jeudi 28 février 2013

Lyon - Le jardin du Musée des Beaux-Arts

De l'extérieur, le Musée des Beaux-Arts est une grande bâtisse classique dont on est loin de soupçonner qu'elle cache un très joli petit jardin. Normal, quand on passe place des Terreaux, on n'a d'yeux que pour la fontaine de Bartholdi et l'Hôtel de ville. Du coup on ne pense pas à entrer dans le bâtiment du Musée pour, sans forcément le visiter mais faire une pause dans ce joli petit jardin dont seules profitaient, au siècle dernier, les moniales de l'abbaye. 
En plein hiver, il n'a pas été possible de s'assoir sur les bancs disposés à l'ombre des tilleuls, bouleaux ou même du grand chêne. Mais, avant d'entrer visiter le Musée, c'était très agréable de déambuler sous les arcades, à la recherche de moult détails et tourner autour des statues exposées dans le jardin.
Parmi les détails qui attirent l'oeil, il y a les fresques murales et les mosaïques en l'honneur de Lyonnais célèbres (du moins dans leur temps car je doute que beaucoup de personnes connaissent les réalisations de Philibert de L'Orme qui fut architecte au XVIème siècle) ou tout simplement de l'Hôtel de Ville (façade est).
Et puis sous les voutes du côté sud, il y a aussi cette grande grille de chaque côté d'une entrée de service: un petit bijou en matière de ferronnerie.
Mais le jardin est surtout l'occasion d'admirer librement un certain nombre de statues. L'auteur de certaines est très célèbre. Je pense notamment à Rodin dont le "Adam" (aussi appelé l'Ombre) et "l'Âge d'airain" figurent aussi dans les collections du Musée Rodin. Mais il y a aussi un "Carpeaux" une oeuvre réalisé par Bourdelle
Et puis, parmi les autres statues de facture plus classique, on trouve cette mère éplorée qui n'a pas été sans me faire penser à la "Bretonne maudissant la Loire" qui, sur les hauteurs de Nantes, décore le square Marcel Schwob. Avec deux différences de taille: si la Bretonne de Jean Boucher est en colère et a un visage et un corps durs, anguleux, la mère lyonnaise qui est effondrée a des rondeurs qu'on serait bien en peine de retrouver dans les modèles actuels. Impossible cependant de trouver sur place la moindre indication quant aux noms de l'artiste et de l'oeuvre. Toute aide pour les identifier sera donc la bienvenue.

mercredi 27 février 2013

"l'étudiant étranger" de Philippe Labro (extraits)

Des extraits tirés de l'épilogue, lorsqu'il hésite à monter dans une voiture qui doit l'emmener travailler tout l'été dans le Colorado avant de retourner passer une seconde année dans son "collège" de Virginie. Ils montrent à quel point le jeune homme qui 18 mois plus tôt avait présenté sa candidature pour devenir un "étudiant étranger" a changé. 
"A chaque mystère qui s'était présenté à lui, il avait été contraint d'aller de l'avant, et d'agir. L'Amérique lui avait appris ça.
Il avait appris bien d'autres choses. Il avait aimé une femme qu'il n'avait pas le droit d'aimer, et elle lui avait enseigné des sentiments inconnus. Il avait reçu des leçons de quelques hommes sages et d'une jeune fille déséquilibrée. (...) Il avait pratiqué la dissimulation et deviné le goût amer de l'infidélité, la trahison. Les mots: devoir, amitié, effort et tolérance n'étaient plus pour lui des mots abstraits; il connaissait le poids d'un secret, et savait comment l'on peut risquer de souiller son âme à coups de petits compromis petits et successifs. La vérité, le mensonge, la comédie sociale, la flatterie, la faiblesse de chaque homme devant le choix de se battre ou se soumettre, il avait commencé à en faire l'expérience.
L'expérience! Il avait compris qu'il fallait systématiquement transformer en bien tout ce qui lui arrivait - en quelque chose de bien pour lui. (...)
Agir! L'Amérique lui avait enseigné qu'il est naturel et facile d'agir, alors que le continent d'où il était arrivé, lourd d'une éducation ancienne, privilégiait l'acte de compréhension. (...)"

