est réalisé avec des motifs réalistes. 
Les deux 1ères ont retenu mon attention par leur côté poétique et le fait que, une fois le pays où ils se trouvait mentionné, le motif retenu était évident car:
- les roses sont souvent associées à l'Iran*, la preuve ce petit texte trouvé sur le Net: "En Iran les jardins publics et privés sont arborés et couverts de roses et d'autres fleurs, c'est important, c'est une image du bonheur, de l'endroit parfait, du paradis tel que décrit dans le Coran, un jardin est une oasis de bien-être en contraste avec le désert aride environnant. Les roses sont partout en Iran, dans les jardins, dans les maisons, dans la cuisine." 
- les carpes, notamment Koï, sont très prisées en Chine, en Corée, au Japon et au Vietnam. Et il est vrai qu'elles sont beaucoup plus jolies que les énormes silures qui colonisent les plans d'eau publics. La présente photo a été prise en Corée, a priori à Séoul. Je dis bien a priori car le souci avec certaines photos du Net, c'est qu'elles circulent beaucoup sans que le site géographique et le nom de l'auteur du cliché soient mentionnés.
La dernière photo correspond à une autre approche, non pas un motif mais une sorte de reproduction de paysage. Là encore, pas d'indication de nom de rue au delà de la ville: Santiago (Chili). Une ville toute en collines sillonnées par de nombreux trolley-bus mais aussi de nombreux escaliers peints que les plus courageux monteront. Et ayant donné récemment dans u e ville très vallonnée, je les comprends

jeudi 3 septembre 2015

Escaliers en tous genres (1)

Depuis que j'ai commencé à faire de la photo relative à autre chose que les membres de la famille, il y a quelques thématiques qui reviennent de façon récurrente comme par exemple les portes, les fenêtres, les enseignes et... les escaliers. Mais il semble que je ne sois pas la seule à être attirée par ces derniers car sur une page FB consacrée à l'art sous toutes ses formes, j'en ai trouvé un certain nombre que je ne photographierai probablement jamais mais que j'avais envie de partager avec d'autres personnes.
En voici une 1ère série... autour de la couleur. Et c'est fou ce qu'on peut rendre belle cette chose toute simple -mais parfois très fatigante à monter- qu'est une escalier en peignant les marches.
Parfois il suffit juste de deux couleurs comme ci-dessous à Valparaiso au Chili. Je ne sais pas si les gens qui les empruntent ont ou non envie de chanter lorsqu'ils montent ou descendent. 
D'autres recourent à plus de pots
- dans des tons pastels comme Wuppertal en Allemagne (je dois avouer que j'ai eu la flemme de chercher sur le net, la traduction des mots qui figurent en blanc sur les contremarches)
- ou des couleurs vives comme à Istanbul en Turquie.
S'agissant de ce dernier escalier, que le photographe a intitulé "rainbow stairs" il pourrait bien avoir disparu à jamais cet été.
Voici son histoire. Il a été réalisé en 2013 par un ingénieur forestier à la retraite qui souhaitait rendre le site plus beau et "faire sourire les gens". L'escalier a  été repéré par les touristes et les militants de la cause LGBT... De leurs opposants aussi semble t il puisqu'il avait été repeint en gris avant d'être remis en couleur. Mais voilà, à la fin du mois de juillet 2015 il a été détruit afin de faciliter la modernisation des réseaux d'eau usées, de gaz et d'électricité; ce qui a conduit à de violents affrontements avec la police. La municipalité aurait promis de le reconstruire. L'image ci jointe est donc historique.

mercredi 2 septembre 2015

La rentrée ... fin...provisoire?

Hier il était question des langues, et aujourd'hui de l'une de ces matières* qui figurent au programme des collèges, mais pour laquelle on ne voit jamais les enseignants en début d'année lors des réunions de parents d'élèves: les arts plastiques!  Allez, si on les voit, quand ils font partie de ces enseignants qui enseignent une autre matière, en général une de celles que l'on qualifie de littéraire...
Le genre de matière que beaucoup de parents et surtout d'élèves supprimeraient volontiers de leur emploi du temps. ça sert à quoi? Et on en retient quoi?
Bonne question!
Avec le recul des années, si je peux apprécier un dessin tel que celui qui illustre le présent billet, ce n'est pas grâce aux enseignants que j'ai eu au collège: il y avait peu de théorie, juste une demande de réaliser une oeuvre sur une thématique précise, mais parce que adulte j'ai fréquenté les musées, visité des expositions, feuilleté des livres d'Art etc.. Et je pense qu'il en serait de même de mes enfants.
En attendant, ce genre de questionnement qui concernera désormais mes enfants et leurs propres enfants, moi je me contenterai de regarder ce bref résumé relatif aux courants de l'art moderne pictural. Assez bien fait d'ailleurs à ce qu'il me semble

  * L'autre c'est la musique

mardi 1 septembre 2015

C'est la rentrée... suite

Les enseignants, c'est fait! Les primaires, collégiens et lycéens, c'est en cours! Et pour une bonne partie de ceux de l'enseignement universitaire, ça ne devrait pas tarder*
Et déjà ça grogne dans les rangs, au sujet des réformes qui se mettent en place ou se profilent... notamment par rapport à l'enseignement de certaines langues, principalement les langues anciennes, mais aussi celles dites rares ou réputées difficiles comme l'allemand**. Et la suppression annoncée des classes dites bi-langues ou européennes ne va pas améliorer les choses.
En attendant quelques données relatives à la langue française...Certaines assez surprenantes d'ailleurs
* Il est loin le temps où en fac on rentrait mi voire fin septembre, en fait après les vendanges
** réputation pas forcément usurpée si je me fie au nombre d'élèves qui, arrivés au lycée, décident de passer l'Allemand jusque là LV1 en LV2 (au profit de l'Anglais of course)