mardi 30 avril 2013

La vie des blogs... que deviennent-ils...

Même si le rythme d'un billet par jour semble relativement bien tenu, depuis quelques temps, avec plusieurs publications effectuées avec  retard, il y a de sérieux flottements dans la tenue de ce blog. Mais je ne suis pas la seule semble t il, à éprouver quelques difficultés, certain(e)s ayant nettement ralenti le rythme voire se mettant en pause, tout comme vient de l'annoncer Myosotis. C'est l'occasion ou jamais de voir ce que deviennent les blogs que j'avais regroupés sous le titre "En suivant les fils de la Toile j'ai trouvé..." 
Par ordre alphabétique il y a :
"à la recherche de l'absolu" de Jean: Après un très long silence entre février 2010 et la mi novembre 2012, il republie régulièrement avec, sauf erreur de ma part, une palette de couleurs plus variée et colorée qu'auparavant
"au gré des jours" de Arlette (qui fait suite à un autre blog lui aussi mentionné: Images Imagine): jour après jour, elle est toujours aussi présente sur le front de l'Art et de la Poésie
"Beausoleil" de Caillou Blanc: brille toujours entre Europe et Afrique... même si parfois il y a des jours de brume où le soleil se lève avec quelques jours de retard et des billets en demi-teintes
"Carnet de voyage" de Bruno: ...se fait rare: 11 billets en 2012 et un seul pour le moment en 2013
"Découverte" de Caphadock*: Le grand curieux plein d'humour qui a moins publié en 2012 (69 billets) connait un regain d'activité (31 billets) depuis le début de l'année
"l'atelier photographique et poétique" de Michel s'est fait très rare. Mais après de longs mois de silence, il semblerait qu'on s'oriente, depuis le mois de novembre 2012, vers un billet par mois
Les fleurs du "petit jardin" de Verveine* poussent vaille que vaille, mais c'est normal quand on travaille à temps plein avec deux jeunes enfants et plein d'activités manuelles à mener à bien dans les rares momentsà soi
Maulaussen, bien que désormais en retraite tout comme moi, reste silencieux depuis août 2012
Quant à Pierre qui tenait quotidiennement "Pêle Mêle" depuis octobre 2005, il a posé ses bagages en janvier 2013 tout en continuant l'aventure sur ses 2 autres blogs
Enfin, dernier par ordre alphabétique mais beaucoup plus ancien si on se réfère au blog (La Couleur Des Jours) qu'il a tenu auparavant, Christian, après plusieurs séjours en Pologne où il a été très marqué par sa "rencontre" avec une petite fille morte à 6 ans, Ania Rempa, a refondu son blog en 2 sections: "Retour Aux Sources" et "N'oublions jamais" 
Et puis il y a un blog, qui ne figure pas dans la liste, mais que je consulte régulièrement, juste pour le plaisir des yeux. Il est tenu par Marie-Paule Deville-Chabrolle, une femme sculpteur dont j'aime beaucoup le travail tout en sachant que je n'aurai probablement jamais les moyens de m'offrir une de ses oeuvres... en admettant que j'arrive à en choisir une: http://devillechabrolle.typepad.com/devillechabrolle/ 


* Rencontrés pour le 1er en septembre 2012 à l'occasion de ses vacances en Bretagne et pour la seconde en février 2013 lors d'un bref séjour à Lyon

lundi 29 avril 2013

Couleurs "Printemps"

Juste pour le plaisir des yeux, une photo réalisée entre deux ondées sur le parking d'une supérette qui donne sur l'un de ces petits jardins de ville comme savent si bien les entretenir les retraités.
... oui il s'agit de fleurs de pommier (je le sais car cela fait plusieurs années que je vois les fruits à l'automne)

