mercredi 31 mars 2010

Le jeu du chat et de la souris...

... tel pourrait être le sous-titre du film de René Clément: "le passager de la pluie" qui est revenu en mémoire l'autre jour après avoir constaté que, tout comme Mélie/Marlène Jobert à qui Harry Dobbs/Charles Bronson le fait remarquer: le bout de mes doigts alors même que j'ai amplement atteint l'âge adulte, était en piteux état et ressemblait plus à ceux d'une petite fille.

Mais il faut se méfier des apparences et dans ce film, beaucoup de choses sont trompeuses. Ainsi la manière dont les personnages sont montrés: Si Charles Bronson est assez conforme à lui même, Anny Cordy, alors cataloguée chanteuse belge rigolote (le film date de 1970) tient un rôle sérieux. De même Marlène Jobert qui est fort éloignée de la Rita de "il ne faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des enfants sauvages".
C'est elle Mélie. En fait Mélie est le diminutif du prénom que lui a finalement donné son père suite à une erreur de l'officier d'état civil qui avait commencé à écrire Mélanie avant de transformer en Mélancolie. Et il lui va fort bien ce prénom même s'il cache une nature beaucoup plus forte que pourrait le laisser penser sa menue silhouette qui pourrait être comparée à celle d'une petite souris.
Le chat, c'est Charles Bronson. Un homme mystérieux, dont on finira par apprendre qu'il est colonel dans l'armée américaine, qui cherche un sac de voyage que Mélie a caché après avoir tué un homme qui l'avait violée avant qu'elle ne le tue et ne dissimule son corps sur la plage.

Mais ce sac et cette intrigue s'apparentent plus au Mc Guffin cher à Hitchcoock. L'essentiel est ailleurs: dans les relations de cet homme et de cette femme qui ne se connaissent pas au début mais vont apprendre à s'apprécier.
La "petite souris" est beaucoup plus forte que ne le croit "le "chat". Il a compris ce qu'elle a vécu avec "le passager de la pluie", en fait un violeur récidiviste, mais aussi les relations qu'elle entretient avec son mari, pilote de ligne dont elle connaît fort bien les nombreuses infidélités, notamment avec celle qui se dit sa meilleure amie. Mais il sera fort surpris du comportement qu'elle adopte, pour "se protéger", en certaines circonstances. Il finira par s'attacher à elle au point d'aller la sauver lorsqu'elle ira se frotter au "milieu" parisien.

Et si à la fin du film, ayant retrouvé le sac fort convoité il s'en repartira, on peut penser -voire espérer- pendant un temps que, bien que mariés l'un et l'autre, dans d'autres circonstances leurs relations auraient pu évoluer tout autrement.

mardi 30 mars 2010

Quelques nouvelles du travail

Si, si quelques nouvelles du travail!
En effet depuis le 1er janvier, et dans l'attente de la création début avril des Agences régionales de la santé, une partie de l'Administration pour laquelle je travaillais et se consacrait aux affaires sociales et à celles relatives à la santé, a regroupé les services traitant de la cohésion sociale avec une autre Administration axées sur les sports.
Interdiction de penser qu'il s'agit là de l'alliance de la carpe et du lapin... même si dans les 1ers temps c'est aussi ce que j'ai pensé! Non, c'est ramener le sport au seul "sport de haut niveau" alors qu'en fait depuis un certain nombre d'années ce Ministère se préoccupe plus du "sport pour tous".
Alors je ne ricane plus en voyant aux JO (non pas "Jeux Olympiques" mais "Journal Officiel") à côté des AMM (Autorisations de Mise sur le Marché pour les médicaments) que je dédaigne désormais des textes tels que ceux qui suivent:

Arrêté du 15 mars 2010 portant création de la mention «plongeon»
Et certains jours je me dis qu'effectivement c'est dans un autre monde que nous avons basculé...

Arrêté du 15 mars 2010 portant création du certificat de spécialisation «nage avec palmes»
... où là c'est plus le sentiment qu'il faut non seulement parfois bien savoir nager mais être bien équipé sous peine de couler...

Arrêté du 5 janvier 2010 portant création du certificat de spécialisation «cerf-volant»
... parce que qu'elles que soient les circonstances il faut savoir prendre un peu de recul

lundi 29 mars 2010

changement d'horaire

Je hais les changements d'horaire que ce soit :
- au printemps: une heure de sommeil en moins! Ce n'est pas que je sois née sous le signe de la marmotte mais je trouve que ça n'apporte rien. En plus il fait de nouveau nuit quand il faut se lever. Comme si ça n'était pas déjà assez difficile de quitter la tiédeur du lit! Piètre consolation, d'ici quelques temps je pourrais de nouveau prendre le petit déjeuner en regardant le soleil se lever sur la Loire.
- à l'automne: certes une heure de sommeil en plus (et encore, une seule fois!) mais du coup il s'avère très vite qu'il faut quitter le boulot de nuit. Beurk! Et du coup c'est vraiment le signal de l'entrée en hiver pour 4 voire 5 très longs mois! Bon d'accord, là aussi je peux récupérer quelques petits déjeuners avec le soleil qui se lève.

