mardi 24 février 2015

Maison...chère maison*

Parmi les petits détails qui ont fait mouche dans le film "les souvenirs", il y a ces différents passages relatifs à l'appartement de la vieille Dame interprétée par Annie Cordy
On le voit d'abord lorsque son petit fils lui rend visite...rempli de tous ces détails d'une vie, des bibelots, des plantes vertes, des albums photo...
Et puis quand elle s'apprête à le quitter pour rentrer en maison de retraite. Un très ancien souvenir afflue: celui où son fils insistait pour aller chez un copain et qu'elle refusait...maintenant il insiste pour qu'ils partent et elle ne peut pas refuser.
Elle s'installe donc une chambre vide et ce même fils passe régulièrement dans l'ancien logement faire un peu de ménage. Et c'est là que le voisin le sollicite pour acheter cet appartement. Que faire?
Le fils joue les délais, mais finira par céder, sans doute parce que sa mère s'est petit à petit fait une place dans sa nouvelle "chambre" où il y a désormais des plantes, une partie des souvenirs d'avant. 
Mais en se gardant bien de lui dire quoi que ce soit, d'où le choc de la vieille Dame en découvrant ledit voisin en train de fumer à SA fenêtre. 
Ces petits détails ont pris lors de la séance un tout autre relief car la "famille" est dans une situation similaire avec mon père. Il est rentré en institution car ses problèmes de santé font qu'il ne pourra plus jamais rentrer chez lui compte tenu des marches. Il espère que la maison sera mise à louer en n'ayant pas conscience que même vidée elle n'a aucun cachet extérieur et elle est très mal agencée. Par contre, elle est bien située avec du terrain autour...et les promoteurs commencent à se manifester. Sauf que s'ils achètent, ça sera pour la détruire et construire à la place un immeuble. Est il prêt à accepter cette idée?

 *Pour illustrer le billet, plein de maison atypiques trouvées sur un diaporama où n'était mentionné aucun crédit photo.

lundi 23 février 2015

Famille...je vous aime


Que ce soit dans "la famille Bélier" ou dans le plus récent "les souvenirs" une bonne partie de l'histoire fait la part belle à la notion de famille. Et plus dans la registre "Famille, je vous aime" que dans celui "Famille, je vous haïe"


Une valeur "refuge" donc, même si la vie y est parfois difficile parce que, sans doute parce qu'on ne s'est pas choisi, certaines choses sont plus difficiles à accepter ou faire. Alors les images du présent billet, quand je les ai vu passer sur le net, elles n'ont pu que retenir mon attention. 

dimanche 22 février 2015

"Que reste-t-il de nos amours..."

Souvenirs, souvenirs... le film vu hier a été l'occasion d'entendre une version modernisée de cette chanson pleine de nostalgie

Et c'est vrai qu'elle colle bien au film rempli de souvenirs:
- ceux de la vieille Dame qui retourne à Etretat qu'elle avait quitté brutalement enfant...
- ceux de son fils qui se retrouve enfin les mots pour retrouver le chemin de celle qui a été sa femme pendant tant d'années
- ceux à venir de son petit fils qui cherche et trouve l'âme-soeur quand il n'y croit plus, dans cette ville où il n'aurait jamais du venir

samedi 21 février 2015

"les souvenirs" de Jean-Paul Rouve

Pas un grand film, non, mais un film agréable à regarder à cause des personnages et de tous ces petits détails touchants dont il est fait.
Les personnages... Par exemple, il y a ce petit-fils qui est au final plus proche de sa grand-mère que ne le sont ses propres fils. Il y a la grand-mère (Annie Cordy)... une vieille dame pleine d'humour qui fait face, vaille que vaille au temps qui passe. Il y a le fils (Michel Blanc) qui campe un jeune retraité un tantinet dépressif plein de bonnes intentions mais tellement maladroit avec sa mère et sa femme. Et il y a la mère du héros (Chantal Lauby) qui fait au mieux avec l'homme qu'est devenu celui qui l'avait abordée de manière si surprenante des années auparavant...
Et puis il y a ces petits détails, ces petits histoires qui font le film:
- celui où Michel Blanc comprend qu'il n'est plus qu'un ancien collègue retraité devenu un peu encombrant*, 
- celui où Annie Cordy comprend qu'elle ne pourra plus jamais retourner dans son ancien appartement que ses fils ont vendu sans rien lui dire**, 
- celui où le petit-fils fait une surprise à sa grand-mère en l'emmenant voir celui qui a peint une horrible croûte qui décore les murs de la maison de retraite. En aparté il lui explique que, pour ce "peintre" (un ancien enseignant qui vit dans un triste HLM de banlieue et avait renoncé à peindre quand sa femme l'avait quitté en disant qu'elle n'avait jamais aimé sa peinture) c'est le plus beau jour de sa vie.
- et j'allais oublier: le pompiste/pythie qui, sur une aire d'autoroute, vous délivre un message divinatoire quand vous achetez un Twix!
* le genre de scène que j'ai évité en ne remettant jamais les pieds à mon ancien travail
** une scène qui prend un étrange relief à un moment où il est question de vendre la maison de mon enfance

