dimanche 31 mars 2013

"Я люблю ФОТО*" - 4 -

Après des jours et des jours de grisaille, de pluie et de froid, un peu de soleil et de ciel bleu. Alors même s'il fait encore très frais, voici de quoi rêver à des jours meilleurs où les manteaux et gros pulls seront enfin remisés au fond des placards.
- Цветочек ("Fleuron") by Paula Loonen
- Dream in blue by Fabien Bravin
- Happiness is in the meadow by Fabien Bravin

samedi 30 mars 2013

"Я люблю ФОТО*" - 3 -

Depuis maintenant 10 jours, il parait que c'est le printemps. Sauf que j'ai rien remarqué de particulièrement notable: dans les vitrines, on voit de jolies petites robes aux couleurs gaies et des chaussures légères... mais dans les rues les gens n'ont toujours pas remisé dans les placards les chauds vêtements d'hiver et gardent les pieds au sec dans des chaussures fermées. Les jonquilles ont poussé, les magnolias fleurissent... mais c'est à  peu près tout.

De loin en loin... enfin de très loin en très loin, on a le droit à quelques heures de soleil, vite remplacé par la pluie, le brouillard, voire même comme vendredi matin, de légers flocons de neige qui heureusement n'ont pas tenu.
Et côté températures, c'est pas mieux. Ce week-end, les lieux d'hébergement d'urgence de l'agglomération nantaise ont même du rouvrir des places pour accueillir les personnes vivant dans la rue.
Moralité, pour les petits enfants, la chasses aux oeufs de Pâques risque fort de se dérouler dans de l'herbe et des haies mouillés de pluie. Moi je me suis contenté d'aller à la pêche aux photos sur la page que j'aime bien. 
Avec de haut en bas et de gauche à droite:
- The Oak and the Moon by Hans Jørgen Lindeløff
- Morning train by Ales Komovec
- Touch of light by Jure Kravanja
- Morning Impressions by Luka Gorjup
- Golden Morning by PhotoCosma

vendredi 29 mars 2013

Les p'tits papiers

La chanson qui s'imposait après le précédent billet. Une chanson popularisée par Régine et dont je n'avais jamais connu jusqu'à ce jour l'auteur... qui quand on y réfléchit bien ne pouvait être que ... Serge Gainsbourg.

jeudi 28 mars 2013

Informatique c/ Papier

Plus besoin d'apprendre l'écriture cursive puisqu'on aura tous à portée de main un PC, un portable, une tablette, un cellulaire. Et tant qu'en faire, plus besoin de papier non plus. C'est ce que croit fermement le "héros" de la vidéo ci-jointe. Un héros un peu trop sur de lui et à qui "Emma!!!..." rappelle à sa manière qu'il se trompe.

mercredi 27 mars 2013

... et jeux de lettres

Jeux... le terme est peut-être un peu excessif s'agissant de parler de quelque chose qui est en passe de devenir une réalité dans un certain nombre d'Etats américains: la fin de l'apprentissage de l'écriture cursive. 
L'écriture cursive? Après vérification sur le net, voici une définition fort acceptable:  "Qui est tracée à main courante." Rappelez-vous, parce que moi je ne m'en souviens guère, à la fois pour moi-même et mes enfants de ces exercices où l'on apprenait à bien tracer ses lettres.
La hampe sur 3 lignes, le jambage sur 2. Et la petite queue en bas du "a" et la boucle du "o". Le genre de chose que, comme beaucoup j'ai oublié à l'adolescence, lorsque j'ai pris un graphisme d'adulte. Au point qu'aujourd'hui, mes "n" ressemblent à des "u" et il est parfois, non souvent, difficile de savoir si j'ai écris un "p" ou un "j". 
 Si le nouvel Obs et le Figaro ont repris à la fin du mois de novembre dernier une dépêche de l'Associated Press, ce n'est que récemment que d'autres sources en ont fait état: 45 Etats américains s'apprêtaient à rendre l'apprentissage de l'écriture cursive optionnelle. Il est vrai que là bas, l'ordinateur est très présent dans les écoles. Ainsi il semblerait que dans les lycées, les devoirs soient tapés sur ordinateur et non rédigés à la main.
Impossible de savoir combien d'Etats ont effectivement fait le saut et combien ont été convaincu par les partisans de cet apprentissage qui 
- a des bienfaits sur les capacités psycho-motrices des enfants...
- les relie au passé, celui de leur parents et grands-parents...
fait partie de l'identité et de l'estime de soi*
- est plus rapide 
ça c'est l'article qui le dit. Je serai à la fois plus plus terre à terre, romantique et esthétique. 
Terre à terre en songeant à ce qui se passerait si les personnes n'avaient plus sous la main le moindre clavier. Auquel cas on pourrait toujours me répondre qu'il resterait toujours la possibilité d'utiliser un crayon et des lettres en script
Romantique car que deviendrait les petits mots doux manuscrits illustrés de dessins? Bon d'accord, là encore on pourrait utiliser du script mais c'est moins joli
Et esthétique: quid de l'art de la calligraphie? 
Vous l'aurez compris: même si j'écris au choix, comme un cochon ou un chat écrasé, je suis contre 
* Ce que dit à sa manière une adolescente interrogée sur la question:  "on devrait apprendre aux jeunes ce type de calligraphie dans un unique but: "Tout le monde veut une signature cool avec plein de belles boucles"