La question est maintenant: quelques petits déjeuners pris en regardant le soleil sur la Loire compensent-ils la fatigue de l'acclimatation à un nouveau rythme de sommeil (on compte en moyenne 45 jours, soit près de 3 mois sur une année!)
Plus je vieillis et bien que n'ayant plus de jeunes bambinos à charge et plus je pense que NON!

dimanche 28 mars 2010

la foule

Ce couple qui se retrouve séparé par la foule, c'est le thème d'une chanson d'Edith Piaf qui me rendait très triste lorsqu'enfant je l'écoutais.

http://www.dailymotion.com/video/x1oz61_edith-piaf-la-foule_creation

Une histoire qui, d'une certaine manière correspondait un peu à la sienne, elle qui avait rencontré, un peu par hasard, l'un des hommes qui a beaucoup compté pour elle, avant de le perdre par l'un de ses autres hasards, qui veulent que ce que l'on pense initialement être une chance (ou une malchance) s'avère au final être le contraire.

Je revois la ville en fête et en délire
Suffoquant sous le soleil et sous la joie
Et j'entends dans la musique les cris, les rires
Qui éclatent et rebondissent autour de moi
Et perdue parmi ces gens qui me bousculent
Étourdie, désemparée, je reste là
Quand soudain, je me retourne, il se recule,
Et la foule vient me jeter entre ses bras...

Emportés par la foule qui nous traîne
Nous entraîne
Écrasés l'un contre l'autre
Nous ne formons qu'un seul corps
Et le flot sans effort
Nous pousse, enchaînés l'un et l'autre
Et nous laisse tous deux
Épanouis, enivrés et heureux.

Entraînés par la foule qui s'élance
Et qui danse
Une folle farandole
Nos deux mains restent soudées
Et parfois soulevés
Nos deux corps enlacés s'envolent
Et retombent tous deux
Épanouis, enivrés et heureux...

Et la joie éclaboussée par son sourire
Me transperce et rejaillit au fond de moi
Mais soudain je pousse un cri parmi les rires
Quand la foule vient l'arracher d'entre mes bras...

Emportés par la foule qui nous traîne
Nous entraîne
Nous éloigne l'un de l'autre
Je lutte et je me débats
Mais le son de sa voix
S'étouffe dans les rires des autres
Et je crie de douleur, de fureur et de rage
Et je pleure...

Entraînée par la foule qui s'élance
Et qui danse
Une folle farandole
Je suis emportée au loin
Et je crispe mes poings, maudissant la foule qui me vole
L'homme qu'elle m'avait donné
Et que je n'ai jamais retrouvé...

Pour conclure cette anecdote sur la chanson créée en 1957 et dont les paroles (beaucoup l'ignorent sont de Michel Rivgauche. Pendant sa tournée en Argentine, Edith Piaf avait écouté Que nadie sepa mi sufrir (et qui porte aujourd'hui le titre Amor de mis amores dans ses reprises, paroles originales de Enrique Dizeo et musique de Ángel Cabral), et qui a donné naissance à La Foule .

vendredi 26 mars 2010

... c'est le nom d'une fleur...

Quand Pierre Brasseur/Frédérick Lemaître rencontre Arletty/Garance sur le Boulevard du crime (tel que l'imaginait Marcel Carné) et que Jacques Prévert participe aux dialogues, cela donne ce genre d'échanges, pleins de séduction et d'humour

http://www.youtube.com/watch?v=UJIIrguLzDw

"J'm'appelle Garance, c'est l'nom d'une fleur"

En fait, la garance est l'unique plante porteuse dans le monde végétale du pigment rouge. C'est à cause d'elle que tant de soldats sont morts au début de la guerre 14/18 avec leurs pantalons rouges si voyants (avant que l'état-major ne réagisse enfin en les dotant de l'uniforme "bleu horizon" )
Garance, symbole de "mort" mais aussi de "séduction" car elle sert encore aujourd'hui semble t il de base à beaucoup de rouges à lèvres, dont le fameux "Rouge baiser".

A noter que dans cet extrait du film, il y a notamment la dernière réplique de Garance à Frédérick le séducteur qu'elle éconduit ainsi:
"Paris est tout petit comme ceux qui s'aiment comme nous d'un aussi grand amour"
C'est sur ce même boulevard que Jean-Louis Barrault/Baptiste, le mime qui aime Garance, et qu'elle aime aussi (mais il en a épousé une autre) après leur seule et unique nuit d'amour la perdra à jamais, noyée dans la foule.

jeudi 25 mars 2010

Garance...

c'était son nom dans "les enfants du Paradis" qu'elle a tourné alors qu'elle avait déjà une quarantaine d'années. Et quand on la voit on comprend que bien des hommes aient craqué pour elle...

