vendredi 30 septembre 2016

Voyage à Nantes 2012 (4)

Et enfin, la période du Voyage à Nantes est l'occasion de revoir sous un autre angle certaines belles pièces du patrimoine Nantais. 
Tel est le cas par exemple du monument érigé en souvenir des parents de Anne de Bretagne que l'on peut voir au sein de la cathédrale. Pendant des années, il a été difficile d'en admirer les détails car il se trouvait dans un coin sombre et les adultes de taille moyenne avaient les yeux à hauteur des gisants. Désormais l'oeuvre est parfaitement visible car un petit escalier conduit à un promontoire duquel on surplombe le monument. Et surtout, grâce à des spots, l'oeuvre sort enfin de l'ombre (sauf semble t il aux heures où sont célébrés les offices).
Et puis, à l'intérieur du passage Ste Croix, j'ai retrouvé avec plaisir "le sorcier"* de Herbert Ward qui était devenue invisible depuis que le musée des beaux-arts de Nantes avait été fermé pour des travaux de rénovation, en décembre 2011**.  
Là aussi, les marches qui mènent au 1er étage de l'espace Ste Croix sont bien utiles pour poser un autre regard sur cette oeuvre assez typique de début du XXème siècle
http://musee.louvre.fr/bases/doutremanche/notice.php?lng=0&idOeuvre=2779&f=2200
** Les travaux qui ne devaient durer que 2 ans auront été beaucoup plus long que prévu car la date de ré-ouverture au public n'est désormais prévue que pour juin 2017!

jeudi 29 septembre 2016

Voyage à Nantes 2012 (3)

Le voyage à Nantes, c'est aussi l'occasion, lors des promenades pour découvrir les oeuvres temporaires (celles qui ne seront plus visibles à compter du 1er septembre)
- de voir les nouvelles créations appelées à devenir des oeuvres pérennes, comme par exemple "l'arbre à (paniers de) basket installé cet été 2012 sur le site des machines de l'île**
- ou de retrouver celles des années antérieures, par exemple la station Prouvé* qui elle avait été rénovée lors des manifestation d'Estuaire ...2009. 
* un arbre très apprécié, quel que soit l'âge des amateurs de ballon mais aussi des tagueurs peu doués qui apprécient de laisser leur "signature" sur les panneaux du bas  
**http://www.levoyageanantes.fr/etapes/la-station-prouve/

mercredi 28 septembre 2016

Voyage à Nantes 2012 (2)

Cette même année, parmi les oeuvres temporaires, il y avait aussi le collectif de "over the world" qui présentait le travail de 9 graffeurs qui avaient été autorisés à laisser libre court à leur imagination sur des supports divers & variées et notamment les immeubles HLM du côté de la rue des Marins.

Et là encore, je dois reconnaître que j'ai bien aimé. Entre ce type d'oeuvres et les gribouillages sans grand intérêt de certains tagueurs le choix était vite fait!

Et j'ai même regretté qu'une fois la période du VAN passée, ces réalisations soient retirées car je suis repassée depuis dans le secteur et c'est un petit peu tristounet.


mardi 27 septembre 2016

Voyage à Nantes (VAN) 2012 (1)

Retour sur de vieilles photos, celles réalisées lors du voyage à Nantes (VAN en plus rapide) 2012, l'année où les organisateurs ont remis en service un vieux combi Volkswagen* customisé pour l'occasion. Depuis, il ressort régulièrement.
Autrement cette année là, parmi les créations éphémères, je n'ai pas plus été convaincue que cela par ces espèces de flammes en plastique brillant du "Superama" qui émergeaient à la perpendiculaire de la rue d'Ancin, une petite ruelle dont les escaliers permettent aux piétons de passer de  la rue de la Héronnière au quai de la Fosse.
Et puis il y avait le "Voronoï" dont voici la définition telle qu'elle figurait à côté de l'oeuvre: "... forme ellipsoïdale en polygones de Voronoï (alvéoles mathématiques correspondant à une décomposition de l'espace selon des phénomènes de croissance).
à noter que ces deux oeuvres avaient été réalisées par l'Ecole nationale supérieure d’architecture de Nantes et avaient pour but de dialoguer avec l'environnement urbain.