vendredi 20 février 2015

Rester Zen

Retour à des choses moins polémiques et à l'humour avec cette série d'images autour du yoga tel qu'il serait pratiqué par... des chiens

Bon, à dire vrai, dans les images qui suivent, dans un certain nombre de cas, le photographe a été présent au bon moment pour immortaliser la scène, dans d'autres photoshop a du plus ou moins aider. Et puis à l'endroit où j'ai trouvé ces clichés, il y en avait un certain nombre où il était évident que le chien imitait tout simplement son Maître.
Aucun chat ne figure dans la série, alors même que tout comme il existe une posture dite du chien (le corps de profil forme un triangle puisqu'on est appuyé sur les jambes et les bras tendus avec les fesses en hauteur) il existe une posture du chat (où on est à 4 pattes et on alterne dos rond et dos creusé)
 

jeudi 19 février 2015

Femmes... d'ici et d'ailleurs

Toujours en matière de représentation de la femme, j'ai vu passer sur Face Book, ce cliché d'un photographe néerlandais qui a beaucoup voyagé:  Jan Zwart. 
http://www.janzwart.nl/
Pour lequel je vous invite à aller visiter ses galeries  au delà de ce cliché qui figure en tête de celle intitulée "Women". Il résume à merveille ce qui semble se dessiner de part le monde entre
- une femme occidentale dont le corps est multi-exposé au point qu'elle en perd parfois tout regard pour ne plus être, d'une certaine manière, qu'un objet
- une femme voilée à qui il ne reste plus que le regard pour s'exprimer

mercredi 18 février 2015

Mona Lisa au fil du temps

Aujourd'hui, juste une image qui renvoie en fait à 6 autres, pour un résultat plein d'humour destiné à montrer comment la femme a pu être perçue au fil du temps
Les deux dernières m'ont fait beaucoup rire parce que oui, après la mode des lèvres et des seins siliconés -je ne suis pas du tout certaine que le retentissant procès des prothèses PIP de piètre qualité en ai dissuadé certaines de passer par la case chirurgie- la mode est de plus en plus au selfie...de préférence avec téléphone portable. Au point même que certains musées ont interdit l'usage des cannes télescopiques de crainte que des visiteurs maladroits, plus soucieux d'immortaliser leur tête ("T'as vu, j'y étais, je l'ai vu(e)") que d'observer attentivement les oeuvres, n'abiment celles-ci

mardi 17 février 2015

Des copies originales

En cherchant sur le net l'image d'un tableau célèbre, on est tous, un jour ou l'autre, tombé sur l'un de ces sites qui vendent des reproductions desdits tableaux, en général d'assez bonne facture.
Et puis récemment, j'ai vu de drôles de reproductions à base de scotch ou plus exactement des rouleaux d'adhésif coloré comme ceux-ci. La personne qui a réalisé ces "copies" est une dame japonaise qui répond au nom de Nasa Funahara. Sauf si vous pratiquez bien la langue japonaise vous serez condamné à ne voir et revoir que les mêmes tableaux et lire et relire les informations qui suivent: 
- elle étudie la peinture à l’huile à l’université d’art Musashino
- elle possède environ 450 rouleaux  de ces fameux rouleaux qu'elle coupe, colle et assemble à main levée en ayant sous les yeux une photo de l’oeuvre originale
- temps moyen nécessaire pour reproduire une oeuvre? environ une semaine


Voici les "tableaux" trouvés sur le net, avec pour le dernier, l'oeuvre originale car je dois avouer que pour elle je calais. Et c'est une internaute qui sur FaceBook m'a donné la réponse. Il s'agit d'un tableau de Gustav Klimt, le portrait de Mäda Gertrude Primavesi

lundi 16 février 2015

Prendre le métro avec Serge Gainsbourg

Quelle meilleure transition vers un autre billet que cette chanson

A noter que dans le métro parisien, les poinçonneurs ont été progressivement remplacés entre 1969 et 1973

dimanche 15 février 2015

Prendre le métro...

