mercredi 31 août 2016

"Le journal de mon père" deJiro Taniguchi

Il avait été autrefois offert à mon fils, alors tout juste adolescent, par sa grand-mère paternelle qui  avait le don de trouver des ouvrages passionnants. Je ne l'avais pas lu alors et ce n'est que récemment, en rangeant dans ma bibliothèque des livres que mon fils ne voulait pas emmener dans son propre logement que je m'y suis plongée, avec beaucoup de plaisir même si l'histoire est extrêmement triste et que par certains côtés, près de 9 mois après le décès de mon père, elle a trouvé beaucoup d'échos dans notre propre histoire.
Dans ce manga, c'est l'histoire d'un fils parti volontairement depuis de longues années loin de chez ses parents et qui revient dans sa ville natale, après 10 années d'absence, à l'occasion du décès de son père. Un père qu'il avait fui, depuis de très longues années. "Je prenais conscience du fossé que j'avais creusé pour échapper à tout dialogue avec lui"
Et là, lors de la veillée funèbre en présence des membres de la famille, amis et voisins, plein de souvenirs lui reviennent en mémoire mais surtout il apprend un certain nombre de choses qui relativisent beaucoup ce qu'il pensait de de ce père qu'il le jugeait responsable du départ de sa mère du foyer conjugal avant que ses parents ne finissent par divorcer, et, l'un et l'autre, de se remarier. Au cours de cette nuit de veille, il va donc mieux à comprendre pourquoi son père a pu agir parfois de telle ou telle façon, constater à quel point c'était un homme bon, et se dire qu'il n'a pas été un très bon fils.  
Mais Taniguichi n'est pas dessinateur à s'arrêter à ce constat. Le héros, grâce à sa soeur, à son oncle maternel, à la seconde femme de son père et sa mère (qu'il n'avait plus vue depuis une fugue qu'il avait fait enfant afin de la retrouver) accepte de ressembler tant physiquement que psychologiquement à son père, s'aperçoit que sa famille ne lui en veut pas de s'être autant éloignée d'elle, fait la paix avec lui même et sait que désormais il reviendra beaucoup plus souvent vers la ville où il a ses racines.

mardi 30 août 2016

Eloge de la lecture

Parce que parfois certains dessins parlent plus que les mots
 

lundi 29 août 2016

Retour sur les expositions... "Shangaï Ville monde" à Cosmopolis

Une exposition? Non, comme cela se passe souvent à l'Espace Cosmopolis, c'était une série d'expositions autour de la ville de Shangaï.
ça partait comme souvent dans des directions assez différentes. J'en ai retenu 2
- Les posters... en fait des affiches destinées à être apposées sur les murs des maisons/appartements avec des dessins réalistes (difficile d'envisager autre chose en Chine) qui mettaient en scène des enfants aux joues bien rebondies et rosies et étaient avant tout prétexte à mentionner des textes de propagande. En fait c'était une sorte de croisement entre les images-"bon point" remise autrefois dans les écoles & les phrases de morale soigneusement calligraphiées en début de journée dans les cahiers d'écriture. Il faut cependant rester lucide, de telles images avaient aussi pour fonction de donner l'illusion de coller à la perfection aux idées du parti
- La vidéo qui montraient, en mode sur-impression sur une image d'origine, comment le site initial de la ville avait pu être bouleversé par les travaux d'urbanisme. Et là l'amatrice de livres consacrés aux villes où figurent face à face, la rue/place/quartier autrefois et telle qu'elle est maintenant, ne pouvait qu'être passionnée de voir comment, petit à petit, la construction de un ou même souvent plusieurs buildings, avaient pu remodeler la rue/place/quartier.

dimanche 28 août 2016

Retour sur les expositions... "Bettina Rheims" à la maison européenne de la photographie

