vendredi 30 novembre 2012

Drôles de noms (10)

Un nouveau mot, anglais cette fois-ci, (désolé Caphadock -sourire) découvert grâce à Cailloublanc qui l'a mentionné sur Facebook en joignant cette image avec cette question: "Are you a librocubicularist?"
Ma réponse est "Yes, I'm." et trois questions:
Qu'est ce que pour vous un "librocubicularist" ?
En êtes-vous un (ou une)?
Et comme, à ma connaissance, il n'existe pas d'équivalent français, juste une longue périphrase, que pourrait-on proposer comme traduction?

Mise à jour du 11 décembre
La réponse figure dans les commentaires, celui déposé par un anonyme

jeudi 29 novembre 2012

En descendant la valllée du Cens...

... à partir d'Orvault.
Orvault, c'est une commune de 24 000 habitants située au nord-ouest de Nantes avec laquelle elle est limitrophe. Le commune ne présente pas d'attrait particulier si ce n'est qu'elle est traversée par une jolie petite rivière qui va ensuite se jeter dans l'Erdre, une rivière que l'on peut suivre car un sentier a été aménagé*. Et peut-être le parc du "bois de l'avenir" dont il sera question une autre fois.
La balade de ce jour-là (6 novembre) a été commencée un peu trop tard (15h30) compte tenu de l'époque de l'année où le soleil est vite bas sur l'horizon. D'où la faible luminosité de la plupart des photos car pendant la moitié du trajet, le sentier suit le cours de la rivière qui est étroit et entouré d'arbres. 
En outre, elle a été faite dans le mauvais sens: ouest/est alors qu'il aurait été plus judicieux de remonter le cours de la rivière, ce qui aurait éviter de devoir quitter à plusieurs reprises le sentier inondé... pour mieux mettre les pieds dans de l'herbe gorgée d'eau.
A part ça c'est une balade tranquille, assez loin des bruits de la ville. Le genre d'endroit où il doit faire bon l'été venir pic-niquer avant de bouquiner sous les arbres. Enfin, dans la partie que j'ai pu visiter car à la fin,  juste avant que je renonce tellement c'était boueux ou mouillé, j'ai pu entrevoir au delà de la plaine... le périphérique sous lequel le sentier passe.
Autrement j'ai vu deux choses qui m'ont intriguée: 
- un rocher dit "du Diable" au sujet duquel je n'ai trouvé aucune information quant à l'origine de sa dénomination. Un nom assez fréquent sur le net, notamment lorsqu'il s'agit de gros rochers un peu tarabiscotés situés prés d'un cours d'eau. 
- un pont en bois, inaccessible, qui semblait passer au dessus d'un petit cours d'eau qui se jetait dans le Cens avec au fond quelques ruines. Probablement les restes d'un ancien moulin qu'il me semble bien avoir vu mentionné sur la carte IGN au 1/25 000.
Balade à refaire donc! 
* Le site ne bénéficie cependant d'aucun classement "Natura 2000"

mercredi 28 novembre 2012

Astérix voyage beaucoup ...

... dans les récits inventés par Goscinny puis Uderzo. Mais aussi au gré des traduction. Ce qui donne parfois lieu à des adaptations du nom des personnages aussi savoureuses que les originaux.Une exception, les héros eux gardent toujours le même nom quelle que soit la langue... enfin sauf Idéfix qui devient chez les anglo-saxons: "Dogmatix"
Voici donc Abraracourcix qui s'appelle chez les Anglais et les Américains: Vitalstatistix, chez les Allemands: Majestix et chez les Hollandais: Heroïx
Passons à Agécanonix, le doyen du village qui a épousé une jeunesse qui, chose étonnante n'a jamais été désignée autrement que sous l'expression: "la femme de..." Si son époux est appelé par les Anglais: Geriatrix, les Américains lui donnent du Arthritix. Les Allemands préfèrent Methusalix et les Finlandais Senilix!
Place maintenant au barde qui finit régulièrement bâillonné et ficelé comme un saucisson: Assurancetourix
Si les Allemands restent neutres avec le nom de Troubadix. Les Anglais et les Portugais appellent un chat, un chat et l'ont renommé Cacofonix!
Cétautomatix, le forgeron, son ennemi juré qui songe avant tout au bien-être de ses oreilles et de celles des habitants du village, devient  Fulliautomatix chez les anglo-saxons, Automatix chez les Allemands et les Italiens et Esautomatix chez les Espagnols.
Ordrafatétix, le marchand de poissons -pas frais...-se fait sérieusement étriller par les Anglais qui l'ont rebaptisé: Unhygienix... que les Américains ont remplacé par Epidemix tandis que les Allemands renvoyaient un trait de caractère du personnage qui est peu prêteur en lui donnant du UnVerleihnix
Passons maintenant aux femmes.
Bonemine, la femme du chef, si prompte à sortir le rouleau à pâtisserie, est épargnée par les Allemands (Gutemine) et les Américains (Belladonna)... à moins que ces derniers ne se réfèrent à la plante qui est un poison. Les Anglais eux, n'ont pas hésité et la nomment Impedimenta, qui renvoie à un mot d'origine italienne (charge dont on ne peut se passer, qui alourdit et entrave les mouvements)
Et pour finir, la douce (?) épouse d'Ordralfabétix: Iélosubmarine. Les Allemands qui devaient aussi apprécier la chanson des Beatles ont traduit son nom par Yellosubmarine. Les anglo-saxons ont préféré oublier cette allusion à la chanson et sont beaucoup plus saignants puisqu'ils l'appellent : Bacteria ...

