lundi 31 août 2015

C'est la rentrée!...

...du moins pour les enseignants. Les élèves, ça sera demain.
L'occasion de se pencher sur la manière dont les relations élève/parents/enseignants ont évolué au fil des ans. Ceci avec un petit dessin dont je suis certaine  que les enseignants diraient qu'il est malheureusement assez réaliste. 

dimanche 30 août 2015

Villes vues d'en haut

Encore de la couleur avec les images qui suivent... mais dans celles-ci, elles ont presque moins d'importance que le graphisme des bâtiments.
Pour la petite histoire, les 4 images qui suivent correspondaient à ce que voit un oiseau qui survole les villes-ci dessous.
Les deux 1ères villes sont très clairement identifiables.


Pour la 3ème, identifiée comme étant Barcelone, du côté du Passeig de Gracia, j'avais un léger doute... qui a été très vite levé après vérification des vues aériennes qui figurent dans Google Maps.
Par contre pour la dernière image, je sèche, tout comme ceux qui l'ont vue avant moi. La seule proposition faite à ce jour: Amsterdam, me laissant plus que perplexe. Aurez-vous plus d'idées que moi?  

samedi 29 août 2015

Peinture...couleurs... sentiments

Au départ il y a eu cette photo:
Une jolie phrase qui a donné envie de revoir certains tableaux de Monsieur Jean (Siméon) Chardin.

Mais aussi de savoir où et quand il aurait prononcé cette phrase. Le Net m'aurait apporté la réponse via un dictionnaire Larousse consacré à l'art, lequel reprend une lettre adressée par un certain Cochin, un ami de Chardin, à Haillet de Couronne qui devait prononcer l'éloge funèbre du peintre devant l'académie de Rouen.
" ... Un jour, un artiste fait grand étalage des moyens qu'il employait pour purifier et perfectionner ses couleurs. M. Chardin, impatient de ce bavardage de la part d'un homme à qui il ne reconnoissoit d'autre talent que celui d'une exécution froide et soignée, lui dit : “Mais qui vous a dit qu'on peignît avec les couleurs ? — Avec quoy donc ? répliqua l'autre, fort étonné. — On se sert des couleurs, reprit M. Chardin, mais on peint avec le sentiment.”

vendredi 28 août 2015

La photo...pour mieux capturer l'ombre et la lumière

Billet bref, très bref... en fait le partage d'un texte* et d'une photo** trouvés sur le net
"Toutes les nuances, toutes les merveilles, toutes les beautés de la vie se composent d'ombres et de lumières"
Léon Tolstoï
* Je n'ai à ce jour trouvé aucune référence de l'ouvrage d'où proviendrait cette phrase
** Aucun crédit photo, même en demandant l'aide de Tineye

jeudi 27 août 2015

La Gacilly...et Jean Lemonnier

Le fameux "atelier du chat noir"  est donc celui de Jean Lemonnier dont on voit un certain nombre d'oeuvres au sein du village de La Gacilly. Il y a, à l'entrée du village, la "Déesse du Parfum"... un clin d'oeil à l'entreprise Yves Rocher qui y a son siège social? Mais aussi dans la rue piétonne où sont visibles l'été un certain nombre de photos, la "Ronde" et enfin, près de la médiathèque, la "fontaine du héron" qui ne figure pas sur le présent billet. Une oeuvre à mon avis mal nommée car en face du héron il y a un petit martin pêcheur. 
Que dire de Jean Lemonnier
Il est né en 1950, vit en Bretagne. Si deux des oeuvres visibles à La Gacilly représentent des femmes, son terrain de prédilection, ce sont les animaux. 
Il travaille aussi bien le bois ou la pierre (schiste, granites, onyx) bruts que des matériaux qui ont une histoire comme le fer de récupération, terre cuite, bronze...
Il a été récompensée à plusieurs reprises et son œuvre acquise par des collectivités publiques, des entreprises ou de grandes collections privées. Mais il est aussi, tout comme Anne Smith dont il a été question dans un récent billet, peintre officiel de la Marine. Tous deux sont d'ailleurs devenus titulaire le titre la même année, en 2005. Une promotion durant laquelle a aussi été honoré le photographe Yann Arthus-Bertrand.

mercredi 26 août 2015

La Gacilly...la maison de la galerie du chat noir

En repartant vers les parkings, la maison de "l'atelier du chat noir" n'a pu qu'attirer l'attention avec sa décoration très particulière où les chats pullulent.