dimanche 28 avril 2013

Echos

Depuis quelques temps, retour au temps jadis avec sur l'IPad une application qui permet de faire des puzzles. Inconvénients: il n'y a plus le contact physique avec les petits morceaux et la quantité de ceux-ci reste modeste (voir ci après)
Avantages: 
- photos très variées avec la possibilité de recevoir le motif du jour que l'on découvre au fur et à mesure qu'on le réalise, 
- si on n'a pas fini de reconstituer le puzzle, on n'a pas à "ranger" les morceaux de craindre d'en perdre, et on peut le continuer n'importe où à partir du moment où la tablette est chargée
- pour un même dessin, on peut choisir le degré de difficulté (du niveau 1 "simple" avec 42 morceaux pré-positionés dans le bon sens niveau 4 "complique" où il y en a 288 dont le sens est aléatoire) en fonction notamment du temps dont on dispose.
Et puis récemment j'ai découvert un autre jeu avec eux: retrouver des images connues. 
Il y a d'abord eu le Taj Mahal que je n'ai jamais vu en vrai puisque je ne me suis jamais rendu en Inde, mais dont j'avais photographié une reproduction sur l'enseigne d'un restaurant indien. Et plus récemment, en me rendant au Musée de l'érotisme je suis passée devant le moulin rouge que je n'ai pas pu m'empêcher de photographier même si de jour il fait encore plus "toc" que de nuit.  

samedi 27 avril 2013

"Pluto" de Urasawa & Tezuka - T5


 Il y a plein de révélations dans ce 5ème volume:
On a la confirmation que Gesicht a, tout comme Brau 1589 tué un humain. Mais la mémoire de Gesicht ayant été mal effacée, il finit par se souvenir que, quelques années auparavant, il a tué le frère de Adolf Haas. Ce dernier profitait de son travail auprès d'une société de maintenance des vidéos de surveillance pour enlever et tuer des enfants-robots. Gesicht n'avait pas supporté d'entendre la "mère" de l'un de ces "enfants-robots" dire devant le corps de son "fils":  "C'est dans ces moments là que les humains pleurent n'est ce pas? (...) Pourquoi les hommes ont ils pris des mesures permettant l'adoption aux robots. Sans cette mesure, jamais nous n'aurions eu à ressentir cela..." 
Désormais, au péril de sa vie, Gesicht protège Adolf Haas à qui il demande "La haine chez les humains disparaît elle ou bien ressurgit elle même lorsqu'on croit l'avoir éteinte?"
Une question fondamentale qui commence à prendre sens en fonction des révélations du professeur Tenma: il est le "père" d'Astro (élaboré à l'image du propre fils de ce dernier, mort dans un accident de voiture) qu'il essaie désormais de "ramener"" à la vie. Mais pour le moment Astro ne se "réveille" pas. Et c'est peut-être souhaitable car le professeur Tenma avoue que pour réveiller le robot parfait créé à partir de l'analyse des personnalités de 6 milliards d'humains il faudrait lui injecter des "émotions orientées" telles que la tristesse, la colère, la haine... Laquelle prédominerait? Des années plus tôt, au moment de la guerre en Perse, il ne l'avait pas fait. Mais il semble bien que quelqu'un ait depuis lors réussi à réveiller ce robot parfait. 
Au même moment, Epsillon qui a assisté à la lutte à mort entre Pluto et Hercule montre à Gesicht la carte mémoire laissée par Hercule: on n'y trouve que de la haine à une exception près, l'image d'un homme souriant au milieu d'un champ de fleurs, les mêmes quasiment que celle dessinées par Darius XIV l'ancien chef du royaume de Perse mais aussi par le robot jardinier malade trouvé par Uran.


vendredi 26 avril 2013

Un mannequin, c'est quoi?