mardi 27 novembre 2012

Magasin Général - T8 - les femmes de Loisel & Tripp

Rappelez-vous, à la fin de l'épisode précédent, aux premières neiges, la plupart des hommes -dont les frères Latulippe dont Marie avait été très proche- étaient repartis dans les bois pour exercer le métier de trappeurs. Et la tante de Félix, le défunt mari de Marie, finissait par lui poser la question fatidique: "tu ne serais pas enceinte par hasard?"
Oui, Marie est enceinte. Serge va le lui confirmer. De qui, ça c'est une autre histoire dont Marie se moque pas mal tant elle est heureuse "d'être en famille", elle que le médecin avait déclarée stérile. Ainsi commence une nouvelle série de mini "révolutions" dans la Paroisse de Notre-Dame des Lacs. D'autres vont la suivre...
Réjean le curé se réfugie chez Noël, l'athée, parce qu'il traverse une "crise de foi". Il se remet en s'investissant à fond dans la construction du bateau de Noël avant de discuter pied à pied avec les paroissiennes venues le solliciter pour qu'il continue à dire la messe et confesser. Oui, il restera en poste mais en "officiant" moins. Ce qu'ont du mal à accepter les soeurs Gladu, dont l'une avait déjà un peu perdu la tête depuis qu'un ourson l'avait léchée... d'une manière inhabituelle. Elles vont assumer cette nouvelle d'une manière assez originale.
Et puis il y a le doux et timide Alcide, le cordonnier qui avoue en public son amour pour Héloïse, laquelle n'a pas forcément envie de se marier... et encore moins de voir rappliquer un curé peu tolérant, comme l'était le prédécesseur de Réjean.  
Enfin il y a les mères, celles qui m'ont le plus touchée. Après un gros coup de blues du départ des hommes, elles ont pris conscience que leurs filles sont devenues des femmes. Comme elles. Mais elles ne renoncent pas et décident, après avoir confié la garde de leurs petits à leurs grandes filles et à Marie, de descendre pendant 2 jours et une nuit,  "en gang", au gros bourg voisin pour acheter des tissus afin de se faire de jolies robes comme quand elles étaient jeunes.
Et c'est tout? Oui! On pourrait dire que le contenu est "léger". C'est vrai qu'il ne se passe pas grand chose mais les auteurs savent croquer en quelques vignettes joliment colorisées les ombreuses activités des habitants . Du coup ça reste toujours aussi agréable à regarder... et à lire. Car pour le "parler" québecois Loisel et Tripp ont fait appel à Jimmy Beaulieu afin d'adapter les textes. Et ça donne un texte savoureux. Voir par exemple les propos tenus en off (et pour cause) par le défunt mari de Marie qui conclut l'histoire ainsi: " Marie, ma belle Marie, il s'en est passé des affaires à Notre-Dame depuis que je suis parti. Quand je pense qu'il y a pas deux ans d'ça... Quand j'vois tout ce chambardement, toute cette partie de brasse-camarade... un village p'd'maire, pis à peine de curé, pis des femmes Charleston... pis toi qui es en famille. Quand même Marie, quelle drôle d'histoire. Mais rendu là ma belle, j'vas t'dire que j'trouve ça ben correct pour toi."

lundi 26 novembre 2012

Ménage d'automne (3)