Mais de retour à la maison, en préparant ledit billet, elle m'a révélé d'autres surprises.
Donc, la maison d'un amateur de chats. Difficile de dire autrement car il y a le gros gris qui descend le long du mur la tête en bas  donc puisque entre le chat qui descend le long du mur tandis qu'un silure lui mord la queue...
... auquel il faut ajouter ceux des enseignes en métal (3 en tout, pour les louper, il faut le vouloir!)
Mais il y a aussi celui qui trône au dessus de la fenêtre centrale à l'étage.
 
Autant dire que les quelques oiseaux stylisés sont vite oubliés, que ce soit ceux qui sont de chaque côtés des fenêtres ou ceux qui sont posés sur le "fil" au dessus du portail à gauche de la maison.
Mais c'est d'un autre chat que je voudrais surtout parler, celui qui figure sur le petite céramique à droite de la devanture. Oh, un petit carreau pas bien grand avec un chat qui ne semble pas de très bonne humeur. Et pour cause... car même ceux et celles qui ne comprennent pas la langue ont vite fait de piger que "nervoso" correspond à "nerveux" et que la "casa" c'est la "maison". Mais la phrase toute entière, que signifie t elle?

C'est bien une langue latine, mais pas de l'espagnol, ni du catalan. Non, c'est de l'Italien et les sites de traduction confirment ce que j'avais compris en indiquant "Dans cette maison, la chat (aussi) est nerveux". Vous voilà donc prévenu.
Je n'ai pas visité la galerie...Fermée à l'heure où je suis passée devant. Ce n'est donc que récemment que j'ai découvert qu'elle correspondait en réalité à l'atelier de Jean Lemonnier qui, sculpteur, travaille le bronze, le bois et la pierre. Jean Lemonnier??? Mais ce nom me dit quelque chose! Et pour cause!! Mais ça sera l'objet d'un autre billet .

mardi 25 août 2015

La Gacilly...quelques petits détails

Oui, quelques petits détails photographiés, qui auraient pu aussi être photographiés ailleurs en France, juste pour le plaisir.
Dans l'ordre d'apparition, lors de la balade, il y a eu le cadran solaire. Un cadran qui a posé quelques soucis au moment du traitement de la photo car quelque chose ne collait pas: quand l'ombre est verticale, comme pour tout cadran solaire qui se respecte, le texte (Le temps d'être à l'heure d'ici) ne l'est plus. Il a fallu choisir... Priorité à la verticale (qui se plus correspondait aux pierres verticales du mur). Et c'est un petit détail qui a été décisif: les traces de l'ancien cadran: celui-ci a été restauré et le texte qui a été rajouté a été mal placé.
Et puis sur la boutique d'une placette, j'ai vu cet amusant écriteau dont je n'ai pas douté un seul instant que si je l'avais retourné, j'aurais lu, sur la carte de Bretagne cette fois-ci dans le bon sens, le mot "ouvert"
Un peu plus loin, c'était l'une de ces anciennes pompes à eau. De celles pour lesquelles il fallait pomper vigoureusement avant d'amorcer la pompe et que l'eau coule. Rien à voir avec les fontaines actuelles où il suffit d'appuyer sur un bouton-poussoir, mais tellement plus amusant, même si avec elles, on était assuré d'avoir les pieds trempés.
Et pour finir, ce petit clin d'oeil à une vieille publicité des produits Tipiak qui avaient pris comme personnages récurrents un trio de vieilles bretonnes à coiffe qui, testant les produits cuisinés de la marque, et notamment les coquilles saint Jacques, s'écriaient en choeur: "Ils ont volé notre recette! Pirates!!!" 
Ne l'est on d'ailleurs pas tous plus ou moins, nous qui savons si bien aller récupérer des images et des photos sur le Net?