Dans la vraie vie, elle savait ce qu'elle voulait et bien au delà du "atmosphère, atmosphère..." de "Hôtel du Nord" lancé d'une voix gouailleuse à Louis Jouvet elle avait parfois le sens de la répartie, même dans des conditions difficiles comme quand il lui a été reproché sa liaison avec un officier de la Wehrmacht, elle qui à 20 ans et au sortir de la première guerre mondiale avait demandé initialement à s'appeler non Arletty mais Victoire de la Marne

Mon coeur est à la France, mais mon cul est à moi...

Je n'ai jamais voulu avoir d'enfants, de peur de faire un petit soldat, un militaire, un tueur. On n'est jamais sûrs...
Cacher son âge, c'est supprimer ses souvenirs.
Certains ne sont jamais seuls ils sont toujours accompagnés de leur connerie.

Pour moi la plus belle reste quand même celle-ci:

L'amour, l'amitié, c'est surtout rire avec l'autre, c'est partager le rire que de s'aimer.

mardi 23 mars 2010

... Eine kleine Nacht Musik...

...une de celles qui réveillent au petit matin.
Rien à voir avec Mozart mais plutôt le contre-coup de la journée tendue d'hier à laquelle pourrait bien en succéder une du même style.
D'où cette "petite musique nocturne" dont il y a peu à espérer, sauf qu'un peu de soleil la dissipe.

lundi 22 mars 2010

Quelques heures de lecture

Ci-après, quelques trouvailles ou retrouvailles du week-end dernier.

"La source et la sonde" ce sont des retrouvailles puisque je l'avais lu initialement en pré-publication, il y a bien longtemps de cela.
Cyann a, comme bien souvent les héroïnes de Bourgeon, un fichu caractère inversement proportionnel à ses formes. Mais de livre en livre elle apprendra l'humanité. Oui, le cycle en comprend 4 (non compté le hors série). Ne me reste plus qu'à acheter les 3 volumes suivants, histoire de mieux comprendre son évolution car la suite de l'histoire je ne la connais que via les séances où j'ai feuilleté les BD debout dans les rayons.
Là le tome 1 vient de ressortir chez 12bis qui offre une particularité aux ouvrages parus chez lui dans lui. Mais laquelle?

Lulu je l'attendais depuis des mois en patientant via la lecture du blog de Etienne Davodeau. J'y ai découvert un homme qui ne vit pas très loin de chez moi puisqu'il réside dans les Mauges: un ligérien donc.
Autant l'avouer, si j'ai attendu une petite semaine pour l'acheter, c'est une BD que j'ai lue sur un parking, dans la voiture, afin de savoir ce qui était vraiment arrivé à Lulu après qu'elle soit partie en stop. J'avais très peur pour elle car je gardais le souvenir qu'à la fin du volume 1, il y avait une morte dans la maison de Lulu où ses amis s'étaient rassemblés pour essayer de comprendre ce qui avait bien pu se passer.
Lulu, un graphisme dont je ne raffole mais mais une palette chromatique qui ne plait, un dégradé d'ocres et de bleu (même si ce sont des couleurs que je ne porte pas) qu'il partage avec le 3ème auteur qui réalise lui aussi ses BD à partir d'aquarelles.

Cette fois-ci, Ferrandez est parti d'un texte de Camus, une nouvelle, où les héros parlent peu. Et pourtant, même avec juste des dessins, cela ne pose aucun problème de comprendre tout ce qui est "dit".
Ferrandez dont il faudra que j'achète les dix volumes des "carnets d'Orient". Les dix? Non, les 9 car en bonne logique j'ai commencé par acheter le dernier volume, paru l'an dernier, celui qui clôt l'histoire de cette famille de Français venue en Algérie au début du 19ème siècle et dont Ferrandez a raconté l'histoire pendant 22 ans.
Une histoire, même si le point de départ est la fascination exercée par lui par les dessins réalisés par Delacroix, qui est un peu la sienne puisque Jacques Ferrandez est né à Alger en 1955.

samedi 20 mars 2010

Je vous aime

Tout juste une semaine aujourd'hui que sa mort a été annoncée. Je n'ajouterai pas un énième hommage en racontant ce que furent sa vie, ses engagements, sa contribution à la chanson française...

Non, ce sera juste via une chanson parmi celles qui m'ont marquée. Pas "la montagne", ni "Potemkine" ni "Aimer à perdre la raison" ou que serais-je sans toi" ou "ma France". Ni même "nuits et brouillards" qui fût pourtant la chanson avec laquelle je l'ai connu, un peu avant je n'entende celle qui reste ma préférée, même si elle n'est pas la plus connue.
Elle figurait sur le seul disque vinyle que j'ai eu de lui et dont j'ai écouté et re-écouté bien souvent sur la chaine Hi-Fi de mes parents quand ils étaient absent. Reste l'image de la pièce inondée de soleil, les paroles et le son du saxophone qui me troublait beaucoup.
Un bel hommage à la femme , au plaisir féminin, au couple, à l'amour...

http://www.dailymotion.com/video/x5oswt_je-vous-aime-ferrat_music

Pour ce rien cet impondérable
Qui fait qu'on croit à l'incroyable
Au premier regard échangé
Pour cet instant de trouble étrange
Où l'on entend rire les anges
Avant même de se toucher
Pour cette robe que l'on frôle
Ce châle quittant vos épaules
En haut des marches d'escalier