Aujourd'hui, tri dans une série de photos relatives au secteur des machines de l'île et plus particulièrement à la grue Titan jaune. La grue Titan jaune? C'est quoi ça?
 En arrivant à Nantes, au début des années 1980, j'ai été impressionnées par les énormes grues que l'on voyait sur les bords de Loire, en centre ville ou presque. Et puis j'ai quitté Nantes et quand je suis revenue, 6 ans plus tard, elles avaient toutes disparu. Toutes? Non. Voici quelques éléments de leur histoire.
La Titan jaune date de 1954. Elle était alors la propriété des chantiers navals Dubigeon. Jusqu'en 1987, date de la fermeture des chantiers, elle a soulevé les  éléments préfabriqués nécessaires à la construction de bateaux. Elle a été rachetée en 1989 par la Mairie de Nantes qui souhaitait ainsi conserver un élément du patrimoine industriel de la ville.
Ses caractéristiques? Poids: 400 tonnes, hauteur: 43 mètres et puissance de levage: 80 tonnes.
La Titan grise (non photographiée à ce jour) date de 1966. Plus petite (puissance de levage de "seulement" 60 tonnes) elle a été acquise par le Port Autonome de Nantes-Saint-Nazaire en 1966. 
Elle servait  principalement aux opérations de déchargement des bobines de tôle pour le compte de la société appartenant au groupe Arcelor. Cela jusqu'en 2003, quand les activités du site de Nantes ont été redéployées. Destinée initialement à être "ferraillée", suite à la mobilisation de la population; elle a été rachetée par la Ville de Nantes au port autonome en avril 2005 avant d'être.... classée monument historique.

dimanche 25 novembre 2012

Journée de la lutte contre les violences aux femmes

En ce 25 novembre, "journée contre la violence faite aux femmes" ce n'était pas évident de trouver une image assez explicite qui ne soit pas trop... violente.
C'est chose faite grâce à photo réalisée par une femme, Catherine Cabrol, dont j'avais pu admirer (il y a un an?) le travail dans une galerie commerciale. Admirer: oui! Car pour parler de choses difficiles à vivre, la photographe avait choisi de magnifier ces femmes tout en leur laissant la paroles par rapport aux violences qu'elles avaient subies. Ici il s'agit de Chantal qui avait 58 ans lorsqu'elle a témoigné:
« Pourquoi on reste ? Moi, je suis restée quatorze ans, vous vous rendez compte ce que c’est, quatorze ans ? C’était toujours du chantage, des mots durs, des cris, des crises d’autorité pas possibles, surtout devant les amis, il nous humiliait, il nous écrasait et puis il fallait tout lui trouver à la seconde, il claquait des doigts et il fallait absolument que ce soit fait là maintenant, jamais de merci, jamais de s’il te plaît. Il se débrouillait pour que vous n’ayez pas un sou, mais il y avait toujours de l’alcool par contre. Je n’étais pas soumise, mais je m’écrasais parce que je savais que ça retomberait sur les enfants. »

samedi 24 novembre 2012

Barbara: 15 ans déjà!

Cette semaine, et plus particulièrement ce jour, les hommages se sont multipliés par rapport à cette longue Dame brune disparue des suites d'un "choc toxi-infectieux d'évolution foudroyante". Parmi eux, un numéro spécial et un long article de la revue "Télérama" qui liste notamment quelques uns de ses grands succès en précisant un certain nombre de points, pas toujours connus du grand public.
Il y a eu "Nantes" en 1959, "Dis quand reviendras-tu" en 1961, "Göttingen" en 1964, "Une petite cantate" en 1965, "Ma plus belle histoire d'amour" en 1966, "mon enfance" en 1968, "l'aigle noir" en 1970... Et puis de longues périodes de silence où, celui dont je partageait la vie n'appréciant pas la chanteuse, j'ai loupé en 1981 "Regarde" et en 1996: "Vivant poème".
Laquelle retenir? Peut-être aujourd'hui "Göttingen" parce qu'on reconnait ceux qui ont du coeur à leur capacité à passer au dessus de certaines choses. Et il en a fallu à la petite fille juive devenu adulte pour aller chanter en Allemagne et remercier ceux qui l'avaient invitée par cette belle chanson/invitation à la réconciliation.

vendredi 23 novembre 2012

Une loutre... pas provençale

Petite image trouvée sur Facebook . Elle a été réalisée par Roman Golubenko. Je ne sais si le titre/commentaire est de lui ou de clui qui l'a déposée sur ce site. Il disait ceci qui m'a beaucoup fait rire
"Yesterday I caught a fish thiiis big!" Otter - Alaska

jeudi 22 novembre 2012

Revue de Presse (4) Le visage de Denis Diderot

Pendant longtemps, Denis Diderot a notamment été représenté via une peinture de Fragonard. Surprise, en ce mois de novembre, le Musée du Louvre vient de signaler que l'homme peint par Fragonard ne serait pas le philosophe des Lumières, mais un inconnu. "Suivez mon regard"... ou plutôt, lisez ce qui suit, de larges extraits d'un article paru dans "Le Figaro" dont j'ai pris connaissance grâce à une "amie" de Facebook passionnée de peinture et de musique.