... est quelque chose de plus ou moins agréable selon la ville où vous vivez. Ainsi, à Paris, même si  certaines stations ont été rénovées, c'est rarement joli à voir. Alors je vous invite à voyager un peu en vous baladant dans les stations de 6 autres villes de par le monde... en fonction de leur date d'ouverture.
1902: Berlin! 
C'est l'un des plus anciens métros, mais ça n'exclut nullement le futurisme. Ainsi la station de métro « Münchner Freiheit » qui a été imaginée par le designer allemand Ingo Maurer est décorée à l’aide de onze piliers lumineux mesurant chacun 4 mètres de haut. Quant à la station de "Westfriedhof", elle dispose de grandes lampes qui illuminent les plates-formes. 
1935: Moscou
Quelque chose que l'on ignore c'est que le métro de Moscou est celui qui , avec 8 millions de passagers, se situe juste après Tokyo (et transporte autant de passagers que Londres et New York réunis). Il est réputé pour ses mosaïques, des statues et ses stucs dorés.
Petit saut dans le temps puisqu'on 1970 avec en
1976:Washington
Très inspiré des métros de Moscou et Munich, il a commencé à fonctionner le 27 mars 1976, soit le jour anniversaire des 200 ans de la création des États-Unis. Il ne comportait alors que la ligne rouge longue de ... 6,8 km. Il comporte désormais 5 autres lignes auxquelles sont associées des couleurs: bleu, orange, jaune, vert & argent. Si il est réputé être l’un des métros les plus ponctuels et les plus efficaces de la planète, il n'en demeure pas moins qu'à ce jour il ne dessert pas l'aéroport international de Washington-Dulles.
1978: Vienne. 
Là il y a 5 lignes qui vont de 1 à... 6! et sont associées à des couleurs. Et oui, numéros de 1 à 6 pour les 5 lignes car...il n'existe pas de ligne U5! Et oui, ce numéro avait été attribué lors de la conception du réseau à une ligne non réalisable avec les moyens de l'époque. Du coup, le chantier de la ligne n'a jamais été entrepris. Des concertations ont toutefois actuellement lieu pour décider de l'éventuelle construction d'une sixième ligne de métro que serait... la ligne U5. 
Dernier saut dans le temps et plus précisément les années 1990 avec
1991: Iekaterinbourg
Deux petites anecdotes au sujet de son métro: Si il ne comporte qu'une seule ligne orientée nord-sud, dans presque toutes les stations, il existe une correspondance avec une ligne de tramway orientée quant à elle est-ouest. Et durant la construction de la station « Jardin botanique » , de nombreux minerais précieux ont été découverts dans l’excavation, d'où le look un peu spécial de celle-ci. 
1996: Taipei
Là encore la distinction des lignes se fait par un code couleurs avec, pour la ligne historique, du marron (pas très heureux comme teinte je l'accorde), suivi de rouge et... pour une ligne annexe à celle ci, du rose! La dernière ligne inaugurée en 2004 est quant à elle en vert clair. Une station mérite un arrêt, celle de "Kaohsiung Narciso Junket" qui abrite un dôme de verre de couleur vive.

samedi 14 février 2015

Deux chansons pour la St Valentin

En avant les petits coeurs, les bouquets de fleurs, les chocolats et les bisous... enfin tout ces machins qui énervent les célibataires ainsi que ceux et celles qui voient acheter les deux choses mentionnées ci dessus, histoire pour les acheteurs de se donner bonne conscience alors qu'au fond d'eux même les autres jours de l'année, c'est éventuellement à ce genre de chose qu'ils pensent... sans parfois même se rendre compte qu'ils sont probablement aussi responsables d'une telle situation.

Et puis de loin en loin on trouve de jolis messages, avec juste une chanson adressée à celui ou à celle que l'on a connue, dix, vingt ou trente ans plus tôt et que l'on aime toujours autant, jour après jour, sans avoir besoin d'une fête très commerciale pour le lui dire


vendredi 13 février 2015

Pour G. qui avait 20 ans en 1942 et qui aura désormais toujours 86 ans

Je n'imaginais pas les cheveux de ma mère autrement que gris-blanc.
Avant d'avoir connu cette fille aux yeux clairs qu'elle était à vingt ans.
Je n'aurais jamais cru que ma mère ait su faire un enfant
Si je n'avais pas vu cette blonde aux yeux clairs, cette fille aux seins blancs.