mardi 26 février 2013

"l'étudiant étranger" de Philippe Labro

Un beau livre tant sur le fond que sur la forme. Il existe sur wikipedia un résumé assez bien fait sur cette oeuvre qui a, je l'ai appris après avoir commencé à le lire, obtenu le prix Interallié en 1986 et été porté à l'écran (réalisatrice américaine avec des acteurs américains peu connus) quelques années plus tard sans avoir vraiment de succès. Ce qui ne m'a pas vraiment surprise car la qualité principale du livre n'est pas tant dans la description des faits que dans l'analyse de ceux-ci des années plus tard.
Il y a de nombreux fort beaux passages, parfois effrayants, : 
- page 94, sur la (re) découverte de sa sensualité
- page 134, sur l'ivresse de l'apprentissage, seul, d'un autre pays, avec la crainte qui l'accompagne et la mélancolie par rapport au cocon familial d'avant
- page 210, avec la description de son banquier, un américain moyen qui n'est autre que le versant masculin d'une "Desesperate housewife" du milieu des années 50
- page 218, avec la manière pour une femme de "... faire des hommes ce que l'on veut en faire: des victimes, des comptes en banque, de futurs maris soumis et avertis de ce qui leur en coûtera de la moindre incartade..."
Parfois ce sont des chapitres entiers qui retiennent l'attention commes le 44 & le 45 consacrés au "bal de printemps", plein de rituels qui montrent qu'on appartient à une communauté.
Au final un livre qui a donné très envie de poursuivre l'étude de cette période en se plaçant cette fois-ci du côté d'April, la jeune femme noire qui a suspendu ses études pour devenir institutrice et lire "la couleur des sentiments" de Kathryn Stockett.

lundi 25 février 2013

"Pluto" de Urasawa & Tezuka - T2

Le précédent volume s'arrêtait sur la rencontre, sous la pluie, de Gesicht, le flic triste, avec Astro, un  petit garçon. Enfin en apparence, car lui aussi est un robot puissant tout en ayant, comme Gesicht, des parts d'humanité. Contrairement à ce que pensent les humains qui méprisent les robots, elles sont telles que Gesicht ne peut s'empêcher de dire à Astro: "... quand je te regarde, j'ai l'impression que mon système de discernement homme-robot fonctionne mal...". Et c'est vrai qu'Astro est très surprenant: il est évident qu'il éprouve réellement des sensations et des sentiments au point: 
- d'avouer alors qu'il mange une glace: "A force de les imiter, j'ai j'ai l'impression d'avoir commencé à comprendre ce que veut dire "bon". Je ne comprends pas exactement ce que les humains veulent dire mais je ressens quelque chose en moi..." 
- et après, avoir lu la carte-mémoire de Gesicht afin d'échanger des informations sur les enquêtes policières en cours, de trouver le prétexte d'un besoin naturel pour aller pleurer seul dans les toilettes tant il est triste par rapport à ce qu'il a découvert aussi sur la vie privée de Gesicht.
Car l'enquête continue, d'autant plus que deux autres meurtres sont commis: 
- celui d'un juriste japonais initiateur d'une loi internationale sur les droits des robots
- celui d'un robot qui a lui aussi participé au 39ème conflit en Asie centrale, un conflit visant à destituer du royaume de Perse un dictateur soupçonné de détenir des robots géants de destruction massive. ça ne vous rappelle rien?
Une enquête qui semble piétiner autour de la question: qui tue? Un robot ou un homme?
Question d'autant moins évidente que Gesicht et l'homme qui a en charge sa "maintenance" commencent à penser que la "mémoire" de Gesicht a été volontairement modifiée (ça ne vous rappelle pas un film?) Pourquoi et par qui? Une question qui devient d'autant plus importante que l'on voit apparaître deux étranges personnages dont un ours en peluche qui répond au nom de Dr Roosevelt et semble très désireux de supprimer 4 autres robots très puissants.  
Deux personnages? Non peut-être 3 car suite à une nouvelle tornade inexpliquée (dont on sait qu'elles sont liées à la présence du meurtrier) on voit apparaître une petite fille qui répond au prénom de Uran. Le type même de conclusion qui donne envie d'acheter le manga suivant!