Beaucoup plus intéressante (à mes yeux) était l'oeuvre installée sur la place du Bouffay et intitulée "le déménagement" : un angle de d'immeuble  reproduisant les caractéristiques des beaux bâtiments  nantais du 18ème siècle, tels qu'on peut les voir notamment du côté de l'ilôt Kervégan...suspendu en l'air avec, sur un monte-charge tel qu'en utilisent les déménageurs, un table et des chaises. 
Et là j'ai beaucoup plus accroché. Chacun son truc!



lundi 26 septembre 2016

Balade au parc de la Gaudinière (2)

Hier, il était question des canards, mais aussi des cygnes qui ont élu domicile dans la partie basse du parc et prennent parfois, pour qui est un peu patient , de fort jolies poses.










A défaut, les amateurs d'images s'orienteront vers les photos ciblées botanique. Impossible par contre de me rappeler si les pelouses sont ou non non accessibles au public: celles du jardin des plantes ne le sont pas (sauf dans le carré où fleurissent des spécimens de plantes "de saison") à la différence de celles du parc de Procé ou du parc floral de la Beaujoire.

dimanche 25 septembre 2016

Balade au parc de la Gaudinière (1)

Le parc de la Gaudinière est l'un des 100 parcs et jardins de la ville de Nantes. C'est d'ailleurs plus un parc qu'un jardin d'ailleurs car sa surface est supérieure à 12 hectares. 

Il possèdes 3 spécificités:
- celle d'être naturellement vallonné (à la différence par exemple du jardin des plantes) et boisé
- celle d'être véritablement traversé par un cours d'eau (là aussi à la différence du jardin des plantes):  le ruisseau de la Patouillerie qui se jette dans le  Cens lequel, à peu de kilomètres joint ses eaux à celle de l'Erdre...
- celle d'être le parc le plus riche en bulbes de fleurs qui sont éparpillés un peu partout et notamment dans la pelouse centrale qui offre un joli nuancier de tons jaunes & blancs au printemps.

Pas de plantes à bulbe fleuries sur les images qui suivent, juste 3 "moments" qui jalonnent le parcours de celui qui remonte le cours du ruisseau que l'on peut franchir deci-delà... voire s'installer sur quelque grosse pierre plate pour mieux observer le manège des canards, les cygnes restant en général dans la partie basse du parc, là où le ruisseau a été aménagé en un petit lac.

samedi 24 septembre 2016

Retour sur les expositions... "Posture Imposture" à l'espace Cosmopolis

Un titre pour le moins surprenant (que je ne comprends toujours pas*) mais qui correspond un regard autre que celui porté habituellement sur les phénomènes migratoires.
La photographe a en effet effectué un rapprochement entre le phénomène migratoire ancien des oiseaux et celui  récent des des migrants.  Elle s'est donc rendue sur les lieux emblématiques de passage des migrants mais en demandant à un certain nombre d'entre eux de porter un "masque" d'oiseau afin de faciliter le rapprochement avec la notion d'oiseau migrateurs.Tel est l'objet de la présente exposition: présenter les photos ayant résulté de ces rencontres
Ainsi qu'elle le dit elle même " Mon approche, à la fois pudique et originale, les changeait des traditionnels journalistes qui viennent quotidiennement les interviewer, sans pour autant prendre le temps de s'intéresser à eux"
En fait, j'ai trouvé beaucoup plus parlant l'exposition au 1er étage et qui était consacrée aux 30 ans de présence de Médecins du Monde en Pays de la Loire. C'était une bonne manière de mettre à bas certains préjugés avec notamment quelques chiffres dont ceux-ci : les personnes d'origine immigrée représentent 11% de la population (beaucoup, beaucoup moins qu'au Koweit ou au Quatar), les personnes étrangères ne représentent que 6% de la population (chiffre stable depuis 1990) et celles en situation irrégulière sont estimées à 0.6% de la population.
* Même après avoir relu ce qui a été écrit au moment de l'exposition: http://www.terristoires.info/culture/posture-imposture-dannick-sterkendries-un-voyage-au-c%C5%93ur-des-jungles-deurope-2083.html  