"C'est un dessin conservé en mains privées et passé en vente publique à Drouot, le 1er juin dernier, qui a mis le feu aux poudres. Auteur d'une monographie sur le peintre parue en 2006, l'historienne de l'art Marie-Anne Dupuy-Vachey est alors intriguée par cette feuille comportant dix-huit croquis de portraits. Treize correspondent à des tableaux connus de Jean-Honoré Fragonard (1732-1806). Chacune de ces Figures de fantaisie, montrant un personnage vu à mi-corps, est légendée. Or, sous celui apparenté à Diderot, on distingue l'inscription manuscrite d'un nom «illisible mais qui ne peut en aucune manière être déchiffré comme celui de Denis Diderot», assure Vincent Pomarède*.
(...) Dans le tableau de 1769, le célèbre penseur, exécuté d'une touche alerte, voire fougueuse, porte certes la chaîne symbolique du philosophe, mais ses yeux sont bleus. Or, ceux de Diderot étaient marron, selon les descriptions de l'époque. En 1767, deux ans avant Fragonard, le peintre Louis-Michel Van Loo, réputé pour son conformisme académique, représentait, lui aussi, l'encyclopédiste avec des yeux marron.(...)
Dès lors, on comprend que Diderot ne se soit pas intéressé à ce tableau. Il ne l'a même jamais mentionné dans ses écrits. Diderot connaissait-il cette œuvre? C'est fort possible, car il fréquentait Fragonard. Pourtant, il n'évoque le peintre dans ses écrits qu'à l'occasion de sa toile Corésus et Callirhoé. Surtout , il ne mentionne plus son nom après la rédaction de ses Critiques de 1767. 
Reste aujourd'hui à savoir qui Fragonard a représenté au juste. Une personne réelle, un type de figure, une pure fantaisie? Le Louvre penche pour la deuxième hypothèse. Il pourrait s'agir «de la description d'un type humain universel», est-il précisé dans l'album de présentation du Louvre. Le modèle pourrait être un autre ami de l'artiste. Une nouvelle énigme de l'art assurément…

* Responsable du département "peintures" du Musée du Louvre




mercredi 21 novembre 2012

Revue de Presse (4) Ann(i)e R. une femme très embrasséee.

Au départ, il y a eu un lien dans le journal "le Monde" vers un article du blog "Passeur de science" qui est tenu par Pierre Barthélémy, un journaliste scientifique.
Le 4 novembre dernier, il y raconte l'étrange destin d'un masque mortuaire réalisé sur, selon les sources:
- une jeune modèle du peintre Jules Lefebvre* morte de la tuberculose en 1875
- une jeune noyée inconnue qui avait été repêchée dans le Seine au cours des années 1880 .
C'est d'ailleurs cette version qui prévaut auprès de beaucoup d'artistes dont l'écrivain Rainer Maria Rilke qui en parle ainsi après l'avoir vu à Paris en 1902: "Le mouleur devant la boutique duquel je passe tous les jours a accroché deux masques devant sa porte. Le visage de la jeune femme noyée que l'on moula à la morgue, parce qu'il était beau et parce qu'il souriait, parce qu'il souriait de façon si trompeuse, comme s'il savait".  De cette image et de cette légende vont s'emparer Louis Aragon, Vladimir Nabokov et Jules Supervielle qui écrit en 1931 un conte intitulé L'inconnue de la Seine. Et probablement celui ou celle qui a réalisé cette photographie d'une des versions du masque. 

Mais l'histoire de l'inconnue ne s'arrête pas là. Dans les années 1950, Asmund Laerdal, un Norvégien qui a créé une société de jouets spécialisée dans des poupées réalistes en plastique mou et qui connait ce moulage, décide d'utiliser ce visage pour le mannequin qu'il propose... aux futurs secouristes afin qu'ils apprennent les techniques de réanimation cardio-pulmonaire! Anne Resusci (que l'on connaît aussi sous le prénom de Annie ou le nom de Anne Rescue) vient de naître.
Si, au fil du temps, le mannequin a été modernisé, les traits du visage ont assez peu évolué, ce qui fait dire que la jolie inconnue, que beaucoup ont imaginé morte d'un chagrin d'amour, a vu plus d'une personne se pencher vers elle pour lui redonner vie au point d'être désormais considérée comme étant la femme la plus embrassée du monde.
* l'oeuvre la plus connue de ce peintre : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Truth.jpg est visible au musée d'Orsay 

mardi 20 novembre 2012

Revue de Presse (3) L'obésité aux USA

Tout d'abord, pas question d'illustrer le présent billet inspiré d'un article paru dans le Monde du 19 septembre avec l'une des photos de personnes obèses qui circulent sur le net, notamment lorsqu'il s'agit de personnes atteintes d'obésité sévère*.