lundi 24 août 2015

La Gacilly... quelques portes

La Gacilly a aussi été l'occasion de photographier un certain nombre de portes.
Si l'on met à part la toute 1ère de ce billet, un trompe l'oeil assez réussi sur le mur d'un peintre probablement spécialisé à la matière, celles que j'ai repérées avaient en commun d'être des portes qui semblaient ne pas ou plus servir, ou alors ne pas avoir servi depuis longtemps.
Propriétaires en vacances (la visite du village a eu lieu en août, à une époque où les résidents à l'année de tels villages partent souvent en vacances) ou résidences secondaires?Une chose est certaine, il ne doit pas être toujours facile d'en franchir le seuil avec toute la verdure qui déborde....











Quant aux deux dernières, couleurs passées, ronces et mousse sont l'indice de portes qui ouvrent sur des lieux depuis fort longtemps à l'abandon.

Ainsi va la vie des petits villages en dehors des grosses agglomérations. Et encore, le sort de celui-ci pourrait être pire.

dimanche 23 août 2015

La Gacilly...le nez en l'air

La Gacilly, ce n'est pas que le festival de la photo mais aussi un village où vivent à l'année des artisans. Et lorsqu'il s'agit de signaler leur boutique, certains ne manquent pas d'imagination. La preuve, ce sculpteur qui, sur le mur de son atelier/échoppe, a apposé une grand tête en bois coloré. 
D'autres font plus simple, ce qui ne m'a pas empêchée d'avoir l'oeil attiré par leurs enseignes.
Au fait, savez-vous ce qu'est un "dinandier"?
C'est un artisan d'art (sans doute par opposition aux artisans utilitaires comme les plombiers, électriciens etc...) qui fabrique des objets utilitaires et décoratifs par martelage à partir d'une feuille de cuivre, d'étain ou de fer-blanc. A l'origine, il fabriquait notamment les casseroles, des moules, voire des fontaines. Ce mot vient de Dinant en Belgique (et non de Dinan dans les Côtes d'Armor) où la tradition du travail du cuivre est ancienne puisqu'elle remonte au XIIe siècle.
Et qu'est ce qu'un "peintre de marine"?
Là il y a un piège car il y a le peintre de marines, à savoir celui ou celle qui peint des scènes maritimes et le peintre officiel de marine. En France, c'est un titre accordé par le ministre de la défense, à des artistes ayant consacré leur talent à la mer, à la Marine et aux gens de mer. En fait, il peut être attribué non seulement à des peintres mais également à des photographes, des cinéastes, des illustrateurs, des graveurs et des sculpteurs. 
La procédure est assez longue car il faut d'abord être peintre agréé (validité de l'agrément: 3 ans) par  un jury présidé par un officier général de Marine et constitué d'officiers de marine et des peintres titulaires. Ensuite, après avoir été peintre agréé plus de quatre fois consécutives on devient peintre titulaire.
Le monde de la marine n'étant pas réputé comme particulièrement féministe, je pensais donc que pour la Anne (et non Jane) Smith de l'enseigne il s'agissait d'une femme ayant peint des marines. Erreur! Elle est peintre officiel de marine depuis 2005. Pas mal pour une femme née en 1959 à Londres et qui a peint sur des cargos, des paysages industriels et des ports, et dont les tableaux ont été acquis par de grandes compagnies maritimes, la ville de Brest pour orner sa salle d'honneur, la Fondation d'Art Contemporain de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique...