Deux découvertes avec cette exposition: le "musée" tout d'abord, même si il s'agit plus d'un lieu d'expositions centré, sauf erreur de ma part, sur la photo contemporaine. http://www.mep-fr.org/ et où plus d'une fois, lors de précédents séjours parisiens, j'avais repéré des expositions. Et où je retournerai très probablement, même si la photographie actuelle me laisse parfois très "perplexe" tant sur la forme que sur le fond.
Autre découverte, celle de cette photographe dont j'avais vu deci delà des images, sans forcément accrocher, à la fois pour leur aspect très coloré (pour ne pas écrire"saturé") mais aussi des thématiques qui, parfois flirtent avec ce que certains qualifient de "trash"
Mais je dois reconnaître qu'elle a le mérite 
- d'avoir construit un univers visuel bien à elle
- d'aborder des thématiques peu évidentes, parfois bien avant d'autres sans forcément tomber dans la facilité racoleuse de certains.
J'ai ainsi particulièrement apprécié don travail autour de la notion de genre, lorsqu'elle a immortalisé des personnes dont l'identité sexuelle n'est pas évidente. Je pense à toute une série de jeunes gens, parfois très beaux, dont le haut du corps est plutôt "féminin" alors que le bas semble "masculin". Pourquoi ces doutes? Parce que le "féminin" renvoie régulièrement à un joli maquillage sur des traits du visage plutôt fins, tout comme les articulations des mains, des épaules, des seins menus... et que le masculin se devine via un sexe masculin en général (toujours?) caché mais bien présent. LE féminin, LE masculin... ou n'est ce pas plutôt les stéréotypes que notre éducation, culture .... nous ont inculqué?
Et puis était aussi présenté son travail le plus récent, probablement encore en cours, sur les prisonnières dont on ne saura rien mis à part le prénom. Leurs photos font face à celle de "célébrités" avec des maquillages, des tenues, des postures sophistiquées... ce qui pose de manière encore plus forte la question suivante : "Comment lorsque vous êtes emprisonnée pour une peine qui parfois peut être être longue, rester "femme"? " ... d'autant que, comme le dit Bettina Rheims dans une interview: "une chose revenait constamment : la perte d'estime et de confiance en soi. C'est dur, parce que plus personne ne les regarde."

samedi 27 août 2016

Retour sur les expositions..."Osiris..." à l'IMA*

Ce que j'en ai dit lorsque je suis sortie de l'exposition: "Très intéressante avec de très beaux objets présentés, certains dans un état de conservation surprenant alors même qu'ils ont passé des siècles sous l'eau!"
Ce que j'en dis plus de 6 mois plus tard, au moment de rédiger le compte-rendu: Une exposition dense même si présentée de manière "aérée"** dans les salles d'exposition de l'IMA*avec des codes couleurs pour savoir si l'objet a été retrouvé sous l'eau (bleu) ou est visible à l'air libre depuis bien des années (jaune). En effet, on peut en effet y voir plus de 250 objets issus de 10 années de campagnes de fouilles sous-marines menées par l’archéologue Franck Goddio auxquels s’ajoutent une quarantaine d’oeuvres provenant des musées du Caire et d’Alexandrie -étant précisé que pour certaines, il s'agit de la première fois qu'elles sortent d’Egypte-.
Tout tourne autour du culte d’Osiris et notamment du mystère d'Osiris, à savoir comment tous les ans, une cérémonie commémorative qui durait 21 jours rappelait le "mystère Osiris" qui renvoie au mythe. Osiris, qui est le fils de la Terre et du Ciel, est tué par son frère Seth. Pour être certain de se débarrasser de lui, ce dernier démembre le corps d’Osiris en 14 morceaux avant de le jeter dans le Nil (déjà riche en crocodiles). Isis, qui est la soeur mais aussi l'épouse d’Osiris, grâce à ses pouvoirs divins, non seulement remembre le corps d'Osiris mais lui rend la vie et même réussit à  concevoir un enfant avec lui: Horus qui "tue" Seth. Osiris devient alors le Maître de l’Au-delà et Horus, hérite de l’Égypte.
* IMA = Institut du Monde Arabe 
** 1 100m²

vendredi 26 août 2016

Retour sur les expositions... (4) Suzanne Valadon au Musée Montmartre

Tout d'abord c'est un musée un peu fatiguant à trouver quand on vient en métro (sauf peut être quand on prend le funiculaire) et oui le Musée de Montmartre est sur la butte du même nom et ça grime sec! 
Mais l'exposition, qui met en relief les liens entre Suzanne Valadon (la mère) Maurice Utrillo (son fils) et André Utter, un ami de son fils (ayant 3 ans de moins que lui) qui deviendra son nouveau compagnon. Elle est principalement centrée sur les oeuvres produites par les membres de ce que leurs voisins durant les années où il a vécu au 12 rue Cortot à Montmartre (de 1912 à 1926), avaient surnommé le "trio infernal". 
Elle a surtout été l'occasion de découvrir une femme qui avait une très forte personnalité et a vécu un un sacré parcours. En effet, quelle évolution pour celle qui avait commencé par poser pour de vieux  peintres (d'où l'idée que lui suggéra Toulouse-Lautrec de remplacer son trop catholique prénom de Marie (Clémentine) par celui de Suzanne (un clin d'oeil à un thème plusieurs fois traité en peinture:, celui de  "Suzanne & les vieillards") avant de commencer elle même à peindre et d'y acquérir une notoriété certaine
Et puis après, tant qu'à être venue dans ce musée, j'en ai profité pour visiter ses collections permanentes.