Juste quelques chiffres: en 1990, l'obésité touchait 12% d'Américains, en 2005, il est passé à 23% pour atteindre 35,7% en 2010.Et les choses ne seraient pas vraiment sur le pont de s'améliorer puisque un rapport de la Trust for America's Health et de la Fondation Robert Wood Johnson estime que d'ici à 2030 près de la moitié des Américains seront obèses, avec, dans certains Etats comme le Mississipi, plus de 60% de la population concernée.  Hélas l'article n'indiquait pas ce qui pouvait expliquer cette fragilité des personnes vivant dans cet Etat par rapport à ce problème de santé.
Conséquence directe: le système de santé chiffre le nombre de nouveaux cas de diabète à venir à 6 millions, celui des pathologies cardiaques à plus de 5 millions et les cancers à 400 000. 
Les remèdes à tout cela? Malgré tous les programmes de prévention que pourrait mettre en place le système de santé il y a fort à craindre que la bataille ne soit pas prête d'être gagnée. Ainsi, la mesure prise par le maire de New-York visant à réduire à 47 centilitres la taille des sodas individuels vendus dans les fast-foods, les restaurants et les lieux publics tels que les stades a été contestée en justice ... par les grands groupes agro-alimentaires. Merci Coca... pour ne citer que lui. Mais pourraient être pointées du doigt tout aussi bien les BIG Mac ou assimilés et les BIG portions de frites!
* pour mémoire, est atteinte d'obésité sévère une personne dont l'IMC est supérieure à 35. Si on prend le cas des personnes de sexe féminin, sont donc concernées les femmes qui pèsent plus de 90kgs si elles mesurent 1m60, 96kgs si elles atteignent 1m64 et 99kgs si leur taille est de 1m68.

lundi 19 novembre 2012

Revue de Presse (2) Qui parle le plus pour en dire... guère plus?

On connaît tous l'expression "Parler pour ne rien dire"... dont j'ignore si elle existe dans d'autres langues que la langue française*. Mais qui savait que, dans certaines langues, une partie des syllabes voire des mots ne servent pas à grand chose?
Pour ce qui est des syllabes, c'est une étude du "Laboratoire dynamique du langage de l'Institut des sciences de l'homme" implanté à Lyon qui en apporte la "preuve". Il ressort de celle-ci que d'un côté il y a "la vitesse de transmission du message" et de l'autre le "nombre de syllabe utilisées". La première serait relativement constante selon les 7 langues sur lesquelles a porté l'étude. La seconde serait variable et passerait de 416 chez les Japonais à plus de 8 000 chez les Anglais. Si l'on examine le cas des Espagnols, ils sembleraient très "bavards" puisqu'ils utiliseraient par exemple 26% de syllabes de plus que les Anglais. D'où l'illustration de l'article trouvé dans la presse** avec une photo extraite du film d'Almodovar "femmes au bord de la crise de nerfs que j'ai préféré remplacer par... une pie. 
Et pourtant, je le rappelle que la quantité d'informations transmises serait quasiment la même. Alors? Comment est ce possible? Tout simplement parce qu'une syllabe anglaise ou allemande porterait davantage de "contenu" qu'une syllabe espagnole, ce qui obligerait celui qui pratique cette langue à en utiliser davantage pour arriver au même résultat.
Et pour ce qui est des "mots" qui ne serviraient pas à grand chose? Les champions en la matière semblent bien être les Japonais où dans les échanges supposent le recours à un certain nombre de formules de politesse, qui sont très codifiées, et dont l'absence dans une phrase aurait vite fait de compliquer sérieusement la courtoisie des relations. Parmi eux les suffixes "san", "sensei" et "senpai" qui sont accolés au nom des personnes. Si le premier correspond au niveau de politesse standard, le second s'utilise pour certaines profession (professeur, médecin, artiste...). Quant au 3ème, il n'est à utiliser que dans le cadre professionnel avec des personnes qui vous sont hiérarchiquement supérieure. Et tout ça ça rallonge les phrases!  

* Caillou Blanc? Myosotis? Vous qui voyagez beaucoup en Europe ou au delà, qu'en pensez-vous?
* source: article du journal "le monde" du 9 novembre

dimanche 18 novembre 2012

Revue de Presse (1) sur... Tokyo

Oui, "revue de presse" à partir d'anciens articles parus dans le journal Le Monde ou dans la presse locale durant ces derniers mois et qui ont retenu mon attention pour une raison ou une autre.
Aujourd'hui c'est un article paru dans le Monde daté du 7 septembre et qui faisait le point sur ce qui risque d'être le danger qui affecterait principalement Tokyo en cas de fort séisme: les incendies. D'où le titre donné à l'article: "Tokyo brûlera-t-il?" 