samedi 22 août 2015

La Gacilly...les chemins de traverse

La Gacilly c'est vraiment un petit village traversé par la D773 - une ancienne route nationale qui reliait Gaël (35) à Donges (44) - et une rivière, l'Aff qui prend sa source dans la forêt de Paimpont et se jette dans l'Oust, l'un des affluent de la Vilaine. Oui des noms assez improbables qui indiquent bien qu'on est en Bretagne profonde et qu'il est pour le moins surprenant qu'un tel festival de la photo s'y tienne.
D'ailleurs celui ci peut se visiter en une grosse demi-journée car les images sont principalement exposées dans deux bâtiments en dur près de l'office du tourisme, deux grands champs qui bordent l'Oust et le long de deux rues, la rue Lafayette et la rue St Vincent dans lesquelles donnaient les 2 petites ruelles et le petit chemin privés dont les photos illustrent ce billet. 
On est vraiment à la campagne vous disais-je plus! Mais cela ne manque pas de charme, surtout quand on est en été et qu'il fait beau. A visiter en plein hiver et un jour de pluie, je ne sais pas si j'aurais éprouvé autant de plaisir à m'y promener et explorer les deux ruelles dont le charme principal étaient qu'elles menaient vers... ce que l'on a envie d'imaginer.

vendredi 21 août 2015

La Gacilly...village fleuri

L'une des bonnes surprises en venant à la Gacilly, ça a été de constater à quel point le village était verdoyant (normal, on est quand même en Bretagne) et surtout bien fleuri. Et cela dès que l'on quitte l'un des grands parkings situés à proximité du "centre ville". Un terme un peu pompeux pour cette petite commune qui, en temps normal, de comporte que 2 200 habitants.

Sur la photo ci-dessus, on voit en arrière quelques unes des photos en très grand format. Mais d'autres, en fait la plupart, sont d'un format plus restreint.
Et si la municipalité a mis l'accent sur le fleurissement du pont routier et de la passerelle piétonne qui permet de relier l'espace Yves Rocher aux principaux sites où les photos sont exposées, les habitants ne sont pas de reste ainsi que l'atteste cette grande maison bien fleurie, au coeur même du bourg...
...ainsi que les rebords de fenêtre d'un certain nombre de maisons. Quelque chose qui manque bien souvent dans les villages français (Alsace mise à part) à la différence des villages suisses, allemands ou autrichiens. Le Français n'aurait il pas la main verte? 

jeudi 20 août 2015

"l'arabe du futur - T2" de Riad Sattouf


Suite du récit de l'enfance de Riad qui doit entrer à l'école. Une rentrée qui se passe mal: son père traine tellement les pieds pour l'y accompagner le 1er jour qu'il arrive en retard, en ne portant pas la totalité de la tenue réglementaire. De quoi indisposer l'enseignante, une vraie brute qui frappe les enfants avec un bâton! De quoi vous dégoûter à jamais de l'école, d'autant que l'enseignant qui lui succèdera l'année suivante e sera tout autant, mais dans un autre style .  
Le petit Riad était très observateur  alors on assiste à une succession de scènettes qui en disent long sur le poids de la religion et sur les relations 
- au sein de la famille proche où la maman est aussi effacée que dans le 1er volume (avec toujours cette question: quand quittera t elle son mari) et le père reste un rêveur beau parleur et un peu lâche (qui préfère planter en cachette de sa femme des arbres sur son terrain plutôt que de commencer à y construire la villa qu'elle attend)
- au sein de la famille plus éloignée, dont la famille de la demi-soeur de son papa mais aussi ses cousins... avec l'importance du rang de l'enfant dans une fratrie et de ce qu'elle implique, pour lui, mais aussi plus tard pour ses propres enfants par rapport à ceux du fils ainée ou cadet.
Le récit est aussi truffé de ces petits détails qui font tout le sel du récit, par exemple lorsque l'auteur explique comment prononcer certaines lettres de l'alphabet arabe ou qu'il décrit le contenu de leur livre de lecture (où les enfants sont habillés à la mode européenne!) ou raconte la partie de chasse de son père à l'issue de laquelle il tue... une poignée de moineaux sans défense
Je voudrais pour finir raconter l'une des "anecdotes" les plus poignantes de ce volume: Riad a beaucoup aimé une de ses cousines (en fait l'une des filles de la demi-soeur de son père) notamment parce qu'elle lui a vraiment appris à dessiner. Mais il nous apprend aussi sa triste fin: elle qui avait du retourner chez ses parents parce qu'elle était veuve sans enfant, avait été étouffée par ses propres propres père et frère parce qu'elle était enceinte. Tout cela c'était il y a exactement 30 ans du côté de Homs, mais on sait désormais que de tels "crimes d'honneur" existent encore 

mercredi 19 août 2015

Deux versions de Marilyn...