Et j'avais oublié qu'avant d'être ma mère elle avait mis trente ans
Et qu'elle s'était donnée et qu'elle avait souffert, sous le joug d'un amant.
Je n'aurais jamais cru que ma mère ait pu faire l'amour
Si je n'avais pas vu cette blonde aux yeux clairs, cette fille aux seins lourds.

Je n'imaginais pas que ma mère soit encore si jolie, en gris-blanc,
Pour les yeux de celui qui caressait son corps, qui l'aimait à présent,
Je n'aurais jamais cru que ma mère ait su faire un enfant
Si je n'avais pas vu cette blonde aux yeux clairs, cette fille aux seins blancs...
Si je n'avais pas vu cette fille aux yeux clairs, qu'elle était à vingt ans.


jeudi 12 février 2015

Que penser du film "50 nuances d'Ennui"... pardon de Grey

N'ayant pas aimé le livre, je n'irai donc pas voir le film. Mais pas uniquement pour cette raison. Le battage médiatique autour de sa sortie m'a profondément agacée, même si certains détournements du film m'ont fait bien rire comme ces "50 nuances de rouge" rattachées à G. Depardieu ou ce livre "50 nuances de grec." consacré à la cuisine de ce pays.
Autre source d'agacement: les producteurs eu film qui n'ont pas autorisé les journalistes ayant vu le film avant sa sortie lors de séances privées à publier la moindre critique avant la sortie publique. Et c'était peut-être aussi bien vu les scores assez piteux obtenus par exemple sur un site tel que Allociné
Note moyenne presse: 2.2/5avec 4/5 avec certes un 5/5 pour "Le Parisien", "Métro" & "Paris Match" mais aussi 1/5 pour "Libération" & "Ouest-France"
Et ce n'était guère mieux côté public puisque le score obtenu a été de 2.9/5*
Parmi les différentes critiques lues, celle qui m'a fait le plus rire est celle écrite pour le journal "Le Figaro" qui a très bien résumé semble t il le film avec:
"50 Nuances de Grey et cinq raisons d'être frustré(e): Un film sans érotisme...Un casting fade...Des dialogues plats...Deux heures d'ennui... Une musique à la limite du supportable..."
Petit souci quand même: ce "film" correspond au seul 1er volume de la trilogie...
Bon, en attendant, je replonge sur les programmes de mes deux cinémas fétiches: le Katorza et le Concorde pour savoir ce qui passe comme vrai film sur Nantes
* à titre indicatif voici les scores obtenus par les autres films vus depuis le début de l'année: "Souvenirs de Marnie": 3.6 & 4.2, "M. Turner" 3.8 & 3.1, "Winter Sleep" 3.8 & 3.8 ""Hippocrate" 3.8 & 3.8, "La Famille Bélier" 3.7 & 4.3

mercredi 11 février 2015

Yolande est devenue orpheline...

... et oui, Roger Hanin qui incarnait son père dans la série télévisée "Navarro" est mort.
Une série* que j'ai regardée pendant plusieurs saisons, lors de la 1ère diffusion des épisodes sur TF1. Je l'aimais bien car elle avait réussi à se faire une place et une identité propre face aux séries américaines.

Et pour ce qui est de Roger Hanin qui jouait le rôle principal, je me fichais pas mal de ses liens de famille avec un ancien Président de la République, lesquels ont probablement un peu faussé l'image de l'homme et fait oublier ce qu'il était réellement et que rappelle Emmanuelle Boidron qui, pendant près de 20 ans, a joué le rôle de Yolande, sa fille dans la série.
"... Roger Hanin était à la fois mon père, mon mentor, mon ami, mon confi­dent et mon pilier. Il m’a aidée à gran­dir et à deve­nir la femme que je suis aujourd’­hui, avec son éthique et ses valeurs."
Elle s'est aussi souvenue qu'une fois devenue adulte il lui avait dit: "Trouve un homme gentil parce que la bonté, vois-tu, est souvent la qualité la plus diffi­cile à trou­ver"
* diffusée entre le 26 octobre 1989 et le 19 avril 2007 la série comprendra 108 épisodes