jeudi 25 août 2016

Retour sur les expositions... (3) "Tigres de papier" au Musée Guimet

C'était une belle exposition dans un musée que je ne connaissais pas et où je reviendrai car les collections permanentes valent le détour
Une belle exposition donc, mais sans aucune trace autre que celles que ma mémoire a enregistrées car sachant qu'en de tels lieux les photographies sont souvent décevantes, je comptais sur le catalogue ou, à défaut, une publication dans l'une des revues d'art qui rendent compte des grandes expositions parisiennes. Perdu! Il semblerait qu'aucune revue ne se soit intéressé à cette exposition et comme je n'avais pas du tout envie de traîner les très beau et très gros catalogue de l'exposition toute la journée, je ne l'ai pas acheté.
Qu'en ai-je au final retenu? Qu'il s'agissait d'une exposition qui via des peintures (normal vu le titre de l'exposition) mais aussi des paravents et d'autres pièces de mobilier donnait une idée de ce qu'était l'art durant les 5 siècles de la dynastie Choson (1392-1910). A noter que, d'abord inspirée de la peinture chinoise pour la représentation de paysages, la peinture coréenne va se recentrer sur son propre environnement en intégrant des éléments clés de sa culture que sont le chamanisme et le bouddhisme .
Au fait, pourquoi est il question d'un tigre dans le titre? Parce que le tigre est l'une des figures clés de la culture coréenne. Mais on trouve aussi des créatures imaginaires, comme le dragon ou le phénix, ou bien réelles comme des poissons ou des insectes.

mercredi 24 août 2016

Retour sur les expositions... (2) "Eros Hugo" à la maison de Victor Hugo


Une exposition que j'ai trouvé un peu décevante, parce que, même si Victor Hugo a été un grand amoureux aux multiples amours, légitime avec Adèle qui sera sa femme, ou illégitimes avec, ne serait ce que Juliette Drouet , ses écrits publiés de son vivant restaient sages, pudiques. 
Les excès dont il est question dans le titre de l'exposition, c'est plus ou moins du côté de certaines pièces  (gravures, sculptures..) inspirées plus ou moins directement de son œuvre qu'on les trouve, avec mention spéciale pour un dessin mettant en scène Esméralda et sa chèvre.
J'ai relu depuis lors des commentaires sur cette exposition, et peut-être aurais-je du le faire avant car j'ai comme l'impression de l'avoir "loupée". Une chose que je ferai si je dois revoir une exposition sur ce site.
Une chose est certaine, j'ai amplement profité de cette occasion pour visiter la "maison" de l'écrivain, en fait le second étage de cet immeuble de la place des Vosges où il a vécu de 1832 à 1848. Et là je n'ai pas été déçue.

mardi 23 août 2016

Retour sur les expositions de l'hiver dernier (1) - Touaregs

C'était en février dernier, une petite exposition dans les deux salles du bas qui sont reliées par un couloir de Cosmopolis. Autant dire qu'elle a été assez vite vue, enfin beaucoup plus vite que certaines grandes expositions parisiennes. Mais j'y ai passé quand même un certain temps car était présent Michel Vallet, un homme passionné et passionnant, qui a prêté une (bonne?) partie des objets du fonds qu'il a constitué au fil des années.
Cet ancien anthropologue de 87 ans connaît fort bien la région et ce peuple vu qu'il a travaillé là bas comme 
Officier des Affaires sahariennes. Il a même reçu en 1950 le grand prix de la fondation Vincent Auriol pour son étude sur l’urbanisme et l’architecture du Sahara avant d'être diplômé de l’Ecole pratique des hautes études économiques sociales et de devenir Docteur en Etudes africaines. 
ça c'est qu'on trouve sur sa biographie.
Sur place il y avait de beaux objets, de beaux dessins car parfois le dessin rend aussi bien voire mieux la beauté de certains objets usuels, des armes et des bijoux. Et une multitude de détails quant à la vie de ce peuple, que ça soit au niveau de leur organisation sociale, de leur habitat, de leur langage, de leur vie quotidienne... Je pense notamment au descriptif de la manière de nouer leur turban selon que l'on est homme ou femme.
Un peuple étonnant au sujet duquel Michel Vallet indique " "Les guerriers du désert ont davantage peur des poésies des femmes qui les ridiculisent que des armes"

lundi 22 août 2016

Retour sur quelques BD... (7) "Happy Parents"

"Happy Parents" de Zep
Un album que je recommanderais volontiers à tous les couples désireux de passer à l'étape petite famille. Qu'ils lisent la 4ème de couverture que voici pour commencer! Celle où la maman qui tient dans ses bras un bébé qui hurle tandis que le papa rédige le faire-part de naissance lui demande de retirer l'adjectif "immense" dans la phrase "Eric et Lisa ont l'immense joie de vous annoncer la naissance de Nathan".
Et ceux qui n'ont pas envie de gamin, ça les confortera dans leur choix...
Et ceux qui en ont (éventuellement parce qu'ils ne se sont pas posé la question avant d'en faire un) souriront en voyant Zep mettre en scène des parents distraits, gaffeurs voire immatures dont on plaint leurs gamins et certains gamins parfois insupportables pour lesquels... on plaint les parents.
A noter que Zep ne s'arrête pas aux couples HF mais évoque les couples séparés
- où le papa prépare tout avec amour pour s'occuper le WE de son enfant qui lui téléphone au dernier moment pour annoncer qu'il reste avant maman
- où la maman qui se fait belle avant de recevoir un potentiel nouveau compagnon pas emballé à l'idée de la partager avec un ou plusieurs enfants
Les couples homoparentaux ne sont pas non plus oubliés avec notamment cette question délicate: à qui offrir le cadeau de la fête des mères.