mardi 26 mars 2013

Autre jeu de mots...

avec cette photo dont l'auteur et le titre sont inconnus mais que j'aurais bien titrée ainsi:
"Qui veut jouer à chat-perché" avec moi?

lundi 25 mars 2013

Jeux de mots...

Il y a plusieurs manières d'être parfois absent(e) tout en étant présent(e). Par exemple en pratiquant une activité qui vous coupe du monde parce qu'elle requiert beaucoup de votre attention pour être menée à bien. Les photos du présent billet en illustrent quelques unes. L'une d'elle a été récemment pratiquée: les mots fléchés. 
Cela a été l'occasion de croiser quelques définitions qui ont eu le mérite de faire réfléchir à la manière dont chacun réagi en fonction de sa culture propre, parce que ceux et celles qui les ont conçus ont une bonne culture et pas mal d'humour.
En voici une dizaine pour lesquelles le seul indice qui sera donné sera le nombre de lettres. A noter que les noms propres, le vocabulaire dit "populaire" et les sigles sont admis.
* en 3 lettres:
-  histoire avec des pieds
-  congé d’office
-  boite à cartes
-  crème anglaise
* en 4 lettres:  petit robert
* en 5 lettres:
- grand prix d’Amérique
- agent de transmission
- repas chrétien
- mise en écusson
* en 8 lettres:
- fille du métier
- femme de lettres
Les réponses, ça sera dans quelques jours... sauf si certain(e)s trouvent d'ici là des réponses exactes.

dimanche 24 mars 2013

"The dark side of the moon" is 40...

... depuis hier. Enfin, si l'on se réfère à sa date de sortie dans les bacs anglais, le 23 mars 1973!* Mais ce n'est que quelques années plus tard que je l'ai connu et acheté. Il a même été le second vinyle pour lequel j'ai craqué**.

Et pendant longtemps, l'affiche qui était jointe à la pochette a trôné en bonne place sur l'un des murs de ma chambre. Et compte tenu de son motif (des pyramides) pas de danger que mes parents la censurent comme ce fût le cas quelques années auparavant pour une grande soeur dont ils n'avaient pas aimé la photo de Paul McCartney.

Donc l'album a 40 ans (et malgré le temps écoulé, il me plait toujours autant http://youtu.be/328WhjAXpcs ) et pour "fêter" cela, l'une des pages de Facebook a lancé à cette occasion un concours photos dont voici quelques exemples.

Il y a les versions "boutons" et "laine". Les versions inspirées de peintres: Seurat et Dali. Et ceux ou celles qui optent pour le bodypainting.

* Pour plus de détails voir ce que dit wikipedia: http://fr.wikipedia.org/wiki/The_Dark_Side_of_the_Moon
** Juste après un disque complètement différent, "Carmina Burana" de Carl Orff

samedi 23 mars 2013

Déposer des commentaires?...