vendredi 23 septembre 2016

Retour au Puy du Fou... les oiseaux



 Parmi les différents spectacles, il y avait le bal des oiseaux qui via un scénario centré autour d'une tour dans laquelle auraient été élevés des oiseaux mettait en scène des rapaces qui évoluaient au milieu des spectateurs auxquels il avait été demandé au préalable de rester le plus calmes possible et d'éviter les gestes brusques.

jeudi 22 septembre 2016

"La photographe" T2 de Kenichi Kiriki

Avec ce second volume, on reprend le même principe que pour le volume 1 sauf que cette fois-ci l'héroïne ne reste pas toujours à Tokyo car avec 3 autres membres de son club photo ils se préparent à tenter le "Koshien", un concours photo réservé aux lycéens. Ce sera l'occasion pour l'auteur de brosser quelques portraits de photographes et notamment d'essayer de faire comprendre la diversité des manières d'aborder la photo.
Pourquoi pas! Mais cette fois -ci j'ai saturé en lisant 3 fois quasiment les mêmes infos sur les endroits visités: 
- la version manga où l'un des personnages (en général la photographe) commente ce qu'elle voit ou ce qu'il y a à savoir,
- puis le récit de l'auteur du manga q
ui, pour préparercelui-ci, s'est rendu aux différents endroits, 
- et enfin le plan du site avec un descriptif des différentes choses qu'on peut voir et bien souvent qu'on a vu en lisant le manga...
Certes, comme on me l'a conseillé, je pourrais ne lire que deux versions sur les 3...Mais quel est l'intérêt dans ce cas? Dans un livre, une BD, saute t on des chapitres? 
Du coup, je ne sais pas trop si j'achèterai le T3 lorsqu'il sortira.
Mais comme il faut être honnête, voici un autre regard qui a été porté par un internaute sur ce manga.
"le lecteur est ainsi plongé à nouveau dans les quartiers plus ou moins célèbres de la capitale japonaise, afin d'y découvrir des recoins généralement méconnus.... diversité des lieux visités et des instants parfois fugaces immortalisés par les photos, mais aussi de l'apparition d'un fil rouge avec les qualifications pour le koshien de photos, ce qui permet de mieux présenter certaines autres figures du club qui viennent dynamiser un petit plus le récit....La prise d'importance des autres personnages gravitant autour d'Ayumi permet d'enrichir l'abord de la photographie, que ce soit en opposant argentique et numérique, en présentant quelques appareils et leurs composantes, en abordant des façons différentes de photographier (...). A travers tout cela, on ressent bien toute la passion de l'auteur pour la photographie.
La qualité première de Kenichi Kiriki reste toutefois cette faculté à nous faire ressentir en seulement quelques pages l'atmosphère unique, l'ambiance parfois chargée d'histoire d'un lieu, d'un objet. (...)
En résulte un récit qui, entre guide d'un Japon regorgeant de recoins méconnus et simple carnet de voyage dépaysant, reste un plaisir à parcourir, de préférence à petites doses pour bien prendre le temps de s'imprégner de chaque endroit...."

mercredi 21 septembre 2016

Le Puy du Fou (5)... quelques détails pour finir...

... tous tirés du village "Moyen-Âge" En réalité deux "rues" mais qui là aussi sont truffées de petits détails qui rendent l'ensemble quasi aussi vrai que si il avait effectivement existé à cette époque là.