Quand on pense à Tokyo, on songe d'abord aux grands immeubles sur lesquelles s'affichent d'immenses publicités. Mais l'agglomération de Tokyo (35 millions d'habitants quand même) s'étend également sur le mode horizontal car il est aussi composée d'une multitude de "quartiers-villages" que l'article décrit ainsi: "lacis de ruelles, dédales de venelles et d'impasses, parfois larges de deux à trois mètres bordées de petites maisons individuelles contiguës, d'échoppes et d'ateliers."... dont certains ont beaucoup plus de charme que la photo ci-jointe
En cas de séisme important, les constructions récentes qui respectent les normes anti-sismiques pourront "encaisser" le choc, pas les maisons anciennes! En effet, elles sont souvent en bois ou en matériaux légers qui risquent fort de ne pas résister et de s'effondrer. En soi, ce n'est pas forcément gênant, sauf que ces effondrements risquent fort de bloquer les petites rues et par ricochet d'empêcher le passage des voitures de pompiers. Or l'on sait d'ores et déjà que des incendies se déclareront!
Du coup, le 1er septembre dernier - date anniversaire de la date d'un ancien séisme*- lors des traditionnels exercices en vue d'un séisme à venir, des observateurs ont vu les habitants s'entraîner à constituer... une chaîne avec des seaux d'eau, à fixer des tuyaux des lances d'incendie qu'il faudra dérouler sur parfois plus de 100 mètres etc... Pourquoi? Parce que même si quelques minutes avant les séismes, les mairies envoient des mises en garde par Internet et sur les téléphones mobiles des habitants, ces derniers savent qu'en cas de séisme important, la probabilité est grande qu'ils devront largement faire face seuls. 
le séisme le plus meurtrier jamais répertorié au Japon reste celui du 1er septembre 1923 qui avait, selon les sources, une magnitude allant de 7,9 à 8,3. Près de 700.000 habitations furent détruites dans la région de Tokyo et de Yokohama et environ 143 000 personnes laissèrent la vie dans cette catastrophe naturelle.

samedi 17 novembre 2012

Le parc oriental du Maulévrier (3)

Un billet rattaché à la thématique "parc oriental du Maulévrier" parce que c'est là qu'ont été réalisées les photos ci-dessous. Mais elles ne représentent aucun des éléments symboliques de ce parc.
Je n'ai semble t il pas été la seule à profiter de cette belle journée de la mi-novembre car j'ai croisé plusieurs photographes au matériel plus sophistiqué que le mien.
 

vendredi 16 novembre 2012

Le parc oriental du Maulévrier en automne (2)

L'automne est peut-être la saison où le parc est le plus beau. Sans doute parce que les essences d'arbres qui y sont plantés sont variées, ce qui permet de belles nuances dans les couleurs.
Qu'ajouter de plus? Que les photos ont été déposées dans l'ordre où la plupart des visiteurs accomplissent la balade: franchir le pont de pierre qui permet de passer derrière la pagode, devant le temple, monter sur le pont rouge (mais sans pouvoir aller sur les îles réservées à l'empereur et aux jardiniers)... avant de repasser de l'autre côté du plan d'eau et monter boire un thé près du lieu de vente des bonzaïs.
 


l'île de laTortue

 Au fond, caché par les arbres, le château Colbert qui héberge un hôtel et un restaurant haut de gamme 
Et sur la photo à gauche, la forme étirée qui s'élance au dessus de l'eau correspond à "la corne d'or"  qui ornait autrefois l'un des coins du toit d'un temple

jeudi 15 novembre 2012

Drôles de noms (9)

Connaissez-vous le mot "Hikikomori"? Un mot d'origine japonaise qui parle d'un phénomène né au Japon et qui tend à s'étendre au delà de ce pays.
Voic ce qu'en dit notamment Wikipedia dans un article qui figure sous le portail "psychologie": "...  mot japonais désignant une pathologie psychosociale et familiale touchant principalement des adolescents ou de jeunes adultes qui vivent coupés du monde et des autres, cloîtrés chez leurs parents, le plus souvent dans leur chambre pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, en refusant toute communication, même avec leur famille, et ne sortant que pour satisfaire aux impératifs des besoins corporels, d'après les spécialistes.
Ni grabataires, ni autistes, ni retardés mentaux, ils se sentent accablés par la société. Ils ont le sentiment de ne pas pouvoir accomplir leurs objectifs de vie et réagissent en s'isolant de la société..."
Pour en savoir plus on peut lire l'article en totalité: 
ou bien se référer à l'article publié en juin dernier dans le journal "Le Monde". 
Un article qui se concluait avec une petite vidéo très parlante que voici

mercredi 14 novembre 2012

Le parc oriental du Maulévrier en automne (1)