mardi 10 février 2015

Les suites du livre "50 nuances d'Ennui" ...pardon de Grey

L'adaptation au cinéma du 1er volume "50 nuances de Grey" sort demain au cinéma. Ceux et surtout celles qui ont aimé le livre s'en réjouissent à l'avance... sans toutefois s'interroger un seul instant sur le fait que, si les critiques qui ont pu voir le film en avant-première ont l'obligation de se taire, ce n'est pas forcément bon signe.
Ceux et celles qui comme moi n'ont pas aimé le voire les livres se délectent, eux, des parodies de la bande annonce qui circulent sur le net, comme celle où les personnages sont doublés par les petites figurines Lego*
ou, mieux encore (mais hélas impossible de retrouver cette vidéo sur le net) par les poupées de l'univers Barbie qui, pour cette occasion, inversent les rôles en jouant une Barbie/Anastasia dominatrice face à un Ken/Christian soumis. Hilarant!
Et puis sur le journal gratuit 20 minutes, nouveau fou-rire quand j'ai découvert les couvertures et surtout les 4ème de couverture de 3 possibles tome 4 des aventures du duo. Je vous propose donc: 
- "50 nuances sans Grey" où l'on retrouve cette chère Anastasia 10 ans plus tard, divorcée qui vit très bien financièrement grâce à la pension alimentaire versée par Grey et se console sexuellement avec le propre frère de Grey qui est aussi le mari/amant de sa meilleure amie**
- "50 nuances ruinées" où c'est la misère noire pour le couple ruiné qui survit péniblement dans un 2 pièces avec leurs 4 enfants. Un couple où c'est lui qui demande à être corrigé et où elle n'exclut pas de se prostituer
- "50 nuances internées" où Anastasia qui n'a plus vu son mari depuis qu'il l'a emmenée à l'hôpital psychiatrique*** songe à mettre fin à ses jours grâce à... un plug.
** Désolée mais ayant calé à la fin du second volume je ne sais pas ce qu'il en est de ce couple
*** "...le jour où, après 10 heures de baise, j'ai hurlé "Encore", réveillant nos deux enfants..."

lundi 9 février 2015

"La Famille Bélier" de Eric Lartigau

La bande annonce m'avait bien fait rire avec notamment la scène, pas forcément toute en finesse, où la jeune fille sert de traducteur à ses parents sourds-muets chez le médecin qui ne pratique pas lui la langue des signes. Alors j'avais eu envie de voir la totalité du film, d'autant qu'il y avait à l'affiche Karin Viard dont j'ai souvent apprécié les prestations*.
Bilan: un film sympa sur une idée dont j'apprendrai ensuite qu'elle a déjà été utilisée au cinéma, à savoir la difficulté pour un enfant entendant né dans une famille de sourds-muets de se lancer dans une carrière musicale. 
Quelques points faibles: comme cette petite tendance un peu trop larmoyante de certaines séquences, avoir confié 2 rôles de sourds à des entendants, le "Happy End" du générique final avec toute une série de photos prises à Paris et qui laissent sous-entendre que tout va aller très bien lorsque Laura sera partie et que plein de couples se sont formés pour la vie (NB: Laura et son frère sont adolescents)
Quelques trucs qui ne collent pas: comme ce professeur de musique très atypique qui s'exprime et se comporte d'une manière** qui lui causerait très probablement de sérieux soucis dans l'éducation nationale, sa découverte très tardive du handicap des parents de Laura, ou son choix d'une chanson très sensuelle, très adulte ("Je vais t'aimer" de Sardou) pour de jeunes adolescents 
Quelques bonnes voire très bonnes idées: avoir trouvé quelques chansons de Michel Sardou pour coller à l'histoire***, avoir préféré situer l'action dans un département rural (la Mayenne) plutôt que dans une grande ville, montrer un couple d'agriculteurs cultivés, très amoureux l'un de l'autre et dont la femme est sexy, montrer l'interprétation du duo lors du concert de fin d'année du côté des parents qui voient, mais n'entendent rien, et ne comprennent pas les réactions des gens.