De la belle ouvrage pour tous les corps de métiers actuels qui ont du apprécier de faire de la reconstitution à l'ancienne avec des matériaux modernes tout en conférant au tout une patine qui fasse ancien. Je pense notamment à la dernière photo, celle qui correspond à un pilier d'angle en bois sculpté.
Demain, retour à l'époque contemporaine, même si il sera beaucoup question du temps passé puisque une photographe se promènera dans des sites connus du Japon d'autrefois.

mardi 20 septembre 2016

Le Puy du Fou (4)... le village 1900

Il y a dans le parc, les zones à spectacle, avec parfois un village dont le style ne dépare avec celui du spectacle et au sein duquel oeuvrent des artisans et puis des zones autres, sans spectacle proprement dit et où on trouve de quoi faire ramener quelques souvenirs et se restaurer.

Tel est le cas du "village 1900" qui est truffé de petits détails que je vous laisse découvrir ...
Il y a l'enseigne des boutiques et les publicités sur les murs...









Mais aussi les lampes au sein des boutiques! Même la poste a joué le jeu en remettant en service une de ces vieilles boîtes aux lettres comme j'ai pu en voir dans mon enfance (même si je suis née bien après 1900!). Un vrai bonheur pour les photographes amateurs de petits détails de la vie d'autrefois!    




lundi 19 septembre 2016

Le Puy du Fou (3)... l'an 1000

Un peu plus tôt dans la journée, j'avais assisté au spectacle censé se dérouler autour de l'an 1000... avec là aussi un scénario teinté de religion. 

Il était donc un joli petit village chrétien dans le pays de Retz (qui ne s'appelait pas encore ainsi) où le seigneur local se préparait à épouser une jolie et gente dame, ce qui donnait l'occasion à tous les habitants du village (auquel un chasseur de loup avait rendu visite) de festoyer.
Las, 3 fois hélas, c'était oublier la menace que faisant peser sur toute les collectivités l'ennemi venu du Nord: le peuple des Vikings prêt à tout mettre à feu & à sang. 
Dieu merci St Philbert qui avait fait construire une abbatiale avant de mourir et d'être enterré au sein de celle-ci va leur apparaître et permettre aux villageois de gagner la bataille!
Parmi les effets spéciaux liés à ce spectacle, j'ai tout particulièrement apprécié de voir l'un des différents drakkars émerger au milieu de ce qui semble un petit cours d'eau -avant d'être de nouveau englouti par les eaux... jusqu'au spectacle suivant- et voir s'enflammer quelques unes des parties du village -dont on comprend, une fois le spectacle achevé- pourquoi elles ont un aspect noirci. Et oui, brûler deux fois par jour, même avec du feu de cinéma, ça laisse des traces!

dimanche 18 septembre 2016

Le Puy du Fou (2)... époque romaine

Parmi les grandes attractions du parc, il y a l'immense amphithéâtre romain où les spectateurs peuvent assister à une reconstitution des jeux sur la base d'un scénario très... catholique 
Adonc prenez place dans les gradins. Pour ceux et celles qui voudront faire des photos, ou tout simplement profiter du spectacle dans les meilleurs conditions, n'arrivez pas trop tard pour éviter d'avoir le soleil dans les yeux!
Le spectacle commence, comme il y a 2 000 ans, avec un défilé des animaux ou des nouveautés découvertes à l'époque voire des prisonniers qui sont enfermés dans les sous-sols, au milieu de la piste. J'ai retenu les oies... bien connues à l'époque mais qui sont à la fois un clin d'oeil aux oies du Capitole mais aussi à l'une des spécialités du département qui produit beaucoup de produits à base de canards et d'oies. Et oui, Challans est l'une des grandes villes vendéenne.
Puis on assiste à un spectacle avec des gladiateurs, avec ce qu'il faut de bagarres, de cris et de (faux) sang pour qu'on puisse un peu s'y croire vraiment (surtout les enfants).
Comme on est en terre vendéenne (un département beaucoup plus catholique que la Sarthe) , à un moment, ceux et celles qui font le ménage sur le sable souillé de la piste, dessinent le symbole d'un poisson. Ce qui a le don de mettre en colère celui qui organise les jeux, surtout lorsque l'un de ses soldats prend la défense des fauteurs de trouble, notamment parce qu'il est amoureux d'une belle femme fraîchement convertie. La sanction tombe... si tu veux sauver ta vie, celle de cette femme et de ses compagnons prisonniers comme elle, tu dois gagner la courses de chevaux qui va commencer sous peu.