Je vous aime, Je vous aime

Pour la lampe déjà éteinte
Et la première de vos plaintes
La porte à peine refermée
Pour vos dessous qui s'éparpillent
Comme des grappes de jonquilles
Aux quatre coins du lit semés
Pour vos yeux de vague mourante
Et ce désir qui s'impatiente
Aux pointes de vos seins levés

Je vous aime, Je vous aime

Pour vos toisons de ronces douces
Qui me retiennent me repoussent
Quand mes lèvres vont s'y noyer
Pour vos paroles démesure
La source le chant la blessure
De votre corps écartelé
Pour vos reins de houle profonde
Pour ce plaisir qui vous inonde
En long sanglots inachevés

Je vous aime, Je vous aime

vendredi 19 mars 2010

Quelques mots d'Audiard

Pour commencer, cet auto-portrait:
"J'ai été enfant de choeur, militant socialiste et employé de bistrot. Te dire si j'en ai entendu, des conneries."

Et ensuite quelques morceaux choisis tirés du film "Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages" d'où provenait la phrase citée dans le précédent billet.

« J'm'appelle Rita. J'suis drôlement bien foutue et vachement intelligente. Vous autres, j'sais pas c'que vous aimez – les œufs au plat, Teilhard de Chardin ou le rythm and blues – moi c'est les sous. »

« Mais attention, hein : j'ai bon caractère mais j'ai le glaive vengeur et le bras séculier ! L'aigle va fondre sur la vieille buse !
– C'est chouette comme métaphore, non ?
– C'est pas une métaphore, c'est une périphrase.
– Oh, fais pas chier.
– Ça, c'est une métaphore ! »

"Une fille qui fait 95 de tour de poitrine et 32 de tour de tête ne peut pas vraiment être mauvaise. Elle peut seulement être légèrement sotte."

"Messieurs, si je vous ai arrachés à vos pokers et à vos télés, c’est qu’on est au bord de l’abîme. La maladie revient sur les poules. Et si j’étais pas sûr de renverser la vapeur, je vous dirais de sauter dans vos autos comme en 40. Le tocsin va sonner dans Montparnasse. Il y a le choléra qu’est de retour. La peste qui revient sur le monde. Carabosse a quitté ses zoziaux. Bref, Léontine se repointe. Bon, je récapitule dans le calme : on la débusque, on la passe à l’acide, on la dissout au laser et on balance ce qui reste dans le lac Daumesnil."

"Je pourrais pas vivre aux Indes. je dis les Indes comme je dirais la Chine ! C’est la même misère tout ça ! ... Je suis sûr qu’un jour aux Indes, y mangeront les touristes... comme ça... sans méchanceté... un coup de fringale. Pareil en Chine, vous verrez qu’y ne boufferont pas toujours que du riz en Chine... Y tourneront voraces."

jeudi 18 mars 2010

Deux images pour sourire... et un jeu

Avec la 1ère image, j'espère que Myosotis (que je sais gourmande et qui a vécu des années en Italie) ne filera pas illico vers le réfrigérateur... Quoique les vrais amateurs de cette pâte au goût d'enfance la conserve à température ambiante pour lui garder cette consistance bien particulière...

Avec la seconde image qui m'a laissée fort perplexe parce que pour moi cette capacité à faire jurer les piétons même les plus courtois, était innée, un petit jeu:

Qui est l'auteur de cette phrase et dans quel film est-elle prononcée?

"Un pigeon c'est plus con qu'un dauphin. D'accord, mais ça vole"

NB: Interdiction de s'aider d'un moteur de recherche (que je ne citerai pas!) car ce serait trop facile.

mercredi 17 mars 2010

Post-Scriptum*

* En fait ce mot, il faut le lire au pluriel car il renvoie à 3 billets:

http://un-chat-passant-parmi-les-livres.blogspot.com/2010/03/ne-plus-fumer.html

Dans ce billet là, daté du 4 mars, il était question d'une campagne anti-tabac, sauf que... Sauf que si j'avais été une bonne élève, j'aurais lu plus régulièrement la presse en ligne et je n'aurais jamais écrit ce billet car voilà ce qui figurait dans l'édition du journal "le Monde" datée du 27 février:

"Comment faire un tabac avec une campagne "fantôme"

La campagne antitabac qui a fait le tour du monde médiatique... n'existait pas. Tout a commencé mardi 23 février, avec la publication en "une" du Parisien de deux photos qui jouent la provocation, présentant de jeunes fumeurs à genoux devant des adultes dans une position à connotation sexuelle. Une campagne publicitaire qui "fait scandale", selon le quotidien. L'information est reprise sur TF1, France Inter, les Guignols de Canal+, "C dans l'air" de France 5, et même le New York Times et la chaîne publique chinoise CCTV..."