* Par exemple dans "Hauts les coeurs!", " La tête de Maman" et "Lulu femme nue"
** Exemple quand il montre à Laura comment se placer pour chanter en posant ses mains sur elle, le genre de chose que peut faire un professeur de chant exerçant dans une école de musique ou à titre libéral, mais pas celui qui enseigne à des collégiens ou lycéens
*** coup de coeur pour l'interprétation de "Je vole" où lors de l'audition afin d'intégrer les choeurs de Radio-France, la jeune fille chante tout en traduisant en même temps pour ses parents installés tout au fond de la salle

dimanche 8 février 2015

"Il faut que je m'en aille..." de Graeme Allwright


Cette chanson, c'est la toute dernière de celle dont nous a gratifié hier soir ce grand et mince Monsieur de 88 ans* à l'issue d'un long rappel qui ne comportait pas moins de 7 titres avec: "Suzanne", "Petites boites", "Jusqu'à la ceinture..." "Petit garçon", "Sacré bouteille" et donc "Il faut que je m'en aille"
Pour pas si longtemps que cela d'ailleurs car il revient en mars, dans une plus petite salle d'une autre commune du département, toujours en lien avec une association locale, celle d'Ingénieurs Sans Frontières** et Baoback.association***. Mais entre-temps il aura donné d'autres concerts et il en donnera d'autres aussi ensuite, aussi bien en France (départements 57, 69...) qu'en Suisse.
Un sacré bonhomme donc qui aura beaucoup contribué à faire connaître les autres car " il écrit assez peu, préférant « se glisser dans les mots d'un autre » quand il ressent que le message est commun, qu'il est inutile de chercher d'autres mots pour le faire passer, mais son œuvre est cependant d'une force singulière par la force de transmission d'une pensée nourrie de mystique, de voyages, de luttes et de rencontres" Parmi ces rencontres de musiciens de Madagascar dont est originaire le contrebassiste qui l'accompagne et l'assiste beaucoup, il faut dire que, pour Graeme l'âge est là (dans la posture, la manière de se déplacer, mais pas de chanter) et qu'il n'est évident de tenir durant un concert qui aura duré près de 2h30 sans la moindre interruption. Alors bravo Monsieur!
* Un grand et mince Monsieur... non un Monsieur qui a gardé une silhouette de grand et mince "jeune" homme plus militant encore que certains ne le seront jamais

samedi 7 février 2015

"La Marseillaise" de Graeme Allwright

On connait beaucoup l'adaptateur de chansons anglo-saxonnes, notamment de Léonard Cohen, mais ce n'est que récemment que j'ai su que Graeme Allwright était membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence*
Quelque chose de logique dans le parcours de quelqu'un qui, en octobre 2005, a rendu publique cette chanson écrite avec Sylvie Dien, une modernisation de "la Marseillaise" au sujet de laquelle il se plait à rappeler ceci:"“En 1792 à la suite de la déclaration de guerre du Roi d’Autriche, un officier français, Rouget de l’Isle, en poste à Strasbourg, compose "Le chant de Guerre pour l’'armée du Rhin". Je me suis toujours demandé comment les français peuvent continuer à chanter, comme chant National, un chant de guerre, avec des paroles belliqueuses, sanguinaires et racistes. En regardant à la télé des petits enfants obligés d’'apprendre ces paroles épouvantables, j'’ai été profondément peiné, et j'’ai décidé d’'essayer de faire une autre version de "La Marseillaise". 

Le jour où les politiques décideront de changer les paroles de La Marseillaise, ce sera un grand jour pour la France.”"
Pour tous les enfants de la terre
Chantons amour et liberté.
Contre toutes les haines et les guerres
L’étendard d’espoir est levé
L’étendard de justice et de paix.
Rassemblons nos forces, notre courage
Pour vaincre la misère et la peur
Que règnent au fond de nos coeurs
L’amitié la joie et le partage.
La flamme qui nous éclaire,
Traverse les frontières
Partons, partons, amis, solidaires
Marchons vers la lumière.
* http://fr.wikipedia.org/wiki/Coordination_pour_l%27%C3%A9ducation_%C3%A0_la_non-violence_et_%C3%A0_la_paix