Et bien sur, ce soldat qui a suscité l'ire de l'organisateur des jeux est vêtu de blanc et il sera le seul à conduire un attelage de chevaux blancs. Et bien sur, au terme d'une course digne de Ben Hur, il va gagner.
Personnellement je tire mon chapeau à ceux et celles qui, quel que soit le spectacle, 2 ou 3 fois par jour durant toute la saison rejouent le même scénario! Au bout d'un moment ils doivent être ravis quand la météo joue les trouble-fête.

samedi 17 septembre 2016

Le Puy du Fou (1)

Pendant quelques jours il y aura toute une série de vieilles photos réalisées lors de ma seconde visite du Pyu du Fou (85) en septembre...2010. Oui, il y a 6 ans déjà! Il était plus que temps que je les retravaille n'est ce pas. A défaut de retourner y faire un tour. Peut-être en 2017...
En attendant voici ces vieilles images d'abord ciblées tout d'abord sur la signalétique très spécifique mise en place pour se repérer sur le site qui est très vaste. Une signalétique que les concepteurs du parc ont cherché à personnaliser en fonctions des différentes thématiques du parc: Rome, An 1000,  1900 etc...
Ci dessus, on renvoie à la fois au post Moyen-Âge...même si le spectacle du bal des oiseaux fantômes était très fortement inspiré des activités de fauconnerie telles qu'elles étaient pratiquées du temps des seigneurs.
Signalétique générale... mais aussi signalétique particulière comme celle réservée aux "petits coins" . Pas sure que les étrangers habitués au classique et quasi international "WC" comprennent que dans la partie consacrée à la Rome antique, ce qu'ils cherchent se cache bien derrière le mot du panneau ci-dessous. Pas sure non plus que certains visiteurs bien français connaissent le mot si je me fie aux énormités que je peux lire parfois sur le Net. Mais ceci est une autre histoire...

vendredi 16 septembre 2016

Retour sur les expositions: "Voyage dans les collections"...

... du musée Dobrée.
Il y a quelques années maintenant que le musée Dobrée est fermé*. Au départ c'était pour une durée limitée, le temps d'effectuer de gros travaux avec notamment un nouveau bâtiment au sein du jardin** et la construction d'un miroir d'eau. Sauf que suite à un recours contre le permis de construire, le projet a été annulé et doit être revu... le nouveau projet devrait être choisi en juin 2017, pour un début de travaux en 2019 et une réouverture en 2021! 10 ans quand même!
Et du coup les collections qui avaient été remisées en sécurité dans différents lieux du département n'étaient plus du tout visibles. Gênant quand au sait que l'un des autres grands musée de l'agglomération, celui des Beaux-arts, est lui aussi en travaux. Et dommage pour les amateurs d'objets du moyen âge (et même avant)  asiatiques et autres (dont le fameux reliquaire qui contenait le coeur de Anne de Bretagne) souvent liés à l'histoire du département mais venant aussi de beaucoup plus loin car Thomas Dobrée était un fabuleux collectionneur d'objet issus des 5 continents.
Conscient de ce manque, le département a décidé de présenter, de façon gratuite, au sein de l'ancien auditorium du musée une petite partie des anciennes collections (environ 350 œuvres) via un parcours pédagogique fort bien conçu. Visite un peu improvisée, à l'occasion de laquelle je n'ai photographié aucune pièce. Ne reste plus qu'à y retourner avant qu'il ne referme ses portes pour une durée indéterminée afin de présenter une nouvelle étape parmi les pièces choisies. Les œuvres actuellement visibles sont en effet le seconde version de ce "Voyage dans les collections"
* Depuis 2011
** L'esemble "Dobrée" comprend le manoir principal (avec la fameuse tour Dobrée tout en haut de laquelle Thomas Dobrée avait projeté d'installer son bureau) où étaient exposé l'essentiel des collections, le manoir de la Touche (plus destiné aux réceptions officielles) et le bâtiment "moderne" où les collections archéologiques - dont une momie de chat- étaient visibles.