Dans Pariscope, voici ce qui était indiqué au sujet de l'exposition "Mannequin, le corps de la mode" qui se tient jusqu'au 19 mai au Docks, à la cité de la mode et du design (quartier Austerlitz): "Du mannequin anonyme à la cover-girl, du porte-manteau au sex-symbol, du top model à la girl next door, ces stéréotypes interrogent la valeur marchande, esthétique et humaine du mannequin" 
L'exposition commençait très judicieusement par un extrait d'un dictionnaire relatif au mot "mannequin" et où il était fait référence aux différents sens du mot, dans l'ordre de leur apparition:
1° Forme humaine sur laquelle les couturières essaient les vêtements en cours de confection ou qui sert à exposer ceux-ci dans les étalages
2° Dans une maison de couture, personne sur laquelle le couturier essaie ses modèles et qui est chargée de présenter sur elle-même les modèles de collection au public.
3° Personne sans volonté, qu'on fait mouvoir à sa guise
Et effectivement toute l'exposition sera axée sur cette évolution du terme avec, au tout départ ces fameuses formes en osier censée représenter le corps féminin. "Censées" car déjà l'on hésitait entre le corps réel et le corps tel que déformé (plus que façonné) par le port du corset. 
Très vite sont apparues les catalogues de vente par correspondance (voir le succès de celui de Manufrance) de vêtements, d'abord avec des dessins, puis dès 1875 avec des photos de femmes en chair et en os. Les mannequins sont alors les couturières et les vendeuses qui portent les vêtements des maisons pour lesquelles elles travaillent. Pas de séduction dans ces clichés dont la tête est cachée voire déchirée. Il faut dire qu'à l'époque les mannequins sont mal perçus car les clients [au sein des maisons de couture] peuvent toucher le tissu mais aussi le corps du mannequin dont certains considèrent qu'il s'agit d'un corps à disposition... à vendre...
Les choses changent au XXème siècle avec l'apparition des mannequins professionnels surtout lorsque, en 1924, le couturier Jean Patou fait venir à Paris des mannequins américaines "grandes, minces, sans hanches et aux chevilles fines" définissant alors pour quelques décennies ce que seront les normes de la beauté féminine.
Nouvelle évolution dans les années 60 avec la mise en place du culte de la jeunesse qui fait recourir à des mannequins de plus en plus jeunes, dont certaines peuvent être complètement asexués à l'image de la maigrichonne Twiggy qu'un petit film nous montre faisant du patin à roulettes sur le parvis du Trocadéro. 
Mais après 1968 on assiste à l'apparition de la femme triomphante (qui sera bientôt connue par son seul prénom: Claudia, Naomi...) telle que Helmut Newton a pu la représenter avec 2 photos emblématiques intitulées "Sie kommen". Oui, "elles arrivent" habillées puis nues. C'est d'ailleurs cette version qui est la plus connue. Il est passionnant de la voir grandeur nature car on s'aperçoit alors un petit détail qu'on ne verra plus jamais sur les photos actuelles (tellement retouchées que les mannequins en perdent presque toute réalité) le duvet qui court sur les jambes et les bras d'un des mannequin au premier plan de la photo. Helmut Newton devait pressentir cette évolution lui qui, dès 1981 faisait poser le mannequin Violetta Sanchez couchée, dans une boite en carton avec un peu plus loin son double fabriqué en plastique. Qui est la vraie, qui est la fausse. 
Pas de doute à avoir sur les petits films qui sont présentés et qui décryptent de manière lumineuse la manière dont sont mis en scène les défilés de haute couture. Il n'y a rien à voir entre le jeune mannequin gauche et maladroit du premier film de 1923 et les participantes des shows triomphants récents où la scénographie vise à mettre en avant des "modèles" qu'en réalité aucune femme "normale" ne portera. 
Retour à la réalité avec la fin de l'exposition et cette série de photographies de jeunes filles saisies au moment même où elles intégraient une école de mannequinat. Au seuil de l'adolescence, elles apparaissent comme très "ordinaires". Et ça fait froid dans le dos car on mesure alors l'écart qu'il y a entre ce qu'elles étaient et ce qu'elles vont devenir.

jeudi 25 avril 2013

Ella Fitzgerald aurait eu 96 ans

Le doodle d'aujourd'hui nous rappelle que cette grande Dame du jazz est née le 25 avril 1917.
Pas évident de choisir une chanson parmi toutes celles qu'elle a interprétées. Peut-être celle-ci, un standard de jazz que l'on a plus l'habitude d'entendre dans les versions au piano de Thelonious Monk (le compositeur de ce thème) au saxophone de Charlie Parker ou encore la voix de Claude Nougaro.

Et pour les pas doué(e)s en langue tel(le)s que moi, les paroles
http://lyricstranslate.com/fr/round-midnight-autour-de-minuit.html