dimanche 21 août 2016

Retour sur quelques BD... (6) "Le gourmet solitaire"

"Le gourmet solitaire" de TaniguchiKusumi
Prenez le héros de "l'homme qui marche" de Taniguchi, insistez sur le côté gourmet plus que gourmand du personnage tel qu'on l'entrevoit dans un des épisodes de ce livre où, avec sa compagne, il déguste un gâteau alors que la neige commence à tomber... et envoyez le en déplacement professionnel dans différents quartiers de sa ville ou villes du Japon. Puis dégustez!
Autant dire qu'il s'agit d'un livre que seuls apprécieront ceux qui savent prendre leur temps, osent juger un lieu de restauration autant par ce qu'on leur sert que par le cadre, les habitués du lieu...et ont l'esprit ouvert à moult aliments et sensations gustatives. 
Allez, je vous donne la composition d'un menu pris au hasard dans le livre:
page 43:
- des oeufs de saumon marinés à la sauce soja,
- de la peau de tofu fourrée à la ciboulette servie avec une sauce ponzu (vinaigre et agrume sauvage)
- un bol d'anguille grillée sur riz avec un bouillon clair au foie de poisson et légumes (aubergine, concombre et radis) confits au sel
- des algues nori cuites à la sauce de soja
- des pousses de gingembre rose avec quelques morceaux de navet
Du coup on m'a servi, pardon offert, la suite des aventures du gourmet, et je sens que je vais me régaler

samedi 20 août 2016

Retour sur quelques BD... (5) "Capa, l'étoile filante"

"Capa, l'étoile filante" de Florent Solloray

Sur un site consacré à la BD j'ai lu ceci: "Biopic sans fard d'une légende de la photographie" *et c'est tout à fait ça! 
C'est d'ailleurs ce qui fait le charme de cette BD d'un peu plus de 80 pages qui ne cache rien de certains aspects, pas forcément très reluisants, de l'homme: grand fumeur, grand buveur (pas pour rien qu'il s'entendait aussi bien avec Ernest Hemingway) grand joueur assez parieur, grand séducteur (même si il semble de s'être jamais complètement remis de la disparition prématurée de Gerda Taro** qui fut son "mère", sa muse, sa compagne et son alter ego lorsqu'ils allèrent ensemble sur le front de la guerre d'Espagne). Mais l'homme était aussi une légende au delà des quelques clichés qu'il fut le seul à ramener du 1er jour du débarquement. Car il y avait aussi le style "Capa" qui peut se résumer via cette phrase prononcée par lui: « Si ta photo n’est pas assez bonne, c’est que tu n’étais pas assez près »
ça c'est pour ce qui a trait au fond de la BD. Pour ce qui est de la forme, j'ai bien aimé le choix de cette palette de couleurs, une sorte de sépia qui fait aussitôt penser aux vieilles photos en N&B qui ont jauni avec le temps. Petit bonus pour ceux et celles qui connaissent bien son oeuvre, ils ne manqueront pas de rechercher et retrouver dans telle ou telle case, le cliché final passé à la postérité
* https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Capa
**  https://fr.wikipedia.org/wiki/Gerda_Taro

vendredi 19 août 2016

Retour sur quelques BD... (4) "Love Story à l'iranienne"