Pour beaucoup, Marilyn Monroe n'a été qu'une icône sexy des années 50. Il faut dire que, bien souvent dans les films, c'était sa plastique qui était mise en avant. Un malentendu auquel elle a, d'une certaine manière, contribué car la phrase qui suit lui est attribuée*:
"J'ai toujours pensé que je n'étais personne. Et la seule façon pour moi de devenir quelqu'un... et bien c'est d'être quelqu'un d'autre."
Sur le net, impossible cependant de retrouver à quelle occasion elle l'aurait prononcée, probablement à l'occasion d'une interview au cours de laquelle elle était interrogée sur ma manière de concevoir ses rôles et qui, sortie du contexte, est désormais appliquée à la femme toute entière.
Alors, à défaut de pouvoir retrouver quand elle a dit cette phrase, j'ai voulu retrouver l'original de la photo en N&B qui accompagnait cette phrase. Une recherche fructueuse*.
L’original de la photo est en couleurs. Un cliché réalisé en 1952, par une femme, Eve Arnold, qui précise que Marilyn lisait "Ulysse" de James Joyce. Interrogée par un professeur de littérature grand amateur de Joyce, la photographe a plus tard précisé les conditions de réalisation du cliché: lorsqu'elle était allée voir l'actrice, celle-ci lisait effectivement l'ouvrage** qu'elle l'avait emmené avec elle pour s'y replonger tandis que la photographe rechargeait son appareil photo. Ce qui est fort plausible, le délai pour enlever et recharger une bobine neuve était beaucoup plus long au début des années 50 que celui nécessaire de nos jours pour changer la carte mémoire des APN
*pages 146 & 147 in "Les femmes qui lisent sont dangereuses"
**"L'actrice lui avait confié qu'elle aimait le ton du roman, qu'elle voulait le lire à voix haute pour mieux le comprendre mais que c'était un travail ardu"

mardi 18 août 2015

Les yeux, le regard... avec Michèle Morgan & Jean Anouilh

Allez, pour une fois on oublie le "T'as de beaux yeux tu sais" prononcé Jean (Jean Gabin) en regardant Nelly (Michèle Morgan) dans le film "Quai des Brumes" et on réfléchit sur une phrase de Jean Anouilh qui figure dans "L'invitation au château"
"Ce n'est pas tout d'avoir de jolis yeux, il faut qu'une petite lampe s'allume derrière. C'est cette petite lueur qui fait la vraie beauté."
Ce qui me fait penser à cette petite phrase assassine de Jean-Loup Sieff parlant des modèles qui, dans les années 60/70 portaient de très grandes lunettes opaques. Pour lui elles servaient aussi à masquer le néant qui existait derrière ce regard.

lundi 17 août 2015

Il était une fois... La Gacilly

Il était une fois un petit village du centre de la Bretagne. Petit, et pas qu'un peu, puisqu'il n'a jamais compté plus de 2 300 habitants. C'est vrai que son implantation géographique n'aide pas puisque si il est, à vue d'oeil et vol d'oiseau, peu ou prou équidistant de Rennes (35), Nantes (44) et Vannes (56) il est quand même un tantinet à l'écart des grands réseaux routiers que sont les axes Nantes/Rennes ou Nantes/Vannes ou Rennes/Vannes.
Et pourtant il est de plus en plus connu!
D'abord des femmes car c'est à La Gacilly que se trouve le siège social du groupe Yves Rocher. Une marque créée en 1958 et qui, sauf erreur de ma part, tient encore bien la route face à la montée en puissance de boutiques telles que l'Occitane ou Durance, pour rester dans le registre des cosmétiques vendus en boutiques spécialisées  .
Il est aussi connu des touristes amateurs d'objets artisanaux puisque, depuis 1971, ils sont une trentaine à s'être installés au village. Certains ne sont restés que peu de temps, la vie d'artiste et d'artisan n'est pas aisé. D'autant que sur ce type de créneau; la concurrence est rude. Je pense à cet autre village situé sur les bords de la Vilaine: La Roche-Bernard.
Et enfin, le village est de plus en plus connu des photographes et des amateurs de photographie car depuis 2003 il est le lieu d'un festival (en plein air) de la photo
http://www.festivalphoto-lagacilly.com/
Et c'est pour cela que hier, j'y suis enfin allée