vendredi 6 février 2015

Des photos et des photographes

Certaines photos sont très connues. Encore plus maintenant qu'autrefois où on est plus impressionné par le choc des photos que par le poids des mots (pour reprendre le slogan d'un hebdomadaire). Alors c'est l'occasion de revenir sur 4 d'entre elles en redonnant une identité à celui qui a réalisé le cliché.
On a oublié le visage et le corps de Douglas Kirkland, notamment ceux qu'ils avaient quand, à 24 ans, il a immortalisé Marilyn Monroe qui décèdera quelques mois après la séance photo réalisée pour un magazine. Plus tard le photographe dira d'elle :"Elle savait exactement ce qu’elle devait faire, quels mouvements, où mettre ses mains, son corps était juste parfait. Elle était la plus sexy. Meilleure que toutes les autres. Émotionnellement, elle a tout fait correctement. Elle a exprimé juste ce que je voulais."
Quelques années plus tard, le 24 février 1969  Johnny Cash se rend à la prison de San Quentin pour un unique concert. Jim Marshall l'accompagne. Juste avant le concert, il lui a dit : « John, faisons une photo pour le directeur de la prison ! » Alors Johnny Cash s’est tourné vers lui et a fait ce que les américains appellent un « flip the bird ». C'est sous ce nom que la photographie (qui comme celle de Einstein tirant la langue a beaucoup été reproduite) est désormais bien souvent référencée.
20 ans plus tard, il y a des émeutes à Pékin. Le photographe américain Jeff Widener qui est mandaté par l'Associated Press se rend en Chine et réussit 3 exploits: 
- ne pas être refoulé à l'aéroport (car il a pris un visa touriste et non journaliste)
- passer son appareil photo*  
- et surtout réaliser d'une chambre d'hôtel donnant sur la place Tian'anmen ce fameux cliché où un homme fait face à 4 chars. 
Le matin du 11 septembre 2001, le réalisateur et photographe Lyle Owerko revenait d’un voyage en Afrique et se trouvait dans son appartement new-yorkais. Lorsque le 1er avion a heurté l'une des tours du World Trade Center, il s’est précipité dehors avec son appareil photo. C'est le second impact qu'il a photographié. Il dira plus tard: "Quand le deuxième avion percuta la tour, je savais que le monde était en train de changer. Tu pouvais juste le sentir. Je savais que l’appareil photo que je tenais dans ma main contenait quelque chose d’énorme."
* un Nikon F3 en titane, un modèle costaud qui avant le fameux cliché a protégé le photographe sur lequel un pavé avait été lancé

jeudi 5 février 2015

Monoply a 80 ans

Le Monopoly a 80 ans cette année. Alors pour marquer le coup, le groupe Hasbro qui le commercialise désormais a décidé de mettre en vente 30 000 boîtes au look un peu différent dont 80 auront un contenu sera légèrement différent puisque s des boites habituelles puisque 69 contiendront 150€ en vrais euros, 10 boites contiendront 300€ et une boite aura la totalité de la banque en euros soit la somme de ... 20 580€!
Pour la petite histoire, à l'origine de ce jeu dont il s'est vendu plus de 275 millions d'exemplaires depuis sa mise sur le marché en février 1935, il y a une femme dont le but était bien différent de celui désormais recherché, à savoir devenir propriétaire de toutes les "maisons". En effet, lorsque  Elizabeth Magie a inventé en 1904 The Landlord's Game, celui-ci avait pour but de montrer la « nature antisociale du monopole » et elle souhaitait diffuser cette idée via un jeu.
Sauf qu'en 1935 la société Parker Brothers rachète à Charles Darrow, ses droits sur le jeu qu'il avait inventé en s'inspirant du jeu initial avant, une année plus tard, de racheter les droits originaux à  Elizabeth Magie. A noter que cette dernière les a alors cédés à bas prix, sans demander de droits d'auteur, car elle n'était pas intéressée par l'argent mais souhaitait seulement la diffusion du message du jeu. Si elle avait su que le jeu deviendrait aussi populaire et que les joueurs perdraient autant de vue son objet initial, je ne suis pas certaines que sa créatrice aurait eu la même attitude.
Et aujourd'hui? Il existerait une bonne quarantaine de versions nationales du jeu initial (avec les rues de la capitale du pays concerné) mais aussi des versions "Région"* et ville de province**. Mais ont aussi été mises en circuit des versions consacrées à des films, jeux vidéos, personnages comme Astérix, les Beatles, le Seigneur des anneaux, Star Wars, The legend of Zelda...
* Rien à ce jour pour les pays de la Loire mais il existe des versions Bretagne et Normandie (avec haute et basse réunies)
** Rennes, Rouen et Nantes, les 3 villes où j'ai vécu disposent de leur version.

mercredi 4 février 2015

Le "BodMod" c'est quoi?