Merci au Parc Oriental du Maulévrier d'avoir mis à jour sa page "Facebook" en publiant quelques photos prises récemment, ce qui m'a incité à retourner y faire un tour en ce 14 novembre, la veille de sa fermeture pour 4 mois! Il était temps. Et grand bien m'en a pris car je ne l'avais jamais vu habillé des couleurs d'automne et il était superbe. Parmi les nombreuses photos au sein desquelles il faudra choisir pour un billet à venir, en avant première, celle-ci

mardi 13 novembre 2012

La vie au quotidien avec une brune et une blonde

Elles ont beaucoup de gènes en commun et pourtant elles sont très différentes, notamment pour tout ce qui touche à l'organisation, et cela depuis qu'elles sont toutes petites.
Il y a 8 ou 9 ans de cela, elles devaient s'absenter en même temps pendant une semaine de la maison familiale, la grande qui allait être majeure, pour achever sa formation BAFA et la petite, sa cadette de 5ans 1/2 pour partir en randonnée équestre. 
Le soir juste avant son départ, la grande m'a demandé en catastrophe de faire une lessive car elle n'avait plus de sous-vêtements propres. Et oui, ça devait arriver à force de stocker derrière la porte de sa chambre parce que le panier à linge sale lui semblait trop loin...
3 jours avant, alors que je rangeais son linge la petite avait quant à elle déclaré "Non dans cette pile là car ce sont les vêtements que j'ai mis de côté pour la rando!"
Fin octobre, la petite qui fait ses études à Lyon dont elle ne va pas revenir avant Noël me téléphone pour me dire que sa grande copine allait passer me voir car elles allaient passer un WE ensemble. Elle lui avait fait la liste des choses qu'elle aimerait qu'elle lui apporte comme... un pot de la confiture d'abricots qu'elle a réalisée cet été en prévision de l'hiver!
15 jours plus tard, son aînée qui a passé quelques jours chez moi avant de retourner chez son compagnon à Angers et partir faire la saison dans les Alpes me téléphone: "Maman, tu n'as pas besoin de ta voiture? Je viens de m'apercevoir que j'ai emmené avec moi les clés et les papiers de la voiture. Je te les envoie par la poste?" Une fois l'orage passé car SI j'avais besoin de la voiture et NON il était hors de question qu'elle confie l'unique trousseau aux bons soins de la poste -qui avait mis un mois à me retourner, sans explication, le chargeur de téléphone oublié par son frère- je n'ai pu constater que l'aînée ne change pas. 
Peut-être qu'il faudrait qu'elle change la couleur de ses cheveux car elle est blonde et sa soeur brune! Mais j'ai peur que ça ne suffise pas à mon adorable grande rêveuse dont le premier mot prononcé avait été " La Lune!" 

lundi 12 novembre 2012

Maintenant je sais...qu'on ne sait jamais

La chanson, sans doute la seule qu'ai interprétée Jean Gabin est très connue. Trop peut-être. Du coup l'interprète a fait oublier tant l'auteur des paroles (Jean-Loup Dabadie) que le compositeur de la mélodie qui les accompagne (Philip Green)

"Je sais, Je sais, Je sais"
C'était le début, c'était le printemps, mais quand j'ai eu mes 18 ans
J'ai dit je sais ça y est, cette fois je sais
Et aujourd'hui, les jours où je me retourne, je regarde la Terre où j'ai quand même fait les cent pas et je ne sais toujours pas comment elle tourne

Vers 25 ans je savais tout, l'amour, les roses, la Vie, les sous. Tiens oui! l'amour, j'en avais fait tout le tour. Et heureusement comme les copains, je n'avais pas mangé tout mon pain

Au milieu de ma vie, j'ai encore appris, ce que j'ai appris, ça tient en trois, quatre mots: le jour où quelqu'un vous aime il fait très beau, je peux pas mieux dire, il fait très beau
C'est encore ce qui m'étonne dans la vie, moi qui suis à l'automne de ma vie
On oublie tant de soirs de tristesse, mais jamais un matin de tendresse

Toute ma jeunesse, j'ai voulu dire je sais, seulement, plus je cherchais moins je savais.
Y a 60 coups qui vont sonner à l'horloge, je suis encore à ma fenêtre, je regarde et je m'interroge
Maintenant je sais, je sais qu'on ne sait jamais
La vie, l'amour, l'argent, les amis et les roses
On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses
C'est tout ce que je sais, mais ça je le sais

dimanche 11 novembre 2012

Ménage d'automne (2)

Ménage au sein des photos en stock en ce 11 novembre. Une date dont je viens de découvrir qu'elle sera désormais non seulement l'occasion de rendre hommage  aux anciens "poilus" de la guerre 14-18 mais aussi à toutes les "personnes mortes pour la France", quel que soit le conflit auquel elles auront participé. Cela ne remet pas en cause les autres dates où la fin des différents conflits est rappelée, ce qui ne manque pas de chagriner un certain nombre d'historiens qui craignent que cela ne nuise à la mémorisation de ces dates.
L'occasion de ressortir cette photo d'un nénuphar réalisée non pas dans le bassin installé au centre du cimetière américain de Colleville mais dans celui créé il y a environ 2 ans sur l'île Beaulieu. Petite spécificité de ce dernier: il est alimenté avec l'eau de la Loire élevée grâce à un ingénieux système de pompage où l'énergie est fournie par deux petites éoliennes.