mercredi 24 avril 2013

Laure Albin Guillot au Musée du Jeu de Paume

Laure Albin Guilot, je ne connaissais pas. Ou plutôt je connaissais certains des portraits de célébrités réalisés par elle sans savoir qui avait réalisé les clichés. Et puis je suis allée voir l'exposition au Musée du Jeu de Paume. Très bien (contrairement aux 2 autres qui ont lieu sur le même site et qui, pour rester polie, m'ont laissé de glace). Pour une fois je serai un peu fainéante en reprenant des parties d'un article de presse avec des photos issues de ce qui a été ses principales sources d'inspiration: le portrait, le nu, la photo publicitaire et la "micrographie"
"...L’exposition présentée par le Jeu de Paume réunit un ensemble conséquent de 200 épreuves et de livres originaux de Laure Albin Guillot (Paris, 1879–1962), ainsi que des magazines et documents d’époque issus de collections privées et publiques...
Une grande partie des tirages originaux et documents exposés proviennent des collections de l’agence Roger-Viollet qui fit l’acquisition du fonds d’atelier Laure Albin Guillot en 1964... Composée de 52 000 négatifs et 20 000 épreuves, cette source a permis de questionner l’œuvre et la place que la photographe occupe réellement dans l’histoire...
Si la photographie de Laure Albin Guillot est incontestablement l’une des plus en vogue dans l’entre-deux-guerres, sa personnalité reste aujourd’hui une énigme. Car, paradoxalement, peu d’études ont été consacrées à l’œuvre et à la carrière de cette artiste. Ses premières œuvres apparaissent dans les salons et les publications au début des années 1920, mais c’est essentiellement au cours des années 1930 et 1940 que Laure Albin Guillot, artiste, professionnelle et figure institutionnelle, occupe et domine la scène photographique... Technicienne hors pair, elle élève la pratique jusqu’à un certain élitisme. Photographe de son temps, elle utilise les nouveaux modes de diffusion de l’image et fournit à la presse et à l’édition des illustrations et des créations publicitaires.
Elle est notamment l’une des premières en France à envisager l’application décorative de la photographie par ses recherches formelles avec l’infiniment petit. Avec la photomicrographie, qu’elle renomme “micrographie”, Laure Albin Guillot offre ainsi de nouvelles perspectives créatrices combinant science et arts plastiques..."
Comment une pareille femme qui se situait à la fois du côté du terrain et de l'institutionnel (membre de la Société des artistes décorateurs, de la Société Française de Photographie, directrice des archives photographiques de la Direction générale des Beaux-Arts (ancêtre du ministère de la Culture) et premier conservateur de la Cinémathèque nationale)... a t elle pu restée aussi longtemps ignorée du grand public? Peut-être parce que c'était une femme et que les grands noms de la photo sont souvent masculins. Peut-être à cause de son parcours qui l'a amené à faire partie des "institutions" là où bien souvent nous ne voulons voir que l'artiste indépendant. Mystère. On ne peut que rendre grâce à cette exposition.

mardi 23 avril 2013

à Paris, le surprenant Musée de l'Erotisme

En préparant dans le train mon programme de visites, le hasard a voulu que j'en repère deux qui se tenaient au Musée de l'Erotisme. Un Musée vers lequel je ne serai pas allée naturellement, notamment à cause de son implantation. Pas loin du "Moulin Rouge. Grave erreur. Un internaute a fort bien présenté ce Musée:
"Entre 2 sex-shops du quartier de Pigalle, se trouve le musée de l’érotisme. Les voyeurs peuvent passer leur chemin…Les 7 étages du musée et les 2 000 objets retracent l’art érotique à travers les temps, les cultures, les croyances et les pays. Une première partie est consacrée à la place du sexe dans les différentes civilisations puis une expo retrace l’histoire des maisons closes à Paris. Pour finir, vous retrouverez des expositions temporaires."
La partie permanente est très bien dotée avec des pièces qui m'ont donné parfois le fou-rire comme une  chaise à l'assise un peu spéciale ou une pipe qui ne l'était pas moins. Mais il y avait aussi des pièces rares comme des manuels japonais de l'oreiller. Et puis il y avait les 4 expositions temporaires. 
- Tout d'abord l'une de celles qui avaient justifié ma venue, Atsushi Tani: "Histoire de l'oeil" dont parle ainsi son concepteur: "A partir d'Histoire de l’oeil, de Georges Bataille, j'ai entamé ce nouveau travail, inspiré des "Belles Endormie" de Yasunari Kawabata." Avant d'ajouter: "La beauté, l’érotisme et la mort sont sur une ligne : tels sont les propos de Yukio Mishima, célèbre écrivain qui incarne la littérature japonaise. Il n’y a pas de roman aussi cruel et obscène, engagé dans un blasphème aussi absolu qu’Histoire de l’oeil..." J'ai beau avoir lu le roman "Les Belles Endormies" et surtout "l'imaginaire érotique au Japon" de Agnès Giard, je n'ai pas du tout accroché. 
- J'ai par contre beaucoup plus apprécié la seconde exposition qui m'avait incitée à me rendre dans ce musée: les vitraux de Diego Tomelli, plus connu sous le nom d'artiste de Iko... des vitraux que l'on ne risque pas de voir de sitôt décorer une église. Même si on ne partage pas ses préférences sexuelles, on ne peut qu'admirer la manière dont il traite la pâte de verre et applique ses grisés sur celle-ci.  
- Quant aux oeuvres en coquillages de Paul Amar (dit le magicien de la mer) je les ai trouvées très kitsch avec toute cette peinture aux tons criards à laquelle il rajoute plein de paillettes. Alors en guise de souvenir visuel, exit les reproduction de scènes sexuelles et place à l'un des masques. 
- Et pour finir, la visite, il y avait quelques belles photographies très sensuelles de Philippe Rony regroupées sous le titre de "simple appareil". Un homme dont le net révèle le parcours surprenant: "Philippe Rony est né en 1949. Après une année de dessin aux Beaux-arts et une première vie dans le cinéma, où il fut assistant entre autres de Pierre Zucca, Jean-Luc Godard, Sotha... , et réalisa une demi-douzaine de court métrages, il rejoint la troupe du Café de la Gare avec laquelle il joue pendant une quinzaine d' années.  Créateur d' affiches pour le théâtre , il se consacre à la photo."
En résumé: un Musée à essayer... lorsqu'il n'y a que des adultes. 