"Love Story à l'iranienne" de Jane Deuxard et Deloupy
Voici un superbe documentaire présenté sous forme de BD.
Je ne suis pas fan du type de dessin mais je dois avouer que là, il convient à merveille car il permet de se concentrer sur l'essentiel, le texte âpre de Jane Deuxard. Un achat que je recommande vivement!
Quelques précisions quand même pour mieux comprendre le contexte:
- Derrière ce pseudo, il n'y a pas une femme mais un vrai couple de journalistes qui se rend régulièrement, de façon clandestine en Iran, et, de ce fait, tient à rester discret pour pouvoir y retourner mais aussi (et surtout?)  ne pas mettre en danger ses sources .
 - Il vaut mieux éviter de la lire quand on est un peu, disons "cafardeux" car à travers une dizaine de témoignages de jeunes ayant entre 20 & 30 ans,c'est une image très sombre que l'on a de la vie de ces jeunes.  Ainsi, l'un d'eux, à la question "Ton rêve le plus fou c'est quoi?" répond: "Je n'ai plus de rêves. Le régime nous les a volés"
En fait toutes les histoire sont tristes:
- de la 1ère avec Gila et Mila, le seul couple vraiment uni que rencontrera "Jane Deuxard": "Mes parents ont participé à la révolution en 1979. Ils étaient très jeunes. Ils sont descendus dans la rue. Tu vois le résultat. Tu vois quelle est ma vie. Si on manifeste, ceux qui prendront le pouvoir seront encore pires que ceux qui sont arrivés en 1979."
- à la dernière, non l'avant dernière où Jamileh dit de son mariage qu'il a été comme souvent en Iran, "arrangé" entre les 2 familles et "Mon mari et moi formons une belle équipe, en affaires comme dans la vie" Et tous les deux excellent dans les petits trafics en tout genre qui leur permettent d'aller régulièrement faire des séjours en duo, mais plus souvent en solo, chacun de leur côté, en Europe. 
La dernière histoire, celle de Leïla, une jeune femme qui sert chez un couple qui avait 20ans en 1979. et la tradition reste bien ancrée. Ainsi Leïla est certes divorcée, mais pas question pour sa famille et celle de son ami qu'ils se marient, sauf via des mariages temporaires*
* Version soft: Document qui autorise un couple non marier à se fréquenter sans risquer de se faire arrêter, mais ne les autorise pas, en principe, à vivre ensemble
** Version dure: Procédure très hypocrite permettant à certains "croyants" d'avoir, avec la bénédiction du mollah et de Allah,  des relations sexuelles avec des prostituées!

jeudi 18 août 2016

Retour sur quelques BD... (3) "Les voitures mythiques"

Une "BDNI" pour Bande Dessinée Non Identifiée car plus qu'une BD classique avec des "bulles" qui se succèdent au fil des planches, on a droit à une compilation de 26 dessins de ces voitures mythique (traitées en mode réaliste) accompagnées d'une caricature du ou des acteurs principaux du film. Le tout agrémenté de données techniques sur les voitures -sur lesquelles j'ai vite "zappé"- et quelques anecdotes autour de ce véhicule ou du film.
Amusant mais rien de plus car les vrais amateurs de BD ou de voitures ou de cinéma risquent fort de rester sur leur faim .
En résumé, plus un ouvrage à consulter dans une médiathèque qu'à avoir dans sa bibliothèque.

mercredi 17 août 2016

Retour sur quelques BD... (2) "Une année au lycée"

Voici un dessinateur découvert grâce... à sa page FaceBook où il pré-publie régulièrement ses dessins tout au long de l'année scolaire car, dans la vraie vie, c'est un enseignant qui travaille dans le Sud de la France, quelque part dans l'Hérault.

La plupart des ses "aventures" tiennent en une page. Il y raconte, en se mettant en scène sous les traits d'un professeur d'histoire-géographie (plus âgé qu'il ne l'est en réalité), la vie du lycée durant les cours, les pauses, les sorties, le conseil de classe, la préparation des élèves au bac, la participation aux épreuves du bac...). Dans ce volume il nous accueille quelques jours avant la rentrée, avec les remarques insistantes de son voisin sur les profs toujours en vacances et nous lâche au moment de la publication des résultats du bac.  Entretemps on a droit à plein de petits gags où les élèves et les enseignants sont croqués avec un humour qui pique un peu mais sans jamais être méchant. 
Conclusion: Peut passer en classe supérieure... à savoir "Mérite que j'achète le second volume de ses aventures"

mardi 16 août 2016

Retour sur quelques BD lues depuis le début de l'année (1) "La photographe"

"La Photographe" (tome 1)*  de Kenichi Kiriki
C'est un manga que j'ai reçu à Noël. Imaginez que le héros inventé par Jiro Taniguchi dans "l'homme qui marche" se transforme en une lycéenne qui se balade dans les anciens quartiers de l'arrondissement de Tokyo. C'est l'occasion idéale pour l'accompagner lors de sess promenades dans le passé de la ville, entrecroisées de réflexions sur la photo. 
Du coup je partage non pas quelques images mais quelques extraits tirés des différents chapitres consacrés chacun à un quartier
Chapitre 10: "...je pense que ce qui fait une photo réussie...quel que soit l'angle qu'on choisit, quel que soit le cadre, un reflet de la vie apparaît dans la lumière, la couleur du ciel, un frisson d'arbre, un vol d'oiseau, l'expression des passants...Quelle que soit la photo que tu prends, la réponse sera toujours dans l'image, la photo est toujours la réponse..."
Chapitre 16: l'héroïne a été invitée par M. Otanashi, un de ses enseignants qu'elle trouvait jusque là sans personnalité (car assurant ses cours d'une voix monocorde sans jamais dévier du programme) à une compétition de tir à l'arc à cheval à laquelle il participe
"...Ombre et lumière. C'est dans le contraste de l'ombre et la lumière que le monde devient présent et que la personnalité cachée de M. Otanashi vient de m'apparaître"
 Chapitre 25: "...Dans un portrait, à part le choix de l'appareil et de l'objectif, quelle est l'autre chose essentielle?...C'est de parler aux gens, de les mettre en confiance pour qu'ils soient eux-mêmes... à chaque personne correspond un style de prise de vue qui lui ira bien..."
* Depuis le tome 2 a été acheté... mais pas encore lu 