Sur ce blog, il y a 3 catégories de commentaires: ceux qui sont publiés, ceux qui sont mis en quarantaine le temps d'être validés et les SPAM. Et s'agissant de la 1ère catégorie, pendant longtemps il n'y a eu aucune limite, à la fois quant au moment du dépôt du commentaire et quant au commentateur qui pouvait rester anonyme. Et puis...
Et puis, le blog prenant un peu d’ancienneté, quelques commentaires un peu bizarres sont apparus. La 1ère réplique a été simple: consigne a été passé de "modérer" tous les commentaires relatifs à un billet ayant au moins 3 jours. Et les choses sont vite rentrées dans l'ordre. Enfin, pendant un temps. 
Mais depuis quelques temps*, outre les commentateurs renvoyant vers leur propre page afin de rendre mon blog plus attractif, plus séduisant etc... sont apparus d'autres commentateurs**, très agaçants à la longue. Et oui, sans doute attirés par le mot "chat" du titre j'ai vu se multiplier sur les "vieux" billets, les SPAM et les messages anonymes où, au détour d'une phrase d'introduction très hypocrite, apparaissait enfin l'objet réel du commentaire avec les mots tels que "pe_is" ou encore "ere_ _ ion" voire "mast_ _ _ _  tion"... voire le nom de la fameuse petite pilule bleue. Tous les jours, je passais faire le ménage (messages -> poubelle), tout en réfléchissant sur la manière d'enrayer le phénomène.
Et maintenant, il est de plus en plus fréquent que ces messages arrivent directement sur la page d'accueil - non soumise à "modération"- Alors "STOP!!!"  Je passe à l'étape suivante, celle que je déteste parce qu'elle suppose parfois de recopier des chiffres et/ou des lettres: désormais il sera impossible de déposer un commentaire anonyme. Il faudra s'être inscrit quelque part d'une manière ou d'une autre, sous son vrai nom, prénom, diminutif ou un pseudo comme le font Cailloublanc, Caphadock, Malaussen, Myosotis ou Verveine.
Cela suffira-t-il? Réponse dans les jours à venir. 
* En fait les "commentaires" sans intérêt ont cru en même temps que le nombre de "visiteurs" sur le blog,
** utilisant toujours l'anglais 

Post-scriptum du 26 mars. 
OUI c'est efficace. Et cela dès le premier jour car je n'ai plus reçu aucun SPAM ni aucun commentaire à valider. Mais comme ce n'est pas très convivial d'imposer à d'éventuels commentateurs de taper des chiffres et des lettres, je vais probablement revenir à l'ancien système d'ici quelques jours. Seulement car j'aurai l'assurance que le blog sera redescendu plus bas dans mes moteurs de recherche.

vendredi 22 mars 2013

"Я люблю ФОТО*" - 2 -

Après la géométrie dans la nature, place à la géométrie en milieu urbain qui, doit-on s'en étonner, oublie toute couleur pour s'afficher en "Noir & Blanc". 
Voici donc, de haut en bas et de gauche à droite, une photo d'immeuble avec:
- "The wave" by Sven Fennema
 
et deux photos d'escalier avec:
- "Treppenhaus II" by Bruno Mazzetti
- "Up, to the light" by Jan Gravekamp

jeudi 21 mars 2013

"Я люблю ФОТО*" - 1 -

Il y a quelques jours, je parlais de cette page en russe (celle citée dans le titre du billet) sur Facebook avec plein de superbes images dont les auteurs sont en général crédités**. Elle est répertorié dans les pages "culturelles" avec cette seule indication en anglais: "I Love Photo - World`s Best Photo Community".
Pour le reste... il n'y a pas grand chose à en dire, juste que si on peut y voir plein d'albums photos, les noms, à de rares exceptions, sont... en russe. Les images qui illustrent le présent billet ont été piochées dans les différentes publications du "journal" des 2 mois écoulés.
Aujourd'hui, priorité a été donnée à la "géométrie" telle qu'on peut l'observer dans la nature. D'autres photos suivront, sur d'autres thématiques, juste pour le plaisir des yeux.
De haut en bas et de gauche à droite voici donc:

"Флора" by Dimitar Lazarov
"Мир прекрасен даже в мелочах" by Tothzsu
"Ballet" by Deborah Fort 
** Chose suffisamment rare pour être mentionnée 
 *** Titre et auteur sont mentionnés à côté de la photo
* Respectivement "J'aime PHOTO", "Flore" et " Le monde est parfait même dans des bagatelles" selon Reverso, le traducteur en ligne