lundi 22 avril 2013

La nature à Paris

Parmi les capitales européennes, bien difficile de savoir où Paris se situe en matière de m² de verdure par habitants. Probablement est elle assez bas car, malgré un certain nombre de parcs et jardins publics, je ne pouvais que l'associer aux grands boulevards bruyants. Et pourtant... Et pourtant le dernier séjour a été l'occasion de quelques bonnes surprises comme...
 ... comme ce pommier fleuri croisé alors je remontais via le jardin des plantes de la gare d'Austerlitz vers la place Jussieu. 
Ou bien encore, toujours dans ce jardin, un corbeau pas vraiment craintif qui se baladait dans les allées, se contentant juste de se pousser un peu lorsque des piétons passaient un peu trop près de lui. Son attitude m'a tellement surprise que j'ai cru pendant plusieurs minutes qu'il avait eu un accident qui l'empêchait de voler. En réalité il n'en était rien.
Idem pour le petit piaf tout ébouriffé dont les cris stridents (plus que le chant) s'entendaient malgré tout dans le brouhaha de la gare Montparnasse. Il a fini par s'envoler vers je ne sais où. Peut-être plus haut, juste au dessus des voies de la gare, dans le "jardin Atlantique".
Mais surtout, il y a eu pendant deux jours les trajets au sein d'un quartier situé entre la station Pernety et celle d'Alésia, l'occasion de découvrir de charmantes petites placettes et ruelles étroites bien éloignées des immeubles haussmanniens. Il y avait notamment des arbres fruitiers à l'ombre desquels certains ne se privaient pas de faire la sieste. 

