lundi 15 octobre 2018

"L'ambulance 13 - Pourquoi?" de Ordas & Mounier

Il y a le résumé officiel
"
11 novembre 1918. Si les armes se taisent, les rancoeurs ne s'éteignent pas. Celle qu'entretient Dervilly à l'encontre des survivants de l'Ambulance 13 reste d'autant plus vive que l'ex-maître principal devenu inspecteur de la Sureté, a les moyens de l'exercer. Le hasard plaçant l'Écaille sur son chemin, il n'aura de cesse de le harceler, jusqu'à l'envoyer passer quelques jours à la prison de la Santé. Incarcéré, l'Ecaille aggrave son cas en participant à une rixe dans laquelle un gardien est tué. C'est la peine de mort assurée. Louis Bouteloup met alors tout en oeuvre pour défendre son ancien camarade de tranchée."
Et puis ce que j'ai retenu de ce 9ème et véritable dernier volume qui, après un prologue qui annonce la vengeance de Dervilly, commence le matin du 11/11 et s'achève à ce qui n'est encore que cimetière militaire de Fleury-devant-Douaumont (avec en arrière-plan la nécropole actuelle)
J'ai en effet retenu 3 choses de ce dernier opus
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ce qu'aurait dit Georges Clémenceau, président du conseil et ministre de la guerre lorsqu'il a été informé que l'armistice prendrait effet le 11/11 à 11 heures:
" Le temps de rédiger mon discours et je fonce à l'assemblée. Pas besoin d'escorte, c'est inutile. Je ne serai pas seul. 1 375 000 morts m'accompagneront"
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la note tout en haut de la dernière planche: "En 19-14-1918, le taux de pertes du service de santé [des armées] le place au deuxième rang des armes les plus exposées, après l'infanterie; Nous dédions cet ouvrage aux chirurgiens ,médecins, pharmaciens, infirmiers et brancardiers inconnus"
- quelques éléments de l'habituel cahier documentaire comme le fait que la chirurgie réparatrice actuelle doit beaucoup aux techniques qui ont du être mises en place durant la 1ère guerre mondiale mais aussi que c'est là qu'est née la notion de
PSD (pour Posttraumatic stress disorder) même si au départ les troubles psychiques des soldats liés à la guerre étaient appelés "obusite"
Quelques bémols dans ce volume, par rapport à la fin de l'Ecaille:
- je doute qu'un simple soldat comme lui ait pu, en 4 années de terrain, acquérir une telle capacité de diagnostic
- je reste perplexe sur le geste final de Bouteloup à l'égard de l'Ecaille: une euthanasie en présence d'un avocat et d'un prêtre au sein de l'unité médicalisée d'une prison

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