dimanche 24 février 2013

Le "chat" est de retour de Lyon

ça y est j'ai retrouvé la douceur océanique. Enfin c'est assez relatif car, à Nantes, les températures flirtaient quand même avec le zéro. Dans le ciel voletaient de microscopiques flocons! Mais par ici, il y a beaucoup moins de vent et surtout c'est en général un vent océanique et non ce vent glacial descendu du Nord-Est, celui qui vous incite à prendre en compte la température dite "ressentie". Moralité, la moisson photos lyonnaises reste assez maigre (aux environs de 430 photos) car réaliser des photos en extérieur s'est très vite révélé un exercice désagréable. Du coup, le temps a principalement été consacré aux visites de musées. 5 en tout avec, du moins au plus apprécié:
- le musée des arts décoratifs: vu trop au pas de course car, contrairement à celui situé dans la même enceinte, il ferme entre 12 et 14 heures)
- le musée des tissus: parcours pas toujours très bien fléché et à la fois trop et pas assez technique. J'y reviendrai.
- le musée Beaux-Arts: une très belle cour, une section "sculptures" bien mises en valeur* dans une ancienne "chapelle", des peintures des XIX et XXème présentées de manière trop "classique", ... et une cafétéria très mal située qui empestait à des mètres à la ronde
-  le musée miniatures et cinéma: dans un bâtiment historique, coup de coeur pour le 1er où plus d'une "pièce"** m'a laissée bouche bée et déception pour le second où la part belle est faite aux films fantastiques parfois de seconde zone
- le musée Gadagne avec:
° des plus pour le parcours clair et facile à suivre, alors même qu'il est situé dans un bâtiment historique plein de recoins, des pièces très judicieusement choisies pour faire comprendre l'évolution de la ville de Lyon. On y apprend plein de choses et on a envie d'y revenir, ne serait-ce que pour visiter le musée des marionnettes situé sur le même site. 
°° un bonus: complètement accessible aux personnes handicapées
°°° un moins: la "boutique" ferme à l'heure du déjeuner. 
* Par exemple l'Odalisque de James Pradier qui illustre le présent billet
** pièce est à prendre aussi au sens 1er car il y a des reconstitutions de pièces à vivre au 1/12 avec moult petits détails comme par exemple des chaussons ou des patins dans la chambre suisse!

samedi 23 février 2013

Quelles images de Lyon (4)

La dernière image de Lyon qui vient à l'esprit c'est la gastronomie.
Parmi les nombreuses spécialités lyonnaises, pas toujours d'une extrême légèreté, j'en retiendrai une qui date du début du XXème siècle et dont le nom renvoie à une autre spécialité de Lyon, du moins au XIXème siècle: la soie. Cette spécialité culinaire, c'est la cervelle de canut: du fromage blanc ou de la crème ou du fromage de chèvre frais, assaisonné avec des herbes hachées, de l'échalote, du sel, du poivre, de l'huile d'olive et du vinaigre.
On m'avait expliqué que le travail était si dur qu'en fin de journée les ouvriers n'en pouvaient plus et avaient comme le cerveau ramolli. ça c'était la version "ouvrier" car les bourgeois pensaient eux que cela renvoyait à la piètre opinion qu'ils avaient des ouvriers qui travaillaient dans la soie et s'étaient révoltés durant la Monarchie de Juillet avant d'être durement réprimés. Il semblerait qu'une nouvelle explication prévale désormais: "Pour le canut, ouvrier de la soie assez peu fortuné, ce mets remplaçait la cervelle d'agneau que ses moyens ne lui permettaient pas de s'offrir"

Qu'importe la version, ce séjour sera l'occasion d'en goûter et peut-être de voir le musée des tissus ou à défaut la maison des canuts.

vendredi 22 février 2013

Quelles images de Lyon (3)

Il y a très, très longtemps, on (en fait "Il") avait osé s'arrêter à Lyon et, alors que les GPS n'existaient pas, Internet encore moins et que les seuls plans sommaires disponibles figuraient dans le guide Michelin, on (en fait "Il") avait oser s'aventurer dans le coeur de Lyon...  Mais je n'ai aucun souvenir précis de ces deux passages.
La première fois, nous y avions dormi, pas très loin semble t il de la place Bellecour dont nous n'avions pas vu grand chose car nous étions arrivé de nuit et le quartier était en travaux. Pas  vu donc la statue de Louis XIV. Ni même durant l'été 2010 d'ailleurs, lorsque n°3 cherchait un logement. Il faut dire que la place est immense (elle se situe après la place des Qinconces de Bordeaux et celle de la Concorde à Paris) et que le jour où j'y suis allé, le soleil tapait fort incitant à baisser la tête faute de pouvoir trouver de l'ombre.
La seconde fois fût une visite gourmande chez celui qui était considéré alors comme l'un des très grands chocolatiers, voire le meilleur chocolatier de France. Pas eu le temps de manger sur place ou d'emporter un de ses petits gâteaux car il y avait encore de la route jusqu'à la maison. Non juste eu le temps d'acheter une boîte de chocolats qui, dois-je l'avouer, nous avaient déçu par rapport à ceux qui nous servaient alors d'étalon-saveur, ceux de la "maison du chocolat"* de Paris.
Depuis n°3 m'a ramené d'étranges chocolats en forme de coussins: les "coussins de Lyon"**
* Parmi les différentes boutiques qui portent ce nom à Paris (une franchise?), il n'est pas impossible que ce soit celle de la rue du Faubourg St Honoré, qui ait servi de lieu de ravitaillement car dans mon souvenir "Il" m'avait indiqué qu'elle se situait dans le quartier de la place des Ternes.
** carré de pâte d'amande candie, vert pâle avec un filet vert foncé, fourré d'une ganache de chocolat parfumé au curaçao.