mercredi 20 mars 2013

Le printemps selon Anne Sylvestre

... est comme bien souvent assez décapant. Mais comme cette année, il se fait bien désirer après un hiver qui a été long et humide (quand il n'était pas neigeux) autant en sourire avec elle. Et désolée pas de vidéo pour illustrer cette chanson de 1975 tirée de l'album "une sorcière comme les autres"
 V'là l'printemps mais pas pour moi, Ç'ui qui vient sans qu'on l'appelle
V'là l'printemps pour les d'moiselles Pour tout l'monde et pas pour moi
V'là l'printemps et ça se voit Ça dégouline de feuilles
Et ça vient sans qu'on le veuille Mais l'printemps ça sert à quoi ?
V'là l'printemps gnan gnan, V'là l'printemps, Denise, V'là l'printemps, Fernand, V'là l'printemps, qu'on se le dise
V'là l'printemps pour un tas d'gens, Faut voir comme ça les énerve
V'là l'printemps, y faut qu'ça serve, Mais l'printemps c'est dégoûtant
V'là l'printemps, Monsieur l'Abbé, V'là l'printemps, Soeur Marie-Ange
C'est-y qu'vous ça vous dérange, C'est-y qu'ça vous fait rêver
V'là l'printemps gnan gnan, V'là l'printemps, Huguette, V'là l'printemps, Florent, V'là l'printemps, faisons la fête

V'là l'printemps, Monsieur l'Préfet, V'là l'printemps, Marne la Comtesse
V'là l'printemps pour toutes les fesses, Et pour tous les porte-monnaie
V'là l'printemps pour les matons, V'là l'printemps pour les bidasses
Et pour les marchands d'godasses, Et pour les marchands d'canons
V'là l'printemps gnan gnan, V'là l'printemps, Simone, V'là l'printemps, Gontrand, Et l'printemps moi, ça m'étonne
V'là l'printemps pour les enfants Alors là, là, ça fleuronne, Ça verdit, ça papillonne, Alors là, c'est du printemps
Et ça court après le vent, Et ça rit, ça cabriole, Et ça rend la tête folle, Heureus'ment
Heureus'ment y a les enfants, Pour embellir le printemps
S'il y avait pas les enfants, Qu'est-ce que ça s'rait dégoûtant
L'printemps

mardi 19 mars 2013

Il y a des jours comme ça...

... où la journée commence en cafouillant et ça n'arrête pas.
Adonc hier RV en cours de matinée chez un membre de cette profession médicale dont le nom, lorsqu'il est prononcé génère en général* une grimace de votre interlocuteur lorsque vous le mentionnez: le dentiste.
ça commence mal: il est très en retard. Bon, voir les choses de manière positive: ça permet de lire jusqu'au bout un reportage photos dans une revue qu'en temps normal je n'aurais jamais achètée.
La suite n'est guère mieux: le professionnel annonce très vite ce qu'il n'a pas osé dire lors de la précédente visite: la dent du fond, celle qui ne fait pas mal mais a eu l'été dernier la mauvaise idée de perdre un petit morceau... il va falloir songer sérieusement à lui offrir une couronne. "Rien d'urgent. Vous voyez avec votre mutuelle..." Que vu sa tête je traduis aussi sec en: "J'espère que ça se passera mieux que la dernière fois où la couronne qui avait posée a du être enlevée pour refaire la dévitalisation de votre dent dont les racines sont trèèèèès profondes et trèèèèès fines"
En attendant l'homme de l'art propose de traiter une petite tache suspecte qui pourrait bien cacher une carie. Gagné! Même que comme elle est bien vivante cette dent là et mes réactions un peu vives, il anesthésie localement. Merci M'sieur! D'autant que le produit déposé avant de faire la piqure a un délicieux goût d'ananas!.. Sauf que 2 heures plus tard, j'aurai complètement oublier ce détail pour me concentrer sur un seul point: je n'avais pas mal en entrant dans le cabinet mais maintenant si!... A l'endroit où il y a eu la piqure. Et ça ne faisait que commencer...
Car ça a continué l'après-midi. Il devait être consacré à des travaux de bricolage: la fin de la pose de 3 plafonniers par un ouvrier envoyé par une association intermédiaire. 
La semaine précédente, l'homme (ponctuel, minutieux, prudent) était déjà venu mais n'en avait posé qu'un seul car il s'était avéré très vite que l'appartement (fin des années 50) avait une installation électrique un tantinet vétuste**. Mais l'ouvrier était prêt à intervenir à partir du moment où je rachetais notamment un peu de scotch isolant. Ce qui avait été fait!
14h, 14h30, 15h00: personne. Au bout d'1h30 de "retard" un des responsables de l'association téléphone pour signaler qu'il a été demandé à l'ouvrier ... de ne pas intervenir. Elle est autorisée: le menu bricolage mais pas ce qui a trait à l'électricité. Et là, vu l'installation, il semble bien que j'ai besoin au préalable d'un électricien... qui risque fort de parler "mise aux normes"...
La fin de l'après-midi a été passée le nez dans l'annuaire à essayer de dénicher LES électriciens sérieux cachés au milieu des entreprises de dépannage polyvalentes ouvertes 24h/24 et 7jours/7. Et mine de rien ce n'est pas évident! 
* à ce jour, je n'ai rencontré qu'une seule personne craignant pas les RV chez un dentiste
** les nombreuses vieilles prises rondes avec un fusible incorporé auraient pourtant du m'alerter sur le risque qu'il y avait de trouver...des fils électriques entourés avec du textile brûlé avec le temps et qui se délitait au fur et à mesure qu'il était touché!