lundi 15 août 2016

Le "Bateau" du château des Ducs de Bretagne

C'est l'une des oeuvres visibles le temps du "Voyage à Nantes* 2016". Réalisée par Kalliopi Lemos, son véritable nom est  "Pledges" (que le site du VAN* a traduit "promesses" quand d'autres sites parlent d"'engagements"). 
Il s'agit d'un bateau, turc, l'un de ceux qui sont utilisés par les migrants pour aller vers les îles grecques, que ce soit les Grecs orthodoxes qui ont fait le voyage en 1923/1924, après la signature du Traité de Lausanne, ou les migrants de ce siècle-ci et notamment les Syriens fuyant leur pays. 
Mais seuls les premiers savant ce que représentent les papiers métalliques qui recouvrent le bateau. 
Ce sont des exemples de "tamata" ces offrandes votives, réalisées à la main et qui doivent être déposées dans une église orthodoxe avant le départ vers un ailleurs que l'on souhaite meilleur en espérant que le voyage se passera bien. 
Quand on regarde bien , ces "tamata" représentent des silhouettes d'hommes, de femmes, des membres (bras, jambes, oeil) On lit des prénoms, des dates, des villes... Probablement créés pour la circonstance**, ils renvoient en effet aussi à une autre tradition dont il était question dans l'exposition sur les icônes. On apprenait que, dans les maisons, il y avait souvent un mur recouvert d'icônes avec celles consacrées aux saints protecteurs des membres de la famille mais aussi au saint rattaché à la profession exercée par le chef de famille et puis encore aux saints rattachés à tel ou tel organe du corps, saint qui était sollicité lorsque quelqu'un devait se faire opérer
Les "tamata" sont en fait quelque chose comme l'un de ces nombreux "ex-voto" que l'on voit dans les églises un peu anciennes et qui sont déposés, eux, en guise de remerciement.
* Voyage A Nantes = VAN
** Je n'imagine guère l'artiste allant les récupérer dans des églises

dimanche 14 août 2016

"Icônes, trésors de réfugiés" au Château des ducs de Bretagne

C'est l'exposition d'été, labellisée "Voyage à Nantes"; Et j'ai été un peu déçue, du moins par rapport à d'autres expositions temporaires vues au château des Ducs.
Déjà, l'agnostique que je suis a eu un peu peur en voyant le début de l'exposition: plein d'icônes, avec des explications sur ce qu'elles représentaient notamment pour les Grecs orthodoxes installés dans ce qui est devenue la Turquie lorsque l'empire ottoman a été découpé à la fin de la 1ère guerre mondiale, après la signature du Traité de Lausanne en 1923. Et donc pourquoi, elles étaient leurs biens les plus précieux.
Le traité précité met officiellement fin au conflit entre les Grecs et les Turcs, commencé en... 1919. Pour certains, il était la seule manière de garantir la mise en place d'une paix durable entre la Grèce et la Turquie. Mais pour d'autres, c'était une violation des Droits de l’Homme car le traité impliquait d'importants mouvements de populations: 1 300 000 Grecs installés dans l'ancien  ottomans ont du partir s'installer en Grèce tandis que 400 000 musulmans vivant en Grèce ont du partir en Turquie.
C'est la partie la plus intéressante de l'exposition qui explique comment les choses se sont passées, avec des violences de part et d'autres (probablement plus de la part des Turcs à l'encontre des Grecs), contre les biens* et les personnes, qui expliquent les tensions qui existent toujours entre ces deux pays. Mais il est aussi montré ce qu'a été l'attitude des pays occidentaux, ce qui permet d'un peu mieux comprendre ne serait ce que leur attitude actuelle vis à vis d'une entrée de la Turquie en Europe ou bien encore leurs approches quant aux réfugiés syriens.
L'exposition est l'occasion de voir, de façon entièrement libre car ils sont situés au rez-de-chaussée,  les quelques documents, auparavant exposés passage Ste Croix, qui expliquent comment est réalisée une icône. Et puis dans la cour du château il y a le bateau...
* lire article sur l'incendie de Smyrne (ville qui s'appelle désormais Izmir) https://fr.wikipedia.org/wiki/Incendie_de_Smyrne

samedi 13 août 2016

La Roche-Bernard, petit village de charme (5)

Il est temps maintenant, près de 6 ans après avoir visiter ce village, de refermer l'album qui lui a été consacré ces derniers jours avec une image "coup de coeur" des géraniums près d'une vieille porte

vendredi 12 août 2016

La Roche-Bernard, petit village de charme...quelques enseignes (5)