jeudi 21 février 2013

Quelles images pour Lyon (2)

Lyon par la route et par le chemin fer? C'est oublié que la taille de Lyon* doit beaucoup à sa position stratégique sur ce grand fleuve venu de Suisse et qui va descendre se jeter dans la Méditerranée. Ce grand fleuve, le Rhône, qui donne son nom au département** tout entier va être rejoint par la Saône. Les bords de cette dernière semblent assez renommés si j'en crois les nombreuses photos où les lumières du matin ou du soir donnent un très bel éclairage sur les immeubles anciens aux couleurs qui ne sont pas sans rappeler le Sud. Mais il faudra aller probablement au delà des bords de la Saône et explorer ce zone dont j'entends de plus en plus parler: "la confluence"
Il y a Lyon et l'eau, mais aussi Lyon et l'air grâce à un homme qui y a vécu enfant et a créé ce personnage mythique du Petit Prince: Antoine de Saint-Exupéry, écrivain ET aviateur (à moins que ce ne fût l'inverse)  dont le nom ne pouvait qu'être donné à l'aéroport "local"***.
* Population au 1er janvier 2012: 484 344 (3ème position derrière Paris et Marseille et juste avant Toulouse) sans prendre en compte les communes limitrophes
** Population estimée: 1,7 millions d'habitants ce qui le place en 4ème position derrière le Nord, Paris et les Bouches du Rhône (2M)
***: Avec près de 8,5 millions de passagers, il se situe en 4ème position derrière Paris CDG, Paris Orly et Nice

mercredi 20 février 2013

Quelles images pour Lyon (1)

A compter de ce jour, début d'une série de 4 publications autour de la thématique "Lyon". En faisant abstraction des trois précédents séjours express (2 jours à chaque fois) ciblés recherche de logement et déménagement n°3, quelles images peut-on garder en tête au sujet de cette ville?
La toute première idée qui vient à l'esprit est liée à la photo ci-jointe, mais ce n'est pas la basilique. Non, c'est (ou c'était?) le point noir du tunnel de Fourvière qui passe en dessous de la colline du même non surplombée par cette basilique. Un point noir bien connu de "Bison Fûté" qui faisait que, plus d'une fois en route vers le Sud-Est, on a pris des chemins tarabiscotés pour éviter de passer par là. Et là je vais très probablement enfin grimper sur cette colline d'où l'on a une belle vue sur la ville. 
Ce tunnel final, c'est l'un des motifs qui a conduit à privilégier le train pour descendre à Lyon jouer à la touriste. Et oui, entre:
- 7H30 de voiture (sans les pauses) ce qui, entre l'aller & le retour, "fiche en l'air" deux jours de congés durant lesquels, mis à part regarder le paysage, on ne peut rien faire
et
- deux fois 4h30 qui laissent la possibilité de bouquiner ou jeux sur son Ipad* avant d'arriver frais et reposé à la gare de la Part-Dieu d'où l'on voit l'ancêtre des grands immeubles de ce quartier: le crayon qui a depuis eu des petits frères beaucoup plus jolis
le choix était vite fait.
* Merci à ceux qui m'ont offert à Noël ce "joujou" que je n'aurais sans doute jamais osé acheter!

mardi 19 février 2013

Passage Pommeraye - Une fenêtre

Passage Pommeraye, selon que l'on arrive par la rue de la Fosse ou la rue de Santeuil, on remarque surtout le grand escalier de bois avec ses marches incurvées tant elles sont usées par les passants ou encore les statues qui entourent le patio central. Du coup on en oublie presque de remarquer tous les autres détails, comme par exemple les nombreuses décorations* qui ornent les fenêtres. 
Une bonne manière d'ouvrir vers ces quelques jours où ce blog sera en "off", le chat étant parti sous d'autres cieux, pas forcément plus cléments car nous sommes en hiver et le climat qui y règne est plus continentale qu'océanique. 