jeudi 15 septembre 2016

Retour sur les expositions...Autoportraits: de Rembrandt au selfie

Lors d'un petit séjour à Lyon, la météo n'incitant guère à la promenade, j'avais prévu de retourner voir les collections permanentes du Musée des Beaux-Arts... sauf qu'il y avait cette exposition temporaire. Une occasion idéale de voir des oeuvres que je n'irai jamais voir dans les musées où elles sont habituellement exposées: la "Staatliche Kunsthalle" de Karlsruhe et les "National Galleries of Scotland" à Edimbourg. Et je n'ai pas regretté d'avoir changé de programme car le contenu réel de l'exposition correspondait bien à son sous-titre, sans pour autant miser avant tout sur une simple évolution chronologique.
En très résumé, au fil des siècles, l'approche de l'artiste (d'abord le peintre puis, à compter du XIXème siècle, le photographe) a évolué. D'abord centré sur son regard proprement dit, l'artiste s'est ensuite positionné comme un homme au travail, dans son atelier, avant d'étendre sa représentation en mettant en scène le milieu dans lequel il évolue (et achète ses oeuvres) mais aussi son intimité familiale ou amicale (ceux et celles qu'il considère comme ses amis). Les évolutions les plus récentes, voient les artistes peintres privilégier, non plus l'auto-portrait idéalisé de l'artiste mais se représenter en tant que individu mortel (d'où les nus parfois très réalistes et pas forcément flatteurs) et aussi les portraits "en creux" où ils n'existent que via quelques traits stylisés ou bien encore les objets de leur environnement.


mercredi 14 septembre 2016

"Les rêveries du gourmet solitaire" de Taniguchi & Kusumi

On prend les mêmes (dessinateur & scénariste) et on recommence à balader notre "gourmet solitaire" dans d'autres quartiers de Tokyo et d'autres villes du Japon. Autant de prétextes pour amener ce fin gourmet (même si régulièrement il a plus le comportement d'un gourmand en ayant les yeux plus gros que le ventre!) à tester moult petits restaurants servant de la cuisine japonaise... ou étrangère (même si cette dernière est parfois très adaptée à la sauce japonaise)
Petite réserve toutefois: ces rêveries, aussi cultivées soient-elles, sont à la longue un peu répétitives. Pour reprendre ce qu'a écrit un commentateur: " les pérégrinations d’un homme qui cherche à se restaurer et qui, après moult hésitations, nous décrit avec détails les plats qu’il déguste." ... sachant que le héros ne boit pas d'alcool et un repas sans riz, pour lui, ce n'est souvent pas un vrai repas.
Et oui, le schéma est à la longue répétitif: le héros sort d'une visite chez un client, il a un petit creux et cherche à manger quelque chose. Soit il connait le quartier pour y être venu autrefois, soit il se rappelle des conseils donné par un client, soit il part à l'aveuglette et finit par en choisir un, avec appréhension car il ne veut en aucun cas se faire remarquer au milieu des habitués.Très important ça! Et une fois entré, il finit par essayer, une chose, puis une autre et se raviser en en ajoutant encore une... au point bien souvent de laisser des restes tellement il est lesté! Mais il a tout goûté et souvent tout approuvé!
Parmi toutes ses balades culinaires, j'ai eu une petit coup de coeur pour celle à Tottori, pas tant pour le menu que parce qu'il est question de Shôji Ueda dont l'essentiel de la carrière photographique s'est déroulée dans les dunes de Tottori.

mardi 13 septembre 2016

C'est quoi cette drôle de "pièce"?

Quand j'ai posé la question sur Facebook, il faut croire que j'ai des amis futés car ils ont très vite deviné ce que c'était.
Plus vite que moi en tout cas qui a d'abord pensé à une pièce dans un bâtiment, avec de drôles d'ouverture... celles-là même qui ont mis mes amis sur la piste d'un instrument de musique vu de l'intérieur: une contrebasse.
Photo Mierswa & Kluska