dimanche 21 avril 2013

Montmartre, LA bonne surprise: son cimetière

LA bonne surprise de Montmartre a été découverte par hasard en... ne suivant pas le bon axe du boulevard de Clichy, là où il se sépare en deux. Je me suis donc retrouvée à franchir un pont avec juste au dessous un cimetière où mon regard a aussitôt été attiré par une placette fleurie que traversait un chat. Quelques heures plus tard j'étais devant l'unique entrée qui permet d'accéder au lieu et est située avenue Rachel.
Points communs avec la cimetière du Père Lachaise, son aspect très vallonné avec un certain nombre d'escaliers qui permettent d'accéder à des terrasses. Beaucoup d'arbres, des oiseaux et des chats (j'en ai vu au moins 3 en moins d'une heure) des statues*. Un endroit idéal pour faire une pause en s'éloignant un peu du bruit des boulevards et de la foule.
Qui est là? Et qui retenir parmi les cent noms répertoriés sur le plan que l'on peut obtenir à la "conciergerie" et qui est indispensable eu égard au plus de 10 hectares du cimetière. Il y a:
Des cinéastes: Claude Autant-Lara,Georges-Henri Clouzot, Sacha Guitry, François Truffaut**...
Des musiciens: Michel Berger, Hector Berlioz*, Nadia Boulanger, Fred Chichin, Adolphe Sax (oui le "père" du saxophone) Francis Lopez, Jacques Offenbach...
Des peintres: Edgard Degas, Jean-Léon Gérome, Jean-Baptiste Greuze, Gustave Moreau...
Des acteurs et actrices: Jean-Claude Brialy, Pierre Dux, Jacques Fabbri, Dominique Laffin, Jean Le Poulain, Mary Marquet...  
Des écrivains: Marceline Desbordes-Valmore, Alexandre Dumas (fils), Théophile Gautier, les frères Goncourt, Heinrich Heine, Eugène Labiche, Juliette Récamier, Claude Simon, Philippe Soupault, Stendhal, Vigny, Zola***
Et puis bien d'autres comme la famille Médrano et Annie Fratellini (liés au cirque), Nijinski le danseur ou ... deux des bourreaux ayant officié notamment durant la révolution: Charles et Henri Sanson
Ne pas oublier que, proximité de Montmartre oblige, des artistes qui y étaient liés y reposent à jamais comme "La Goulue" immortalisée par Lautrec, Margaret Kelly (fondatrice de la troupe des Blue Belle Girl du Lido), Francisque Poulbot ou encore Jean Bauchet (un des anciens propriétaires du Moulin Rouge)
* Dont celles du Dr Pitchal (psychiatre de Dalida) et celle de Paul Landowski qui figure sur la tombe d'Otto-Klaus Preis
** En retravaillant leurs images j'ai découvert sur le marbre noir la trace de deux baisers pour le premier et un auto-portrait involontaire sur le second
*** dont les cendres ont été transférées au Panthéon dès 1908. Ne restent donc là que sa femme et Denise et Jacques, les deux enfants qu'il avait eu avec une jeune femme. 

samedi 20 avril 2013

Montmartre le bon et le moins bon


Montmartre fait partie des quartiers très connus de Paris. Et pourtant je n'y suis allée qu'une seule fois. Pour tout dire je ne gardais qu'un seul souvenir, celui de la place du Tertre envahie par les touristes et les artistes en tout genre avec tout autour des restaurants (que j'aurai la courtoisie de ne pas qualifier) Et impossible de me rappeler si j'avais visité le Sacré-Coeur. La basilique de la Fourvière étant en travaux, c'était l'occasion de voir de plus près ce genre d’architecture tout en revisitant le quartier. Conclusion: Montmartre... c'est pas ça! 
D'abord ça grouille encore plus de touristes que dans mon souvenir avec des  adultes sortis par troupeaux entiers des cars auxquels s'ajoutent des hordes d'enfants et adolescents venus visiter avec leur école. Les premiers s'entassent dans les restaurants autour et désormais sur la place précitée et les seconds sèment chips et autres débris sur les marches de l'église. Bof! Avant ils se sont engouffrés tels des chenilles processionnaires par la porte de gauche pour ressortir par la porte de droite... la plus proche de la boutique! Bof!!St Louis peut faire la tête sur son cheval car contrairement aux autres églises, ça n'arrête jamais, même pas durant les offices religieux qui ont lieu avec lesdits touristes en train de faire le tour en se faisant sauter dessus par le service d'ordre car ... les photos sont interdites, quelle que soit l'heure. Bof!!!
Bon d'accord, j'étais de mauvais poil en arrivant car la météo était humide et j'avais loupé le funiculaire et du de ce fait me taper les escaliers et constater à quel point je manquais d'exercice. Mais de l'exercice j'en avais fait le matin même en visitant le cimetière de Montmartre... très bien lui ... avant de continuer par la rue des Abbesses... très bien là aussi avec tous ses commerces alimentaires. J'avais notamment acheté un délicieux petit cake individuel griottes & pistache dégusté, entre deux averses, assise sur la place des Abbesses.
Le compte-rendu relatif au cimetière ça sera pour une autre fois.