En attendant voici une de ces fenêtres, pas forcément la mieux choisie car ce n'est qu'au moment du transfert sur le PC que le *** de câble qui pendouillait sur le côté a été détecté. 
Mais cela donne une excellente occasion de retourner dans ce lieu mythique, pas forcément le plus représentatif de Nantes car il n'est pas de taille à lutter avec le château des Ducs de Bretagne, pas aussi ludique que le site des machines de l'île, mais néanmoins fort sympathique.
* Si quelqu'un pouvait donner le nom technique de ces différents détails, comme par exemple le nom de ce qui orne le dessus de la fenêtre, j'en serait fort aise. .

lundi 18 février 2013

Couleurs d'avant-printemps...


... que celles de ces jacinthes qui ont longtemps stagné dans leur croissance tandis qu'elles étaient sur le balcon, avant de se "réveiller" lorsqu'elles ont été mises à l'abri. Un peu comme nous? Oui et non car si, comme elles, dehors nous nous recroquevillons dans le froid, nous nous épanouissons et nous nous sentons revivre dès que le soleil paraît. Ce qui a été le cas ces deux derniers jours à Nantes. Avec toutefois un bémol de taille: le vent, qui bien que soufflant du Sud, incitait à quitter au plus vite les lieux exposés.
Pour en revenir aux jacinthes, elles sont jolies mais ont un gros inconvénient qui font qu'au final leur place se situe plus en pleine terre ou dans les jardinières de balcon: leur parfum est très fort, entêtant même. Mais bon, d'ici quelques jours elles seront fanées... Il sera temps alors d'acheter du mimosa qui est apparu sur les marchés et dont les fleurs, si le soleil persiste par ici, ne devraient pas tarder à "exploser" dans les jardins, comme autant de bouquets de soleil parfumés. 

dimanche 17 février 2013

"Pluto" de Urasawa & Tezuka (père de Astro le robot)

Voici un manga de type "seinen*" vers lequel je ne me serais pas tournée si Ganesh ne me l'avait fait connaître. Et pourtant... Et pourtant j'aurais du mémoriser le nom de l'auteur Urasawa, celui là même qui avait créé la série "Monster" dont la série avait été découverte via son adaptation pour la télévision.
Cette fois-ci Urasawa est inspiré d'un manga célèbre: "Astro Boy" et plus particulièrement de l'une de ses histoires: "le robot le plus fort du monde". Mais dans ce premier volume il faudra attendre les dernières pages que le héros principal, Gesicht, rencontre Astro. Tout deux ressemblent à des humains, mais ce sont des robots. Lui est un flic chargé d'enquêter par Europol sur une série de morts qui ont un point commun: le meurtrier plante dans le tête de ses victimes des cornes pour signer son forfait et lui, un petit garçon d'apparence anodine.
Que dire de ce premier volume? 
Il y a un passage glaçant, celui où Gesicht descend dans les sous-sols du centre de correction des intelligences artificielles pour rencontrer Brau 1589, un robot particulièrement intelligent et dangereux qui n'est pas sans faire penser à Hannibal Lector, un robot qui, dans ce monde où humains et robots cohabitent pacifiquement, a accompli l'acte interdit: tuer un humain. 
Mais il y a surtout plus d'un passage émouvant, comme celle où Gesicht va annoncer à un robot-femme au foyer, la mort de son "mari", un robot-policier. Sur le dessin, d'infimes différences font comprendre la douleur de la "femme" à cette annonce. Ne dit elle pas peu après  "à force de vivre comme les hommes, nous actualisons notre système en développant des perceptions de plus en plus humains". Et lorsque Gesicht lui propose d'effacer de sa mémoire la trace des souvenirs liés à son mari, elle refuse. " Je ne veux pas perdre le souvenir des moments passés avec lui"
Et puis il y a Brando, lui aussi un robot très puissant, au moins physiquement, mais qui plus que dans les combats de lutte grâce auxquels il gagne sa vie, est heureux dans la famille qu'il s'est créée.
Enfin il y a North 2, le plus émouvant peut-être C'est un robot guerrier qui a été placé comme majordome auprès d'un compositeur devenu aveugle et très agressif. Ce dernier ne comprend rien au départ au rêve de North 2: jouer du piano. North 2 lui fera deux superbes cadeaux: le réconcilier avec sa mère en lui apportant la preuve qu'elle ne l'a jamais vraiment abandonné et surtout il combattra contre le responsable des trois premiers meurtres (deux robots et un humain) de l'intrigue policière en jouant de la musique.
Que dire de plus?... que ces robots là, qui ne sont pas sans faire penser aux "réplicants" de" "Blade Runner",  m'ont plu et que je vais très probablement continuer la série.
* le "seinen" est un style de manga dont la cible éditoriale est avant tout constituée par les jeunes adultes (15 à 30 ans) de sexe masculin

samedi 16 février 2013

Quels seront les noms des nouvelles "lunes" de Pluton?