lundi 18 mars 2013

Les lions de Lyon

A Lyon, on trouve beaucoup de lions. Et pas que sur les armoiries de la ville, mais aussi, grandeur nature, dans un jardin, celui du Musée du cinéma et de la miniature*. Ou bien encore, de façon plus ou moins discrète, au dessus d'une porte d'immeuble (rue de la République) ou de chaque côté de la porte d'entrée d'une grande maison d'autrefois (rue St Jean). On les retrouve aussi dans l'ornementation des grilles qui protègent les fenêtres de la mairie annexe du quartier St Jean. L'exemple le plus célèbre a delà de Lyon, même s'il faut lever le nez pour le voir, c'est au niveau du fronton de l'agence du .... Crédit Lyonnais, en plein centre ville.
Et pourtant le lion du blason n'a rien à voir avec la ville de Lyon. En effet, lorsqu'on fait des recherches au sujet des armoiries de Lyon on apprend ceci:
"... Le nom de la ville de la Lyon n'a aucun lien avec le lion, puisqu'il vient de son nom latin Lugdunum dont la racine Lug- peut aussi bien être rattaché au latin Lux (la lumière) qu'au gaulois Lugos (le corbeau) est associé à dunum qui signifie la colline. Mais le rapprochement linguistique qui s'est opéré à cette époque entre l'animal et le nom de la ville a pu inspirer ces armes parlantes, c'est-à-dire dont le contenu donne un peu en rébus le nom de la ville qu'elles désignent..."
Dernière petite anecdote au sujet du lion de Lyon, celui du blason n'a rien à voir avec Ste Blandine, la patronne de la ville.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas par le menu l'iconographie des Saints, Ste Blandine appartenait à  la première communauté chrétienne de Lyon. Arrêtée elle fût martyrisée durant le mois de juillet 177. Elle fut livrée d'abord livrée aux bêtes sauvages -que dans mon enfance on désignait sous le nom de lions- qui ne lui firent aucun mal. Elle fut alors flagellée, placée sur un grill brûlant, puis installée dans un filet face à un taureau qui la lança en l'air avec ses cornes. Ayant survécu à ces supplices, Ste Blandine fut finalement achevée par le glaive. D'où les symboles qui lui sont associés: le lion mais aussi l'ours, le filet, le taureau, le gril et l'ours.
* dont il sera question dans un autre billet.

dimanche 17 mars 2013

...pas de vent... pas de courant... en panne...

Lassitude? Il est de plus en plus difficile d'avoir des idées de publication. Ou alors elles supposent trop de recherches, de travail préalable.
Phénomène de contagion par rapport aux autres blogs que je lis, certains depuis des années, et qui publient moins voire cessent de publier? Ou alors tournent en rond. 
Bien difficile de savoir. Alors aujourd'hui il y aura juste une photo. Trouvée sur facebook via un mur dont l'auteur russe (à moins que ce ne soit une revue spécialisée dans la photo, bien difficile de savoir vu que je ne lis pas le russe) publie des images: noir & blanc, couleur, nature, scènes de la vie quotidienne, images graphiques etc...
Celle qui suit s'appelle "Silence" et son auteur est un(e) certain(e) White


samedi 16 mars 2013

"India song" sans Jeanne Moreau

Il existe plusieurs versions sur youtube de cette mélodie sur laquelle on entend la belle voix grave de Jeanne Moreau. Mais les images qui y sont jointes ne sont pas forcément à la hauteur. Alors j'ai choisi celle-ci parce que j'aime le son du violoncelle et que les deux jeunes femmes portent un maquillage original.

vendredi 15 mars 2013

...89 ans...