vendredi 19 avril 2013

"Pluto" de Urasawa & Tezuka - T4

Avec ce 3ème volume on en arrive à mieux connaître les "Professeurs" qui sont à l'origine des pouvoirs spécifiques des robots... et de la notion de super-robot.
On connaissait déjà le Professeur Hoffman, chargé de sa maintenance de Gesicht et dont on apprend qu'il en est en quelque sorte le "père" puisque c'est lui qui l'a doté d'un corps en zirconium? Hoffman est en danger -même s'il n'a pas fait partie de la commission Bora dont les membres sont tués par Pluto- et ne devra sa survie qu'au robot Epsillon venu l'extraire in extrémis de son laboratoire. Hoffman s'inquiète pour Gesicht dont il craint qu'une partie de  mémoire ait été effacée. Ce que confirme Adolf Haas, qui apprend à Gesicht que 3 ans plutôt il est celui qui a tué son frère.
Dans ce volume, on fait tout d'abord un peu plus connaissance avec le Professeur Ochanomizu, passionné par les robots au point de demander au policier qui le surveille son nom (et non son matricule) et surtout de passer des heures à essayer de réparer un petit robot chien et de pleurer parce qu'il n'y réussit pas. Un homme prêt à perdre la vie plutôt que de causer la mort d'Astro en donnant suite à la demande de "rencontre" d'un certain Goji, un homme dont les révélations aurait causé la guerre en Perse. Un homme ou plutôt un robot qu'Ochanomizu croit pendant un temps être celui qui est derrière Pluto, le robot tueur.
Mais depuis le précédent volume nous savons qu'il n'en est rien et que derrière Pluto il y a le Professeur Abullah au sujet duquel Astro s'interrogeait quant à sa réelle nature (homme ou robot). Sauf que Astro meurt et qu'en bon polar et manga le présent volume se clôt avec l'apparition de celui qui a précédé le Professeur Ochanomizu à la tête du Ministère des sciences: le Professeur Tenma... qui est aussi le "père" d'Astro. Un professeur qui explique qu'un robot s'éduque et que ce qui fait évoluer c'est de la tristesse profonde, du renoncement. Il va même jusqu'à déclarer que le robot le plus parfait sera celui qui se trompe. 
A la fin de ce volume, la mission de Pluto approche à grands pas de sa fin puisque sur les 7 robots les plus puissants il ne reste plus que Hercule, Epsillon et Gesicht.

jeudi 18 avril 2013

2 jours à Paris

C'est l'histoire d'un petit séjour express à Paris, le temps notamment de visiter quelques expositions et si le temps si prête quelques lieux plus ou moins connus. Mais aussi acheter du thé "Mariage Frères" qu'on ne trouve pas chez mon fournisseur habituel de la rue de la Fosse*.

Parmi les expositions, priorité sera donnée non pas aux Grandes expositions, celles du Grand Palais ou du Musée d'Orsay qui drainent des milliers de visiteurs qui fait que l'on attend des heures pour ne pas forcément voir grand chose, mais aux petites expositions plus confidentielles dans des lieux moins connus, avec une super priorité pour celles qui arrivent en fin de course et seront terminées en juin, lors du prochain séjour.
Exit donc, au moins temporairement, "l'ange du bizarre" au Musée d'Orsay (même s'il ne m'aurait pas déplu de voir "le cauchemar" de Füssli) et "Marie Laurencin" au musée Marmottan. Place à "Atsushi Tani: histoire de l'oeil" et  aux vitraux de Diego Tomelli au ... Musée de l'érotisme. Ainsi qu'à "Laure Albin-Guillot (1879-1962), l'enjeu classique" au Musée du Jeu de paume. Et enfin, dans le quartier de la gare d'Austerlitz, au lieu-dit "les Docks" au sein de la cité de la mode et du design à l'exposition: "Mannequin - Le corps de la mode"
Parmi les lieux à visiter: le Sacré-Coeur, histoire de me consoler d'être tombée à Lyon sur une basilique de la Fourvière express (car le site balayé par un vent glacial dissuadait de profiter de la vue) et de surcroît non visitable (mis à part la crypte) car en plein travaux en rénovation.
Compte rendu de tout ça dès que possible...
*PS du 21 avril
Exemple des thés qui manquent à l'appel, "le thé des pharaons" (Somptueux mariage de thé vert de l’Inde et de fruits du delta du Nil.) et les vrais Darjeeling comme le "Master" (Très grand mélange des thés de l'Himalaya - Darjeeling des récoltes de printemps, d’été et d’automne. Riche en arôme, goût équilibré.) Il s'y ajoutera le "Sakura white tea" (Thé blanc parfum fleurs de cerisier... avec une pointe d'amande)