Il semble difficile d'envisager de finir de rendre compte d'une balade d'un un joli petit village, enfin ville... sans mentionner les jolies enseignes qu'on peut y voir en levant le nez. 
Celle de la mairie tout d'abord... avec son blason typique qui est en réalité celui de la famille de La Roche-Bernard* dont la description officielle est la suivante "D'or à une aigle** éployée bicéphale de sable, becquée, lampassée et membrée de gueules." 
...et celle d'une boulangerie avec son moulin et le feu du four à pain.
Près de la boulangerie, dans la rue de Nantes (et oui on a beau être en Bretagne, l'un des grands axes vient non pas de Rennes mais du chef-lieu de la région des Pays de la Loire) il y avait une épicerie fine... fermée  
Et pour finir, l'indication de la zone où ce sont installés pas mal d'artisans, étant précisé que, pour beaucoup, mis à part les week-ends (et encore) la saison s'arrête pour beaucoup en septembre. Ceci dit, le nombre d'habitants ne cesse de diminuer*** avec, au dernier recensement de 2013: 658 habitants***
* Famille issue d'un seigneur normand, Bernard, qui se serait établit dans la seconde moitié du Xe siècle au bord de la Vilaine.
** l'un de ses rares mots français qui peuvent s'employer aussi bien au masculin qu'au féminin. 
***Plus de  1200 jusqu'en 1886... mais de 1 000 depuis 1975

jeudi 11 août 2016

La Roche-Bernard, petit village de charme... quelques fenêtres (4)

Juste pour le plaisir des yeux

La toute première a été photographiée près du lavoir. Le "bleue" a été attrapée au hasard des rues, la rouge foncé est l'une des fenêtres de la mairie ou de la bibliothèque municipale...








 ...et la toute dernière, si ma mémoire est bonne, se trouvait sur la façade la la maison d'un artisan potier

mercredi 10 août 2016

La Roche-Bernard, petit village de charme...au hasard des rues (3)

La Roche-Nernard a, pendant longtemps, "profité" des inconvénients et des avantages de sa localisation. Parmi les contraintes, il y avait celles liées au passage, chaque jour et tout particulièrement le WE de nombreuses voitures. Et parmi les avantages, celui de voir un certain  nombre de touristes s'arrêter, voire revenir pour peu que le lieu de séjour ne soit pas trop éloigné.

Depuis l'ouverture du nouveau pont, l'activité est beaucoup moins intense. Mais la ville ayant gardé de nombreux atouts et su attirer à elle un certain nombre d'artistes, il ne faut surtout pas hésiter, lorsqu'on a un peu de temps devant soi, voire une bonne demi journée de libre, à délaisser la RN pour reprendre la vieille  route et faire une pause, autre que celle consacrée au déjeuner. 
Ne pas hésiter à pousser jusqu'au bout de la partie haute de la ville afin de surplomber le port (apprécié des amateurs de voile car en eau douce) et voir le vestiges de l'ancien pont, du moins du pont avant celui ouvert en 1960*.
* http://photosfrancecotesouest.eklablog.fr/pont-de-la-roche-bernard-c18213221 

mardi 9 août 2016

La Roche-Bernard, petit village de charme... le vieux lavoir (2)

Ce jour là, pour rejoindre le "centre ville", on a emprunté un petit sentier qui passait près d'un lavoir.
Un joli site, qui a donné matière à plusieurs photos. Et je viens de découvrir qu'une bonne partie de celles-ci, réalisées en 2010, sont historiques car depuis lors le site a été beaucoup réaménagé.
Mais avant d'en arriver là, voici quelques éléments* quant à ce lavoir
Le lavoir a été en service jusqu’aux années cinquante. "Les laveuses arrivaient très tôt, chacune poussant une brouette où s’entassaient le linge, le battoir, le savon, l’eau de javel, le bois, et si nécessaire les provisions pour le déjeuner. On faisait bouillir le linge dans trois ou quatre grandes marmites. Il était ensuite rincé à l’eau des fontaines puis mis à sécher sur les buissons."
Ensuite...ou quelques années après que les laveuses ne soient plus venues?...le site a été le théâtre de nombreuses « batailles de marrons » dont l'enjeu était de prendre possession du lavoir. Les batailles firent souvent rage et régulièrement des "soldats" se réconciliaient en sautant par dessus le muret de séparation entre les deux bassins.Des sauts parfois loupés qui se terminaient dans l'un des bassins, avec à la clé l'obligation de trouver une explication quant aux vêtements trempés une fois de retour à la maison.