Et ce n'est pas de savoir que d'autres ont pu se faire piéger qui me console... D'autant que je sais très bien que j'ai de nouveau du retard dans sa lecture.

http://un-chat-passant-parmi-les-livres.blogspot.com/2010/03/jeanloup-sieff-1.html

Du second billet, paru le 9 mars, je suis beaucoup plus fière car deux jours plus tard un ami m'a signalé la photo de couverture de cette revue qu'il m'arrivait de lire, comme beaucoup d'autres, dans les salons de coiffure et autres salles d'attente. Je l'ai feuilleté. Si! J'ai osé! Et constaté que la "peoplisation" y fait là aussi des ravages et que l'exploitation du malheur d'autrui a encore de beaux jours devant elle.

A propos d'exploitation... Je me suis sentie hier comme une humeur de pigeon plumé. Au sujet de la suite de ce billet-là:

http://un-chat-passant-parmi-les-livres.blogspot.com/2010/03/pressentiment.html

Pourquoi? A cause de la manière dont se sont déroulées les choses. J'épargnerai les détails d'un nième récit d'un internaute mécontent de son fournisseur d'accès pour arriver à la conclusion: la facture: 110€... pour un peu moins d'une heure d'intervention... dont l'horaire pourtant fixé de manière certaine a été décalé à deux reprises hier ... et qui n'a pas permis de régler le problème du PC source de tous ces ennuis !

Mais ce qui m'a surtout agacée ce sont ces commentaires de l'opérateur de Orange et du technicien envoyé par lui: "Vous allez recevoir une facture, c'est déductible des impôts". Je me suis contentée de signaler que "Oui je connais, je travaille justement dans le secteur dit des aides à la personne" en pensant très fort "Et comment ils font ceux qui ne paient pas d'impôts pour faire face à cette facture bien gonflée, justement parce que vous jouez sur ce "remboursement " pour faire avaler la pilule?"

Mais je n'ai finalement rien ajouté, trop contente de récupérer ma connection internet et puis dehors il faisait beau, doux... ça aide!

lundi 15 mars 2010

...Le vieux tilleul...

Le tilleul, c'est, comme tous ceux et celles nés entre le 11 et le 20 mars et le 13 et le 22 septembre son arbre "totem", du moins dans l'astrologie gauloise. Est-ce pour cela que j'ai toujours eu une certaine tendresse pour cet arbre.
A moins que ce ne soit en souvenir de ce superbe tilleul de mon enfance, celui planté au milieu de la cour d'école et sous lequel on tendait de grands draps blancs pour en éviter que ne soient souillés les inflorescences que nous ramassions en prévision des tisanes de l'hiver. Cette odeur-là restera toujours pour moi une odeur d'enfance, de celles qui, lorsque je les détecte, me font arrêter sur place, fermer les yeux et respirer l'air avec délectation.

Ce tilleul-là a disparu, remplacé par un immeuble.
Lui... Lui, à 86 ans il est toujours présent, de plus en plus voûté (je dois désormais me pencher pour l'embrasser) avec l'ouïe qui baisse, la vision qui se dégrade et surtout la mémoire qui flanche, de plus en plus, au point de répéter les mêmes annecdotes, les mêmes phrases lors d'une conversation... au point que je n'ose même plus le lui faire remarquer. A quoi bon, cela ne ferait que l'angoisser.
Alors les conversations que nous avons encore et qui deviennent de plus en plus rares ne concernent plus que la météo, les enfants, les faits-divers anodins, en évitant soigneusement les sujets qui fâchent. Et il en sera de même aujourd'hui.
Peut-être est-ce cela de vieillir quand on est un enfant, apprendre à écouter à son tour comme nos parents nous écoutaient lorsque nous étions petits, quitte à entendre plusieurs fois les mêmes choses qui pour nous étaient primordiales et pour eux futiles, mais ils prenaient le temps de le faire parce qu'ils savaient que c'était important pour nous

dimanche 14 mars 2010

Pressentiment?

Est-ce un pressentiment qui a fait que samedi j'écrivais sur l'idée de tourner la page? Parce que mine de rien il y a comme un "lézard" avec le blog, me voilà revenue à ce temps anti-déluvien, celui des débuts d'internet, voire des débuts de la téléphonie.
Et oui, "at home", il n'y a plus que téléphone illimité -pas trop grave finalement puisqu'il reste les portables- plus de télévision (pas grave non plus vu que c'est plus la poussière qui se pose sur les touches que nos doigts) et surtout d'internet. Et ça c'est nettement plus emm***, pardon: gênant.

Explication: il était une fois une demoiselle dont les touches du portable devenaient les une après les autres lunatiques puis récalcitrantes (juste après la fin de la garantie sinon ce n'est pas amusant). D'où l'achat d'un nouveau portable (et oui, en hiver il est quand même plus confortable de surfer bien au chaud dans son lit, sans fil, que coincé devant un bureau).
Sauf que la connexion internet rechignait beaucoup à se mettre en place. D'où l'intervention du grand frère plus doué en informatique... Beaucoup plus doué d'ailleurs puisqu'il a semble-t-il accédé une zone accessible aux seuls techniciens du fournisseur d'accès... Et tout a "planté". Moralité il va falloir attendre demain soir pour qu'un technicien essaie de tout remettre au carré.