89 ans aujourd'hui et que de chemin parcouru depuis l'an dernier, lorsque cette photo a été prise. Mais un chemin à rebours avec, contrairement aux débuts de la vie, davantage de "moins" que de "plus"
On pourrait certes écrire "plus de souvenirs" puisqu'il en a désormais une année de plus. Mais en réalité il y en a "moins" car beaucoup ont été oubliés, même parmi les plus anciens, et que les plus récents ne sont plus vraiment "enregistrés" car la mémoire flanche, de plus en plus. Au point de ne plus se rappeler le prénom de certains de ses 9 arrières petits-enfants (bon il est vrai que pour 7 d'entre eux ce sont des prénoms pas vraiment classiques) et de ne plus savoir qui fait quoi dans la vie de chacun de ses 9 petits-enfants (bon il est vrai que certains vivent loin de lui). 
Quant aux "plus" ils correspondent souvent à des "moins". Parmi les "plus"? Plus de médicaments, plus d'interventions à domicile et d'aides au maintien à domicile. Des "plus" parce qu'il y a de moins en moins d'autonomie dans la vie quotidienne. 
Jacques Brel chantait:
"... Les vieux ne bougent plus, leurs gestes ont trop de rides, leur monde est trop petit
Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit..."

Son monde est effectivement de plus en plus petit. Trop petit. Et s'il va encore à la fenêtre... il sort de moins en moins, même dans son jardin où autrefois il passait des heures à la belle saison.  

mercredi 13 mars 2013

B comme... (4)

... "Broderies" et "Bricolage"
Les broderies sont "anciennes" car elles ont été réalisées il y a au moins une dizaine d'années, du temps où broder était l'une des manières qui empêchait de trop réfléchir. Je défie quiconque brode à points comptés (l'autre nom de la broderie au point de croix) de mener en parallèle une réflexion suivie, que ce soit lorsque le motif comporte un dégradé de couleurs (les rouges des coquelicots) ou dessine un motif précis (la forme plus ou moins élancée des flacons).
Le bricolage est récent. Ces deux broderies, il fallait leur trouver des cadres similaires puisque dans le nouveau logement elles avaient vocations à se côtoyer. Il s'est vite avéré impossible de retrouver un cadre vert semblable à celui des coquelicots! Et là il y a eu plusieurs vilaines surprises m'attendaient: impossible de retrouver un cadre vert semblable à celui des coquelicots et l'un des deux tableautins n'était pas d'une dimension standard et la toile a du être redécoupée. Désormais les broderies sont bien protégées par des cadres initialement couleur bois (dont il a fallu au préalable retirer les inévitables "tirettes" utiles pour ceux qui veulent les poser sur une surface plane) qui ont été repeints puis légèrement poncés afin de leur redonner un peu de texture. Restait plus qu'à sortir le marteau et les crochets à béton pour poser le tout.

lundi 11 mars 2013

Lyon - La maison du Chamarier

Vive la curiosité qui, alors que je me dirigeais vers le Musée du cinéma et de la Miniature dans le quartier St Jean à Lyon, m'a incitée à oser prendre le petit couloir qui débouche sur le 37 de la rue St Jean et mène de l'autre côté sur une superbe cour intérieure.
Un regret, que les explications fournies sur place soient aussi chiches car je n'apprendrai que peu de choses au delà du fait que cette maison a été celle d'un chanoine, le comte François d'Estaing (d'où l'autre nom sous lequel elle est connue, celui de l'hôtel d'Estaing) qui y a vécu de 1496 à 1529. Et aussi que le bâtiment contient de beaux éléments architecturaux appartenant à la fois au gothique flamboyant et à la Renaissance. 
Wikipedia est un peu plus "bavard" puisqu'on y apprend ceci quant au terme de "Chamarier": "Du latin cameriarus, camérier, le terme « Chamarier » désigne l'intendant des finances de l'évêque de la cathédrale proche. Il possède en outre les clefs des portes de l'enceinte canoniale. À partir du XVe siècle le chamarier récolte les taxes perçues lors des foires."



Une belle demeure donc, bien rénovée, ce qui permet de remarquer de jolis détails, du moins quand on ose pénétrer dans la cour et s'adosser au puits pour mieux détailler, par exemple la porte qui dessert ce qui doit être un escalier. Une porte pour le moins curieuse car les deux battants ne sont pas plats mais forment un léger angle qui épouse celui du bâtiment. 
Quant à la fenêtre... comment ne pas admirer la "dentelle" de la sculpture qui la surplombe et comporte un motif qui ressemble fort à une coquille St Jacques. Il faut dire que Lyon était l'une des grandes haltes pour ceux et celles qui accomplissaient la route vers Compostelle.