Le temps a passé et la nécessité de travaux s'est fait sentir, notamment pour déconstruire les bassins en béton qui dénaturaient le lavoir et le ramener à son état d’origine.
Mais aussi et surtout "La nature, le vent, la pluie et la pente du terrain ont eu raison du marronnier dont une branche protégeait des rayons du soleil la toiture du lavoir. (...) l’arbre s’est couché et a détruit la moitié de la toiture." Et cette fois-ci, il a été décidé de conserver uniquement la seconde moitié de la charpente et de la  toiture.Dans le même temps le site était sécurisé, ré-aménagé et refleuri. A revoir donc quand je retournerai par là bas. 
* Grandement inspirés de la page qui est consacrée à ce lavoir sur le site internet de la mairie

lundi 8 août 2016

La Roche-Bernard, petit village de charme (1)

Durant toute mon enfance, et même jusque dans les années qui ont suivi mon installation à Nantes, après quelques années passées en Normandie, La Roche-Bernard était à l'Ouest, ce qu'était le tunnel de Fourvière à Lyon: un horrible point noir sur la route des vacances. Les embouteillages pour le franchir se chiffraient en kilomètres. Et c'était inévitable car pour franchir la Vilaine, le route nationale a 2x2 devenait une simple route à 2 voies! Un entonnoir dans toute sa splendeur. Il en passait du monde certains week-ends, entre ceux qui venaient en Bretagne via le Sud et ceux qui quittaient la Bretagne pour aller dans le Sud!
Il en passe probablement toujours autant mais une déviation a été mise en place, laquelle emprunte un nouveau pont! Enfin, nouveau... il a quand même été mis en service en juin 1996.
Désormais, pour les nostalgiques, il y a une aire de repos, celle de Marzan, et après quelques minutes de marche vous pourrez (re)voir ça: le village, son port et l'ancien pont* toujours en service.

* Ancien, là aussi c'est relatif car il a été inauguré en 1960, avant de très vite saturer avec plus de 40 000 véhicules /jour en été

dimanche 7 août 2016

Festival Photos 2015 de La Gacily (5)...Peter Menzel

Dernière des expositions vues à La Gacilly, celle exposées dans la grande rue piétonne et réalisées par Peter Menzel autour de la thématique: "De par le monde, dans une famille, que mange t on et combien ça coûte?"

A chaque fois c'est le même procédé qui est retenu: la famille (à comprendre au sens large car autour du noyau dur qu'est le couple et ses enfants, on trouve parfois d'autres membres de la famille voire les employés nourris et logés par le couple) pose devant les achats d'aliments et de boisson destinés à nourrir le groupe durant une semaine.

En dessous de la photo il y a indication
- du pays,
- le prénom des membres de la "famille" et leur âge
- le coût hebdomadaire et annuel des dépenses alimentaires et les grandes composantes de celle-ci
- le salaire moyen annule par habitant du pays
- la moyenne calorique absorbée par jour
Pour les deux photos: la famille française dépense 370€/semaine pour nourrir une famille de 4 personnes et une famille malienne qui a de 23€ pour nourrir 15 personnes
En fait, sur le Net on trouve d'autres photographies que celles réalisées lors de l'exposition et l'on apprend que les extrêmes (absentes ici) concernent une famille australienne de 7 personnes qui consacre 481€/semaine (avec beaucoup de viande, de boissons gazeuses) et une famille tchadienne de 6 personnes qui dépense 1,23€ (du riz & des légumes secs)*
Présentement j'ai retenu 4 autres photos compte tenu de certaines de leurs spécificité:avec de haut en bas et de gauche à droite:
- une famille indienne végétarienne qui ne consomme ni viande, ni poisson, ni oeufs
- une famille du Koweit (et ses deux jeunes domestiques népalaises) où porc & alcool sont bien sur absents des menus
- une famille américaine où aliments tout préparés et sodas sont plus d'une fois de mise
- une famille italienne...riche en fruits et légumes frais et produits de la mer... 
* Pour en savoir plus voir: "What the world eats" (pour les familles) et "What I eat"  (pour des personnes prises isolément)

samedi 6 août 2016

Festival Photos 2015 de La Gacily (4)... Massimo Siragusa

La Gacilly, c'est un petit village, plein de coins et de recoins (j'avoue ne pas avoir tout exploré) avec de temps en temps, des surprises, parce que avec les photos de Massimo Siragusa, un autre italien, en voyant de loin les photos j'ai eu un choc, pour moi c'était des gravures anciennes.
Et non, ce sont des photos contemporaines puisque l'homme est né en 1958. Et sur la photo ci-dessus, on voit même une grue qui se détache sur le ciel
Pour en savoir un peu plus sur ses oeuvres, son site: http://www.massimosiragusa.it/
Les photos du présent article sont regroupées à la rubrique "features"qui comprend elle même plusieurs rubriques dont Marseille & Paris

Autrement... que dire... parmi toutes les photos exposées j'ai privilégie celles ayant comme point commun: Milan, une ville dans laquelle j'ai passer quelques heures il y a fort, fort longtemps, lors d'un voyage d'études en...1982.