Et en attendant, surprise: au travail, j'avais déjà noté que Dame @nn@ ne pouvait pas répondre aux billets. En fait si, c'est un peu plus complexe, sous le nom de l'administratrice, impossible de déposer le moindre "commentaire" Par contre il est possible de déposer des commentaires à ceux déposés sur les billets de "...un chat..."... mais en se présentant comme une internaute de passage, une @nn@ inconnue dont les billets doivent être validés au préalable par ... @nn@ l'administratrice du blog sinon: "Oust, du vent, au large, dégagez!"

Et présentement là ça va être le test: les nouveaux billets passent-ils???
Mystère et boule de gomme!

samedi 13 mars 2010

...Tourner la page...

Cela fera deux ans le 12 mai prochain.

http://un-chat-passant-parmi-les-livres.blogspot.com/2008/05/pourquoi-comment.html

Au départ... ah au départ... par rapport à la raison d'être de ce blog, il y avait ce qui pouvait s'écrire ... et ce à quoi il répondait réellement.

Depuis... depuis beaucoup d'eau a coulé sous les ponts, normal pour quelqu'un qui vit dans une ville installée sur les bords d'un grand fleuve. En fait pas mal de choses ont changé et la finalité première n'a plus raison d'être. Alors il convient à défaut d'arrêter, d'évoluer. Et notamment de ne plus avoir ces pressions liées à la notion de "billet du jour" de "fils entre les billets".

Alors non pas comme Caphadock qui semble-t-il arrête (Arlettart le convaincra d'elle de n'en rien faire?) ou pris par d'autres obligations comme Malaussen qui publie beaucoup moins, ce sera sans doute la piste de Myosotis et de Verveinecitron que je suivrai, il n'y aura plus de billet quotidien.

Peut-être cela me laissera t il alors le temps de me consacrer de nouveau à des occupations que j'ai mises un peu en "stand by" depuis disons 5 mois: lire, aller au cinéma, trier et traiter les photos réalisées ... et trouver l'inspiration de nouveaux billets.

Et j'oubliais l'essentiel: aller sur les blogs amis que j'ai un peu, non beaucoup négligés, ces derniers temps . Et pourtant, sans eux, ce blog n'existerait sans doute pas à ce jour.

Il est temps, après plus de 620 billets de lui faire prendre un autre envol.

vendredi 12 mars 2010

Autour d'une image

Au départ il y a ce tableau de Georges Seurat: "les poseuses" qu'il a réalisé pour répondre à certaines critiques relatives à sa peinture réputée "froide". Il convient d'y relever deux choses:
- le tableau qui figure en arrière plan "un dimanche après-midi sur l'île de la grande Jatte" qui est l'une des 7 grandes toiles que le peintre a réalisées durant sa courte existence
- le fait qu'il a représenté 3 fois le même modèle dont il existe 3 esquisses dites "la poseuse de dos", "la poseuse de profil" et "la poseuse de face".

C'est cette dernière qui est intéressante car elle a été prise comme source d'inspiration par au moins deux artistes, deux photographes.
Et c'est là l'un des immenses avantages du net qui a permis de comprendre pourquoi en voyant les clichés de ces photographes et sans avoir lu leur titre -lesquels sont d'ailleurs souvent modifiés-, ils "disaient quelque chose", tout simplement parce qu'ils renvoyaient à cette autre image gardée quelque part dans les replis de la mémoire.

Le premier a avoir rendu hommage à Seurat est Jeanloup Sieff. Son cliché est d'ailleurs souvent explicitement repris sous le nom de "Hommage à Seurat". La filiation entre les deux oeuvres est évidente, sauf en ce qui concerne la coiffure du modèle, nettement inspiré de celles des années 70.

Le lien entre cette peinture et la photo de Michel Comte, photo dont on a beaucoup parlé lorsque le cliché a été mis en vente puisque le modèle, photographié du temps où il travaillait comme mannequin, était revenu sous les feux de l'actualité, est moins évident. La pose est gauche avec la jambe droite posée de biais, vers l'intérieur et dont la pointe du pied semble buter contre l'autre pied alors que dans la peinture de Seurat, les deux pieds sont tournés vers l'extérieur. Avec Seurat et Sieff, les modèles semblent à l'aise, sereines, comme si interpellées par l'artiste lors de leurs activités, elles s'étaient arrêtés pour lui répondre. Et puis le modèle de Comte a la minceur des mannequins de la fin du XXème siècle alors que ceux de Seurat et de Sief gardent une certaine rondeur dans leurs courbes que je ne peux m'empêcher de préférer.

jeudi 11 mars 2010

Jeanloup Sieff et les Femmes (2)