dimanche 16 août 2015

Il était une fois... 4 poules sur une route

Honte à moi, j'ai eu la flemme de chercher qui était l'auteur du cliché de gauche qui m'en a fait aussitôt penser, à un autre, tout comme beaucoup de personnes qui l'ont vu comme un écho de la mythique pochette du disque "Abbey Road" où l'on voit "4 garçons dans le vent" traverser sagement * un passage piétons, celui situé au croisement de Grove End Road et de Abbey Road. En fait juste en face des studios où le quatuor a enregistré presque toutes les chansons depuis 1962.
Pour en revenir à la photo des 4 poules (de Liver? car Liverpool?) deux titres de cet album me sont venus à l'esprit en les voyant: "Here comes the sun" (à cause de la lumière) et puis aussi "Come together"... Sauf que pour les Beatles, c'était la sortie .
En effet, même si j'ignore quand exactement le cliché a été réalisé, il est probable qu'à ce moment là les 4 ne savaient pas que cet album, enregistré entre février et août 69, serait leur dernier. C'est fin septembre (au moment de la sortie du disque en Angleterre) que John a annoncé qu'il quittait le groupe, ce qui revenait à dissoudre ce dernier, une nouvelle que Paul n'a rendue officielle qu'en avril 70.
* enfin tout est relatif car si, par rapport aux autres chanteurs qui ont décidé d'avoir un look plus en adéquation avec ce presque début des années 70, Paul qui porte un costume très classique est pieds nus et tient à la main une cigarette qui sera supprimée sur les ré-éditions de l'album

samedi 15 août 2015

Se rappeler aujourd'hui de hier....


... est parfois plus aisé pour certaines personnes âgées, notamment atteinte de la maladie d'Alzheimer, que de se rappeler des souvenirs récents. Mais tel n'est pas toujours le cas, souvenirs récents et plus anciens disparaissent et famille et amis ne gardent plus en mémoire ce qu'a été la personne autrefois. 

Alors pour promouvoir un nouveau médicament destiné à lutter contre la maladie, il y a quelques années, un laboratoire a lancé un concours. Et le lauréat a été Tom Hussey, un Américain spécialisé dans la photographie commerciale. Dans sa série "Reflexions" il a eu l'idée de mettre en scène des personnes âgées dans les actes de la vie courante: se raser, prendre un café, relever le courrier... mais en introduisant un miroir dans le quel "se reflète" la même personne telle qu'elle était dans sa jeunesse, à un moment clé de son existence ou à l'occasion de tâches où elle excellait

On voit donc face à face l'ancien juriste, la concertiste ou la couturière et l'homme ou la femme qu'ils sont devenus 40 ou 50 ans plus tard. Point communs entre tous ces clichés dont on peut retrouver une partie sur facebook* ou d'autres sites**: outre le miroir précité, le choix du classique noir et blanc ou de traitements spéciaux comme le sépia ou la désaturation partielle qui donnent l'un et l'autre cette patine que l'on est habitués à retrouver dans les vieilles photos.
J'allais oublier, sont aussi régulièrement présents des tiers: membres de la famille ou soignants car il ne faut pas oublier le contexte dans lequel a été conçue cette série d'image: aider à regarder autrement des personnes aujourd'hui atteintes de formes plus ou moins lourdes de la maladie