Saviez-vous que grâce à Hubble* deux nouvelles** "lunes" ont pu être observées autour de Pluton en 2011 & 2012? Autant dire que vous n'avez aucune chance de pouvoir les observer. Mais par contre, vous pouvez contribuer à leur donner un autre nom que ceux sous lesquels elles sont actuellement connues, des noms qui manquent cruellement de romantisme: P4 et P5. 
Comment faire? Vous rendre sur ce site (désolée c'est un site en anglais) 
afin de choisir 2 noms parmi une liste qui en comporte 21 que voici, tels qu'ils sont connus sous leur forme anglaise:

Mais il faut faire vite, très vite, car les votes seront clos le 25 février. 
Sur ce site, en cliquant sur les liens, vous pourrez "réviser" votre cours de mythologies. Vous apprendrez aussi que le nom de Pluton (Pluto pour les Anglais et les Américains) avait à l'origine été proposé par une petite fille et pourquoi il a été retenu quelques temps après la découverte de la planète, en 1930.
Pour le moment, je ne sais pas encore quels noms je vais choisir, sans doute Cerberus et Styx. Et vous, que ferez-vous? 
* Oui, ce téléscope spatial lancé en 1990 qui pendant un certain temps a été considéré comme à jamais "myope" car les premières images étaient floues à cause d'un défaut de la lentille principale!
** Les 3 premières portent les noms de Charon (découverte en 1978), Hydra et Nix (découvertes en 2005)

vendredi 15 février 2013

Chaplin & Einstein

C'est une petite anecdote trouvée sur le net. 

"— Ce que j’admire le plus dans votre art, dit Albert Eins­tein, c’est son universalité. Vous ne dites pas un mot, et pourtant le monde entier vous comprend.
C’est vrai, réplique Chaplin, mais votre gloire est plus grande encore : le monde entier vous admire,
alors que personne ne vous comprend."

Le genre de chose qui semble trop beau pour être vrai. Alors on fouine sur le net pour trouver ce qui suit. Il y avait quand même une part de vérité dans tout cela et il semblerait bien que ce soit le père de Charlot qui était à l’origine de tout cela.
"IN 1931 Charlie Chaplin invited Albert Einstein, who was visiting Hollywood, to a private screening of his new film City Lights. As the two men drove into town together, passersby waved and cheered. Chaplin turned to his guest and explained: "The people are applauding you because none of them understands you and applauding me because everybody understands me."

jeudi 14 février 2013

La Chat-Valentin

Aujourd'hui, pas d'angelot dodu pas doué pour le tir à l'arc, ni même de zumains petits ou grands qui essaient de se rattraper une fois l'an avec des fleurs ou des chocolats passe-partout et place aux zanimaux pour dire et montrer que, quand on tient à quelqu'un, c'est toute l'année.

mercredi 13 février 2013

La femme dans l'ombre...