samedi 10 novembre 2012

... "Je ne sais pas..." (2)

Je ne sais pas dire "Je t'aime.". Je ne sais pas, je ne sais pas.
Je ne peux pas dire "Je t'aime.". Je ne peux pas, je ne peux pas.
Je l'ai dit tant de fois pour rire. On ne rit pas de ces mots-là.
Aujourd'hui que je veux le dire, je n'ose pas, je n'ose pas.
Alors, j'ai fait cette musique qui mieux que moi te le dira.

Pour une larme, pour un sourire qui pourraient venir de toi,
Je ferais le mieux et le pire mais je ferais n'importe quoi.
Pourtant le jour et la nuit même, quand j'ai le mal d'amour pour toi,
Là, simplement dire "Je t'aime." Je n'ose pas, je n'ose pas,
Alors, écoute ma musique qui mieux que moi te le dira.

Je sais ta bouche sur ma bouche. Je sais tes yeux, ton rire, ta voix.
Je sais le feu quand tu me touches et je sais le bruit de ton pas.
Je saurais, sur moi, dévêtue, entre mille, quelle est ta main nue,
Mais simplement dire "Je t'aime.", je ne sais pas, je ne sais pas.

C'est trop bête, je vais le dire. C'est rien, ces deux mots-là
Mais j'ai peur de te voir sourire. Surtout, ne me regarde pas.
Tiens, au piano, je vais le dire, amoureuse du bout des doigts.
Au piano, je pourrais le dire. Ecoute-moi, regarde-moi.

Je ne peux pas... Je ne sais pas... Je n'ose pas.
Je t'aime, je t'aime, je t'aime...

vendredi 9 novembre 2012

Carnets d'Orient - T9 - Dernière demeure

Dans cette histoire centrée sur la famille élargie d'Octave dont les grands-parents étaient arrivés en Algérie après la Commune de Paris, une nouvelle étape commence avec la déclaration du général de Gaule relative à "la paix des braves" et au recours à la voie démocratique. Une approche qui ne convainc ni certains militaires, ni certains colons. Bien au contraire, les positions se radicalisent. 
D'un côté il y a Casimir, le père d'Octave (que son épouse Noémie autorisé à revenir au sein du vaste domaine viticole à la tête duquel elle reste grâce aux banques et à la protection de l'armée), sa cousine Marianne qui a épousé Sauveur, Jacky l'avocat qui connaît depuis l'enfance les parents d'Octave, Alain le jeune appelé qui découvre, via un engagé, les sales côtés de la guerre, Baraka, l'ancien aide de camp d'Octave. 
Et bien sur Octave qui a quitté l'armée et Samia sa compagne qui apprend que, même au Canada où ils se sont réfugiés, elle reste aux yeux des anciens libérateurs du joug nazi, une arabe, une "colorée".
Et de l'autre il y a les frères de Sauveur qui ne vont pas tarder à basculer dans le camp des opposants qui refusent violemment la politique de la main tendue prônée par de Gaulle, Bouzid le cousin de Samia, le commandant Loizeau, l'ancien chef d'Octave et aussi sa mère. Lors d'une conversation avec Alain elle n'hésite pas à dire ceci: " ... Ce pays ce sont nos pères et nos grands-pères qui l'ont fait de leurs mains et total voilà  comment les arabes ils nous remercient! Il fallait être plus fermes avec eux dès le début. Ils sont comme des enfants. Quand ils ont fait des bêtises, il faut les punir sinon c'est eux qui nous tueront. Tous! On a toujours été trop bons avec eux!" Après quoi son chauffeur personnel ajoute: "Ils se soulèvent? C'est les instituteurs et les communistes qui leur mettent ça dans la tête... Les fellagha on n'en tuera jamais assez..."
Une BD de haute tenue tant au niveau dessin que scénario où l'histoire individuelle de ces hommes et ces femmes s'inscrit parfaitement dans un pan de l'histoire franco-algérienne.
Mention particulière à Jacky l'avocat de confession juive. Il raconte comment lui, dont les parents avaient acquis la nationalité française en 1870, qui avait fait la guerre 14-18 dont il était revenu médaillé, a été déchu de cette nationalité par les lois de Vichy, interdit d'exercer sa profession, tout comme les fonctionnaires juifs et vu ses enfants exclus de l'école. Il conclut qui n'oubliera jamais que s'il n'a pas été déporté ainsi que les autres membres de sa communauté, c'est à cause du débarquement anglo-américain en Afrique du nord.