En visualisant les images de Jeanloup Sieff sur le net, certaines d'entre elles ont, pour différentes raisons, plus retenu l'attention que d'autres. Il y en a ainsi un certain nombre où l'on voit un buste nu de femme qui porte une voilette, cet accessoire qui faisait si souvent rêver les Messieurs au XIXème siècle, notamment pour le moment où la femme la relèverait... prélude à un possible baiser. Mais en y réfléchissant bien, il n'est pas impossible que ladite voilette ait renvoyé à beaucoup plus de choses dont n'aurait pas manqué de sourire M. Freud...
Quoique, j'ai du mal à l'imaginer sourire...
En attendant voici les 3 Femmes à la voilette de M. Sieff

C'est sur cette image que la voilette est la plus présente visuellement, sans doute pour mieux camoufler un autre aspect de la photo que l'on retrouve sur un autre cliché, beaucoup plus explicite, où l'ombre d'une fenêtre se reflète sur le buste de la jeune femme.
Quand on s'arrête un peu plus sur la photo, que voit-on au delà des seins menus du modèle:
- le regard dans l'ombre, quasiment invisible pour ne cibler que sur la bouche
- la grande croix sur le buste et dont on trouve de discrets rappels dans les motifs de la voilette.

Sur la photo suivante, des seins du très jeune modèle on n'entrevoit que l'amorce de la courbe, pour mieux se concentrer sur les deux autres éléments du tableau (car c'est finalement d'un tableau qu'il s'agit là, un tableau qui pourrait renvoyer à un certain nombre de nus de Renoir)
- son regard un peu lointain, comme si elle attendait quelqu'un qui n'arrive pas, dans une pose, très fin 19ème/début du 20ème siècle, car je n'imagine pas, ou très mal, une jeune femme de nos jours attendre quelqu'un dans cette posture
- et puis ce pour quoi, Jeanloup Sieff à réalisé ce cliché d'une grande classe: le champagne.
Bien qu'appréciant peu cette boisson -oui, j'ose avouer que je lui préfère les blancs un peu liquoreux tels qu'un Sauternes ou un Gewurztraminer vendanges tardives- elle donne envie d'en boire.

Dans la dernière photo, la voilette est quasi-invisible, juste un très léger nuage qui nimbe le visage.
En fait l'attention est très vite captée par ce regard fabuleux, l'un de ceux qui vous arrête aussitôt pour vois donner envie... de baisser les yeux.
Mis à part son chapeau cette jeune femme est probablement nue et pourtant elle est habillée, sans doute un peu comme l'était Marilyn Monroe, mais cette fois-ci non pas avec 3 gouttes du 5 de Chanel mais 3 gouttes de ce flacon posé sur la table, peut-être du Shalimar.

mercredi 10 mars 2010

Jeanloup Sieff et les Femmes (1)

Les femmes ont beaucoup inspiré Jeanloup Sieff. Mais n'a t il pas commencé par travailler comme photographe de mode. Et de cette période la postérité retiendra quelques photos clés.

Des femmes qu'il a immortalisées, sublimées, ne disait-il pas "Je ne crois pas en Dieu, mais les femmes pourraient être la preuve de son existence, et la photographie le moyen de l’exprimer”.

Ce qui est un fort bel hommage.

Alors, jour après jour il les a photographiées: habillées mais aussi nues, avec parfois quelques déclinaisons sur certaines thématiques que le net permet de retrouver... mais ceci sera l'objet d'un autre billet.

mardi 9 mars 2010

Jeanloup Sieff (1)

Au départ...
Qu'y a t il eu finalement au départ?
Peut-être le désir de faire un billet sur la journée de la femme... en déplaçant celui relatif aux "petits amoureux" sauf que...sauf qu'il y a eu entretemps, par les hasards du net, la redécouverte de ce photographe dont un site résume ainsi la vie.

"Né en 1933, Jeanloup Sieff est engagé en 1955 par le magazine Elle, d'abord comme reporter puis comme photographe de mode. Il devient photographe indépendant dès 1959 et collabore à de grands magazines de mode (Vogue, Queen. Nota, Harper's Bazaar...) A partir de 1966, il publie de nombreux livres et expose son travail dans les musées du monde entier, dont une rétrospective au musée d'Art moderne à Paris en 1986. En 2000, il publiera ses deux derniers ouvrages : Faites comme si je n'étais pas là aux éditions de La Martinière, et Etats d'âmes... et ta soeur!, aux éditions Alternatives. Jeanloup Sieff s'est éteint le 20 septembre 2000 à Paris."

Et en guise de photos, avant même celles de certaines des "célébrités masculines" qu'il a immortalisées, lui même, jeune et moi jeune, avec un chat, ce qui je l'avoue, confère aussitôt à ceux qui osent ainsi se montrer, un capital sympathie immense.

Parmi les hommes dont il a tiré le portrait, en tout premier cette photo qui fit en son temps scandale. Il était alors peu fréquent que des célébrités s'exposent ainsi nues, ce qui présentement était un comble puisque l'homme était un couturier, ce qui, d'une certaine manière était faire preuve d'une immense confiance envers celui qui l'immortalisait ainsi.

Et puis ces trois autres photos.