... aurait eu 91 ans si le "crabe" qu'elle craignait tant n'avait élu domicile chez elle en ce printemps 2008 avant d'avoir le dessus en une poignée de semaines après avoir été découvert.
Quelle image garder d'elle? Parmi celles qui viennent à l'esprit, pas les plus récentes mais peut-être cette photo, même si je ne garde aucun souvenir du temps où elle se teignait les cheveux en brun sombre, une couleur qui, au dire de la fratrie,  faisait d'autant mieux ressortir ses yeux verts clairs. 
Et quels souvenirs garder d'elle?
Les petits enfants et les arrières petits enfants garderont surtout celui de la mamie tricoteuse, celle qui aimait les ouvrages compliqués, sinon elle s'ennuyait.
En fait, elle ne connaissait qu'un seul mot, le travail! Un mot qu'elle déclinait sous de multiples formes: 
- le tricot donc... il a fallu que je m'installe au loin pour acheter mon premier pull
- la couture... elle confectionnait tous nos vêtements mais elle travaillait aussi sans problème les tissus d'ameublement (doubles rideaux, dessus de lit etc...)
- le jardinage, mais pas les fleurs non, c'est joli mais ça ne dure qu'un temps contrairement aux conserves, surgelés, confiture et compote
- le ménage, chez elle et chez les autres.
Elle ne s'arrêtait jamais. Les loisirs, les vacances? Des mots inconnus dans son vocabulaire. Idem, les sorties culturelle et le lèche-vitrine. Pour cela il aurait fallu qu'elle ose penser à elle. Mais elle ne pensait jamais à elle. Le mari, les enfants, les petits-enfants, les arrières-petits enfants d'abord!
Et tout bien réfléchi, pendant toutes ces années, qui a pensé à elle? Alors elle est restée la femme dans l'ombre, celle dont l'armoire n'a jamais comporté de vêtement de valeur, celle dont, mis à part un bâton de rouge à lèvres qui fût pendant des années le même et de l'Ô de Lancôme, l'armoire de toilette ne comportait aucun produit de beauté. Celle qui, mis à part son alliance et un collier de perles, n'a jamais eu de bijoux. Et surtout celle dont nous n'avons jamais vraiment cherché à savoir ce qu'elle aimait vraiment* et ce qu'elle aurait aimé faire au delà de ce regret: ne pas avoir raconté, écrit ce qu'elle avait vécu, elle la petite fille retirée de l'école une fois son certificat d'études en poche pour être placée comme "bonne à tout faire". 
* Une exception peut-être, les chants d'oiseaux, dont l'une de mes soeurs lui avait offert un CD. La seule musique qui, à la fin de sa vie, pouvait lui faire pendant un temps oublier la douleur.  

mardi 12 février 2013

Avissssssss aux Lyonnaises et Lyonnais...

... mais aussi à celles et ceux qui connaissent bien Lyon.
Dans exactement une semaine, je serai en train de finir mes bagages pour aller enfin passer quelques jours à Lyon sans que cela soit lié à un quelconque déménagement. Donc, je voyage en train et je n'envisage pas de louer une voiture sur place durant les 3 jours et les 3 nuits où j'y serai (hébergement du côté de la Part-Dieu). D'où ma question, ou plutôt mes questions:
- citez moi un quartier, un bâtiment /monument et un musée que vous jugez indispensables de voir quand on vient à Lyon
Ne pas proposer la place des Terreaux, elle est déjà prévue au programme!
Ne pas hésiter à sortir des sentiers battus comme peut l'être un Musée des Beaux-Arts car j'aime bien les coups de coeur de ceux qui connaissent la ville et en balade je suis du genre à me laisser tenter par la petite ruelle là, sur le côté et qui mène à une cour intérieure avec un petit jardin, une jolie maison etc...
- conseillez moi aussi des petits restaurants pour le soir et des cafés/bars/salons de thé pour la dinette du midi ou du goûter.
Ne pas proposer le "Bouchon des filles" ni le "café livre" situés tous les deux près de la place du Sergent Blandan car je compte bien y retourner.
A noter qu'aux "grands" restaurants réputés, où le décor est impersonnel et l'ambiance un peu  coincée (pas évident d'aller goûter dans l'assiette du voisin) je préfère nettement les"petits" restaurants qui ont une décoration qui sort de l'ordinaire et des clients coooooool.
Voilà, je crois que j'ai fait le tour. A vous de répondre maintenant!

lundi 11 février 2013

"Lullaby of Birdland" par Sarah Vaughan

Parmi les différentes versions de ce standard de jazz, il y a aussi celle de Ella Fitzgerald, pour une fois plus "sirupeuse" avec les choeurs en arrière-plan que celle de Sarah Vaughan, laquelle laisse la place à quelques brefs solos de piano, batterie, flûte, saxophone et trompette. 

Et pour ceux et celles qui, comme moi, ne sont pas doués pour les langues étrangères, les paroles suivies d'une tentative de traduction*.
"Oh, lullaby of birdland, that's what I always hear when you sigh.
Never in my wordland could there be ways to reveal in a phrase how I feel.
Have you ever heard two turtle doves bill and coo, when they love?
That's the kind of magic music we make with our lips when we kiss
And there's a weepy old willow, he really knows how to cry,
That's how I'd cry in my pillow, if you should tell me farewell and goodbye
Lullaby of birdland whisper low, kiss me sweet, and we'll go
Flying high in birdland, high in the sky up above
All because we're in love"