Le BodMod c'est l'abréviation pour parler de "BODy MODifications", à savoir toutes les modifications que l'individu peut faire subir à son corps tel qu'il était à sa naissance. Et au fil des années, elles sont de plus en plus nombreuses et profondes
Les plus anciennes concernent le piercing et le tatouage qui remonteraient à la préhistoire!
Pour le piercing, on est loin désormais de l'oreille percée des pirates ou de celles des jeunes filles afin qu'elles portent les boucles d'oreille familiale. Voir la photo ci-jointe. Et là je ne montre qu'une oreille, parce que désormais toutes les parties du corps (ou presque à partir du moment où il y a aussi de peau) peuvent être concernées.
Idem pour le tatouage où les petits tatouages sur le bras des marins ou même les tatouages dorsaux de certaines femmes japonaises devenues tableaux vivants se sont multipliés de telle sorte (en nombre et en surface) que certaines photographes professionnels ont bien du mal à trouver des modèles qui ne le soient pas ou passer des heures à les effacer sur la photo! Toutes les zones du corps peuvent être tatouées, même les yeux, l'intérieur des lèvres, la langue...
Bienvenues à de nouvelles formes de marquage corporel que sont: 
- l'implant corporel où des "objets" sont incorporés sous la peau de façon a ce qu'on en devine la forme une fois qu'ils sont placés. Voir la BD ou le film "Hellboy"... sauf que pour l'acteur c'était du maquillage et que là, les zones concernées sont plus diversifiées puisqu'il suffit de disposer d'une surface de peau assez souple.*
- le "branding" où les motifs sont dessinés ou plus exactement gravés par le feu... ce qui n'est jamais que l'adaptation de l'ancien marquage des troupeaux avec des outils modernes. 
- les scarifications, originaires d'Afrique où elles font parties de certains rituels d'initiation se répandent de plus en plus dans les pays occidentaux
Pas d'image pour ce genre de choses et encore moins de vidéos (trop insoutenables sauf à avoir un estomac bien accroché) même s'il en existe un certain nombre sur le net, quand les personnes ont  souhaité garder une trace de leur "performance"**  
Mais au final, la forme la plus extrême de ces modifications corporelles ne serait elle pas celle où les personnes essaient, via la chirurgie esthétique, de ressembler à leur idole (?) vivante ou fictive comme Barbie ou un animal (voir Dennis Avner dit "Cat-Man"). Et là je m'interroge non seulement sur la santé mentale de ceux qui subissent ce genre d'opération, mais sur celle de ceux qui acceptent de les effectuer.
* Certain(e)s même vont même jusqu'à insérer des sortes de "hublots" qui permettent de voir par exemple les dents à l'intérieur de la bouche
** NB: ces dernières sont de surcroît régulièrement effectuées sans que la personne ait reçu la moindre anesthésie locale

mardi 3 février 2015

Les surprises de Mme Pierre Bonnard

Un certain nombre de femmes ont régulièrement posé pour Pierre Bonnard, dont une plus particulièrement qui est passée du statut de muse, à celui de maîtresse puis d'épouse: Marthe*. Pour ce dernier statut, elle a cependant du attendre un certain nombre d'années: 32 de fait puisqu'il l'a rencontrée en 1893 et épousée en 1925**
C'est peut-être à l'occasion de ce mariage que Pierre Bonnard a su que le véritable nom de sa modèle  n'était pas Marthe de Méligny mais Maria Boursin. Exit la dernière représentante de vieille noblesse italienne  et bonjour la femme d'origine roturière. Seul point commun entre elles: ni l'une ni l'autre n'avaient de famille, ce qui a probablement joué dans le fait que le couple a opté pour le régime matrimonial  de la communauté de biens***.
Sauf que, quand Maria alias Marthe décède en 1942, Pierre Bonnard découvre qu'elle a des neveux et nièces qui héritent de ce fait de la moitié de leurs biens (puisque Maria/Marthe n'a fait aucun testament) qui comprennent principalement ses tableaux à lui, alors qu'il espérait probablement les léguer en totalité à sa propre famille. 

Il espèrera s'en sortir en rédigeant chez le notaire une sorte de testament, ce qui posera d'énormes problèmes lorsqu'il décèdera 5 ans plus tard, d'énormes problèmes de succession qui ne seront  considérés comme réglé qu'en... 1963 après une très longue procédure où le marchand d'Art intervint de façon fort avisée****.
* Il est souvent considéré qu'elle figure sur 1000 des 4000 oeuvres réalisés par Bonnard
** A l'époque, cela arrivait assez souvent, voir par exemple Monsieur Auguste Rodin qui n'épousera Rose Beuret qu'après 53 ans de vie commune (durant lesquelles il fréquenta un certain nombre de maîtresses) 
***L'ensemble des biens, même ceux acquis avant le mariage tombent dans le pot commun.

****http://www.lexpress.fr/informations/daniel-wildenstein-raconte-5-le-testament-bonnard_634497.html