D'autres auraient pu être choisies, mais dans celles-là là il y quelque chose de plus qui transparaît au delà du visage, ce quelque chose qui va au delà de l'image
pour laisser peut-être entrevoir la réalité de la personne, ou du moins telle que nous la ressentons au delà de ce que nous croyons voir habituellement.
Mention particulière au regard de Romain Gary, mais les yeux clairs plus peut-être que les yeux bruns ont tendance à me fasciner... impression que l'on retrouve avec un autre modèle de JL Sieff, Madeleine, dont il sera question une autre fois.
La fascination pour les yeux clairs... quoique... car sur les deux autres portraits les yeux sont sombres... pour ne parler que d'eux.

lundi 8 mars 2010

waiting for... (1)

... ou petite série de billets au hasard des jours et des envies en attendant...

Aujourd'hui l'une des photos retenues mais non primées de ce jeu organisé par "maville.com" à l'occasion de la St Valentin sur le thème du baiser entre amoureux. Il y en avait aussi une autre qui mettait en scène deux femmes, ce qui avait choqué certains contributeurs et contributrices.

Ici point de baiser, juste une petit garçon rougissant qui tient la main d'une petite fille qui pouffe de rire.
Il faudrait pouvoir toujours garder dans les relations humaines ce naturel qu'expriment si bien ces deux enfants qui ne posent pas, et ne se souvenir de la tendresse émouvante des premiers moments, de premières fois, quoi qu'il advienne par la suite.

dimanche 7 mars 2010

I'm late, I'm late

Trois jours de silence ou presque sur ce blog. La faute?...
Aux couchers trop tardifs, aux levers précoces auxquels succèdent des activités diverses sur le net avant de partir au travail, ce qui entraîne des arrivées tardives au travail... et donc des sorties tardives, des obligations familiales tardives (même si les miens ont amplement passé l'heure du bain à surveiller et de l'histoire à lire avant qu'ils s'endorment) et des séances de surf tardives, d'où les couchers tardifs... et ça recommence, jour après jour.

Et ça c'est la partie émergée de l'iceberg car il y a tant de manières de décrire une vie:
- celle de la mère de famille qui peste bien souvent contre les repas à faire, le frigo à remplir, le linge à laver, à repasser...
- celle de la fonctionnaire envahie de dossiers ch*** à traiter, ceux qui traînent et qu'on ne peut déléguer ni aux agents qu'on "encadre" surtout quand ils ont leurs limites qui ressortent de manière flagrante dans ces temps d'incertitude, ni à ceux qui nous encadrent parce que certains n'aiment pas "mettre les mains dans le cambouis",
- celle de la femme,... non de celle-là je ne dirai rien de plus
- celle de la blogeuse qui constate un peu triste que, faute de temps, si elle visite toujours certains blogs, elle les commente désormais trop rarement, elle en visite aussi moins d'autres, pour constater parfois un peu tard que certains évoluent voire ferment.

Alors...

Alors plein de questions, dont celles-ci continuer ou non et si oui, sous quelle forme et avec quelle fréquence? D'où notamment à ces quasiment trois jours de silence. Après ... ce sera un autre jour

jeudi 4 mars 2010

Ne pas (plus) fumer

Il y a des campagnes de « publicité » qui choquent mais de manière intelligente et restent à l'affiche. Ainsi autrefois, dans le genre « ludique », ces grandes affiches avec une certaine Myriam qui, tout comme l'affichiste, tenait ses promesses. Et dans le genre « sérieux », celle diffusé en faveur de la sécurité routière où, dans une vidéo, une mère de famille était présentée comme responsable de la mort de son adolescent qui n'avait pas voulu mettre sa ceinture de sécurité et s'écrasait la tête contre le pare-brise lors d'un accident.

Et puis il y en a d'autres qui choquent mais qui doivent être retirées de l'affichage.

Tel semble être le cas de l'actuelle campagne où une série de photos associe l'acte de fumer à une fellation.

Comparaison douteuse qui n'est cependant jamais que la variante adulte de cette très ancienne campagne avec un dessin où c'était une tétine de bébé avec une chaîne et un collier de forçat qui remplaçait la cigarette.

Sauf que cette fois ci les fumeurs et fumeuses semblant très jeunes (l'agence qui a supervisé l'opération assure qu'ils sont majeurs) et contraints, vu la posture de l'adulte, il est difficile de ne pas y voir une allusion à la pédophilie et aux abus sexuels.

Au delà de ces images, il a semblé intéressant de faire un petit tour sur le net pour savoir de ce qui se passe hors de nos frontières ou bien encore de ce qui n'a pas été retenu en France comme affiche...

... avec toutefois deux "censures":
- les images trop trash car bien que non fumeuse je n'ai pas envie de voir et d'imposer les images très réalistes auxquelles peuvent recourir notamment les pays anglo-saxons (exemple une tumeur en gros plan d'un cancer de la gorge) ou plus oniriques quoique traitées de manière réaliste (le foetus au milieu de mégots).

Des images parfois choc mais dont je doute de l'impact réel en matière de prévention car elles n'offrent que des repoussoir sans cibler ce qui me semble les attraits principaux de la cigarette auprès notamment des jeunes.