(Reprise au début)
* Enfin dès que possible car on trouve parfois des choses différentes sur le net ainsi le "...That's what I always hear..." qui devient " ...That's what I'm always here..." lequel, au vu du reste de la phrase semble un tantinet erronné

dimanche 10 février 2013

Bienvenue dans l'année du Serpent

Il était une fois un "Chien" qui rencontra un "Coq". Ensemble ils donnèrent naissance à un "Tigre" et un "Serpent", qui tous deux ironisaient régulièrement sur le petit dernier, ou plutôt la petite dernière: un "Singe". Et oui, à cet animal a piètre réputation dans nos contrées.
Et le serpent? Et bien, contrairement à la culture occidentale où le serpent est représenté comme un symbole du mal et de la séduction, dans l’astrologie chinoise, le Serpent est souvent associé aux idées de beauté,  sagesse et connaissance.
C'est sans doute pour cela que certains sont ravis d'avoir quitté l'année du Dragon (année marquée par les extravagances et violences) pour entrer dans celle du Serpent (place à ceux et celles qui pensent, cherchent, apprennent, se forment ou se perfectionnent)
Je ne sais si mon "Serpent" persiffleur qui vient d'entrer dans la vie active en tirera profit. En tant que "Chien" j'essaierai de mettre en oeuvre ce qu'on m'annonce pour cette année  "Il sera de ceux qui s’occupent des penseurs, des philosophes et des découvertes... Il ne sera pas malheureux."... Notamment la dernière phrase!

samedi 9 février 2013

le 1 601ème

Le chat a délaissé ses livres aujourd'hui pour se plonger, à sa manière, dans la lecture de la presse en langue anglaise :-)

vendredi 8 février 2013

1 600!

C'est le nombre de billets en stock sur ce blog.
1 585 publiés et 15 qui sont encore au stade de "brouillon" ou plus exactement:
- 14 qui  abordaient, avec plus ou moins d'acidité, la vie au travail et sont redevenus, par prudence, des brouillons à la fin de l'hiver 2011, quand une collègue a réussi à identifier qui se cachait derrière @nn@. Et oui, pas la peine juste avant de partir en retraite de prendre le risque de se voir reprocher par son employeur "le devoir de réserve"
- 1, qui doit être la base du 1 601ème
 Quoi de neuf depuis ce 12 mai 2008? Notamment par rapport à la thématique du contenu d'un blog?
"Le contenu? Un mot suffit en fait: impressions. Impressions à partir de photos, tableaux..., de citations, de textes en prose ou en vers… de musiques...avec peut-être des réactions à certains événements... en essayant de limiter, l'idéal étant même d'éviter les thèmes trop ouvertement personnel... ce qui amène aux limites de l'exercice.
Car c'est bien la "contrainte" du blog: dans ce que j'assimile à un journal intime, mais que l'on ouvre en fait de manière publique, comment trouver la juste distance pour écrire, décrire, communiquer?.."
Tout bien réfléchi, l'objectif semble avoir été respecté. 
Quant à ce qui a trait à la "communication", il faut être lucide, la quasi-totalité des visiteurs viennent chercher des images via "google image" et repartent aussitôt. Il suffit de regarder quels ont été les mots-clés les plus utilisés: - nail art (7 614 fois)...
- Tom et Jerry (4 671) et Tom and Jerry (1 283)
- St Nicolas (3 155) et saint Nicolas (842)
- carte Europe (2 068)
Pour le "fun" j'ajoute le mot qui vient ensuite: carotte! Et oui la jolie botte de carottes que j'avais ramassée sur le net avant de la mettre en PJ au billet du 12 septembre dernier a beaucoup de succès avec 817 visites.
RV dans ???, je ne sais combien de temps, pour voir comment les choses auront évolué.

jeudi 7 février 2013

Devinette (15) C'est quoi et c'est où?

Petite photo trouvée... sur Facebook où elle a été postée par... un Russe! Mais le paysage qu'on y voit n'est pas en Russie mais en France. Où peut bien se trouver la chapelle que l'on voit au premier plan?... dont pour le moment je tairai le nom.
Et derrière le "c'est quoi" se cache une autre question. Oui, c'est quoi ce site? Car la personne qui a pris la photo tournait le dos à une sorte de "monument" que les amateurs d'histoire d'aviation connaissent. Il rend hommage à deux de ses pionniers qui ont été vu là pour la dernière fois avant que leur avion disparaisse à jamais à l'horizon, le 8 mai 1927... ce qui explique en partie le titre de la photo "Save Our Souls"